Eliot Deval et ses invités décryptent l’actualité internationale dans #LHeureInter tous les jeudis à 16h
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Bonjour à tous, ravie de vous retrouver pour l'heure inter. Il est quasiment 16h, 1h pour traverser les frontières afin de mieux comprendre le monde qui vous entoure.
00:10Avant de vous présenter les invités, vous en avez l'habitude désormais, on va faire un point sur l'information avec Sandra Chiumbo.
00:16Chère Sandra, bonjour.
00:17Bonjour Eliott.
00:17À la une de l'actualité, actualité judiciaire, accusée de harcèlement, l'enseignante d'Evael a été relaxée.
00:24Et oui, le tribunal correctionnel de Pontoise dans le Val-d'Oise a rendu sa décision cet après-midi.
00:29Il évoque des comportements légitimes s'agissant de l'autorité dont doit faire preuve un enseignant en classe.
00:36Marie-Victoire Dieudonné et Florian Doré, les parents de la jeune fille qui s'est suicidée en juin 2019, on le rappelle, vont faire appel de cette décision sur le volet civil.
00:47Oui, exactement, je les cite, nous allons nous battre car la justice a jugé que les faits de harcèlement moral ne sont ici pas suffisamment établis
00:57et qu'ils ne permettent donc pas de rentrer en voie de condamnation.
01:01Et cela plus précisément parce qu'ils reposent sur des faits jugés peu précis, discordants, indirects, peu circonstanciés.
01:09Le contexte même des auditions des témoins, la plupart du temps des jeunes élèves, a notamment été soulevé.
01:15Un contexte agité puisque quelques mois après le suicide de la jeune Evael.
01:19Puis le deuxième point qui a été soulevé par la présidente, c'est l'absence d'éléments permettant d'établir l'intentionnalité de l'enseignante.
01:27Et comme elle l'a rappelé, un harcèlement involontaire, ça n'existe pas.
01:33Il n'y a donc pas de possibilité pour eux de rentrer en voie de condamnation.
01:36Et puis s'il faut retenir aussi un mot de la prise de parole des parents d'Evael à l'issue de l'annonce de cet relax,
01:42c'est celui-ci, l'indignation en larmes.
01:44Sa mère nous a expliqué qu'elle le vivait comme le fait que la justice cautionne le comportement de cette professeure
01:50qu'elle a le droit, la famille en tout cas, a annoncé sa volonté de porter et de faire appel sur le volet civil.
01:56C'est le parquet qui pourra ensuite le faire sur le volet pénal.
02:00Mais ce jugement reste pour autant très détonnant, notamment vis-à-vis des réquisitions à l'époque.
02:0618 mois de prison avec sursis à l'encontre de cette professeure de 62 ans.
02:10Merci chère Marie-Victoire pour ces précisions.
02:12Merci à Florian Doré qui vous accompagne après l'actualité judiciaire, l'actualité politique.
02:18Des députés et sénateurs ont conclu un accord sur un texte pour lutter contre le narcotrafic, Sandra.
02:23Et oui, sans les voix à la France insoumise, cette proposition de loi est soutenue par Bruno Retailleau et Gérald Darmanin.
02:29Elle devrait être définitivement votée les 28 et 29 avril prochains au Sénat puis à l'Assemblée nationale.
02:36Réunie aujourd'hui, la commission mixte paritaire se félicite.
02:39J'étais dans une position très particulière puisque la France insoumise, et j'étais le seul représentant à être contre ce texte,
02:48puisqu'il comporte des dispositions qui sont des dispositions extrêmement problématiques sur le plan en particulier des libertés publiques.
02:54Il fallait voter ce texte. La situation, enfin le rapport de Jérôme Durin et d'Étienne Blanc l'an dernier a montré qu'il y avait une totale urgence,
03:03une asymétrie entre les moyens des narcotrafiquants et les moyens de l'État.
03:06Et par conséquent, il fallait voter ce texte. On l'a fait beaucoup évoluer, je m'en réjouis.
03:10C'est extrêmement important pour lutter plus efficacement contre le narcotrafic, mais au-delà de ça, contre la criminalité organisée qui gangrène le territoire,
03:17non pas depuis qu'un jour, mais maintenant depuis des années.
03:19Aujourd'hui, la France est très impactée par l'organisation criminelle, donc ce texte va dans le bon sens.
03:24Et puis Toyota et Mercedes vont immobiliser des milliers de véhicules en France.
03:29Ces constructeurs automobiles vont changer leur airbag, rendu dangereux par des produits défectueux.
03:3520 modèles commercialisés entre 2001 et 2018 sont concernés, les populaires Yaris et Class A notamment.
03:42Il est conseillé aux propriétaires d'attendre les réparations avant de rouler avec.
03:46Merci Sandra pour le point sur l'information. Un nouveau point sur l'actualité à 17h sur CNews.
03:52Et nous, on commence l'heure inter. L'heure inter, c'est parti.
03:54A la une de leur inter, Emmanuel Macron ouvre la voie à la reconnaissance de l'État de Palestine.
04:12Une récompense pour le terrorisme, répond le gouvernement israélien.
04:16On se rendra à Tel Aviv avec notre correspondante pour prendre le pouls de la population sur place.
04:21Et puis décryptage dans un instant avec Rachel Kahn pour tenter de comprendre cette déclaration du président de la République.
04:28A la une également, c'est l'histoire pour certains d'un imprévisible volte-face.
04:32Pour d'autres, d'un coup de maître.
04:33Donald Trump met sur pause et surtaxe des produits étrangers.
04:36Sauf, sauf pour la Chine qui l'entend fixer à 125%.
04:40Résultat, l'Union Européenne a décidé de revoir sa riposta plus tard.
04:43La guerre commerciale voit s'affronter deux géants, chinois et américains.
04:48Témoignage dans cette émission depuis Pékin de Shanrui Zhang.
04:52Et puis la stratégie de Donald Trump décodée par Donald Trump.
04:56On parlera de Volodymyr Zelensky et de l'Ukraine.
04:59Puisque si les regards sont tournés vers la guerre commerciale,
05:03le cours des marchés financiers, la guerre, la vraie se poursuit sur le front ukrainien.
05:08Où en sommes-nous des négociations ?
05:10Tandis que Volodymyr Zelensky a annoncé disposer d'informations sur 150 ressortissants chinois
05:15et dans Moscou dans son invasion.
05:17Propos dénoncés par Pékin.
05:19Le regard de Xenia Fedorova dans cette émission.
05:22Voilà le programme de l'heure inter.
05:25Et je suis très heureux de retrouver l'équipe type du jeudi après-midi.
05:29Karima Brick, chère Karima, bonjour.
05:31Rachel Kahn est avec nous.
05:32Bonjour, Rachel.
05:33Bonjour.
05:34Et Xenia Fedorova, chère Xenia, bonjour.
05:37On va commencer par cette déclaration d'Emmanuel Macron
05:40qui ouvre la voie, je le disais, à la reconnaissance de l'état de Palestine.
05:45C'est une déclaration faite depuis l'avion présidentiel au retour d'une visite en Égypte.
05:50D'abord, écoutons le président.
05:52Et Rachel, vous allez tout nous expliquer dans un instant.
05:56Je veux croire à la paix.
05:58Je pense qu'elle est indispensable.
05:59Et aujourd'hui, on a une intensité de cette guerre qui est terrible.
06:02Depuis le 2 mars, il n'y a plus rien qui passe, plus d'eau, plus de nourriture, plus de médicaments, plus aucun blessé qui sort.
06:08La seule réponse pour tout cela, c'est une solution politique, c'est-à-dire reconnaître chacun dans ses droits, l'existence de chacun et aussi les solutions de sécurité pour lutter contre les terroristes, mais permettre à chaque peuple de vivre en paix.
06:19Il faut respecter le Premier ministre israélien, il faut respecter le peuple d'Israël, mais il faut aussi essayer de lui dire à un moment donné ce que vous faites.
06:26D'abord, on n'est pas conforme au droit international.
06:28Ce que vous faites est aussi un crime et ce n'est pas en fait vos valeurs.
06:33Et ce qui est en train d'être fait en votre nom n'est pas votre intérêt.
06:35Et on va découvrir un peu plus loin la déclaration sur la reconnaissance de l'état de Palestine.
06:42Il fixe à juin cette reconnaissance, je le ferai parce que je pense qu'à un moment donné, ce sera juste et parce que je veux aussi participer à une dynamique collective,
06:51c'est-à-dire qui doit permettre aussi à tous ceux qui défendent la Palestine de reconnaître à leur tour Israël, reconnaître l'état de la Palestine.
07:01Pourquoi maintenant ? Avec quelles frontières ? Quel gouvernement ? Pourquoi une telle déclaration ?
07:06On voit tout cela dans les lumières de Rachel Jingle.
07:17Rachel Kahn, comment décodez-vous la déclaration d'Emmanuel Macron qui entend reconnaître, ouvrir la voie à la reconnaissance de l'état de Palestine ?
07:26C'est vrai qu'on est nombreux à tomber de notre chaise ce matin.
07:28Déjà sur la forme, parce que sur la forme, il est seul dans un avion.
07:32Ça nous rappelle un peu des séries américaines ou une forme de trumpisation aussi dans la forme.
07:39Et puis dans la forme aussi, il faut noter qu'il est resté deux jours en Algérie pour revenir...
07:43En Algérie, pardon.
07:44En Égypte.
07:44Pour revenir avec cette proposition, deux jours qui n'a jamais passé en Israël.
07:54On se souvient des allées en Israël, mais qui passaient toujours par une visite à l'autorité palestinienne ou par une visite aussi au Liban.
