Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
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00:00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour l'heure des pros.
00:00:04A la une ce matin, c'est ce qu'on appelle en bon français une masterclass, une leçon
00:00:08donnée à une partie de l'Europe qui censure, sanctionne, menace.
00:00:12Hier à Munich, J.Divens, vice-président américain, a sermonné cette élite européiste
00:00:17offrant une ode à la liberté d'expression devant un parterre médusé pour ne pas dire
00:00:22honteux.
00:00:23J.Divens a mis le doigt sur une Europe orwellisée qui entend redéfinir ce qu'est la bonne
00:00:28ou la mauvaise information.
00:00:29Dans son réquisitoire, J.Divens attaque la pensée unique, cible Bruxelles, accuse les
00:00:35commissaires européens, l'Allemagne et la Suède, le Royaume-Uni, mais ne parle pas
00:00:39du cas français.
00:00:40Pourtant en France, l'univers médiatique a mis au banc de la société des intellectuels,
00:00:44des politiques qui ont osé parler de l'insécurité, de l'ensauvagement de la société ou encore
00:00:49de l'immigration incontrôlée.
00:00:51Ces lanceurs d'alerte qui ont vu juste il y a 20 ou 30 ans et sont ostracisés encore
00:00:56aujourd'hui.
00:00:57Mais J.Divens ne sait peut-être pas qu'une élue de Paris est traduite en justice par
00:01:02la maire de la ville pour avoir eu le malheur de pointer la faillite idéologique et politique
00:01:06de Lédyl et de son camp en matière de lutte contre la délinquance.
00:01:10J.Divens ne sait peut-être pas qu'en France, la première chaîne de la TNT pourrait être
00:01:15frappée d'un écran noir le 28 février prochain, que 400 employés pourraient se retrouver
00:01:20au chômage parce que le régulateur en a décidé ainsi malgré le soutien d'un million
00:01:26de pétitionnaires.
00:01:27J.Divens est venu rappeler sur le continent qui a pensé façonner la liberté d'expression,
00:01:33à quel point il pouvait être dangereux de toucher à ce droit pensé par Socrate consacré
00:01:39en 1789.
00:01:40N'ayez pas peur, lança-t-il après 19 minutes d'un discours factuellement historique, cité
00:01:46Jean-Paul II devant les papes de la bien-pensance, il fallait oser.
00:01:51Et on va en parler bien sûr dans cette émission, le point sur l'information c'est avec Marine
00:01:55Sabourin.
00:01:57Bonjour Eliott, bonjour à tous.
00:01:58En Allemagne, l'auteur de l'attentat à la voiture Bélier ce jeudi à Munich a agi pour
00:02:02des motifs religieux et islamistes, c'est ce qu'ont annoncé hier soir les autorités.
00:02:07L'individu est un afghan de 24 ans, il a pu être auditionné.
00:02:10Pour rappel, 39 personnes ont été blessées, dont deux très grièvement, un enfant en
00:02:14fait partie.
00:02:15L'avenir de l'Ukraine au centre d'une conférence sur la sécurité à Munich.
00:02:18Ce week-end en Allemagne, le vice-président américain J.Divens a assuré que les Etats-Unis
00:02:23allaient chercher une paix durable à Kiev.
00:02:25Une déclaration qui intervient en cours d'un échange avec Volodymyr Zelensky.
00:02:28Les deux hommes ont assuré avoir eu une bonne conversation sur les moyens pour parvenir
00:02:33à atteindre cet objectif.
00:02:34Et puis après plusieurs jours d'incertitudes et de menaces, trois nouveaux otages israéliens
00:02:39doivent être libérés dans quelques instants.
00:02:42On l'espère, tous les trois sont binationaux.
00:02:44Leurs noms, Sacha Troupanov, Sagi Degelchen et Yair Horn.
00:02:46L'otage franco-israélien Oadiah Halomi est toujours retenu dans la bande de Gaza.
00:02:51Nous demandons sa libération et celle de tous les otages.
00:02:54Voilà pour l'essentiel de l'actualité.
00:02:55Merci chère Marine Sabourin pour le point sur l'information.
00:02:58On est heureux de retrouver, il nous avait manqué la semaine dernière, Charlotte Dornelas
00:03:03ainsi qu'Alexandre Devecchio.
00:03:04Vous avez dit quoi, Philippe Guibert, pas tant que ça ?
00:03:07Ça commence bien.
00:03:08Il est jaloux parce que vous êtes bronzé.
00:03:12Oui, c'est ça.
00:03:13Il est jaloux.
00:03:14Il est jaloux de votre teint.
00:03:16Donc Alexandre et Charlotte, je suis ravi de vous retrouver.
00:03:18François Puponi, merci d'être avec nous.
00:03:20Et Philippe Guibert également.
00:03:22Vous savez, avant qu'on prenne l'antenne, il y avait une petite promotion, une publicité
00:03:26pour l'émission face à Philippe Devilliers et Philippe dit dans cette séquence de 30
00:03:30secondes, il dit ce que vous entendrez ici, vous ne l'entendrez nulle part ailleurs.
00:03:34Et pourquoi je vous dis ça ? Parce que ce dont on va parler maintenant, vous n'entendrez
00:03:40pas parler de cette séquence-là sur les chaînes d'information en France.
00:03:44Et pourtant, le discours d'hier qu'on peut critiquer de J.D.
00:03:48bien évidemment, qu'on peut contester bien évidemment, mais il s'avère qu'il est historique.
00:03:52Pourquoi ? Factuellement, au sens propre comme en sens figuré, c'est le vice-président
00:03:57américain qui, sur les terres européennes, vient dire attention, vous êtes en train
00:04:02de malmener la liberté d'expression qui est un droit fondamental, qui a été pensé
00:04:07par Socrate, Platon, consacré en 1789 et vous avez une partie de l'Europe, de la classe
00:04:13idéologique européenne, l'élite européiste, qui la malmène.
00:04:16Faites attention avec ça ! C'était donc au meeting de Munich, la conférence annuelle
00:04:23sur la sécurité, ce qui est souvent surnommé le Davos de la sécurité, et donc J.D.
00:04:29Vence a pris la parole.
00:04:30Tout le monde l'attendait sur la guerre en Ukraine, tout le monde l'attendait sur justement
00:04:34l'aspect militaire, la géostratégie américaine.
00:04:37Pas du tout, pas du tout ! 19 minutes 30 de discours pour nous expliquer qu'en Europe,
00:04:44il est en train de se passer quelque chose de gravissime, on touche à la liberté d'expression.
00:04:49Écoutez J.D.
00:04:50Vence, je peux vous dire que là, tous les bien-pensants, ils ont passé une sale nuit.
00:04:53Ils ne sont pas bien, ils ne sont pas bien du tout et d'ailleurs ce sera notre question
00:04:55mais d'abord, on écoute J.D.
00:04:57Vence.
00:04:58La menace qui m'inquiète le plus vis-à-vis de l'Europe, ce n'est pas la Russie, ce n'est
00:05:04pas la Chine, ce n'est pas un autre acteur externe.
00:05:06Ce dont je m'inquiète, c'est de la menace qui vient de l'intérieur de l'Europe, la
00:05:11retraite de l'Europe, certaines de ses valeurs fondamentales, des valeurs partagées avec
00:05:15les États-Unis d'Amérique.
00:05:17J'ai été frappé qu'un ancien commissaire européen soit passé à la télévision récemment
00:05:22et ait eu l'air ravi que le gouvernement roumain vienne d'annuler une élection entière.
00:05:26Il a averti que si les choses ne se passent pas comme prévu, la même chose pourrait
00:05:31se produire en Allemagne.
00:05:33Ces déclarations cavalières ont choqué les oreilles des Américains depuis quelques années.
00:05:37La censure est présentée comme une défense de la démocratie.
00:05:41Mais quand nous voyons les tribunaux européens annulant des élections et des hauts responsables
00:05:45menacés d'en annuler d'autres, nous devons nous demander si nous nous tenons à une norme
00:05:49appropriée.
00:05:50Et je dis cela parce que je crois fondamentalement que nous sommes dans la même équipe.
00:05:54Nous devons faire plus que de parler de valeurs démocratiques, nous devons les vivre.
00:05:59En fait, vous ne pouvez pas mandater l'innovation ou la créativité.
00:06:03Tout comme vous ne pouvez pas forcer les gens à penser, à ressentir ou leur dire
00:06:11en quoi croire.
00:06:12Nous pensons que ces choses sont certainement liées.
00:06:14Malheureusement, quand je regarde l'Europe aujourd'hui, ce n'est parfois pas si clair
00:06:19ce qui est arrivé à certains vainqueurs de la guerre froide.
00:06:21Alors je viens ici aujourd'hui, pas seulement avec une observation, mais avec une offre,
00:06:26car comme l'administration Biden semble être désespérée pour faire taire les gens qui
00:06:29voulaient exprimer leurs esprits, l'administration Trump fera précisément le contraire.
00:06:33Et j'espère que nous pourrons travailler ensemble sur cela.
00:06:36À Washington, il y a un nouveau shérif en ville et avec l'administration Trump, nous
00:06:40pouvons être en désaccord avec vos opinions et nous nous battrons pour défendre vos droits
00:06:44de l'offre en public.
00:06:45D'accord ou pas d'accord ?
00:06:47J'ai cité tout à l'heure Philippe Devilliers, je voudrais citer le slogan de CNews et j'ai
00:06:59une pensée évidemment pour Serge Neidjar, c'est « la liberté d'expression n'a
00:07:03pas de prix ». Et vous avez un homme, qu'on partage ou non ses idées, ce n'est pas
00:07:07mon problème.
00:07:08Il peut se tromper sur toute la ligne, j'ai entendu madame Nathalie Loiseau qui est connue
00:07:12et reconnue pour cette historiquement plantée aux européennes face à un homme en 2019
00:07:18de 24 ans qui s'appelait Jordan Bardella, qui a dit « il est à côté de la plaque
00:07:22». Elle a le droit de le penser bien évidemment.
00:07:24Mais ce qui est intéressant chez J.Divens, c'est qu'il dit « aujourd'hui en Europe,
00:07:29vous touchez à la liberté d'expression » qui est pourtant un droit fondamental.
00:07:32Alexandre Devecchio d'abord, et Philippe je sais que vous n'êtes pas du tout raccord
00:07:37avec ce que disait M.J.Divens.
00:07:39Il va même plus loin que ça, il défend la démocratie libérale quand on entend son
00:07:44discours en entier, il revient au fondement de la démocratie libérale, c'est deux choses,
00:07:49la souveraineté populaire, ce qu'il défend aussi, c'est-à-dire la volonté du peuple
00:07:52et le fait que les politiques doivent appliquer cette volonté à avoir un mandat fort et
00:07:56ensuite effectivement la liberté d'expression et il se bat contre la censure européenne,
00:08:03notamment des technocrates.
