Message de méfiance de Jérôme Rothen à l'intention des joueurs du PSG, qui se déplacent sur la pelouse d'Aston Villa ce mercredi en quart de finale aller de la Ligue des champions.
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00:00Cette fois, ce sont les Parisiens qui apparaissent comme favoris.
00:02Louis-Henri qui l'a dit, on a l'impression qu'on inverse les rôles.
00:05Personne ne voyait passer contre Liverpool et là, on a l'impression que c'est le contraire.
00:10On peut se dire que c'est logique quand on élimine le futur champion d'Angleterre
00:13qui avait fini premier de la phase de poule et qu'en face, en plus,
00:16c'est le 7ème de Première Ligue qui se présente face au PSG,
00:18même si Aston Villa reste sur 7 victoires de suite.
00:21Alors le PSG va-t-il assumer ce statut de favori ?
00:24On vous attend au 32-16 pour débattre.
00:25Jérôme, est-ce que ça change tout d'être plus attendu cette fois ?
00:30Oui, c'est différent.
00:31La posture, elle est différente parce qu'on l'a vécu aussi,
00:34que ce soit avec Jean-Michel ou avec Pascal.
00:37Il y a des matchs de Coupe d'Europe où tu dois te transcender
00:42et d'être surprenant pour faire l'exploit.
00:45Et tu es complètement l'outsider.
00:48Et puis après, ça s'inverse, ce qui est le cas du PSG.
00:51Contre Liverpool, il n'y a pas grand monde qui misait sur le PSG,
00:56à juste titre.
00:57C'était la meilleure équipe d'Europe.
00:58Liverpool, avant la double confrontation.
01:00Et le PSG a réussi à élever son niveau,
01:02à être encore surprenant,
01:04à être dans la continuité de ce qu'il fait depuis le début de l'année.
01:08Donc ça donne forcément,
01:10quand tu élimines le premier de la phase de poule,
01:14du mini-championnat,
01:15de cette façon-là,
01:17tu te dis qu'en effet,
01:19tu fais partie aujourd'hui
01:22des équipes bien placées pour aller en demi-finale.
01:24Moi, je ne parle pas encore de favori numéro un
01:28pour gagner la Ligue des champions,
01:30parce qu'il y a juste à regarder le palmarès du football français,
01:34déjà.
01:35Il n'y a que l'Olympique de Marseille de Pascal
01:36qui l'a fait il y a maintenant plus de 30 ans.
01:40Donc moi, je reste vigilant.
01:42Il y a eu des finales, en effet.
01:43J'en ai fait partie avec Monaco.
01:45Il y a eu Jean-Michel bien avant.
01:47Mais c'est insuffisant, si tu veux.
01:49Et même le PSG,
01:51pendant le Covid.
01:54Donc ce que je veux dire,
01:55c'est bien insuffisant là-dessus
01:57pour parler d'équipes favoris
02:00pour gagner la Ligue des champions.
02:01Donc il faut y aller piano-piano.
02:04Déjà prendre ce match par le bon bout.
02:07En effet, sur...
02:08Oui, on parle du statut de favori contre Aston Villa.
02:10Sur les caractéristiques de cette rencontre,
02:13moi, je suis en désaccord complètement
02:16avec des gens qui, aujourd'hui,
02:19te disent
02:20Paris est 100% favori.
02:22Non, mais ça n'existe pas dans le football.
02:24Il ne faut pas avoir joué au football
02:26pour dire ce genre de phrases, Jean-Louis.
02:29Tu ne peux pas être 100% favori sur un match.
02:32C'est favori.
02:32Tu as plus de chances de gagner que l'autre.
02:34Tu es la meilleure équipe des deux.
02:35Ce n'est pas pour autant qu'Aston Villa
02:36ne peut pas se qualifier.
02:37Mais moi, je vais te dire,
02:38sur le match-là,
02:39c'est du 60-40.
02:40Bon, ben voilà.
02:41C'est du 60-40.
02:43Pourquoi ?
02:43Parce que le PSG a éliminé...
02:45Avec le fait qu'il soit favori, je ne comprends pas.
02:46Non, mais parce que, en fait,
02:48j'ai l'impression que les gens, aujourd'hui,
02:51se disent
02:51tiens...
02:52Non, mais quand tu as sorti le premier...
02:54Non, mais les gens, quand ils disent...
02:56Les gens, aujourd'hui,
02:57quand ils disent le favori,
02:58ils disent qualification obligatoire.
03:01Obligé, obligé.
03:02Mais ce n'est pas possible.
03:03Ce n'est pas possible.
03:03Mais ce n'est pas possible de parler comme ça
03:05quand tu vois que...
03:06Qui a dit ça ?
03:06Vous vous énervez contre qui ?
03:07Je ne comprends pas, en fait.
03:09Personne n'a dit ça dans l'émission, là.
03:10Mais dans la presse,
03:11dans la presse,
03:12il y a, aujourd'hui,
03:13si tu veux,
03:13il y a un climat ambiant
03:15qui te dit,
03:16aujourd'hui,
03:17le PSG doit absolument passer.
03:18Et puis, limite,
03:19ils sont déjà en demi-finale.