08:03Comme si faire un aller-retour Tel Aviv-Paris, ça allait entacher aussi son image par rapport à une certaine, entre guillemets, clientèle.
08:12Il faut se rappeler quand même et se connaître qu'Israël, c'est quand même 100 000 Français sur place.
08:18C'est quand même ici en France des Français juifs qui ont tous leur famille en Israël.
08:22C'est 40 Français qui ont été massacrés par le Hamas pendant le 7 octobre, ce pogrom.
08:27C'est aussi des otages français, donc on peut déjà s'étonner de la forme.
08:31Ensuite, sur le fond, c'est une déclaration, au fond, cette reconnaissance de l'État palestinien, aujourd'hui, qui n'est pas une déclaration de paix.
08:44Pour moi, c'est un renoncement.
08:46Pourquoi ? Pourquoi vous dites que c'est un renoncement ?
08:48En l'état actuel de la situation.
08:50Aujourd'hui, après tout ce qu'on a pu voir, aujourd'hui, Israël est menacé sur 7 fronts.
08:56Israël se protège par un dôme de fer.
08:59Les Israéliens se protègent par le confinement, les Miklats, le Mamad.
09:04Donc, ils vont en zone de confinement depuis le 8 octobre.
09:08Aujourd'hui, ce qui se passe dans la bande de Gaza, c'est que l'acheminement de l'aide humanitaire est stoppé par le Hamas.
09:15Donc, c'est quand même une aberration de vouloir, aujourd'hui, reconnaître cet État.
09:22Après ce qu'on a pu voir aussi, des retours des otages dans ces mises en scène de la barbarie absolue,
09:28c'est comme si, finalement, on donnait un gage à cette organisation, ces organisations terroristes.
09:34Et puis aussi, c'est assez fou, parce que l'Égypte n'a jamais réussi à trouver une solution.
09:41Le Qatar n'a jamais réussi à trouver une solution d'entente.
09:44Les Palestiniens sont divisés.
09:46Aujourd'hui, s'il y a un vote en Palestine, c'est le Hamas qui gagne.
09:51Alors, je ne comprends absolument pas, en l'état actuel de la situation,
09:54alors qu'il y a encore des otages dans le tunnel,
09:56et on reverra peut-être le financement de ces tunnels du Hamas,
10:01comment s'est construite une ville souterraine pour, finalement, tyranniser aussi ces otages,
10:08comment les terroristes...
10:08Alors, le Hamas, le djihad, le Hezbollah, les tirs des outils,
10:14comment tout ça s'est organisé aussi avec des financements venus de l'Europe ?
10:19Comment un président de la République en responsabilité
10:22peut, au mois d'avril 2025, dans ce contexte-là,
10:29alors que les tirs n'arrêtent pas sur Israël,
10:31vouloir consacrer l'autorité, enfin, vouloir consacrer cet État palestinien
10:37qui menace l'existence même d'Israël,
10:40et par ailleurs, l'existence des Juifs du monde entier, par la propagande.
10:45En fait, Emmanuel Macron, il a voulu, après le 7 octobre,
10:52reconnaître la volonté d'une coalition pour détruire le Hamas,
10:58et aujourd'hui, en mai 2025, il veut reconnaître un État
11:02où, finalement, le Hamas aurait la main,
11:06donc une forme d'Amastan, quoi.
11:08Eh bien, de toute façon, on parlera dans un instant,
11:10parce que de tous ces pays qui ont déjà reconnu l'État de Palestine,
11:15mais ce qui est intéressant aussi, c'est d'avoir la réaction du côté d'Israël,
11:20avec notre correspondante, Liz Benkemoun.
11:22Bonjour, chère Liz.
11:24Avant de vous faire réagir, je voulais vous montrer
11:26la déclaration du ministre des Affaires étrangères israélien,
11:31Gideon Saar, il dit
11:32« La reconnaissance unilatérale d'un État palestinien fictif
11:35par quelque pays que ce soit, dans la réalité que nous connaissons tous,
11:39sera un prix pour la terreur et un encouragement pour le Hamas.
11:43Ce type d'action ne rapprochera pas la paix,
11:46la sécurité et la stabilité de notre région.
11:49Bien au contraire, ils ne feront qu'accroître,
11:51elles ne feront, pardon, qu'accroître le nombre de victimes.
11:54Au-delà de la déclaration politique ou diplomatique,
11:57comment Liz la population israélienne, sur place, a réagi ?
12:03Parce qu'il ne parle pas seulement de la reconnaissance d'un État de la Palestine,
12:08mais il emploie aussi dans cette interview le mot de crime.
12:11Pas bien, on réagit, forcément pas bien.
12:17D'abord, pour parler de Gideon Saar,
12:19c'est rare que le chef de la diplomatie israélienne
12:21réagisse si vivement et si rapidement à des propos d'Emmanuel Macron.
12:26Ce n'est pas la première fois que depuis le 7 octobre,
12:28Emmanuel Macron prend la parole pour parler du Moyen-Orient.
12:31Ce n'est pas toujours très précis, ce n'est pas toujours très efficace,
12:34mais en tout cas, en règle générale,
12:36le ministre israélien des Affaires étrangères ne le contredit pas tout de suite.
12:39Là, pour le coup, il a effectivement répondu sur X et rapidement.
12:44Il a estimé, comme tous les Israéliens,
12:47que ce serait une récompense pour le terrorisme et pour le Hamas.
12:51Et puis, dans ce que dit Emmanuel Macron,
12:53il y a toujours à la fois, comme le disait Rachel, le fond et la forme.
12:56Alors, dans le fond, il y a évidemment deux choses qui sont insupportables.
13:01C'est de ne pas avoir reparlé des otages.
13:03Ça, pour les Israéliens, ce n'est vraiment pas possible.
13:05On est toujours en guerre.
13:06La guerre n'est pas terminée.
13:08Donc, dire que ce genre de réaction ne peut pas amener à la paix
13:14et ne peut pas amener à ce que ça aille mieux.
13:16Et en plus, il y a toujours le timing aussi,
13:19qui est un problème dans ce que dit Emmanuel Macron.
13:22Là, il dit qu'on doit aller vers cette reconnaissance dans les prochains mois
13:26et on ira, sous-entendu plus ou moins quel qu'en soit le prix.
13:30Là encore, l'ambassadeur d'Israël en France aussi a réagi.
13:34Le CRIF a réagi et je peux vous dire que sur tous les groupes WhatsApp,
13:38notamment des francophones qui sont à la fois français et israéliens,
13:42on ne parle que de ça aujourd'hui.
13:44Alors, bien sûr qu'on comprend qu'il y a des intérêts de la France,
13:49que ce soit avec l'Égypte, avec le Qatar, avec l'Arabie saoudite.
13:53Mais alors qu'on est là aujourd'hui, à la veille de la fête de Pessah,
13:57qui est la Pâque juive,
13:59ou qui est normalement la fête de la liberté,
14:01et que déjà c'est très difficile pour les Israéliens de faire cette fête
14:05avec les otages qui, bien loin d'être libres,
14:08sont torturés dans les tunnels.
14:09Et on le sait encore plus depuis que les otages sont sortis,
14:13il y a un mois, un mois et demi,
14:14on sait très bien qu'ils étaient enchaînés,
14:16qu'on ne leur donnait rien à manger.
14:17On passe sur les sévices sexuels et le reste,
14:20mais vous êtes au courant aussi.
14:21Donc aujourd'hui, qu'Emmanuel Macron,
14:25en ce moment même où les otages sont toujours prisonniers,
14:28où la guerre continue,
14:30et où il n'y a aucune trace de bonne volonté du Hamas,
14:33annonce que oui, de toute façon on ira,
14:36et puis en plus on va le faire vite.
14:38Et tant qu'à faire,
14:39on apporte aussi son soutien au plan de reconstruction Gaza,
14:43qui a été dévoilé par la Ligue arabe,
14:45et on salue le travail de l'Égypte, etc.
14:48C'est évidemment absolument insupportable pour les Israéliens.
14:54Quant au fait de parler de crime de la part d'Israël,
14:56c'est évidemment encore pire.
14:58Et on rappelle tout de même que l'Arabie Saoudite
15:00fait partie des pays qui ne reconnaissent pas Israël,
15:04comme l'Iran, l'Irak, la Syrie ou le Yémen.
15:06Et c'est peut-être dans la déclaration d'Emmanuel Macron
15:09l'élément le plus important,
15:11l'emploi du terme crime,
15:12plus que l'hypothèse d'une reconnaissance de l'État de Palestine
15:16en juin prochain.
15:18Vous avez parlé d'un président de la République,
15:21je vais dire grossièrement,
15:22qui souffle le chaud et le froid depuis le 7 octobre.
15:26Est-ce qu'il semble très loin ce temps
15:29où le chef de l'État était en Israël,
15:32quelques jours après le pogrom,
15:33et appelé à une coalition internationale
15:37pour, je cite, éradiquer le Hamas,
15:39comme il y avait eu pour contrer,
15:44mettre à terre Daesh,
15:46ce qui d'ailleurs n'avait pas fonctionné l'État islamique.
15:48Mais oui, bien sûr, Eliott.
15:49Et c'est d'ailleurs ce qu'on lui reproche à Emmanuel Macron,
15:52c'est cette façon de souffler le chaud et le froid,
15:54comme vous dites, en permanence.
15:56Il avait parlé du 7 octobre,
15:59en le qualifiant lui-même
16:00de plus grand massacre antisémite du 21e siècle.
16:03Et là, par exemple,
16:04il ne parle pas non plus du Hamas
16:06et du fait que c'est une organisation terroriste
16:09qui menace l'existence d'Israël
16:11et ça n'est toujours pas fini.