00:08:04Il donne un exemple, on a très peu parlé sur les plateaux de télévision qui est celui
00:08:08de la Roumanie où quand même les élections ont été purement et simplement annulées
00:08:12à un vainqueur dit populiste parce qu'il y aurait eu de la propagande russe et il dit
00:08:18effectivement si vos démocraties, si vous pensez vraiment que quelques tweets russes
00:08:22suffisent à détruire vos démocraties, à décider d'une élection, c'est que vos démocraties
00:08:28sont bien faibles.
00:08:29Donc en réalité c'est passionnant et on va avoir justement les européistes, les technocrates
00:08:35qui nous expliqueront que J.Divens est contre la démocratie mais en réalité c'est deux
00:08:38visions qui s'opposent.
00:08:39En Europe, on défend la démocratie comme un mélange de politiquement correct et de
00:08:45décision prise souvent par des technocrates non élus.
00:08:48Aux Etats-Unis aujourd'hui c'est exactement l'inverse, on défend la souveraineté populaire,
00:08:54la liberté d'expression, le débat démocratique.
00:08:56Et il y a aujourd'hui une sorte de pudeur de dire aujourd'hui on va défendre la bonne
00:09:01information, il y a un grand danger c'est la mauvaise information et donc on va l'attaquer.
00:09:06Il y a une grande menace notamment sur les réseaux sociaux etc.
00:09:08Et on va utiliser ce concept-là pour restreindre la liberté d'expression en Europe.
00:09:14Il a cité la Suède, il a cité Bruxelles.
00:09:17Rendez-vous compte quand même que le discours de Donald Trump au moment de l'investiture
00:09:21sur la chaîne nationale belge a été mis en léger différé parce qu'on considérait
00:09:27qu'il pouvait tenir probablement des propos d'extrême droite.
00:09:30Voilà ce qui se passe en Europe.
00:09:32Et vous avez un homme qui vous dit les amis vous avez fondé, pensé, créé la liberté
00:09:36d'expression, vous êtes en train de marcher dessus.
00:09:39Oui d'accord et je suis d'accord sur la Roumanie il s'est passé quelque chose de
00:09:44au minimum peu et sur lequel on peut s'interroger sérieusement.
00:09:49Néanmoins je n'avais pas l'impression que le problème principal de l'Europe c'était
00:09:53la liberté d'expression.
00:09:54C'est une conférence sur la sécurité et moi je suis très frappé, c'est-à-dire
00:10:00qu'il vient, il ne parle pas de l'Ukraine et de la Russie dans lesquelles les Européens
00:10:04sont quand même très largement concernés et le sujet est qu'il l'évacue gentiment.
00:10:09Ils sont tellement concernés qu'ils ne sont même pas à la table des négociations.
00:10:14Aujourd'hui ça se gère entre Donald Trump, Vladimir Poutine, Jay Devins, Volodymyr Zelensky.
00:10:19C'est un problème.
00:10:20Donc lui il vient en disant…
00:10:22Il vient faire la leçon alors qu'il est en train d'exclure…
00:10:24Mais est-ce qu'il a tort dans ce qu'il dit Philippe ? Est-ce qu'il a tort lorsqu'il
00:10:28explique que la liberté d'expression est en danger en Europe et notamment en France ?
00:10:31Il ne parle pas de la France.
00:10:32Honnêtement, elle ne me paraît pas en danger.
00:10:34Présentez Philippe.
00:10:35Vous êtes dans une chaîne où vous avez des élus qui pendant des mois ont fait campagne
00:10:38pour la fermer.
00:10:39D'accord.
00:10:40Mais est-ce qu'elle a été fermée ?
00:10:41Mais ce n'est pas le problème.
00:10:42C'est que je vous explique qu'il y a des individus qui sont arrivés pour fermer
00:10:46cette chaîne et que le 28 février prochain vous avez peut-être C8 qui présentera un
00:10:52écran noir qui est la première chaîne TNT de France qui a été soutenue dans une pétition
00:10:59en deux semaines par plus d'un million de personnes en France.
00:11:02Donc, excusez-moi, je répète ma question.
00:11:04Est-ce qu'il se trompe sur le danger qu'il y a aujourd'hui en Europe et notamment
00:11:09en France sur la liberté d'expression ?
00:11:11Moi, je répète, même si la décision sur C8 est effectivement parfaitement discutable
00:11:16et contestable et qu'elle est contestée devant le Conseil d'État, je répète que
00:11:20la menace...
00:11:21On est sur une conférence sur la sécurité en Europe, Eliott, c'est pour ça que je
00:11:24me permets de...
00:11:25Non mais...
00:11:26Attends, je termine juste.
00:11:27Je trouve que la question de la liberté d'expression est importante, mais que ce n'est pas la question
00:11:32que j'aurais citée en premier.
00:11:34Je vous prends juste un exemple, Eliott.
00:11:36Hier, il est en Allemagne, à Munich, et la veille ou l'avant-veille, il y a eu un attentat.
00:11:41Il en parle, il en parle.
00:11:42Il y a eu un attentat islamiste.
00:11:43Il en parle, il en parle.
00:11:44Ça, ça me paraît.
00:11:45Ça me paraît, juste.
00:11:46Ça me paraît, d'autant plus que la réaction de l'Allemagne a été, pour le coup, très
00:11:51lente.
00:11:52La prise de conscience que c'est un attentat...
00:11:53Il en parle, il en parle, vous allez l'entendre dans un instant.
00:11:56C'est intimement lié.
00:11:57C'est intimement lié.
00:11:58Ça me paraît être une menace beaucoup plus importante pour l'Europe que sur la liberté
00:12:04d'expression.
00:12:05Mais c'est intimement lié.
00:12:06Attendez, Alexandre.
00:12:07C'est intimement lié.
00:12:08Pourquoi je vous dis ça ? Je vous dis ça parce qu'il parle de la question migratoire,
00:12:12de cette, justement, incapacité qu'a eue l'Europe à régler les flux sur les vingt,
00:12:17les trente dernières années, en faisant un élément majeur.
00:12:19Ça, d'accord.
00:12:20Et pourquoi ils n'ont pas réussi à faire ça en Europe ? Pourquoi, aujourd'hui, en
00:12:24France encore, parler de submersion, c'est un problème.
00:12:27Parler de cette immigration incontrôlée, c'est un problème.
00:12:30C'est intimement lié.
00:12:31C'est intimement lié.
00:12:32Si vous n'avez pas la possibilité, dans les médias, d'alerter, de vous être mis au
00:12:36banc de la société pendant vingt ans.
00:12:38Mais vous plaisantez.
00:12:39Vous voulez que je vous cite combien d'intellectuels qui ont été mis au banc de la société
00:12:44pendant vingt ans parce qu'ils ont alerté et qui continuent à l'être ?
00:12:48Je vais prendre deux exemples de cette incapacité qu'on a en Europe de discuter dessus.
00:12:53Deux décisions de Trump.
00:12:54Il ne fait que ça, quand même.
00:12:55Deux décisions de Trump.
00:12:57Gaza, il propose une solution.
00:12:59Nous, qu'est-ce qu'on fait ? C'est une honte, c'est scandaleux.
00:13:03On a le droit de critiquer.
00:13:05On peut critiquer.
00:13:06Mais moi, ce que je dis à ceux qui triquent, c'est quoi votre solution ?
00:13:08On a le droit de critiquer quand même.
00:13:11On peut critiquer.
00:13:12Je ne comprends pas le truc.
00:13:13On est sur la liberté de critiquer.
00:13:14Lui, il dit, voilà ce que je propose.
00:13:17Nous, on propose quoi ?
00:13:18Mais ce n'est pas ça le sujet.
00:13:19Si, c'est ça le sujet.
00:13:20Le sujet, c'est de dire…
00:13:21Est-ce qu'il a raison ou pas ?
00:13:22Et nous, sinon, on fait quoi ?
00:13:23On a le droit d'en débattre.
00:13:25On ne débat pas, justement.
00:13:26On dit, il a tort, c'est scandaleux, il veut les déporter.
00:13:29C'est un point de vue.
00:13:30D'accord.
00:13:31On n'a pas le droit de dire ça.
00:13:32On a le droit de le dire.
00:13:33Mais il a le droit aussi de proposer quelque chose.
00:13:35Lui, au moins, il propose.
00:13:36Deuxième sujet sur l'Ukraine.
00:13:40Les gars, ils sont en train de nous apporter la paix.
00:13:44Et on dit, c'est scandaleux.
00:13:46Mais l'Ukraine, c'est très important parce que moi, c'est au cœur, en fait.
00:13:49Quand on écoute le discours en entier, c'est au cœur de son discours, en fait.
00:13:53Ce qu'il nous explique, c'est qu'il ne défend pas du tout les Russes.
00:13:56Il dit, nous avons des adversaires.
00:13:57Des adversaires qui, justement, menacent la liberté d'expression.
00:14:00Nous sommes contre ces adversaires.
00:14:02Mais nous ne savons plus exactement pourquoi nous nous battons.
00:14:05Le meilleur moyen d'être efficace face à eux, c'est de savoir qui nous sommes,
00:14:08quelles sont réellement les valeurs démocratiques.
00:14:10C'est ça le fond de son discours.
00:14:14Par ailleurs, il commence sur les attentats.
00:14:17Et décorreler la question de la liberté d'expression, de la question de l'islamisme,
00:14:22je pense que vous avez tort.
00:14:23L'islamisme commence par menacer la liberté d'expression,
00:14:26s'attaquer aux droits, aux blasphèmes, s'attaquer à tout ça.
00:14:29Et par politiquement correct, on s'interdit parfois de critiquer.
00:14:33On parlera de C8 dans un instant.
00:14:35Évidemment que l'islamisme menace la liberté d'expression.
00:14:37C'est même un des principaux sujets.
00:14:39Mais il ne semble pas que...
00:14:40L'islamisme s'installe parce que d'autres menacent la liberté d'expression.
00:14:42Si je puis me permettre.
00:14:43Ce n'est pas les premiers à l'avoir fait.
00:14:45La tentative islamiste, c'est de faire passer toute critique d'un fondamentalisme
00:14:48pour de l'islamophobie et du racisme.
00:14:50Et donc c'est ça qu'il faut dénoncer.
00:14:52Mais quels sont les relais de ce ressort ?
00:14:54Ils ne sont pas barbus et armés.
00:14:56Je ne vois toujours pas en quoi c'est la liberté d'expression.
00:14:58Je vais prendre un exemple.
00:14:59Jean-François Aquilli, journaliste à France Inter,
00:15:02parle à Bardella d'éventuellement faire un livre avec lui.
00:15:05Dehors.
00:15:07Mais moi je vais vous citer il y a 20 ans Georges Bensoussan
00:15:11Mais je peux vous en citer 25.
00:15:13Mathieu Bocoté, pardonnez-moi, qui a publié
00:15:16Le totalitarisme sans le goulag.