03:20Non, mais qui doivent passer
03:21contre cet adversaire-là.
03:22Ça paraît le jour.
03:23Je te dis juste
03:23que c'est pour ça
03:24que la question du jour,
03:25Jean-Louis,
03:26elle est intéressante.
03:27C'est que les joueurs,
03:28j'espère juste
03:29qu'ils n'écoutent pas
03:30toutes les émissions.
03:31Parce qu'en effet,
03:32s'ils se pensent
03:33archi-favoris sur ce match,
03:35ils se trompent
03:35parce qu'à côté,
03:36il y a quand même
03:37Aston Villa
03:37qui reste sur sept victoires
03:38de suite.
03:39Et donc,
03:40sept victoires de suite
03:41dans le championnat anglais
03:42et avec la Ligue des Champions,
03:44tu la mets,
03:45ça veut dire
03:45que ce n'est pas des tocards.
03:46Ils sont quand même
03:47en quart de finale
03:47de la Ligue des Champions.
03:49Donc, méfiance,
03:50quand même,
03:51l'approche doit être la même.
03:52Moi, je reste persuadé,
03:54si tu veux,
03:54que...
03:55Ah, là, ça me fait plaisir,
03:56Jérôme.
03:56Tu reviens,
03:57parce que tout à l'heure,
03:59tu as dit
04:00qu'il faut qu'ils aillent
04:01piano, piano.
04:01Non, Jérôme.
04:02Non, je te parlais
04:03des tours,
04:04Jean-Michel.
04:06Si tu veux,
04:06de penser d'abord
04:08au quart de finale
04:09avant de penser
04:10à la demi-finale.
04:11C'est ça que tu voulais dire.
04:11Oui, voilà.
04:12C'est ça, Jean-Michel.
04:14Moi, je croyais
04:15qu'on était focus
04:17sur le match
04:17de demain
04:18et éventuellement
04:20avoir une petite pensée
04:22pour le match retour.
04:24Mais moi,
04:24je pense qu'il faut
04:25que le Paris Saint-Germain,
04:27aujourd'hui,
04:29aura plus de chances
04:31de se qualifier
04:31s'il continue
04:33à être investi
04:35de ce qu'il a
04:36ressenti
04:38à l'occasion
04:39d'un match
04:40contre le Manchester City
04:42et qui,
04:44depuis,
04:45lui permet
04:45d'aller de l'avant,
04:46lui permet
04:46de dominer
04:47ses adversaires
04:50de la tête
04:51et des épaules,
04:52d'être mené,
04:53parfois,
04:53comme ça a été le cas
04:54à Saint-Etienne,
04:55et puis,
04:56d'être irrésistible
04:57pendant 45 minutes.
04:58Il ne faut surtout pas
05:01que le Paris Saint-Germain,
05:03considérant qu'il est favori,
05:05donc qu'il doit
05:06obligatoirement
05:07se qualifier,
05:08la joue tranquille
05:09en se disant
05:10de toute façon,
05:11on est les plus beaux,
05:12les plus grands,
05:12les plus forts
05:13et à un moment
05:14ou à un autre,
05:15la différence se fera.
05:17Je crois que
05:17contre cette équipe
05:19que j'ai encore vue
05:20quand même très bonne
05:20contre Nottingham Forest,
05:23il va falloir
05:24que les Parisiens soient,
05:25ils le savent,
05:26très bon,
05:27je ne sais pas
05:27si vous partagez
05:29le sentiment
05:29que je ressens actuellement,
05:32c'est qu'aujourd'hui,
05:34on se pose moins
05:35la question de savoir
05:36si la réussite
05:37du Paris Saint-Germain,
05:39c'est grâce à l'entraîneur
05:40ou grâce aux joueurs.
05:42J'ai vraiment l'impression
05:43que tout le monde
05:44est un peu la main dans la main,
05:47que tout le monde
05:48est sur un même plan
05:50et que personne ne tire
05:52plus la couverture à lui
05:54ou un clan tire plus
05:56la couverture à lui
05:57que l'autre.
05:58Et j'ai le sentiment
05:58qu'il y a la naissance
06:02d'une véritable solidarité
06:03dans le groupe
06:04et dans le groupe,
06:05il y a les joueurs
06:06et il me semble
06:07qu'il y a un peu
06:08l'entraîneur.
06:08Alors je le dis
06:09d'autant plus facilement
06:10que j'avais au départ
06:12le sentiment
06:13qu'il y avait l'entraîneur
06:15et le reste du monde
06:17et j'ai le sentiment
06:19qu'aujourd'hui,
06:20la paroisse est un petit peu
06:23écroulée
06:24et que tout le monde
06:26est ensemble
06:28dans le même vestiaire.
06:31Ça m'allait le coup
06:32de te redonner la parole.
06:33Je ressens ça
06:34et ça me rappelle
06:35de bons souvenirs
06:37et des souvenirs
06:38qui te permettent
06:39de gagner, Pascal,
06:41comme tu as gagné
06:43de temps en temps
06:43parce que tu ne nous l'as pas dit
06:44mais je crois
06:45que tu as gagné
06:46la coupe de l'or.
06:48C'est vrai qu'il n'y a pas dit.
06:49Bon.