16:13Il a dit, par exemple, en Égypte,
16:15que le Hamas ne devait pas avoir de rôle
16:17dans la gouvernance éventuelle de Gaza
16:19et ne devait plus constituer une menace pour Israël.
16:22Mais ça, il ne le dit pas
16:23dans cette prise de parole d'aujourd'hui.
16:26Donc, en fait, c'est ça le problème.
16:29C'est qu'on a l'impression
16:29qu'Emmanuel Macron a un discours à géométrie variable
16:33selon les audiences auxquelles il s'adresse.
16:37Et sachant que dans la guerre en cours,
16:39comme le rappelait Rachel Kahn tout à l'heure,
16:42il y a eu 1200 personnes massacrées,
16:44dont presque 50 Français,
16:46et que pour aujourd'hui,
16:48on aimerait qu'Emmanuel Macron,
16:50on peut comprendre qu'il soutienne les Palestiniens,
16:52mais pas le Hamas.
16:53À ce moment-là, il faudrait qu'ils disent
16:55qu'il faut d'abord libérer les Palestiniens du Hamas
16:57et ensuite voir qu'est-ce qu'on peut faire
17:00sur la gouvernance de Gaza.
17:02Mais là encore, cette façon...
17:04Et puis, bien sûr qu'on ne peut pas oublier non plus
17:06qu'il n'est pas allé à la manifestation
17:08contre l'antisémitisme,
17:10qu'il y a un certain opportunisme,
17:12sans doute de sa part,
17:13ou une peur tout simplement du nombre
17:14pour ne pas froisser,
17:16parce que les Français juifs savent très bien
17:18qu'ils ne pèsent pas très lourd non plus
17:20dans la France d'aujourd'hui.
17:21Et forcément que pour les franco-israéliens,
17:24pour qui la France est tellement importante,
17:27c'est insupportable à avoir aussi.
17:30Après, on a toujours l'espoir
17:32que la France, qui est un grand pays
17:33et qui reste un ami d'Israël,
17:36n'aille pas jusqu'au bout
17:38par opportunisme, on va dire,
17:40de ce genre de déclaration
17:41et que ça puisse être que des mots.
17:43De la même façon que, malheureusement,
17:46les mots d'Emmanuel Macron
17:47sur cette coordination internationale
17:49pour éradiquer le Hamas
17:50n'ont pas vu le jour,
17:51et c'est bien dommage,
17:52on l'a regretté en Israël.
17:55On peut espérer que les mots
17:57qu'il a dit maintenant,
17:58et en tout cas le timing qu'il a choisi,
18:01et qui est franchement
18:02le plus mauvais possible,
18:03comme souvent,
18:04comme peu de temps après le 7 octobre,
18:06comme quand il y avait encore
18:08beaucoup de problèmes
18:09sur les libérations des otages.
18:11C'est vrai qu'en ce moment,
18:13on ne peut pas dire
18:13qu'on a l'impression en Israël
18:15qu'on peut compter
18:15sur le président Emmanuel Macron,
18:17et ça nous fait de la paix.
18:19Merci, Lise Ben Kemoun,
18:21pour ces précisions
18:22depuis, je le disais,
18:24Tel Aviv.
18:25Avant de vous donner la parole,
18:26je voudrais qu'on voit aussi
18:27ce qui peut être intéressant,
18:28c'est tous les pays
18:29qui ont déjà reconnu
18:30l'État de Palestine,
18:31il y en a environ 150 dans le monde,
18:33et depuis le 7 octobre,
18:35plusieurs pays de l'Union Européenne
18:36ont décidé de reconnaître
18:39l'État de Palestine,
18:41une sorte de symbole,
18:42là aussi pour engager
18:44une sorte de bras de fer diplomatique
18:46avec Israël.
18:47Toutes les précisions,
18:48elles sont signées
18:49Augustin Donadieu.
18:50C'est dans son avion présidentiel,
18:52au retour de son déplacement
18:53en Égypte,
18:54qu'Emmanuel Macron
18:55a ouvert la porte
18:56à la reconnaissance
18:57de l'État de Palestine
18:58par la France.
18:59La seule réponse
19:00pour tout cela,
19:00c'est une solution politique,
19:02c'est-à-dire reconnaître
19:03chacun dans ses droits,
19:04l'existence de chacun,
19:06et aussi les solutions
19:07de sécurité
19:07pour lutter contre les terroristes,
19:09mais permettre à chaque peuple
19:10de vivre en paix.
19:11Jusqu'alors,
19:12l'Hexagone a toujours
19:13refusé de reconnaître
19:14l'État de Palestine
19:15contrairement à ses voisins européens.
19:17Les derniers en date,
19:18l'Espagne,
19:19l'Irlande,
19:19la Norvège
19:20et la Slovénie,
19:21c'était en mai 2024.
19:22En 2013,
19:23le Parlement britannique
19:24qui a voté
19:25pour la reconnaissance
19:26de l'État de Palestine
19:27n'a finalement pas donné suite.
19:29A l'échelle du globe,
19:31ce sont désormais
19:31148 pays,
19:33au dernier des comptes,
19:34qui reconnaissent
19:34l'État palestinien.
19:36Cette solution
19:37à deux États
19:38souhaitée par le président
19:39de la République
19:40serait impréalable
19:41à la reconnaissance
19:41d'Israël
19:42par l'Arabie saoudite
19:43puisqu'aujourd'hui,
19:45au Moyen-Orient,
19:45plusieurs pays
19:46ne reconnaissent pas
19:47l'État hébreu.
19:48C'est le cas du Liban,
19:49de la Syrie,
19:50l'Irak,
19:50l'Iran
19:51ou encore le Qatar.
19:53Au total,
19:54139 pays
19:55reconnaissent
19:55l'existence
19:56de l'État d'Israël.
19:57Je ne sais pas
19:59si on a cette carte
19:59mais ce serait
20:00vraiment intéressant
20:01de la revoir
20:01et je le dis en régie,
20:03tous ces pays
20:04qui entourent Israël
20:05qu'on aperçoit
20:06à peine
20:06sur cette map
20:08qui ne reconnaissent pas
20:09l'État israélien.
20:10Ils ne reconnaissent pas
20:12et ils veulent
20:13la destruction
20:14de l'État d'Israël.
20:15Pas tous.
20:15Non, mais pas tous
20:16mais sur l'autorité
20:19palestinienne,
20:19elle ne reconnaît pas
20:21Israël
20:23et n'a jamais condamné
20:24le 7 octobre.
20:25Ce qui peut être intéressant
20:26c'est de voir aussi
20:27que pense la diplomatie russe
20:29sur la question
20:30de la Palestine.
20:31Zénia Fedorová.
20:32Elle a l'air aussi
20:33reconnu l'État palestinien
20:36depuis longtemps.
20:37En fait, depuis je pense
20:381988.
20:40Donc de l'époque soviétique
20:43et continue à reconnaître
20:44l'État palestinien
20:45parce que la Russie
20:46considère que
20:47la seule solution
20:49possible
20:51c'est la solution
20:52de deux États.
20:53Deux États
20:54et c'est ça
20:55la garantie
20:56de stabilité
20:56dans les régions.
20:59Après,
21:01la Russie compte aussi
21:02que cette solution
21:03doit venir de l'ONU
21:04et les résolutions
21:05de l'ONU
21:06qui doivent être prises.
21:08Donc il y a
21:09quelques pays
21:09comme vous avez dit
21:10qu'ils ne reconnaissent pas
21:11encore.
21:12Mais si je regarde la France
21:13et que je regardais
21:14et ce n'est pas la première fois
21:15que le président français
21:17a dit
21:17qu'il y a
21:18une possible
21:19recognition
21:21de l'État palestinien.
21:23Je pense que
21:23c'était Sarkozy,
21:25c'était Métirans,
21:26c'était Hollande
21:26et finalement
21:27c'est Macron
21:28qui dit
21:28que ce sera le cas.
21:30donc je pense
21:32que ça montre
21:33que finalement
21:34on va vers cette décision.
21:37Après,
21:37il ne faut pas,
21:38à mon avis,
21:39il faut faire
21:41beaucoup d'attention
21:41de ne pas mélanger
21:43Hamas
21:44et l'État palestinien.
21:46Parce que c'est,
21:47même si on considère
21:48que c'est la même chose,
21:49ce n'est pas la même chose.
21:51Et c'est très important
21:51de ne pas mélanger
21:54aussi les choses
21:55comme le 7 octobre
21:56qui était horrible
21:58absolument
21:58et un acte terroriste
21:59et la réponse
22:01d'Israël
22:02n'est pas finalement
22:03reconnaître
22:03cette possibilité
22:06pour l'État palestinien.
22:06Rachel Kahn,
22:07rapidement avant la publicité.
22:08Le premier point,
22:09c'est sur la résolution
22:10de l'ONU en 1947
22:11où les Palestiniens
22:12ne voulaient pas
22:12de deux peuples,
22:13deux États
22:14et ne voulaient pas
22:14de l'État d'Israël.
22:16Et le deuxième point,
22:17c'est sur la distinction
22:18entre les Palestiniens
22:19et le Hamas,
22:20évidemment,
22:21évidemment sur les enfants
22:22mais comme vous avez
22:23une organisation terroriste
22:24qui utilise de la chair à canon
22:25les Palestiniens
22:26en bouclier une main
22:27qui met son armement
22:29dans les chambres d'enfants
22:30etc.
22:31et qui par ailleurs
22:32éduque ses enfants
22:32à haïr les Juifs
22:33et Israël,
22:35c'est très compliqué.
22:35Je pense qu'il faut dire aussi
22:36qu'Israël a fait
22:37une forte réponse
22:39et tué les milliers
22:41et les milliers palestiniens
22:42donc on ne peut pas dire
22:43qu'Israël n'ait pas répondu
22:45à cet octobre.