00:15:18Qui a un livre absolument passionnant.
00:15:20D'ailleurs il reviendra sur le discours de J.Divens en face à Mathieu Bocoté.
00:15:23Il a été invité sur toutes les chaînes du service public pour parler de ça.
00:15:26Pour parler de la liberté d'expression.
00:15:28Gilles-William Koldanel, qui vient régulièrement sur CNews
00:15:32pour son livre Journal de guerre.
00:15:34Il a été invité sur France Inter pour en parler.
00:15:36La question migratoire.
00:15:38Aujourd'hui on parle des flux qui sont incontrôlés.
00:15:41Il y a 20 ans, dans les années 90,
00:15:43quand on parlait de ces flux migratoires,
00:15:47de cette submersion migratoire,
00:15:48vous pouviez être traduit en justice.
00:15:50Même quand vous étiez un responsable politique.
00:15:52Toujours l'être.
00:15:53Et vous pouvez toujours l'être bien sûr.
00:15:54On écoute J.Divens parce qu'il a eu cette phrase.
00:15:56Il a cité Jean-Paul II.
00:15:59N'ayez pas peur.
00:16:04The people have a voice.
00:16:07Le peuple a une voix.
00:16:09Les dirigeants européens ont un choix.
00:16:11Et je crois fermement que nous n'avons pas à avoir peur de l'avenir.
00:16:18Vous pouvez accepter ce que votre peuple vous dit,
00:16:20même si c'est surprenant,
00:16:22même si vous n'êtes pas d'accord.
00:16:24Et si vous le faites,
00:16:25vous pouvez affronter l'avenir avec certitude,
00:16:27avec confiance,
00:16:29en sachant que les nations se tiennent derrière chacun d'entre vous.
00:16:32Et c'est pour moi la grande magie de la démocratie.
00:16:37Ce n'est pas dans ces bâtiments en pierre
00:16:39ou dans ces beaux hôtels.
00:16:41Ce n'est même pas dans la grande institution
00:16:43que nous avons construite ensemble en tant que société partagée.
00:16:46Croire en la démocratie,
00:16:47c'est comprendre que chacun de nos citoyens
00:16:49a une sagesse et une voix.
00:16:51Et que si nous refusons d'écouter cette voix,
00:16:53même nos combats les plus réussis
00:16:55n'aboutiront qu'à très peu de choses.
00:16:57Comme l'a dit un jour le pape Jean-Paul II,
00:16:59à mon avis l'un des plus extraordinaires champions
00:17:01de la démocratie sur ce continent,
00:17:03ou sur tout autre,
00:17:05n'ayez pas peur.
00:17:07Nous ne devrions pas avoir peur de notre peuple,
00:17:09même lorsqu'il exprime des opinions
00:17:11qui ne sont pas celles de ses dirigeants.
00:17:15Charlotte Dornelas.
00:17:17Parce qu'en fait la question n'est pas la liberté d'expression,
00:17:19c'est les conséquences de celle-ci.
00:17:21Mais non, ce que je veux dire c'est qu'évidemment
00:17:23c'est la liberté d'expression,
00:17:25mais le but ce n'est pas de sauver absolument
00:17:27que tout le monde puisse défiler pour dire ce qu'il en pense.
00:17:29On s'en fiche, c'est comme le débat.
00:17:31On nous dit en permanence, oui on va créer un débat,
00:17:33on va faire un débat, on adore le débat.
00:17:35Ce n'est pas le débat qu'on aime, c'est le fait de pouvoir
00:17:37confronter des idées pour arriver à la bonne en réalité.
00:17:39Pour se faire confiance l'un à l'autre,
00:17:41progresser dans le débat
00:17:43jusqu'à obtenir la bonne solution.
00:17:45Là la question de la liberté d'expression
00:17:47elle est directement liée, dans le discours de Vance
00:17:49et de manière générale en Europe,
00:17:51à la question démocratique.
00:17:53Or les mêmes qui aujourd'hui
00:17:55à l'échelle internationale,
00:17:57puisque ça dépasse l'Europe, là ils s'adressent à l'Europe,
00:17:59c'est normal, mais ça dépasse de loin l'Europe,
00:18:01les discours devant l'ONU.
00:18:03Par exemple de la première ministre néo-zélandaise,
00:18:05applaudie par toutes les...
00:18:07mais ça a déjà quelques années, qui dit
00:18:09désormais, la liberté d'expression
00:18:11est une arme de guerre contre laquelle
00:18:13il faut répondre.
00:18:15Une arme de guerre qu'elle veut donc combattre.
00:18:17Pourquoi ? Parce que la liberté d'expression
00:18:19c'est en fait la liberté des peuples
00:18:21de s'exprimer et de changer
00:18:23la politique voulue
00:18:25par, en l'occurrence, la lecture mondialiste
00:18:27des choses. Sur la question
00:18:29de l'immigration, c'est extrêmement frappant.
00:18:31Je vais vous donner quelques exemples.
00:18:33Un, des commissaires européens qui expliquent
00:18:35ne vous inquiétez pas, si les peuples
00:18:37votent mal, ils parlaient en l'occurrence de l'Italie,
00:18:39nous saurons avoir les outils
00:18:41pour les contraindre. Mais je ne sais pas si vous
00:18:43réalisez. Oui mais Charlotte, d'accord,
00:18:45mais qu'est-ce qui s'est passé en Italie ?
00:18:47Madame Mélanie a été...
00:18:49Elle gouverne comme elle l'entend.
00:18:51Non, non, pas comme elle l'entend.
00:18:53Déjà elle est en permanence en train de discuter
00:18:55avec Van der Leyen pour savoir ce qu'elle a le droit de faire.
00:18:57Et M. Salvini, je vous prends un exemple très précis.
00:18:59Philippe, Philippe. Salvini,
00:19:01il est élu sur la seule question migratoire, d'accord.
00:19:03On est en train de parler des valeurs
00:19:05de l'Europe. Je ne savais pas que parmi
00:19:07les valeurs fondamentales de l'Europe
00:19:09qui devaient donc contraindre les peuples, il y avait
00:19:11le droit de quiconque dans le monde à s'installer en Europe
00:19:13et plus précisément en Italie.
00:19:15Or, Salvini, il est élu
00:19:17sur cette question, vous serez d'accord avec moi.
00:19:19Il se retrouve au tribunal, pourquoi ?
00:19:21Parce qu'il y a un bateau qui arrive
00:19:23à proximité de l'Italie et qui dit
00:19:25arrêtez de faire débarquer les gens en Italie
00:19:27j'envoie des médecins sur le bateau
00:19:29j'envoie de la nourriture sur le bateau
00:19:31en revanche ce bateau repartira
00:19:33de son point de départ.
00:19:35Quelle est la valeur fondamentale de l'Europe
00:19:37qui est bafouée par ça ? Répondez-moi
00:19:39précisément. Quelle est la valeur fondamentale
00:19:41de l'Europe qui est bafouée par ça ?
00:19:43Ce qui veut dire que la seule valeur
00:19:45fondamentale qui est défendue sur le
00:19:47terrain migratoire contre les peuples, c'est
00:19:49le droit de quiconque à s'installer sur le sol
00:19:51européen. Je trouve que vous vous combattez contre
00:19:53une pratique de papier. Je constate qu'en Italie
00:19:55Madame Mélanie a gagné
00:19:57Répondez-moi précisément.
00:19:59Vous êtes en train de dénoncer
00:20:01un système de censure qui n'existe
00:20:03pas. Qui ne fonctionne plus.
00:20:05Qui ne fonctionne pas. Pas complètement.
00:20:07Je vous dis, attendez
00:20:09Madame Mélanie elle gouverne en Italie
00:20:11elle a été élue en France.
00:20:13Elle a eu le droit de faire...
00:20:15Vous dites des choses qui ne sont pas vraies
00:20:17Madame Mélanie n'a pas été élue et qu'elle ne peut pas
00:20:19gouverner. Attendez, qu'elle soit élue
00:20:21C'est un sujet.
00:20:23Si vous me dites que la liberté d'expression
00:20:25qu'on ne peut plus parler d'immigration en France
00:20:27On a passé la semaine dernière
00:20:29Quel est le sujet ? Je ne comprends pas.
00:20:31On parle de la liberté d'expression
00:20:33Vous me dites
00:20:35qu'on n'a pas le droit de parler de certains sujets
00:20:37Je constate juste
00:20:39On a passé une semaine en débat
00:20:41Mais le terme submersion
00:20:43employé par Bayrou
00:20:45Motion de censure des socialistes qui disent
00:20:47on n'a pas le droit de parler de ça ici
00:20:49Mais attendez
00:20:51Ils veulent faire tomber le gouvernement
00:20:53parce qu'il a dit le mot de submersion
00:20:55Philippe, il y a par exemple un sujet
00:20:57Vous parlez de la question migratoire
00:20:59Il n'y a pas de sujet plus consensuel
00:21:01que la question migratoire aux yeux du peuple français
00:21:03C'est à dire que 6 à 7
00:21:05Français sur 10 partagent
00:21:07les mêmes positions sur la réduction
00:21:09des flux migratoires. D'accord ? Attendez
00:21:11Aujourd'hui, les élus
00:21:13refusent ce que
00:21:15les Français veulent, à savoir
00:21:17interroger sur une question à laquelle
00:21:19ils n'ont jamais été interrogés, à savoir
00:21:21un référendum sur la question migratoire
00:21:23Vous pouvez vous cacher derrière
00:21:25la constitution ne le permet pas
00:21:27C'est pas ce caché, l'article 11
00:21:29a été rédigé comme ça, je suis désolé
00:21:31Sur la question migratoire, on ne peut pas
00:21:33faire de référendum. Factuellement
00:21:35vous avez des Français qui sont majoritairement
00:21:37bien majoritairement
00:21:39Je ne vois pas le rapport avec la liberté d'expression
00:21:41Je ne comprends pas
00:21:43en fait la discussion
00:21:45C'est des sujets qu'on ne peut pas
00:21:47aborder, on ne parle que de ça
00:21:49On ne parle que de l'immigration
00:21:51On ne parle que de ça
00:21:53Pourquoi on ne peut pas l'aborder ?
00:21:55Quand je dis qu'on n'en parle que de ça, on parle que de ça
00:21:57effectivement, mais on nous dit de l'autre côté
00:21:59vous êtes des nazis, des fascistes si vous en parlez
00:22:01On ne vous dit pas ça, il ne faut pas exagérer
00:22:03Et par ailleurs, vous avez le droit
00:22:05C'est juste un mot, vous avez le droit
00:22:07de ne pas être d'accord
00:22:09Ça s'appelle aussi la liberté d'expression
00:22:11et la démocratie
00:22:13Donc si vous voulez juste, votre idée c'est de dire
00:22:15il faut non seulement parler
00:22:17mais faire comme vous dites vous
00:22:19On n'a le droit de ne pas être d'accord
00:22:23En fait j'ai commencé
00:22:25à la base vous me répondiez à moi
00:22:27et j'ai commencé en vous disant
00:22:29le sujet ce n'est pas de pouvoir en parler
00:22:31donc ce serait bien qu'on s'écoute
00:22:33parce que sinon on ne progresse pas dans le débat
00:22:35J'ai commencé, vous avez même tiqué quand j'ai dit ça
00:22:37J'ai commencé en disant
00:22:39le sujet ce n'est pas la liberté d'expression
00:22:41Vous avez raison, on parle de tout
00:22:43en permanence, on débat
00:22:45sans jamais
00:22:47prendre au sérieux
00:22:49ce qui est en l'occurrence
00:22:51un sujet majoritaire
00:22:53Non, ce n'est pas un autre débat
00:22:55parce que
00:22:57pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:22:59Pendant des années, je reprends le sujet précis
00:23:01Pendant des années
00:23:03et je prends l'exemple français
00:23:05il n'était pas possible d'en parler
00:23:07ou alors à ses risques et périls
00:23:09C'est Ben Soussan au tribunal
00:23:11je finis simplement après vous
00:23:13donc pendant très longtemps, ça n'était pas possible
00:23:15d'en parler. Vous avez depuis quelques années
00:23:17des espaces notamment
00:23:19alors c'était possible d'en parler mais pas dans les médias
00:23:21je veux dire, pas dans l'espace médiatique
00:23:23depuis quelques années, vous avez des espaces
00:23:25où on a permis
00:23:27cette parole-là aussi
00:23:29Vous êtes d'accord avec moi ou pas ?
00:23:31Oui bien sûr
00:23:33Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:23:35L'intégralité
00:23:37des autres médias
00:23:39a pointé du doigt cet espace-là
00:23:41en l'occurrence CNews
00:23:43en reprochant que cette parole-là existe
00:23:45aussi. Et quelle a été la conséquence
00:23:47je poursuis, et quelle a été la conséquence
00:23:49que le débat
00:23:51n'a pas été rendu possible, non pas par la volonté
00:23:53de CNews en l'occurrence
00:23:55ou des autres qui participent de ça
00:23:57mais parce que les personnes qui avaient l'habitude
00:23:59de venir ici ont dit, si ces personnes
00:24:01sont là, nous on ne vient plus
00:24:03Moi si vous appelez pas
00:24:05Ne me donnez pas cet argument-là
00:24:07parce que je fais partie justement des gens qui sont venus sur Facebook
00:24:09Mais ça ne vous empêche pas de constater, ce n'est pas votre problème
00:24:13Je finis simplement
00:24:15sur le mouvement, ça c'est pour la liberté
00:24:17et les conséquences de ça qui se traduisent
00:24:19sur le terrain démocratique, ce qui me semble être plus grave
00:24:21mais c'est d'un seul tenant
00:24:23c'est que ces paroles-là, quand par hasard
00:24:25elles percent le mur du vote
00:24:27et qu'elles arrivent au pouvoir
00:24:29elles le percent depuis longtemps
00:24:31vous n'avez que
00:24:33une personne au niveau supérieur
00:24:35qui vous explique comment elle cherche
00:24:37à contraindre les politiques
00:24:39qui ont été choisies
00:24:41Le RN est passé de 18%
00:24:43au moment où Marine Le Pen
00:24:45prend l'RN du parti
00:24:47à aujourd'hui 35%
00:24:49Je vous dis pas que les Français sont contre la liberté
00:24:51Je vous dis pas que les Français sont contre
00:24:53Oui mais ça n'a pas empêché le RN de progresser
00:24:55Je pense même au contraire
00:24:57Je pense même au contraire
00:24:59Je vous réponds, d'une seconde
00:25:01Vous avez raison, ça progresse
00:25:03et que répond
00:25:05comment s'appelle-t-il
00:25:07le conseil constit
00:25:09Laurent Fabius
00:25:11Laurent Fabius
00:25:13au moment où il dit
00:25:15où il risque d'arriver au second tour
00:25:17Laurent Fabius dit, vous inquiétez pas
00:25:19il ne pourra pas mettre en place sa politique
00:25:21parce que nous la censurons
00:25:23S'il vous plaît
00:25:25Ce qui est intéressant
00:25:27c'est que vous dites qu'aujourd'hui dans le débat public
00:25:29Vous avez raison Philippe, la question migratoire
00:25:31est une question centrale, mais c'est l'une des préoccupations des Français
00:25:33Donc c'est normal, encore heureux
00:25:35Attendez, s'il vous plaît
00:25:37En revanche, dans les années 2000
00:25:39dans les années 90, considérer que
00:25:41de ne pas contrôler les flux migratoires
00:25:43était un problème
00:25:45et que ça pouvait bouleverser
00:25:47la société française, vous étiez
00:25:49considéré comme un homme d'extrême-droite
00:25:51Non, c'est pas vrai
00:25:53Ce vêtement disait ça en tant que ministre de l'Intérieur
00:25:55d'un gouvernement socialiste
00:25:57Aujourd'hui en France
00:25:59lorsque vous traitez des questions
00:26:01qui représentent
00:26:03les préoccupations des Français
00:26:05les questions de sécurité, les questions d'immigration
00:26:07vous êtes tout de suite taxé d'extrémistes
00:26:09et on rêve d'une chose
00:26:11c'est de vous censurer et de vous fermer
00:26:13On est soutenu par exemple
00:26:15C8 est soutenu aujourd'hui
00:26:17c'est intéressant de voir la classe médiatique
00:26:19un peu esportive, les grandes personnalités
00:26:21Benoît Saint-Denis
00:26:23ancien commando, désormais sportif de haut niveau
00:26:25qui fait du MMA
00:26:27a soutenu hier C8
00:26:29c'est le premier sportif à avoir le courage de faire ça
00:26:31mais ils sont nombreux à penser la même chose que Benoît Saint-Denis
00:26:33Qu'est-ce que je découvre ce matin ?
00:26:35C'est qu'un message parmi tant d'autres
00:26:37bien sûr, mais c'est un climat qui veut tout dire
00:26:39un individu qui est d'ailleurs suivi
00:26:41sur les réseaux sociaux par une certaine Marine Tondelier
00:26:43qui m'envoie pleurs fachos
00:26:45CNews sera la prochaine cible après C8
00:26:47C'est un climat
00:26:49Je suis d'accord, c'est parfaitement détestable
00:26:51La publicité
00:26:56Un peu plus de 9h30 sur CNews
00:26:58on poursuit l'heure des Pro2
00:27:00ensemble bien évidemment
00:27:02on a eu une première partie agitée
00:27:04c'était intéressant de débattre sur la question
00:27:06de la liberté d'expression
00:27:08sur ce discours de Jade Evans
00:27:10le vice-président américain
00:27:12qui à Munich a fait la leçon en quelque sorte
00:27:14à certains Européens
00:27:16pas toute l'Europe, mais qui sont en train de
00:27:18piétiner des droits fondamentaux
00:27:20Je voudrais, parce que vous avez parlé
00:27:22de la question migratoire
00:27:25en Allemagne par exemple, 3 jours avant
00:27:27c'était même 48h avant seulement
00:27:29il y a eu un attentat à la voiture Bélier-Cocqueux
00:27:31non c'était vendredi, 24h avant
00:27:33un attentat islamiste
00:27:35un attentat islamiste
00:27:37d'ailleurs la manière dont c'est prononcé
00:27:39en Allemagne, on n'est pas en train de parler
00:27:41de terrorisme islamiste, on dit la piste terroriste
00:27:43avec une position islamiste
00:27:45c'est normal
00:27:47On écoute Jade Evans
00:27:49sur la question migratoire
00:27:51c'est très intéressant sur l'immigration en Europe
00:27:55Je crois qu'il n'y a rien de plus urgent
00:27:57que l'immigration de masse
00:27:59aujourd'hui près d'une personne sur 5
00:28:01vivant dans ce pays est venue de l'étranger
00:28:03c'est bien sûr un record absolu
00:28:05c'est un chiffre similaire soit dit en passant aux Etats-Unis
00:28:07qui n'a jamais été aussi élevé non plus
00:28:11Je vous propose d'écouter à présent Donald Trump
00:28:13qui a en quelque sorte adoubé
00:28:15son vice-président
00:28:17et qui a entendu parler de ce discours
00:28:21J'ai entendu son discours
00:28:24et il a parlé de la liberté d'expression
00:28:26et je pense que c'est vrai
00:28:28en Europe
00:28:30ils sont en train de perdre
00:28:32leur merveilleux droit à la liberté d'expression
00:28:34c'est ce que je constate
00:28:36je constate qu'il a fait un très bon discours
00:28:38un discours très brillant oui
00:28:40l'Europe doit être prudente
00:28:42il a parlé de l'immigration
00:28:44et l'Europe a un gros problème d'immigration
00:28:46il suffit de regarder ce qui s'est passé avec la criminalité
00:28:48de regarder ce qui se passe dans différentes parties de l'Europe
00:28:50je pense que son discours a été très bien accueilli
00:28:52j'ai entendu de très bonnes remarques
00:28:56Alors il n'a pas eu tous les retours
00:28:58Donald Trump
00:29:00Je vais juste vous citer
00:29:02Nathalie Loiseau
00:29:04je vais vous citer Nathalie Loiseau
00:29:06je le disais, députée européenne
00:29:08connue pour avoir perdu les européennes en 2019
00:29:10face à Jordan Bardella
00:29:12elle était de nouveau sur la liste de Valérie Ayé
00:29:14Bardella Ayé c'est du simple au double
00:29:16en 2019
00:29:18elle a perdu contre un homme politique
00:29:20qui avait allé pour 23 ans
00:29:22c'est vrai qu'elle avait fait en sorte qu'on n'attendait pas
00:29:24voilà exactement
00:29:26Jordan Bardella qui se lançait
00:29:28pour la première fois dans une grande campagne
00:29:30qui avait 24 ans
00:29:32totalement à côté de la plaque
00:29:34il n'a fait qu'effleurer le dossier ukrainien
00:29:36préférant évoquer le respect du droit
00:29:38de vote et la liberté d'expression sur le continent
00:29:40il vient nous dire que la menace en Europe
00:29:42ce n'est ni la Russie ni la Chine
00:29:44mais c'est nous même, c'est un discours glaçant
00:29:46qui a reçu un accueil glacial, il y a eu très peu d'applaudissements
00:29:48et le ministre de la Défense
00:29:50allemand a répondu
00:29:52à JD Vance, je vous propose une nouvelle fois
00:29:54d'écouter le ministre de la Défense
00:29:56allemand
00:29:58nous nous battons aussi
00:30:00pour que vous puissiez être contre nous
00:30:02nous nous battons aussi
00:30:04pour que vous puissiez être contre nous
00:30:06c'est ainsi que l'armée allemande
00:30:08se voit et elle défend également
00:30:10notre démocratie
00:30:12cette démocratie a été mise en cause
00:30:14plus tôt par le vice-président américain
00:30:16de l'Europe, il a parlé de l'annulation