22:47Karim Abrik.
22:48Et pour l'instant,
22:49on sait que ça se joue
22:50beaucoup avec les États-Unis
22:51et pour le moment,
22:52en fait,
22:53Donald Trump,
22:53lui,
22:53il a quand même son soutien,
22:55c'est du côté d'Israël
22:56parce qu'on sait
22:57que pour tout ce qui est armement,
23:00donc l'appui des États-Unis
23:01est fondamental
23:02même s'il y a énormément
23:04de contestations aussi
23:06dans l'opposition
23:07pour dire
23:08qu'il faut que ça arrête
23:09et je rappelle quand même
23:10rappeler
23:10ce que Donald Trump avait dit
23:12sur Riviera Gaza
23:13qui avait fait réagir
23:15et peut-être juste
23:15un mot
23:16sur Emmanuel Macron.
23:17Je pense que lui,
23:19ça fait quand même longtemps
23:20qu'il y a quand même
23:21cette préoccupation,
23:22on sent chez lui
23:23quand même ce malaise,
23:24il y a cette préoccupation
23:25de la population
23:27palestinienne
23:29et qui a été victime
23:30du Hamas
23:31et qui est aussi
23:32victime collatérale
23:33si vous voulez
23:34dans ce conflit.
23:36On est tout le monde
23:36évidemment préoccupé
23:37par la situation
23:38du peuple palestinien.
23:39Mais sa déclaration,
23:40c'est savoir
23:41de voir que le Hamas
23:45s'est servi de la population
23:46comme d'un bouclier humain
23:48et vous disiez
23:49s'il y a des élections
23:50à Gaza aujourd'hui,
23:51c'est le Hamas
23:52qui l'emporterait.
23:54Visiblement,
23:55le poids du Hamas
23:56reste très important
23:58mais la population
23:58se détourne du Hamas.
24:00C'est le signe aussi
24:01qu'ils ont la main
24:02si demain
24:03il devait y avoir
24:03des élections
24:04sur ces élections
24:06qui ne seraient pas
24:07une des élections
24:09démocratiques.
24:11La publicité
24:12on revient dans un instant.
24:13Vous avez parlé
24:14de Donald Trump carrément.
24:16Mais qu'est-ce
24:17qui est en train
24:17de se passer ?
24:18J'imagine,
24:19vous savez,
24:19les sueurs
24:20de tous les financiers
24:21qui sont là
24:22devant leurs grands écrans.
24:23Il y a cet écrans.
24:24Ils regardent les marchés.
24:25Ça tombe, ça revient.
24:27Ils sont en train
24:28de rêver de Donald Trump.
24:30Ils pensent Donald Trump.
24:31Ils mangent Donald Trump.
24:32Donald Trump
24:32volte face
24:33au coup de génie.
24:34On en parle dans un instant
24:35après la publicité.
24:36A tout de suite.
24:39C'est quasiment 16h30
24:41sur CNews
24:41et on poursuit
24:42l'heure inter.
24:43A la une également
24:44de l'heure inter,
24:45c'est évidemment
24:46Donald Trump
24:46qui a surpris
24:48tout le monde
24:48encore cette nuit
24:49en laissant 90 jours
24:51de répit
24:51au reste du monde
24:52sur les surtaxes douanières
24:54sauf pour la Chine.
24:56Alors,
24:56retour sur ce revirement
24:58de situation
24:58parce qu'on a besoin
24:59d'y voir un peu plus clair.
25:00Dans un instant,
25:01vous allez nous dire
25:02si Donald Trump
25:02est fou
25:03ou si c'est un coup de génie.
25:05J'ai même entendu
25:06des accusations
25:07de délit d'initié
25:08pour Donald Trump.
25:10Mais avant cela,
25:11revoyons ce qui s'est passé
25:12ces dernières heures
25:13avec Régine Delfour.
25:15Après avoir fait trembler
25:16les marchés financiers,
25:18Donald Trump
25:18rétropédale
25:19dans son offensif
25:20protectionniste.
25:21J'ai mis en place
25:24une pause
25:24de 90 jours
25:25pour ceux
25:26qui n'ont pas riposté.
25:30On leur a dit
25:31si vous ripostez,
25:32on va doubler
25:32les droits de douane.
25:33La Chine
25:34se voit désormais
25:35taxée
25:35à hauteur
25:36de 125%
25:37car elle est jugée
25:38irrespectueuse
25:39par Donald Trump.
25:40En France,
25:41ce délai
25:41de 90 jours
25:42est salué
25:43en premier lieu
25:44par le gouverneur
25:45de la Banque de France
25:46même s'il s'inquiète
25:47de la stratégie
25:48économique
25:49des Etats-Unis.
25:49Le premier mauvais ingrédient
25:51c'est l'imprévisibilité
25:53et l'imprévisibilité
25:55c'est toujours
25:56ennemi de la confiance
25:57et de la croissance
25:57d'abord aux Etats-Unis.
25:59L'autre mauvais ingrédient
26:00c'est bien sûr
26:01le protectionnisme.
26:02Une prudence
26:02partagée par Gérard Larcher.
26:04Si depuis hier soir
26:06nous avons
26:06un délai
26:06de 90 jours
26:08mettons-le
26:09à profit
26:10pour préparer
26:12les éventuelles réponses
26:15que nous
26:15devrions faire
26:16sur des décisions
26:17unilatérales
26:19qui sont des décisions
26:19qui vont conduire
26:21à la récession
26:22économique.
26:23La présidente
26:24de la Commission européenne
26:25se félicite
26:26elle aussi
26:27de cette annonce.
26:28Je salue
26:29l'annonce
26:29du président Trump
26:30de suspendre
26:31les droits
26:31de douane réciproques.
26:33C'est une étape
26:33importante
26:34vers la stabilisation
26:35de l'économie mondiale.
26:36Et pour permettre
26:37cette stabilisation
26:38l'Union européenne
26:39a annoncé
26:40suspendre également
26:41sa riposte
26:42pendant 90 jours
26:43afin de mener
26:44des négociations
26:45constructives
26:46avec les Etats-Unis.
26:47Donald Trump
26:48a-t-il perdu
26:49ses esprits ?
26:50Est-ce qu'il faut
26:51y voir un coup
26:52de génie ?
26:53Tout cela
26:54s'est expliqué
26:54avec Karima Brick
26:56avec le nouveau monde
26:57de Karima Jingle.
26:58Karima,
27:07vous aviez
27:08les yeux rivés
27:09sur les écrans
27:10des bourses
27:12du monde entier
27:13avec cette nouvelle
27:14déclaration
27:14de Donald Trump
27:15qui suspend
27:16donc ces tarifs
27:17et cette surtaxe
27:18pour le reste du monde.
27:19En revanche,
27:20et on sera dans un instant,
27:20ça va être absolument
27:21passionnant
27:22de rester avec nous
27:22puisqu'on sera
27:23avec une journaliste
27:24depuis Pékin
27:25qui va nous donner
27:26des précisions
27:28sur ce bras de fer
27:29entre deux géants,
27:30la Chine et les Etats-Unis.
27:31Mais Donald Trump,
27:32est-ce qu'il est devenu fou ?
27:33Comment vous expliquez
27:34ce volte-face ?
27:35En fait,
27:36il fait du Donald Trump
27:37comme on le voit
27:38depuis les dernières semaines,
27:39depuis qu'il est arrivé
27:40au pouvoir.
27:40En fait,
27:41il a fait un peu
27:41la même formule
27:42qu'il a appliquée
27:43pour le Canada
27:43et le Mexique.
27:44Il avait annoncé des choses,
27:45il a reculé,
27:46il a réannoncé.
27:47Donc,
27:47si on regardait déjà
27:48ce qui se passait
27:48avec le Canada
27:49et le Mexique,
27:50finalement,
27:51il applique un peu
27:51la même méthode.
27:52il lâche,
27:53comme on dit,
27:53une bombe
27:54et il place
27:56les adversaires,
27:57le camp d'en face,
27:58dans un état
27:59de sidération,
28:00de stupéfaction
28:01et ensuite,
28:02oui,
28:02il amène
28:02à des négociations.
28:05Moi,
28:05je pense quand même
28:05que depuis le début,
28:07ce qui est dans la mire
28:08de Donald Trump,
28:08ça reste la Chine.
28:09Donc,
28:09le vrai bras de fer,
28:11ça va s'enligner
28:12avec la Chine.
28:13On sait que,
28:14sur le fond,
28:15si on regarde
28:15les différentes couches,
28:16les différentes strates,
28:17si vous voulez,
28:18d'analyse
28:20de toutes ces actions
28:21de Donald Trump,
28:21il y a quand même
28:22sur le fond,
28:23sur sa base maga,
28:24sur cette idée
28:25de réindustrialisation,
28:27je pense que
28:28c'est toujours là.
28:29Sauf que,
28:29Donald Trump,
28:30vous savez,
28:30il s'entoure,
28:31il a des conseillers,
28:32il y avait M. Navarro
28:33qui avait été décrit
28:35comme le tsar,
28:37oui,
28:37des tarifs
28:38qui étaient
28:39sur cette politique
28:40protectionniste.
28:41Il y a d'autres...
28:42Considérés comme un crétin
28:43par Elon Musk.
28:43Elon Musk.
28:44Elon Musk est fond d'accord.
28:45Le groupe vivien
28:45entre conseillers financiers
28:48de Donald Trump.
28:49Oui,
28:49d'ailleurs,
28:50je pense que c'est la conseillère
28:51à la communication
28:52qui a dit,
28:52vous savez,
28:52les garçons,
28:53comme ça,
28:54les garçons,
28:54finalement,
28:55n'ont pas les mêmes avis,
28:56c'est très bien,
28:57ils sont en toute transparence.
28:58Donc,
28:58tout ça pour dire
28:58que Donald Trump,
29:00il a autour de lui
29:01des conseillers,
29:02des visions,
29:03mais au final,
29:03c'est lui qui appuie
29:04sur le bouton,
29:05c'est lui qui décide
29:07et il peut changer.
29:09Donc,
29:09oui,
29:09sur le fond,
29:10je pense que
29:11quand il parle
29:11à sa base de Maga,
29:12il a toujours cette idée
29:13sur le fond
29:14de cette America First
29:15de réindustrialiser,
29:17d'où le fait
29:18qu'il a en ligne de mire,
29:19je pense au final,
29:20la Chine.
29:21Il veut avoir,
29:22dans son fameux
29:22Art of the Deal,
29:23négocier,
29:24donc on met
29:25max de pression
29:26pour ensuite négocier
29:28un peu plus
29:29en face-à-face
29:29avec les différents
29:30acteurs économiques.
29:32Ensuite,
29:33il y a quand même
29:33la psychologie
29:34de Donald Trump.
29:35On sait,
29:36c'est cette téléréalité
29:36permanente,
29:37mais il y a un appétit
29:38pour le risque,
29:39Donald Trump.
29:40Il y a ce style
29:41direct,
29:42brutal,
29:43mais il peut changer,
29:44il peut revirer
29:45la situation
29:46et ce qu'il a beaucoup
29:47compté,
29:47d'ailleurs,
29:48la presse américaine
29:49maintenant essaie
29:49de décrypter,
29:50je voyais dans
29:51le Washington Post,
29:52on dit les 18 heures
29:53qui ont précédé
29:54ce revirement
29:55de situation,
29:56qu'est-ce qui s'est passé?
29:57Il y a eu quand même
29:58des appels,
29:59si vous voulez,
29:59des rencontres,
30:00des appels,
30:01des avertissements,
30:02il y a des sénateurs
30:03républicains,
30:04il y a des gens d'affaires,
30:06il y a des banques,
30:07vous savez,
30:07les grandes banques aussi,
30:08notamment les banques
30:09américaines qui ont dit
30:10attention, il y a quand même
30:10un risque de récession,
30:12il y a un risque,
30:13oui, sur les marchés,
30:14mais c'est moins ça
30:14qu'ils regardent
30:15et il y a un risque aussi
30:16sur ce qu'on appelle
30:17sur la dette des États-Unis,
30:19sur le marché obligataire,
30:20vous savez qu'il y a
30:21une grande partie
30:21de la dette des États-Unis
30:22qui est détenue
30:23à l'étranger,
30:25les taux d'intérêt,
30:26c'est très important
30:27et ce risque-là,
30:28ces perturbations,
30:29ça avait un risque
30:30sur le taux
30:32pour l'endettement
30:34donc de cette dette américaine
30:35et Donald Trump a dit
30:36ok, là-dessus,
30:37ça peut faire très très mal
30:39et il y a aussi
30:39cette logique économique.
30:40Karima, j'ai entendu
30:41ci et là
30:41que certains l'accusaient
30:43de délit d'initié,
30:44alors je le dis
30:44aux téléspectateurs,
30:45le délit d'initié
30:46c'est au cœur
30:47du droit pénal boursier,
30:50c'est une infraction
30:52qui se caractérise
30:53par l'utilisation
30:54d'une information privilégiée
30:56non encore publique
30:57pour réaliser
30:58des opérations boursières,
30:59alors pourquoi
30:59on l'accuserait
31:01de délit d'initié
31:02Donald Trump carrément?
31:03Vous avez vu,
31:04on a vécu
31:05une semaine rocambolaise.
31:07C'est Donald Trump
31:08qui est un peu
31:10le maître
31:11de la respiration
31:11économique mondiale
31:12et donc les bourses
31:14avaient plongé,
31:16avaient vraiment baissé
31:17il y a quelques jours
31:18et ensuite
31:19quand c'était très bas,
31:19quelques heures avant
31:21qu'il annonce ce revirement,
31:23il écrit ceci
31:23sur son réseau social,
31:25True Social,
31:26il dit
31:26« This is a great time to buy »
31:28des JT.
31:29Donc c'est le moment
31:30d'acheter,
31:31traduction,
31:31c'est le moment
31:31d'acheter,
31:32des JT,
31:33c'est quoi des JT?
31:34C'est son indice
31:35en bourse
31:35de sa compagnie
31:36si vous voulez.
31:37Et ça c'est
31:38quelques heures
31:39avant son annonce.
31:40Donc peut-être que...
31:42Bon, vous savez,
31:42il y a un principe
31:43quand même de base,
31:44en général,
31:45quand la bourse
31:45est très basse,
31:46les gens achètent
31:47et vous revendez
31:48quand c'est très fort
31:48et tout ça.
31:49Donc on voit quand même
31:50que du côté
31:51des oppositions,
31:52les démocrates
31:53se cherchent
31:54pour empoigner
31:56quelque chose
31:57contre Donald Trump
31:57et là ils ont trouvé
31:58que finalement
31:59d'advertir
32:00le reste du monde,
32:01c'était le délit
32:02d'Initi.
32:02Dans cette guerre
32:03commerciale,
32:04et je le dis
32:05aux téléspectateurs,
32:06sur le ring,
32:06vous avez les deux
32:07plus grands poids lourds
32:09du monde,
32:10les Etats-Unis
32:10et la Chine
32:11parce que s'il a décidé
32:1290 jours de répit
32:14pour l'ensemble
32:14du globe,
32:15il continue de viser
32:17la Chine
32:17avec une taxe
32:21de 125%
32:22sur les produits
32:22chinois.
32:24La Chine a riposté
32:25à hauteur de 84%
32:26sur l'ensemble
32:27des produits américains
32:28et ce qui est intéressant
32:29cet après-midi,
32:30c'est d'avoir l'avis
32:31depuis Pékin
32:31et c'est
32:32Shan Ruizang
32:33qui est avec nous.
32:34Bonjour
32:35cher Shan Ruiz.
32:36Alors nous,
32:37on y voit vraiment,
32:39on est quand même
32:39surpris de ce qui se passe
32:41les revirements
32:41de situations,
32:42etc.
32:42Comment le revirement
32:44de Donald Trump
32:45est-il interprété
32:46Shan Ruiz
32:47depuis Pékin ?
32:49Bonjour,
32:50depuis Pékin,
32:50la capitale chinoise.
32:52En effet,
32:53125%
32:54c'est complètement absurde.
32:56Du côté de la Chine,
32:57nous avons besoin
32:57aujourd'hui
32:58de leur respect
32:59au multilatéralisme,
33:00nous avons besoin
33:00de construire
33:01un règlement
33:03que tout le monde
33:03puisse respecter.
33:05Ce qui est absurde,
33:05ce n'est non seulement
33:06cette irresponsabilité
33:08du côté des Etats-Unis,
33:09comment il a inventé
33:11cet algorithme tarifaire,
33:13mais aussi cette décision
33:14irresponsable
33:15qui a plongé
33:15le marché boursier
33:16mondial
33:17dans le noir.
33:19Et en même temps,
33:20en fait,
33:21les Etats-Unis
33:21essayent d'une certaine
33:22manière de donner
33:23une pression maximale
33:24à la Chine,
33:25de forcer la Chine
33:26à une soumission stratégique
33:28et aussi à des concessions
33:29maximales
33:29lors des négociations.
33:30Et tout ça,
33:31c'est inacceptable.
33:32C'est l'un des plus
33:33grands objectifs,
33:34mais aussi,
33:34je pense que
33:35l'un des trous noirs
33:37de Donald Trump,
33:39en fait,
33:39qui est à la fois
33:40imprévisible
33:41et qui ne respecte
33:43pas les autres.
33:44C'est ça,
33:44je pense,
33:45en fait,
33:46que la Chine riposte.
33:47C'est aussi
33:47pour ce point-là
33:48qui a fait,
33:50qui a provoqué
33:51cette colère
33:52ou cette incompréhension
33:53du côté de la Chine.
33:56Je suis attentif
33:57à ce que vous me dites.
33:57Vous parlez
33:58d'irresponsabilité
33:59de Donald Trump.
34:00Vous dites que
34:01c'est un véritable
34:01trou noir économique.
34:03Cette explosion
34:03des taxes douanières,
34:05elle se,
34:06concrètement,
34:07sur les produits chinois
34:08ou sur l'inflation,
34:09qu'est-ce qui se passe
34:10depuis ces annonces
34:11de Donald Trump
34:13chez vous ?
34:15Alors,
34:15d'abord,
34:16du côté de la prise
34:17de position
34:18du côté de la Chine,
34:19la Chine,
34:20tout de suite,
34:20en fait,
34:20elle a exigé quoi ?
34:21Elle a exigé le dialogue.
34:23Un dialogue ouvert,
34:24tout de suite.
34:25Et en même temps,
34:25en fait,
34:26la Chine a également
34:26riposté
34:27avec des mesures
34:28très fortes
34:28parce qu'en fait,
34:29elle a besoin
34:30de se défendre
34:31de ses propres intérêts
34:32et en même temps,
34:33elle a besoin
34:33de défendre
34:34l'intérêt mondial.
34:36C'est-à-dire
34:36que c'était
34:37une guerre
34:37tarifaire
34:39que Trump
34:39a lancée
34:40vers le monde entier
34:41à l'Union européenne,
34:43au pays
34:44du sud global
34:45auquel attache
34:47extrêmement la Chine.