00:30:18de la démocratie et si je l'ai bien compris
00:30:20il a comparé les conditions
00:30:22dans certaines parties de l'Europe
00:30:24avec celles des régimes autoritaires
00:30:26mesdames et messieurs, ce n'est pas acceptable
00:30:28mesdames et messieurs, ce n'est pas acceptable
00:30:30mesdames et messieurs, ce n'est pas acceptable
00:30:32ce n'est pas acceptable
00:30:34ce n'est pas acceptable
00:30:36et ce n'est pas l'Europe, ni la démocratie
00:30:38dans laquelle je vis et dans laquelle je fais
00:30:40actuellement campagne, ce n'est pas la démocratie
00:30:42que je connais dans notre parlement
00:30:44dans cette démocratie
00:30:46chaque opinion a une voix
00:30:48cela permet en partie aux partis extrémistes
00:30:50comme l'AFD de faire campagne
00:30:52tout à fait normalement
00:30:54comme n'importe quelle autre partie
00:30:56c'est la démocratie
00:31:02et c'est pourquoi je m'oppose fermement
00:31:04à l'impression que le vice-président Vance
00:31:06a créé que les minorités sont réprimées
00:31:08ou réduites au silence dans notre démocratie
00:31:10nous savons non seulement
00:31:12contre qui nous défendons notre pays
00:31:14mais aussi pourquoi
00:31:16pour la démocratie
00:31:18pour la liberté d'expression
00:31:20pour l'état de droit
00:31:22et pour la dignité de chaque individu
00:31:28vous entendez donc le ministre de la Défense
00:31:30disons-le depuis
00:31:32la politique migratoire
00:31:34depuis madame Merkel
00:31:36a bouleversé l'Allemagne aujourd'hui
00:31:38quiconque est déjà allé en Allemagne ces derniers mois
00:31:40s'est bien rendu compte de l'évolution
00:31:42de l'Allemagne et donc ils sont responsables
00:31:44de ce qui s'est passé depuis 2015
00:31:46quand il dit ça
00:31:48je rappellerai toujours le ministre Armand
00:31:50l'éphémère gouvernement Barnier
00:31:52qui dit je ne parlerai pas
00:31:54aux députés RN
00:31:58première déclaration je ne parlerai pas
00:32:00Barnier en a sauté à la fin
00:32:02et par contre le front républicain
00:32:04qui a été mis en place pour les législatives
00:32:06c'était tout sauf le RN
00:32:08y compris avec le LFI qui s'associe
00:32:10et qui soutient le Hamas
00:32:12donc on a un problème
00:32:14quand on a une assemblée comme celle-là
00:32:16où un gouvernement dit moi je ne parlerai pas à 11 millions de français
00:32:18on a un problème alors ils ne vont pas le reconnaître
00:32:20ils ne vont pas l'assumer mais c'est un vrai sujet
00:32:22après on peut les combattre
00:32:24on peut discuter avec eux pour les combattre
00:32:26pour ne pas être d'accord mais au moins discutons
00:32:28je rebondis juste sur ce que disait Philippe
00:32:30vous avez dit il s'est fait réprimander
00:32:32pourquoi ?
00:32:34il s'est fait réprimander parce que pour une fois
00:32:36il y avait besoin des voix du RN
00:32:38là où vous avez raison c'est qu'en plus on comprend que c'est un théâtre absolument ridicule
00:32:40parce que le jour où on a besoin d'eux
00:32:42ils sont tout de suite beaucoup moins gênants
00:32:44donc ce n'est pas sur le fond une question de principe
00:32:46mais je vous rappelle que dans ce gouvernement
00:32:48dans le précédent etc
00:32:50même sous le gouvernement précédent
00:32:52Barnier au moment de la loi immigration
00:32:54au lieu de se poser la question
00:32:56de qui est d'accord ou non
00:32:58avec telle et telle mesure dans la loi immigration
00:33:00quand le texte est passé
00:33:02même au sein du gouvernement en place
00:33:04si l'adoption a été permise
00:33:06avec les voix du RN
00:33:08alors on refera le vote
00:33:10qu'on ne m'explique pas que c'est des députés comme les autres
00:33:12et que la démocratie c'est une voix un député
00:33:14ça n'est pas vrai
00:33:16les gens ne sont pas politiquement traités
00:33:18avoir un député oui c'est vrai quand même
00:33:20il y a eu au deuxième tour
00:33:22législative
00:33:24une volonté de faire barrage au RN
00:33:26c'est un phénomène démocratique
00:33:28je voudrais qu'on avance sur la question de la liberté d'expression
00:33:30vous répondez systématiquement à côté
00:33:32vous me dites
00:33:34c'est pas des députés comme les autres
00:33:36mais c'est intimement lié
00:33:38sur la liberté d'expression entre autres
00:33:40puisque c'était le dernier recours
00:33:42hier et j'ai évidemment une pensée pour tous nos amis
00:33:44et confrères de C8
00:33:46qui sont allés devant le Conseil d'Etat
00:33:48à la plus haute juridiction administrative
00:33:50la décision sera rendue
00:33:52la semaine prochaine
00:33:54donc
00:33:56ils contestent le non redeveloppement de la fréquence
00:33:58d'accord
00:34:00c'est une décision qui a été
00:34:02hautement contestée et hautement contestable
00:34:04je vais vous lire Gérald Briceviret
00:34:06son texte hier
00:34:08il est encore temps de revenir sur cette décision de l'ARCOM
00:34:10constituant une atteinte évidente à la liberté d'expression
00:34:12déstabilisant l'équilibre économique
00:34:14du paysage audiovisuel
00:34:16menaçant l'emploi de plus de 400 collaborateurs
00:34:18et sacrifiant une immense diversité
00:34:20des programmes
00:34:22s'inscrivant depuis des années dans le quotidien des français
00:34:24la liberté d'expression
00:34:26et le premier choix des téléspectateurs
00:34:28d'un revers de main en France de surcroît
00:34:30il y a eu une pétition pour C8
00:34:32en 15 jours il y avait un million de signataires
00:34:34C8 c'est la première chaîne TNT de France
00:34:36donc moi je vais vous dire
00:34:38j'attends de voir la décision du Conseil d'Etat
00:34:40qui a déjà dans l'histoire
00:34:42qui est revenue sur des décisions
00:34:44d'autres non fonctionnaires
00:34:46le rapporteur public d'ailleurs lui
00:34:48du Conseil d'Etat
00:34:50a demandé le rejet du recours de C8
00:34:52donc il soutient finalement
00:34:54la décision de l'ARCOM
00:34:56il est déjà arrivé que le Conseil d'Etat
00:34:58déjuge
00:35:00la position du rapporteur public
00:35:02je pense par exemple
00:35:04aux hijabeuses
00:35:06donc on va voir ce qu'il va se passer
00:35:08je vous propose d'écouter quelques chroniqueurs de C8
00:35:10qui étaient présents hier au Conseil d'Etat
00:35:12on espère que la chaîne va être sauvée
00:35:14parce qu'il y a plein de gens qui regardent
00:35:16mon poste tous les soirs et tous les programmes de C8
00:35:18C8 c'est aussi plein d'émissions
00:35:20à succès, les animaux de la vie, direct auto
00:35:22des documentaires, il n'y a que la vérité qui compte
00:35:24c'est très dommage
00:35:26on ne peut pas priver dans une démocratie
00:35:28un public de son audience
00:35:30je trouve ça tout à fait anormal
00:35:32et je ne crois pas que ça existe dans d'autres pays
00:35:34les gens sont un peu effarés, tristes
00:35:36on a l'impression qu'on leur enlève un rendez-vous
00:35:38auquel ils sont très attachés
00:35:40et je comprends pour eux cette peine
00:35:42et cet embarras
00:35:44certains disent que c'est une volonté politique
00:35:46j'ai l'impression que c'est des choses
00:35:48qui à ce moment là moi me dépassent
00:35:50en tout cas il y a une volonté
00:35:52de faire très clairement TPMP
00:35:54et comme je vous disais tout à l'heure
00:35:56c'est rare que dans la sphère
00:35:58médiatique, sportive, etc
00:36:00il y ait des gens qui aillent à contre-courant
00:36:02de la bien-pensance
00:36:04et C8 a été soutenu
00:36:06par Benoît Saint-Denis
00:36:08qui est un profil extraordinaire
00:36:10c'est un ancien commando militaire
00:36:12qui a décidé de se lancer dans un sport de combat
00:36:14qui s'appelle le MMA
00:36:16qui est devenu aujourd'hui une grande référence
00:36:18quand il rentre dans l'arène, dans l'octogone
00:36:20il y a un drapeau français sur les épaules
00:36:22donc c'est vrai qu'il est plutôt soutenu
00:36:24courage à CNews et C8
00:36:26et les 400 personnes des équipes
00:36:28qui peuvent se retrouver au chômage injustement
00:36:30la situation est honteuse
00:36:32la France est pourtant un pays dans laquelle la liberté d'expression
00:36:34est primordiale
00:36:36pardonnez-moi de faire un continuum
00:36:38entre ce qui a été dit
00:36:40par J.Divens hier
00:36:42à Munich et ce qu'on vit aujourd'hui en France
00:36:44moi j'attends de voir ce que va dire
00:36:46l'ARCOM sur France Info
00:36:48l'histoire de Jean-François Kili
00:36:50il y a eu le bandeau sur les 200
00:36:52otages de Gaza
00:36:54palestiniens libérés
00:36:56et puis il y a eu une scène
00:36:58ils ont fait une émission sur
00:37:00est-ce que Trump a raison de dire que
00:37:02Gaza peut devenir référendum
00:37:04le rédacteur en chef de l'antenne a été suspendu
00:37:06parce qu'il y a eu
00:37:08ce débat-là
00:37:10on lui demande sa tête
00:37:12est-ce qu'il y a de pluralisme dans cette chaîne info
00:37:14qui est pas n'importe laquelle
00:37:16donc on verra bien ce que dirait l'ARCOM
00:37:18moi j'avoue que je suis encore plus
00:37:20radical je pense que quiconque sur ce plateau
00:37:22là-dessus parce que c'est précisément
00:37:24ce qu'a décrit J.Divens
00:37:26la prise de pouvoir par des gens
00:37:28non élus qui ne représentent qu'eux-mêmes
00:37:30j'ai, je dois le dire, un problème avec la légitimité
00:37:32de l'ARCOM qui fait partie
00:37:34de ces 36 000 communautés théodules qu'on a en France
00:37:36qui coûtent des milliards
00:37:38et qui prennent des décisions éminemment
00:37:40politiques donc on va peut-être
00:37:42dire que je ne suis pas démocrate mais
00:37:44on verra à l'ARCOM, je pense que c'est ça la vraie démocratie
00:37:46vous êtes responsable de vos propos Alexandre Despicieux
00:37:48je rappelle à l'ARCOM que vous êtes journaliste au Figaro
00:37:50qu'est-ce qu'il y a un problème c'est que c'est avec le Figaro
00:37:52qu'il faut régler ça
00:37:54en revanche avançons et je voudrais parce que
00:37:56on peut répondre
00:37:58parce qu'on a tout dit je pense sur la question
00:38:00de la liberté d'expression mais je voudrais revenir
00:38:02après sur justement cette
00:38:04pensée unique qui est en train de vaciller
00:38:06et ça devient de plus en plus violent
00:38:08et je voulais revenir sur cet échange
00:38:10qu'il y a pu avoir par médias interposés
00:38:12entre Patrick Cohen et Pascal Praud
00:38:14c'est intéressant
00:38:16moi je ne vais pas me faire l'avocat de Pascal Praud, il n'en a pas besoin
00:38:18il lui a répondu dans son édito
00:38:20hier, moi je vais aller sur les faits