34:49Donc,
34:49la Chine
34:49contemple
34:50les hausses tarifaires
34:51douaniers
34:51jusqu'à 125%
34:53et a également
34:54riposté
34:54avec les mesures
34:55aussi,
34:57comme tout à l'heure
34:57vous avez mentionné,
34:58l'augmentation
34:58de ce taux
34:59et en même temps
35:00aussi d'avoir
35:00porté plainte
35:02auprès
35:02de l'OMC
35:03de ses politiques
35:05abusives
35:06de Trump.
35:07Donc,
35:07ça,
35:07c'est du côté
35:08de les positions
35:09chinoises.
35:10Et après,
35:11l'économie chinoise,
35:13je ne pense pas
35:13que ça va être
35:14influencée pour autant
35:15parce que la Chine
35:16aujourd'hui,
35:17elle mise davantage
35:18sur sa consommation
35:18intérieure.
35:19Donc,
35:19ça,
35:20ça pourrait être
35:20un point très intéressant
35:21à regarder,
35:22c'est que la Chine
35:23pourrait être une option
35:24ou un plan B
35:25pour le marché mondial
35:27parce qu'aujourd'hui,
35:28le monde a besoin
35:29d'un marché consommateur
35:31et la Chine
35:31pourrait très bien
35:32être cette nouvelle option
35:34pour tous les investissements
35:36et aussi les innovations
35:37à l'international.
35:39Encore aujourd'hui,
35:40la Chine a sorti
35:40une politique
35:41qui favorise
35:42même les Américains
35:43à venir en Chine
35:43et acheter des produits
35:44en Chine.
35:45En fait,
35:46l'idée,
35:46c'est que du côté
35:46de la Chine,
35:47elle essaye d'ouvrir
35:48davantage ses communications,
35:50ses échanges
35:51vers le monde entier
35:52pour en fait
35:53attirer davantage
35:54de profiter
35:55de cette croissance
35:56et profiter
35:57de ce marché
35:57de 1,4 milliard
35:59de personnes.
35:59Merci beaucoup
36:01Chan-Ruizang
36:01mais Xenia Federova,
36:03vous voulez vous poser
36:03une question,
36:04je crois Xenia.
36:05En fait,
36:05je pense que
36:06si je ne me trompe pas,
36:07il y a plein d'interprises
36:09américaines
36:10qui ont leur production
36:12en Chine
36:13et ce sont des entreprises
36:15comme Apple,
36:16comme General Motors
36:17et même comme Tesla.
36:18Donc la question,
36:19qu'est-ce que ça donne
36:21à ces entreprises américaines
36:23et est-ce qu'elles sont
36:23obligées de partir
36:24et qu'est-ce que ça donne
36:26à la Chine en fait
36:27si ces géantes
36:28vont partir
36:29de la marche
36:30chinoise ?
36:32Chan-Ruiz ?
36:33Oui,
36:35pour moi,
36:36dans mon observation,
36:38en fait,
36:38c'est une très belle question
36:39parce qu'aujourd'hui,
36:40il faut savoir
36:41que les entreprises américaines
36:43comme Apple,
36:44ce sont les perdants
36:45aujourd'hui
36:45dans cette guerre tarifaire
36:47que les États-Unis
36:48ont lancées
36:49vers le monde entier
36:49parce qu'en effet,
36:51il y a beaucoup
36:52de iPhones
36:53qui sont fabriqués
36:54en Chine
36:54avec le coût de manœuvres
36:57qui sont assez bas
36:59en fait,
36:59qui contribuent,
37:00qui reviennent
37:01en fait aux avantages
37:03des entreprises
37:03comme Apple
37:04ou les entreprises
37:05de technologie américaine.
37:06Donc en fait,
37:07ce qui va se passer,
37:08c'est que finalement,
37:09le coût d'Apple
37:10va devenir très très élevé
37:12dans sa fabrication
37:14et aussi dans son envoi
37:15en Chine,
37:16pardon,
37:17dans le monde entier.
37:18Donc ce qui fait,
37:19c'est que finalement,
37:20ce sont ces entreprises-là
37:22qui vont voir
37:23leur chaîne d'approvisionnement
37:25couper,
37:26ces entreprises américaines
37:27qui vont voir aussi
37:28leur coût de main-d'œuvre
37:29augmenter,
37:30leur coût d'approvisionnement
37:32et aussi
37:33toutes ces matières premières
37:34qui vont augmenter le prix.
37:35Donc finalement,
37:36ça pénalise qui ?
37:37Ça pénalise
37:38les entreprises américaines
37:39au lieu des entreprises chinoises.
37:41Merci beaucoup
37:41pour votre témoignage
37:42Shen Ruizang
37:43depuis Pékin
37:45et au plaisir
37:47de vous retrouver
37:47pour une prochaine émission
37:50de l'heure inter.
37:51La publicité,
37:51on revient dans un instant
37:52parce qu'on a parlé
37:53de la guerre commerciale
37:55et on parlera dans un instant
37:56de la guerre la vraie
37:57et de ce qui se passe
37:57en Ukraine.
37:58Et c'est saisissant
37:59de voir à quel point
38:00l'actualité est mouvante.
38:03Il y a trois semaines,
38:04on était à deux doigts
38:04de mettre le casque
38:05pour partir en Ukraine,
38:06on avait préparé
38:07notre kit de survie
38:08et là,
38:09dès lors que ça parle
38:09de gros sous
38:10et de marchés financiers,
38:11tout le monde oublie
38:12ce qui se passe en Ukraine
38:13et beaucoup ont oublié
38:15la situation sur le terrain.
38:17On en parle juste
38:18après la publicité
38:19dans l'heure inter.
38:20Restez avec nous.
38:21Quasiment 16h45
38:25sur CNews
38:26et on poursuit
38:26l'heure inter
38:27toujours avec Karima,
38:28Rachel Kahn,
38:29avec Xenia Fedorova.
38:31C'est un plateau
38:31100% féminin,
38:32Harold.
38:33Oui, Harold.
38:33Que faites ?
38:34Vous n'avez pas le droit
38:37de venir sur ce plateau.
38:38Vous m'avez invité.
38:40Vous êtes sûr de cela ?
38:41Oui, vous avez raison.
38:42Je vous ai invité
38:43parce qu'on parlera
38:44de l'actualité ukrainienne
38:47et de la guerre
38:48dans un instant.
38:49L'actualité est bien plus lourde
38:50et parfois il est bon
38:51de pouvoir avoir
38:52un peu de sourire.
38:53Restons un tout petit peu
38:54sur la guerre commerciale
38:55avec Donald Trump
38:57qui a décidé
38:58de geler en quelque sorte
39:02cette guerre
39:03pour les pays
39:04du monde entier,
39:05sauf pour la Chine.
39:05Et tout à l'heure,
39:06on était avec
39:06notre une journaliste
39:08du moins basée
39:10à Pékin,
39:11Shane Ruizang.
39:12Je voudrais qu'on reste
39:12sur l'Union européenne
39:13qui a décidé de suspendre
39:15sa riposte
39:15au droit de douane américain
39:17après le revirement
39:18spectaculaire
39:19de Donald Trump
39:20et donc qui a gelé
39:21la surtaxe appliquée
39:22à une soixantaine de pays
39:24à l'exception de la Chine,
39:25je le disais.
39:26On est allé en Israël
39:28et c'est extraordinaire
39:28cette émission,
39:29on est allé en Israël
39:30avec notre correspondante.
39:31On était à Pékin
39:33avec la journaliste
39:33Shane Ruizang,
39:35direction Bruxelles
39:36cette fois-ci
39:36avec notre correspondant
39:37pour comprendre
39:38ce répit accordé
39:41à Donald Trump
39:42et la riposte
39:43qui est en stand-by
39:45du côté
39:45de l'Union européenne.
39:47Pierre Benazet.
39:48Oui,
39:48les ministres de la Défense
39:50de la Coalition
39:50des Volontaires
39:51qui désirent soutenir
39:52l'Ukraine
39:53se réunissent
39:54ce jeudi
39:55à l'OTAN.
39:56C'était la grosse actualité
39:58du jour,
39:58marquée évidemment
39:59par l'absence
40:00des Américains
40:01dont le soutien
40:02à l'Ukraine
40:02n'est plus assuré.
40:03Mais les Etats-Unis
40:04font à nouveau la une
40:05à Bruxelles aujourd'hui
40:06puisque
40:07après la décision
40:08de Donald Trump
40:09de suspendre
40:10pour 90 jours
40:11les droits réciproques
40:12qui avaient été imposés
40:13la semaine dernière
40:14à hauteur de 20%
40:16par exemple
40:16sur l'Union européenne
40:17la décision
40:19de Donald Trump
40:19de suspendre
40:20a été suivie
40:21par une décision
40:22identique
40:23de la Commission européenne
40:24qui elle aussi
40:24suspend pour 90 jours.
40:27Ce qu'elle suspend
40:27c'est uniquement
40:28sa réplique
40:29aux droits de douane
40:30sur l'acier et l'aluminium
40:31en vigueur
40:31depuis le 12 mars dernier.
40:33C'est donc une partie
40:34seulement des droits
40:35de douane concernés
40:36puisque les droits
40:37réciproques de 10%
40:38restent en vigueur
40:40pour le monde entier.
40:41Les droits
40:42sur l'acier et l'aluminium
40:43restent en vigueur.
40:43Les droits
40:44sur l'automobile
40:44restent en vigueur.
40:45Mais la Commission européenne
40:46veut croire
40:47en un signe
40:48de bonne volonté
40:49de la part
40:49de la Maison Blanche.
40:50Elle adopte
40:51le même ton
40:51que le futur
40:52chancelier
40:53qui dit
40:54qui dit
40:54que cette suspension
40:55est le résultat
40:56de la détermination
40:57affichée par les Européens.
40:58La Commission voit maintenant
40:59une possibilité
41:00pour négocier
41:01et ramener
41:02ses droits
41:02à zéro.
41:03C'est en tout cas
41:04l'espoir
41:05qu'elle affiche aujourd'hui.
41:06Ce qui est très intéressant
41:07depuis 10 jours
41:08il y a des mots
41:09qu'on avait complètement
41:10oubliés
41:11liés à cette
41:12mondialisation
41:13heureuse
41:14à ce libre-échangisme.
41:16La préférence
41:17européenne
41:18une sorte de
41:18protectionnisme
41:19sur les produits
41:20européens
41:21la réindustrialisation
41:23européenne.
41:23Tiens tiens
41:23Rachel Kahn
41:25il suffit
41:25qu'il y ait
41:27du côté de l'Atlantique
41:28un certain Donald Trump
41:29qui dise
41:29nous c'est
41:30America first
41:31avec nos produits
41:32pour que l'Union
41:33européenne se réveille.
41:34La question
41:34qu'on doit se poser
41:35c'est est-ce qu'on est
41:35suffisamment armé
41:37pour pouvoir
41:38produire
41:38européens
41:39et aussi
41:40protéger
41:41nos produits
41:41européens.
41:42J'adorerais
41:42vous répondre
41:43oui
41:43que l'Amérique
41:44Moi aussi
41:45j'adorerais.
41:45Le rêve européen
41:47c'est celui-là
41:47qu'on a une Europe
41:48politique
41:49depuis bien longtemps
41:50une Europe économique
41:51très forte
41:52une Europe culturelle
41:53une Europe de la défense
41:54etc.
41:55Mais malheureusement
41:55j'ai le sentiment
41:56effectivement
41:57qu'on est toujours
41:58en défense
41:58toujours en réaction
42:00qu'on parle beaucoup
42:02on a l'impression
42:03que ce continent
42:03c'est le continent
42:04du dialogue
42:05mais que dans les actes
42:06finalement
42:07pour se mettre
42:08tous d'accord
42:08et pour aller
42:09dans une vision
42:10commune
42:11en termes
42:12économiques
42:13et bien
42:13ça prend
42:14du temps
42:16et surtout
42:16j'ai le sentiment
42:17aussi
42:17que
42:18qui veut
42:19le leadership
42:20européen
42:21aujourd'hui
42:21ça se tire
42:22un peu
42:22la bourre
42:23dans les couloirs
42:24de Bruxelles
42:25et que ça fait
42:26perdre du temps
42:27effectivement
42:28mais là
42:28j'ai l'impression
42:29qu'on est
42:29malgré tout
42:30au pied du mur
42:31et qu'il va falloir
42:32répondre assez vite.
42:33Karim Mabric
42:34peut-être un regard
42:35rapidement
42:36sur cette situation
42:37à l'échelle
42:38du modèle européen
42:40est-ce qu'il est
42:40adapté
42:41à cette situation
42:42et ses revirements
42:44de situation
42:44permanente
42:45du côté des Etats-Unis
42:46C'est intéressant
42:47parce qu'il y a encore
42:48comme j'ai dit
42:49un peu plus tôt
42:50la vision quand même
42:51de Donald Trump
42:51il y a cette idée
42:52de réindustrialisation
42:53est-ce qu'il va aller
42:54jusqu'au bout
42:55est-ce qu'il sera capable
42:56d'aller jusqu'au bout
42:57ça c'est une chose
42:58je pense quand même
42:59sur certains points
43:00il n'a pas lâché le morceau
43:01même avec le Canada
43:02par exemple
43:03sur la question des voitures
43:04sur l'acier
43:05sur l'aluminium
43:06donc il y a probablement
43:07des secteurs
43:08où on va pouvoir négocier
43:09d'autres
43:10où il sera un peu plus
43:11coriace
43:12et particulièrement
43:13sur le secteur automobile
43:14donc après les 27
43:16on voit que de l'Allemagne
43:17en passant par la France
43:18on n'a pas forcément
43:19les mêmes intérêts
43:20Ce qui est important aussi
43:21n'est pas oublié
43:22pour toutes ces industries
43:24ce qui est important
43:24c'est l'énergie
43:25et aujourd'hui
43:26l'Europe se trouve
43:27un peu comme un attache
43:29parce que l'Europe
43:30elle-même a refusé
43:31des ressources énergétiques
43:33de la Russie
43:34à bon marché
43:35donc elle est obligée
43:36d'acheter
43:36d'ailleurs
43:37et Trump
43:37je pense qu'il y a trois jours
43:39il a dit
43:39il faut que l'Europe
43:40achète 350 milliards
43:43des ressources énergétiques
43:45des Etats-Unis
43:46pour avoir
43:46les belles conditions
43:48sur les tarifs
43:49donc vous voyez
43:50l'Europe se trouve
43:51un peu dans une situation
43:52presque
43:53comment dire
43:54de dead end
43:54et c'est très important
43:56pour toutes les industries
43:58européennes
43:58pour l'économie
44:00et
44:00s'ils ne trouvent pas
44:02la solution
44:04avec les Etats-Unis
44:05la seule solution
44:06c'est
44:07recommencer
44:08d'acheter
44:09les ressources énergétiques
44:10ce qui serait intéressant
44:11c'est que la semaine prochaine
44:12on est un spécialiste
44:13sur la question du pétrole
44:15parce que là aussi
44:15le nerf de la guerre
44:16c'est le coût du pétrole
44:18et cette baisse du pétrole
44:19qui entraîne aussi
44:22une inflation
44:23qui freine du moins
44:24pardonnez-moi
44:25l'inflation aux Etats-Unis
44:26avant cette tempête douanière
44:29ça pourrait être
44:29un sujet essentiel
44:31on a scruté les marchés
44:32pendant cette heure inter
44:33on ne parle que
44:34de guerre commerciale
44:36depuis 15 jours
44:37tandis que sur le front ukrainien
44:38la guerre la vraie
44:39se poursuit
44:39où en sommes-nous
44:41du réarmement européen
44:42plus personne n'en parle
44:43le kit du survie
44:44il est déjà dans le grenier
44:45la Chine a dénoncé
44:47ça c'est l'information
44:48de la semaine
44:48jeudi
44:49les propos irresponsables
44:50du président ukrainien
44:51Volodymyr Zelensky
44:52après que ce dernier
44:54eut affirmé
44:54que Pékin
44:55savait que des Chinois
44:56étaient recrutés
44:57par la Russie
44:58pour combattre en Ukraine
45:00alors je vous propose
45:01d'écouter d'abord
45:01Volodymyr Zelensky
45:02c'était cette semaine
45:03et puis ensuite
45:04on aura
45:06l'expertise
45:07de Zeynina Fedorova
45:08ainsi que Darald Iman
45:10mais d'abord
45:10écoutons
45:11Volodymyr Zelensky
45:12le service de sécurité ukrainien
45:17mène actuellement
45:18les premières procédures
45:19concernant les citoyens chinois
45:20capturés
45:20ils se trouvent à Kiev
45:24ils communiquent
45:27avec les enquêteurs
45:27ils fournissent des informations
45:29sur leur arrivée au front
45:30et sur leur participation
45:31à ce crime international
45:32à cette guerre russe
45:34contre l'Ukraine
45:34nous disposons également
45:41d'informations
45:41sur d'autres citoyens chinois
45:43dans l'armée russe
45:44avec leur nom
45:46prénom
45:47et une description
45:49des modalités spécifiques
45:51par lesquelles ces soldats
45:52ont rejoint
45:52le contingent
45:53d'occupation russe
45:53Réponse de la porte-parole
45:59du ministère chinois
46:00des affaires étrangères
46:01et Li Jiang
46:02c'était de cette nuit
46:03écoutez
46:03le gouvernement chinois
46:07a toujours exigé
46:08que ces ressortissants
46:09restent à l'écart
46:09des zones de conflits armés
46:10et qu'ils évitent
46:11toute implication
46:12dans les conflits armés
46:13tout particulièrement
46:14qu'ils évitent
46:14de participer
46:15à des opérations militaires
46:16nous conseillons
46:20aux partis concernés
46:21d'avoir une vision
46:21juste et raisonnable
46:22du rôle de la Chine
46:23et de ne pas tenir
46:24de propos irresponsables
46:26avant d'avoir
46:28le regard
46:30de Ksenia Federova
46:31je me tourne vers vous
46:32Harold Diman
46:33que sait-on
46:34de ces accusations
46:36de Volodymyr Zelensky
46:37on vient d'entendre
46:38la réponse
46:39du porte-parole
46:40des affaires étrangères
46:41chinois
46:41où opérerait-il
46:43d'utiliser
46:44du conditionnel
46:45et on parle là
46:47de ressortissants chinois
46:48et non de soldats chinois
46:50oui
46:51alors ils ne sont pas
46:52des soldats
46:53commandés directement
46:54par l'armée chinoise
46:56mais ce sont des gens
46:56en treillis
46:57qui savent
46:58manier des armes
46:59donc ils sont
46:59des militaires
47:00d'une certaine façon
47:01mais pas nécessairement
47:02en commandement
47:03c'est peut-être
47:04des mercenaires
47:05tout simplement
47:05donc si on regarde
47:06le front
47:07on va voir
47:08que ces soldats
47:09ont été repérés
47:11du côté de Donetsk
47:12vous voyez
47:12en bas à droite
47:13c'est une province
47:16un oblast
47:17qui est divisé
47:19grosso modo
47:1960% sous contrôle russe