00:38:22et rien que les faits d'accord
00:38:24je rappelle que la semaine
00:38:26est évidemment consacrée quels que soient les plateaux
00:38:28sur cette insécurité, ces drames
00:38:30qui se multiplient et
00:38:32Patrick Cohen accuse Pascal
00:38:34et la chaîne de surfer sur
00:38:36ces drames et d'être dans la démagogie la plus
00:38:38complète et il justifie
00:38:40cette analyse par un chiffre
00:38:42en disant que le nombre d'homicides a même
00:38:44reculé l'an dernier
00:38:46pour la première fois depuis 2020
00:38:48qu'il le sait, non pas que
00:38:50nos enfants risquent la mort à chaque sortie d'école
00:38:52la plupart des 64 homicides d'enfants
00:38:54de moins de 13 ans l'an dernier
00:38:56ont eu lieu dans un cadre familial
00:38:58et presque autant ont été dans des accidents
00:39:00de la route, donc il va utiliser
00:39:02ce chiffre là et il va le présenter
00:39:04et je ne remets pas en cause ce chiffre
00:39:06je dis simplement que
00:39:08ce n'est même pas ça qu'il faudra discuter
00:39:10c'est juste l'apparence intellectuelle ou idéologique
00:39:12c'est de jouer sur les chiffres
00:39:14mais surtout il y a plus
00:39:16de morts dans les accidents de voiture du coup on laisse
00:39:18les gamins se trancher dans la rue
00:39:20allons un tout petit peu plus loin
00:39:22ça suffit pour moi
00:39:24vous avez raison, mais moi ce que je me suis dit c'est
00:39:26regardons par exemple
00:39:28les homicides, qu'est-ce que c'est ? c'est une tentative réussie
00:39:30le nombre d'homicides entre
00:39:322017 et 2024, on va prendre un temps long
00:39:34c'est ça qu'il faut prendre, il augmente
00:39:36825 en 2017
00:39:38pour les homicides
00:39:40980 pour 2024
00:39:42les tentatives d'homicide
00:39:44donc les volontés
00:39:46doublées
00:39:482300 en 2017
00:39:504300 en 2024
00:39:52et enfin
00:39:54il est attaché à la lutte contre les violences sexuelles
00:39:56monsieur Patrick Cohen
00:39:5840400
00:40:00en 2017
00:40:02122 600 en 2024
00:40:04et vous pourriez citer les coups
00:40:06et blessures volontaires qui ont aussi
00:40:08beaucoup augmenté
00:40:10il ne dit pas qu'il y a un sentiment
00:40:12d'insécurité, il dit qu'il y a une insécurité
00:40:14mais pour
00:40:16décrédibiliser
00:40:18et pour expliquer que le problème
00:40:20c'est ces news et c'est pas l'insécurité
00:40:22en France, il va utiliser un seul chiffre
00:40:24personne ne lui a montré
00:40:26ces chiffres, il n'est pas bête, loin de là
00:40:28il les connait très bien
00:40:30je ne doute pas qu'il soit
00:40:32stupide, pas quelqu'un de bête
00:40:34Patrick Cohen, impossible
00:40:36bon, il pouvait prendre ces chiffres, il les connait
00:40:38mais non, là il est typiquement
00:40:40dans une négation du fait que
00:40:42tous les spécialistes connaissent
00:40:44et avec les chiffres que vous avez cités
00:40:46tout le monde les comprend, qu'il y a une augmentation
00:40:48de la violence, une très forte augmentation
00:40:50de la violence dans tous les actes
00:40:52d'élinquant au criminel, avec violence
00:40:54c'est les statistiques du ministère de l'Intérieur
00:40:56qui le disent, donc là-dessus il n'y a pas de discussion
00:40:58Alain Bauer a écrit des bouquins là-dessus
00:41:00et il explique que la bascule
00:41:02se fait il y a une quinzaine d'années
00:41:04donc depuis une quinzaine d'années
00:41:06sur tous les indicateurs vous avez tendanciellement
00:41:08une augmentation des crimes
00:41:10et délits commis avec
00:41:12violence, donc là-dessus Patrick Cohen
00:41:14joue avec les mots, d'ailleurs les violences
00:41:16intrafamiliales qu'il cite en font partie
00:41:18aussi, et d'aller
00:41:20comparer ça aux accidents de la route
00:41:22c'est purement scandaleux de faire une telle
00:41:24comparaison, donc le débat est pas
00:41:26là-dessus et Patrick Cohen là-dessus se trompe
00:41:28il y a une augmentation de la
00:41:30violence qui n'est pas qu'un sentiment
00:41:32qui est constaté
00:41:34qui est vraiment constaté de façon
00:41:36il se trompe, on va dire que Pro et CNews mentent
00:41:38en fait il dit
00:41:40je résume grossièrement mais il explique
00:41:42Pascal surfe sur
00:41:44ses drames, d'accord
00:41:46la sécurité explose
00:41:48la violence explose mais le problème c'est CNews
00:41:50et nous on en profite, voilà c'est ça l'idée
00:41:52et on le salue bien sûr
00:41:54parlons de Grenoble à présent parce que
00:41:56ce qui se passe c'est de la faute de CNews là aussi
00:41:58pas de la faute de monsieur Piolle
00:42:00qui est en poste depuis
00:42:022014, et là je suis content de vous avoir
00:42:04François parce que vous êtes un ancien maire et j'ai besoin
00:42:06de savoir si, évidemment il n'est pas l'unique
00:42:08responsable de
00:42:10l'explosion de la délinquance sur fond de trafic de stupéfiant
00:42:12à Grenoble, mais quand on a un maire
00:42:14quand on lui dit mettez des caméras de
00:42:16vidéosurveillance et qu'il explique publiquement
00:42:18qu'il va mettre les caméras à Nice
00:42:20parce que dans sa ville il n'y a pas de problème
00:42:22ou que quand mercredi matin
00:42:24quand on lui parle de ses critiques sur les questions
00:42:26de l'insécurité il dit à vrai dire je m'en fous un peu
00:42:28peut-être qu'il a une
00:42:30petite part de responsabilité
00:42:32Lui il assume complètement de dire c'est l'état
00:42:34c'est pas moi et ce qui se passe c'est pas de ma responsabilité
00:42:36c'est dramatique
00:42:38c'est irresponsable
00:42:40c'est injustifiable sauf que
00:42:42il l'aurait eu à chaque fois donc avec
00:42:44cette logique là en disant je n'ai pas
00:42:46à m'en occuper, je répète c'est
00:42:48inadmissible parce qu'un maire bien entendu
00:42:50qui doit s'occuper de la sécurité dans sa ville
00:42:52il doit même être entre guillemets le coordonnateur
00:42:54de ce qui se passe un peu
00:42:56permettre aux gens de se parler et c'est derrière lui
00:42:58qu'il signe un contrat local de prévention
00:43:00de la délinquance où il y a le procureur
00:43:02le commissaire, l'éducation nationale
00:43:04les bailleurs et où on se parle et le maire c'est son rôle
00:43:06c'est faire en sorte que tout le monde se parle
00:43:08pour analyser la situation
00:43:10et essayer de trouver des solutions
00:43:12mais les verts en particulier et Piolle
00:43:14les verts en général et Piolle en particulier disent
00:43:16nous c'est pas notre sujet
00:43:18c'est le problème de l'état
00:43:20hier Bruno Retailleau
00:43:22était présent
00:43:24à Grenoble, c'était très intéressant
00:43:26parce que Bruno Retailleau
00:43:28il ne l'a pas attaqué publiquement
00:43:30vraiment c'est une humiliation
00:43:32pour Eric Piolle, il n'avait pas
00:43:34le maire de Grenoble, il avait Fantomas à côté de lui
00:43:36c'est à dire que quand il échangeait
00:43:38avec les administrés, avec les grenoblois
00:43:40il disait mais en fait je ne peux plus sortir de chez moi
00:43:42c'est un enfer, vous aviez le maire
00:43:44qui se cachait derrière, qui ne disait pas un mot
00:43:46et ça a duré toute l'après-midi
00:43:48c'est un chemin de croix pour Eric Piolle
00:43:50on est sur le terrain avec notre
00:43:52journaliste Juliette Sadat
00:43:54merci d'être avec nous parce que je voudrais qu'on revienne
00:43:56sur cette situation à Grenoble
00:43:58cette semaine on a quand même eu une grenade
00:44:00qui a été lancée dans un bar
00:44:02alors on a présenté ce bar comme un bar associatif
00:44:04visiblement le profil
00:44:06des propriétaires
00:44:08de ce bar est en train
00:44:10d'être là aussi
00:44:12décodé, décrypté par les enquêteurs
00:44:14Oui, le patron de ce bar associatif
00:44:16est sorti du silence
00:44:18il a indiqué aux enquêteurs
00:44:20qu'il était la cible de cette attaque
00:44:22d'ailleurs il a été blessé à la jambe
00:44:24et a été hospitalisé
00:44:26alors ce qu'on sait de lui
00:44:28c'est qu'il est âgé de 56 ans
00:44:30qu'il est connu de la justice
00:44:32avec 11 condamnations
00:44:34notamment pour des faits de blanchiment d'argent
00:44:36ce mercredi soir lors de l'attaque
00:44:38son fils était également présent
00:44:40dans l'établissement qu'il a quitté
00:44:42seulement quelques minutes
00:44:44avant l'explosion
00:44:46lui aussi a un lourd passé judiciaire
00:44:48avec 13 condamnations
00:44:50dont une pour double meurtre
00:44:52il a effectué 11 ans de prison
00:44:54pour avoir tabassé à mort
00:44:56deux lycéens en 2012
00:44:58ça s'était passé dans la banlieue de Grenoble
00:45:00à Echirol
00:45:02les meurtres de Sofiane et de Kevin
00:45:04avaient suscité une très vive émotion
00:45:06partout dans le pays
00:45:08particulièrement ici à Grenoble
00:45:10cette attaque à la grenade a, oui ou non
00:45:12un lien avec ce drame
00:45:14merci beaucoup Juliette
00:45:16pour ce point, vous êtes très nombreux
00:45:18à réagir sur les réseaux sociaux
00:45:20sur notre première thématique
00:45:22quand on parlait du message de soutien
00:45:24de Benoît Saint-Denis
00:45:26et je vous relatais le message d'un tweetos
00:45:28qui est suivi par Marine Tondelier
00:45:30du fleur facho après ces huit élus
00:45:32suivi par Marine Tondelier c'est pas une info pardonnez-moi
00:45:34justement parce qu'elle a dit
00:45:36aurait dit Marine Tondelier
00:45:38qui a dit ça, je dis simplement
00:45:40qui a été suivi
00:45:42de toute façon Charlotte ne fait que me gronder
00:45:44le samedi matin
00:45:46on en est tous là
00:45:48je préfère
00:45:50quand elle vous suit
00:45:52elle me suit
00:45:54j'ai vraiment beaucoup de désaccord avec Marine Tondelier
00:45:56elle n'est pas responsable de ce qu'écrit quelqu'un qu'elle suit
00:45:58personne, évidemment
00:46:00ah ben non pas du tout
00:46:02ça va mieux en le disant
00:46:04non mais Charlotte c'est bien
00:46:06vous avez raison
00:46:08je ne me penserais pas du tout ça
00:46:10on revient dans un instant
00:46:12ce qui va être intéressant
00:46:14c'est qu'on va voir
00:46:16aujourd'hui de plus en plus
00:46:18les parents décident de pister les enfants
00:46:20de mettre des traceurs sur les téléphones
00:46:22je suis intéressé
00:46:24d'avoir votre avis
00:46:26est-ce qu'aujourd'hui c'est un participe
00:46:28à la faillite de l'Etat
00:46:30c'est la société de vigilance
00:46:32voulue par certains
00:46:34des parents responsables peut-être
00:46:36vous dites des parents responsables
00:46:38on va en parler juste après
00:47:04...
00:47:06...
00:47:08...
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00:48:54...
00:48:56Voilà, je veux dire, c'est assez terrible, là maintenant il y a 6 otages qui restent vivants dans la bande de Gaza et il y a 8 qui sont morts, les familles ne sont pas au courant.
00:49:07Et pour l'instant on ne connaît pas effectivement la situation pour tous ces otages.
00:49:11J'ai entendu cette semaine pour la première fois, alors qu'on en est à la 6e séquence, macabre pour reprendre vos mots, et cette mise en scène des terroristes du Hamas,
00:49:23la Croix-Rouge pour la première fois dire que cette mise en scène est insupportable. Enfin, dirons-nous, enfin.
00:49:31Enfin, parce que quand on a vu ces images la semaine dernière, les photos, ça a rappelé la Shoah, l'Holocauste, c'est terrible.
00:49:42Et là pour la première fois apparemment la Croix-Rouge est montée dans le véhicule pour voir l'état des otages, ce qui veut tout dire.
00:49:51Eh bien écoutez, merci, et pensons évidemment aux familles qui sont encore dans l'attente et qui vivent cette situation absolument insupportable depuis le 7 octobre 2023.
00:50:02Merci beaucoup Régine Delfaux pour toutes ces précisions.
00:50:05Revenons à l'actualité française à présent, je vous le disais, malheureusement les drames s'enchaînent et on a besoin aujourd'hui de trouver des alternatives
00:50:16puisque l'État n'est pas en capacité de protéger ses citoyens et pourtant c'est une des promesses de l'État régalien.
00:50:27Une semaine après la découverte du corps de Louise, cette collégienne de 11 ans qui a été tuée en Essonne, l'inquiétude des parents est réelle et certains veulent réduire les risques.
00:50:36Et pour réduire les risques, qu'est-ce qu'ils font ? Ils vont pister leurs enfants, tracer leurs enfants via des applications.
00:50:42Je pense aux téléspectateurs qui nous regardent, aux papas, aux mamans qui nous regardent ce matin et qui ont peut-être fait ce choix-là.
00:50:47L'idée n'est pas de juger ce qu'ils font, c'est de se dire comment se fait-il qu'en France on soit obligé de tracer nos enfants ?
00:50:55Voyez le sujet d'Adrien Fonck.
00:51:02Une alarme immanquable, un signal qui rassure Marie.
00:51:06Face à l'insécurité, cette mère de famille n'a pas laissé le choix à ses deux adolescentes.
00:51:11Leurs téléphones sont désormais équipés d'une application de géolocalisation.
00:51:15Je peux constater où elles sont à n'importe quel moment de la journée.
00:51:19Plus l'âge avance, plus les enfants demandent une certaine autonomie.
00:51:23Ils ne nous tiennent pas au courant de leur programme dans la journée.
00:51:27C'est vraiment pour se rassurer.
00:51:29Comme elle, ils sont de plus en plus de parents à géolocaliser leurs enfants.
00:51:3341% dans un sondage IPSOS en 2022.
00:51:36Une surveillance bien accueillie par les adolescents.
00:51:40Moi je le vis bien, ça ne me dérange pas parce que c'est mes parents.
00:51:42Ça me rassure de savoir qu'il y a quelqu'un qui sait toujours où je suis, dans quel endroit je me trouve.
00:51:48Je pense que c'est en grandissant que ça devient moins contraignant et surveiller moins.
00:51:52On est moins enfermé par le traceur.
00:51:54Moi je me sens plus en sécurité dans l'abord.
00:51:57Parce que dans ce monde on ne sait jamais ce qui peut arriver.
00:51:59Depuis plusieurs années, les applications de ce type se multiplient.
00:52:03Moi j'ai un truc famille.
00:52:05Et là j'ai en direct l'occasion de toute ma famille.
00:52:08Une sécurité supplémentaire.
00:52:10Autant pour les enfants que pour les parents.
00:52:13Alors la question ce n'est pas de juger ou non l'action des parents.
00:52:16La question c'est de se dire comment ça se fait que
00:52:19aujourd'hui en France on soit obligé de tracer nos enfants.
00:52:22C'est la défaite de l'Etat qui doit protéger ses citoyens.
00:52:25Il y a une double crainte.
00:52:26C'est la société de vigilance.
00:52:28Les parents c'est à la fois que les enfants soient agressés ou enlevés.
00:52:33Et puis il y a la volonté qui ne bascule pas dans la consommation de drogue.
00:52:41Les deux sont liés.
00:52:43Ne pas être attrapé par des trafiquants qui vous donnent de la drogue
00:52:46et vous basculez dedans.
00:52:47Et puis ne pas être agressé.
00:52:48Donc on les surveille pour être sûr qu'ils ne vont pas aller au mauvais endroit.
00:52:51Ou être amenés au mauvais endroit.
00:52:53Vous pensez que là depuis quelques semaines
00:52:56c'est face à la consommation de drogue qu'on va tracer les enfants ?
00:53:00La volonté des parents de suivre les enfants est double.
00:53:02J'ai bien compris.
00:53:03Mais moi je veux revenir sur cette société de vigilance
00:53:05qui a été promise par Emmanuel Macron.
00:53:07La nouvelle ligne c'était la société de vigilance.
00:53:09Donc en fait, ceux qui n'ont rien à se reprocher,
00:53:13qui doivent être libres, nous-mêmes,
00:53:15on va commencer à se bunkeriser.
00:53:17On va mettre de plus en plus de vidéos de caméras de surveillance.
00:53:20On va éviter de sortir quand on est une femme à Paris à partir de 22h.
00:53:25Quand on a un enfant, on va lui mettre une application
00:53:29pour tracer et voir ses déplacements.
00:53:31Voilà la société de vigilance.
00:53:33Pour d'autres raisons, mais un peu le principe du QR code.
00:53:35On ne peut effectivement que le regretter.
00:53:37Mais c'est le paradoxe.
00:53:39C'est une société qui, au nom de l'ouverture des frontières et de la liberté,
00:53:43finalement aboutit à une société beaucoup moins libre.
00:53:45Parce qu'on en est obligé d'arriver à ces extrémités-là
00:53:48pour vivre en minimum en sécurité.
00:53:50Et ça va être de plus en plus le cas.
00:53:52Ceux qui auront les moyens se bunkeriseront, se protégeront.
00:53:55Et donc on sera dans une société finalement beaucoup moins ouverte.
00:54:00Plus on ouvre les frontières extérieures,
00:54:02plus on est obligé de mettre des frontières dans notre quotidien.
00:54:06Je vous propose qu'on avance un peu et qu'on parle de cette énième attaque au couteau
00:54:09qui fait froid dans le dos.
00:54:10Une femme et son fils ont été agressés ce jeudi par un Marocain de 38 ans
00:54:15qui possédait un couteau de cuisine d'une quinzaine de centimètres.
00:54:19L'individu a été interpellé par les forces de l'ordre.
00:54:22Le pronostic vital des victimes, du moins hier soir, était toujours engagé.
00:54:26Vous voyez le sujet de Corentin Lazo, d'Axel Rebaud et de Sarah Varny.
00:54:30J'ai le souvenir qu'on a entendu le ministre du Sentiment d'insécurité
00:54:34expliquer que la France n'était pas un coup de gorge.
00:54:36Et ces attaques au couteau aujourd'hui se multiplient en France.
00:54:43C'est peu avant 17h ce jeudi qu'un drame s'est produit dans la commune de Luce,
00:54:47près de Chartres.
00:54:48Un homme de 38 ans entre dans cet immeuble
00:54:50est muni d'un couteau de cuisine et sonne chez une femme de 66 ans.
00:54:53Cette dernière ouvre alors la porte et reçoit un coup de couteau dans le ventre.
00:54:56Son fils de 42 ans, présent sur place, tente de s'interposer.
00:54:59Il est touché au niveau du thorax.
00:55:01Alertés, les voisins appellent la police.
00:55:03L'individu s'était réfugié les vêtements en sang dans un immeuble voisin
00:55:07chez sa mère et sa soeur.
00:55:08Interpellé, il est placé en garde à vue.
00:55:10Les deux victimes ont été hospitalisées en urgence absolue.
00:55:14L'homme de nationalité marocaine a été examiné dans la nuit
00:55:17par un médecin psychiatre.
00:55:19Son état mental est considéré comme incompatible avec la garde à vue.
00:55:22Il a immédiatement été hospitalisé sous contrainte.
00:55:25Le suspect, déjà condamné par la justice,
00:55:27faisait l'objet d'une hospitalisation sous contrainte
00:55:29depuis le 4 octobre dans un établissement psychiatrique.
00:55:32Il aurait fugué de l'hôpital de jour peu de temps avant le drame.