47:21et 40% sous contrôle ukrainien
47:24donc il y a des combats
47:25le long de cette ligne
47:26entre le mauve
47:27et l'orange
47:28et c'est là
47:29qu'ils ont été
47:30capturés
47:31selon
47:32Zelensky
47:33et il lui dit
47:35qu'il y en a
47:35un certain nombre
47:36et que d'autres sources
47:38disent
47:39ça serait jusqu'à
47:40150
47:41qu'on aurait trouvé
47:42bon
47:43c'est pas la révolution
47:44la vague humaine
47:45mais voilà
47:46le seul fait
47:48qu'on les ait
47:49trouvés
47:49a permis à Zelensky
47:50de dire
47:51que
47:52le rôle
47:55de la Chine
47:57est néfaste
47:58et que
47:59la Russie
48:00aide
48:00ses soldats
48:01chinois
48:02à venir sur le front
48:02et même
48:03les entraîne
48:04et alors
48:05à ce moment là
48:06justement
48:06qu'elle a été la réponse
48:07on l'a entendu
48:07la réponse chinoise
48:09mais quel regard
48:09vous portez
48:10sur cette situation
48:10Harold
48:11alors
48:12pour les chinois
48:12c'est assez peu de choses
48:14mais la Chine
48:14elle-même
48:15elle donne
48:16elle vend
48:17énormément de matériel
48:19à usage dual
48:2080%
48:21des choses
48:22qui sont
48:22des motorisations
48:23de drones
48:24ou de missiles
48:25ou de la poudre
48:27pour les munitions
48:28maintenant
48:28autre la Chine
48:30et ce qui est plus important
48:31peut-être
48:31ce sont les nord-coréens
48:32ah
48:33les nord-coréens
48:34où sont-ils
48:34et bien
48:35on les a trouvés
48:36et alors là
48:37en très grand nombre
48:38dans cette poche
48:40violette
48:41avancée maximale
48:42des forces ukrainiennes
48:43et bien
48:43ils ont perdu tout ça
48:44les ukrainiens
48:45mais
48:45ils ont eu
48:46face à eux
48:47des milliers
48:47de nord-coréens
48:49dans un uniforme
48:50tout à fait officiel
48:51bon
48:52le régime
48:53ne communique pas
48:54vraiment
48:54Kim Jong-un
48:55mais ils ont eu
48:55face à eux
48:56cela
48:56et juste pour vous montrer
48:57la distance
48:59qu'il y avait
48:59entre tout ceci
49:01une dizaine
49:02de milliers
49:03de kilomètres
49:03entre la Corée du Nord
49:05et la Chine
49:06il a fallu
49:07les acheminer
49:08quelque part
49:09et ce quelque part
49:10est-ce que c'était
49:11par la Chine
49:12ou par la Russie
49:13et 2000 morts
49:152000 morts
49:16nord-coréens
49:17nord-coréens
49:17Xenia Fedorova
49:19oui
49:19alors
49:20deux commentaires
49:21si vous me permettez
49:23la première
49:23j'ai remarqué
49:24que votre carte
49:25à rôle
49:26n'est pas
49:26tout à fait précis
49:27parce que
49:28par exemple
49:29Bélarussie
49:29ça ne fait pas partie
49:30de la Russie
49:31mais c'est en rouge
49:32après
49:32la transniestre
49:33Moldavie
49:34ça ne fait pas partie
49:35de la Russie
49:35en revanche
49:37Lugansk-Denetsk
49:38Donbass
49:39ça fait partie
49:39de la Russie
49:40donc juste
49:40une petite précision
49:42dès ma part
49:43mais Bélarussie
49:44c'est en lettres
49:45romaines
49:46si vous me permettez
49:48essayons d'avoir
49:49cet échange
49:49sur les cartes
49:51peut-être après
49:51l'émission
49:52restons sur
49:53le cœur du sujet
49:54c'est important pour les spectateurs
49:55oui mais ce qui est important
49:55pour les téléspectateurs
49:57c'est de savoir
49:57la deuxième
49:58ces tensions
50:00ce bras de fer
50:01en quelque sorte
50:02qui s'est engagé
50:03entre Pékin
50:03la deuxième remarque
50:04ce que je voulais dire
50:06sur les présences
50:07des nord-coréennes
50:08qui sont divinées
50:08aujourd'hui
50:09les chinoises
50:10déjà
50:11ça m'étant
50:12parce qu'il n'y a
50:13aucune preuve
50:13de ça
50:14et la Chine
50:16vient dire
50:17qu'il n'y a aucune
50:18représentante
50:19de la Chine
50:20les soldats
50:20sur le terrain
50:21on peut parler
50:22potentiellement
50:22les mercenaires
50:23ce qui arrive
50:25aujourd'hui
50:25même les côtés
50:26de l'Ukraine
50:26il y a des mercenaires
50:27qui viennent
50:28des côtés
50:28des pilotants
50:30et il y a même
50:31des instructeurs
50:32militaires
50:33de l'OTAN
50:33qui sont connus
50:34et ça c'est selon
50:35des médias américains
50:37comme Washington Post
50:37et New York Times
50:38donc pour moi je pense
50:40que Vladimir Zelens
50:41ce qu'il fait
50:42aujourd'hui
50:42c'est d'essayer
50:43d'impliquer la Chine
50:45parce qu'il a senti
50:46que les Etats-Unis
50:47sont en train de faire
50:48une guerre commerciale
50:49il a vu ça
50:50avec la Chine
50:51donc il faut absolument
50:52essayer d'impliquer
50:54la Chine
50:54dans ces conflits
50:55en revanche
50:55la Chine a toujours
50:56pris une position
50:58super neutre
50:59sur les conflits
51:00ukrainiens
51:01ils font très attention
51:03ils ne sont jamais
51:04dit ouvertement
51:05qu'ils soutiennent
51:06la Russie
51:06dans ces conflits
51:07donc je pense
51:08qu'encore une fois
51:09on a la communication
51:10de Vladimir Zelensky
51:11qui essaye
51:11d'essayer
51:14de faire parler
51:15de l'Ukraine
51:15au moment
51:16où il y a
51:17tous les mondes
51:17regardent les tarifs
51:19la guerre commerciale
51:20il nous reste
51:20un peu moins
51:21de 2 minutes 30
51:22avant de retrouver
51:23sur CNews
51:24Laurence Ferrari
51:25pour Punchline
51:26qui reviendra
51:27sur les taxes douanières
51:29et le volte-face
51:30de Donald Trump
51:31mais avant cela
51:31je voudrais qu'on revienne
51:32sur ces négociations
51:33entre la Russie
51:34et les Etats-Unis
51:35ces négociations
51:36qui patinent
51:37c'est vrai qu'il y a deux semaines
51:38on envisageait
51:39un cessez-le-feu
51:40un accord de paix
51:41la réalité sur le terrain
51:42et tout autre
51:43c'est le regard
51:45de Xenia
51:46Jingle
51:47s'il vous plaît
51:48Alors il nous reste
51:57peu de temps
51:58Xenia
51:58mais pourquoi
51:59selon vous
52:00ces négociations
52:01n'aboutissent pas encore ?
52:03Bon
52:04je pense que
52:05déjà il faut dire
52:06qu'aujourd'hui
52:06ils ont eu
52:09les négociations
52:09entre la délégation
52:11russe
52:11et les américains
52:12à Istanbul
52:13je pense
52:14ils ont pris
52:156 heures
52:16pour négocier
52:17ils ont parlé
52:17des relations bilatérales
52:20pourquoi ça prend du temps
52:22à mon avis
52:22déjà parce qu'il y a
52:24une certaine méfiance
52:25des premiers
52:26seront plus
52:27le premier
52:28seront plus
52:29le côté de l'OTAN
52:30les d'accords
52:31des Minsk
52:31donc je pense
52:32que la Russie
52:32aujourd'hui
52:33ne dépêche pas
52:35trop
52:36d'accepter
52:36les conditions
52:37si ce ne sont pas
52:38les conditions
52:39qui sont
52:41bien en fait
52:42pour la Russie
52:43ça c'est une chose
52:46deuxième chose
52:46cette transition
52:48entre l'administration
52:49de Biden
52:50Trump
52:51ça prend de temps
52:52aussi
52:52donc la confiance
52:53c'est en train
52:54de
52:54comment dire
52:56c'est gagné
52:57je ne sais pas
52:58si on peut dire ça
52:58en français
52:59ils sont en train
53:00de négocier
53:01et ça peut
53:02prendre le temps
53:03ça peut prendre le temps
53:04et il ne faut pas
53:06dépêcher dans cette
53:07côté là
53:07à mon avis
53:08il y a plein de choses
53:08à dire
53:09en plus de temps
53:09que ce que nous promettait
53:11Donald Trump
53:11puisqu'il avait dit
53:12en 100 jours
53:13une fois que je suis
53:13à la Maison Blanche
53:14en 100 jours
53:15j'arriverai à régler
53:17la situation
53:18en Ukraine
53:19mais on continuera
53:19d'en parler
53:20mais c'est très intéressant
53:21de voir à quel point
53:22une actualité
53:23en chasse une autre
53:24la guerre commerciale
53:25semble beaucoup plus importante
53:27désormais
53:28dès lors qu'on parle
53:29de gros sous
53:29que le réarmement européen
53:31tiens
53:32réarmement européen
53:33on n'en parle plus
53:33on ne parle plus
53:34du kit du survie
53:35on ne parle plus
53:35de ces contingents européens
53:37merci à tous les quatre
53:38c'était un plaisir
53:39d'être avec vous
53:39je le disais
53:40dans un instant
53:40c'est Punchline
53:41avec Laurence Ferrari
53:43Laurence Ferrari
53:44qui va revenir
53:45sur ce volte-face
53:46de Donald Trump
53:47restez avec nous
53:48sur CNews
53:49Laurence
53:49c'est à vous