00:55:35Pour l'heure, les raisons de son geste restent encore inconnues.
00:55:38Et avant de vous donner la parole, je voudrais qu'on écoute
00:55:41des explications de notre service de justice sur le profil du suspect.
00:55:45Concernant le profil de ce suspect,
00:55:48on sait que c'est un Marocain de 38 ans qui est en France depuis 2002.
00:55:52Il est déjà connu des services de police.
00:55:55Il a été condamné à de nombreuses reprises,
00:55:57notamment pour des faits de trafic de stupéfiants, de violence,
00:56:00de port d'armes, de rébellion et violence
00:56:03sur personnes dépositaires de l'autorité publique.
00:56:06Il avait été déclaré irresponsable pénalement
00:56:09dans une autre affaire de violence en 2022.
00:56:12Et il était donc hospitalisé sous contrainte.
00:56:15Suite à ces faits, la préfecture d'Eure-et-Loire avait décidé
00:56:18de ne pas renouveler sa carte de résident.
00:56:21Sauf que depuis le mois d'octobre 2024,
00:56:24il bénéficiait d'une autorisation de séjour provisoire de 6 mois
00:56:28qui était en cours de délivrance.
00:56:30La préfecture que nous avons contactée nous précise
00:56:33qu'il ne pouvait en aucun cas être placé sous le statut d'OQTF
00:56:37vu que le suspect était interné psychiatriquement.
00:56:40En effet, je vous rappelle que le placement sous le statut d'OQTF
00:56:44ne peut pas se faire si l'individu nécessite des soins médicaux.
00:56:48Pour l'heure, sa garde à vue a été jugée incompatible
00:56:51avec son état mental.
00:56:53Et donc le voilà de nouveau hospitalisé sous contrainte.
00:56:57Je vous regardais pendant que Sabrina parlait.
00:57:00C'est une histoire de dingue en fait.
00:57:02C'est une histoire de dingue.
00:57:04Il est là depuis 2002.
00:57:06Multiplie les délits.
00:57:08On est en 2025.
00:57:10Il vient de poignarder une mère et son fils.
00:57:12Irresponsable pénalement.
00:57:14On ne peut pas le mettre en prison.
00:57:16L'hôpital psychiatrique ne le garde pas et on ne peut pas l'expulser.
00:57:19Mais c'est une histoire de fou.
00:57:21Voilà où aujourd'hui on en est.
00:57:23C'est important de traiter ces sujets-là.
00:57:25À la fin, on se demande qu'il faut enfermer.
00:57:27Est-ce que c'est lui ou est-ce que c'est ceux qui ont écrit la loi ?
00:57:30Merci monsieur.
00:57:32Vous parlez de monsieur...
00:57:34Vous vous êtes fait des amis ce matin.
00:57:36Il y a l'art homme d'abord.
00:57:38Vous avez dit à Fouéras l'art homme.
00:57:40Je rappelle que vous êtes journaliste au Figaro.
00:57:42Je le dis.
00:57:44Maintenant le problème c'est enfermer monsieur Pupoli.
00:57:47L'ancien député.
00:57:49Vous avez été peut-être avec lui.
00:57:51Et vous ne dites rien au CIG ?
00:57:53Au centre d'information du gouvernement ?
00:57:55En quel honneur on devrait garder les fous délinquants dans notre pays ?
00:58:00C'est incroyable.
00:58:02Autre sujet.
00:58:04Cette affaire, on en a parlé hier soir,
00:58:06mais c'est une honte absolue.
00:58:08J'ai une pensée pour ce médecin.
00:58:10Docteur Mohamed Oulmeki.
00:58:12Il a été agressé en novembre dernier.
00:58:14Il a une triple fracture du nez.
00:58:16Il n'a plus le même odorat.
00:58:18Il a du mal à respirer.
00:58:20On est en novembre.
00:58:22Il prend un coup de tête d'un de ses patients
00:58:24qui lui fracture le nez.
00:58:26Il attendait cette décision de justice avec impatience.
00:58:29Le procès c'était cette semaine.
00:58:31A quoi a été condamné son agresseur ?
00:58:34Des travaux d'intérêt général.
00:58:362000 euros d'amende.
00:58:38Et le plus humiliant encore,
00:58:40c'est l'interdiction de retourner dans le cabinet de ce docteur.
00:58:45Sans blague.
00:58:47Interdiction de retourner ?
00:58:49Interdiction de se rendre au cabinet du médecin généraliste
00:58:51qui l'a agressé.
00:58:53Trois semaines de travaux d'intérêt général
00:58:55et 2000 euros d'amende pour l'agresseur
00:58:57de ce médecin
00:58:59qui a vu son nez fracturer.
00:59:01Triple fracture.
00:59:03Il a témoigné hier au micro de CNews
00:59:06et notamment chez Jean-Marc Morandini.
00:59:09Je vous propose de voir le sujet de la rédaction de CNews.
00:59:12C'est très intéressant.
00:59:13Personne n'en a parlé de cette affaire.
00:59:15Tout le monde s'en fiche du docteur Mohamed Oulmeki.
00:59:18J'ai commencé l'émission en vous disant
00:59:21ce que vous entendrez ici, vous ne l'entendrez nulle part ailleurs.
00:59:24Il s'avère que quand Jean-Marc ou Pascal Oulmeki...
00:59:29Les gens sont intéressés.
00:59:31Les médias s'en fichent.
00:59:33Les Français qui nous écoutent sont intéressés par ce sujet.
00:59:37Un jugement qu'il trouve scandaleux.
00:59:39Violemment agressé il y a trois mois
00:59:41dans son cabinet à Drancy,
00:59:43le docteur Oulmeki s'insurge aujourd'hui.
00:59:45Son agresseur a écopé d'une peine de trois semaines
00:59:48de travaux d'intérêt général,
00:59:502000 euros d'amende,
00:59:52ainsi qu'une interdiction de se rendre au cabinet
00:59:54du médecin généraliste.
00:59:56Je suis écœuré par ce verdict.
00:59:58J'ai eu pratiquement plus d'odorat,
01:00:03plus de goût, ça ne reviendra plus.
01:00:05J'ai des douleurs dedans en permanence.
01:00:07J'ai mal à la tête.
01:00:09Je suis dans un état psychique très délabré.
01:00:14Tout ça, ça mérite juste trois semaines
01:00:18de travaux d'intérêt général.
01:00:20Ça m'écœure.
01:00:21Le lundi 25 novembre 2024,
01:00:23ce médecin proche de la retraite
01:00:25reçoit un violent coup de tête
01:00:26causant une triple fracture du nez.
01:00:28L'agresseur n'est pas un inconnu.
01:00:30Il s'agit d'un jeune patient
01:00:31qu'il traite depuis plusieurs années,
01:00:33tout comme d'autres membres de sa famille.
01:00:35On pensait être encore à un endroit sacré.
01:00:40Mais maintenant, c'est fini.
01:00:43Ces dernières années,
01:00:44les agressions contre les médecins
01:00:45et autres professionnels de santé sont en hausse.
01:00:48Menaces, violences verbales ou physiques,
01:00:50selon une enquête du Conseil national
01:00:52de l'ordre des médecins,
01:00:53l'année 2023 a été un record
01:00:55avec 1581 cas d'agressions enregistrées.
01:00:59Quelle injustice, Philippe.
01:01:00Quelle injustice pour cet homme.
01:01:02Ça donne un sentiment délétère d'impunité
01:01:06à la victime d'abord
01:01:08et à la société dans son ensemble.
01:01:10Mais de l'affaire dont on a parlé précédemment,
01:01:12à celle-ci,
01:01:13on se rend compte qu'on est dans un système
01:01:15qui a organisé l'impuissance.
01:01:17C'est-à-dire dans l'affaire précédente
01:01:18dont vous parliez.
01:01:19On ne peut pas l'expulser.
01:01:20On ne peut pas l'interdire,
01:01:21on ne peut pas l'expulser.
01:01:22Je résume.
01:01:23C'est plutôt bien résumé.
01:01:25Et là, on est dans une histoire
01:01:27où on ne peut pas vraiment le condamner.
01:01:29Ah si, on peut.
01:01:30Mais les juges ont décidé
01:01:32que ce sera plus intéressant
01:01:34des travaux d'intérêt général.
01:01:35On en a parlé 15 000 fois,
01:01:37mais c'est parce que
01:01:38vous avez un système pénitentiaire derrière
01:01:40qui ne fonctionne pas
01:01:41et où en fait vous faites la gestion
01:01:42de place de prison.
01:01:43Je pense, hein, Charlotte.
01:01:45Pour une fois, je ne dis pas totalement faux.
01:01:48Il y a un mélange des deux.
01:01:50Et donc voilà,
01:01:51vous organisez votre propre impuissance
01:01:53et vous aboutissez dans la société
01:01:55à un sentiment de colère
01:01:58qu'exprime ce monsieur qui est victime.
01:02:00On n'est pas dans le sentimentalisme.
01:02:02C'est factuel.
01:02:03Il n'y a pas un sentiment de colère.
01:02:05L'homme vit une injustice profonde
01:02:08et il a passé toute sa vie
01:02:10à soigner des gens.
01:02:11Il connaissait ce patient
01:02:13qui l'agresse.
01:02:14Il attendait une chose,
01:02:15c'est qu'il ait une réponse
01:02:16judiciaire extrêmement ferme.
01:02:18Et il se retrouve avec
01:02:202000 euros d'amende,
01:02:21des travaux d'intérêt général
01:02:24et l'interdiction d'accéder de nouveau à ce...
01:02:27Quelle insulte pour ce médecin.
01:02:29Et quelles conséquences sur la société ?
01:02:30Le parquet a fait appel.
01:02:31Quelles conséquences sur la société ?
01:02:33Parce qu'outre le sentiment d'impunité,
01:02:35quel est le message envoyé aux médecins ?
01:02:37Notamment aux médecins
01:02:38qui travaillent auprès
01:02:39des quartiers difficiles.
01:02:40Pardonnez-moi,
01:02:41c'est-à-dire,
01:02:42fermez leur cabinet,
01:02:43allez travailler ailleurs.
01:02:44Pardonnez-moi d'être vulgaire,
01:02:45mais c'est ça,
01:02:46c'est démerdez-vous.
01:02:47Démerdez-vous,
01:02:48mais surtout,
01:02:49on aura plus de médecins.
01:02:50Et après,
01:02:51on va s'en plaindre,
01:02:52on va dire,
01:02:53dans ces quartiers-là,
01:02:54il n'y a plus de médecins.
01:02:55Charlotte, bien sûr.
01:02:56Non mais simplement...
01:02:57Pas parce que vous m'attaquez
01:02:58que vous n'avez plus le droit de parler.
01:02:59Au contraire.
01:03:00Je ne vous attaque pas,
01:03:01je débarque.
01:03:02Allez-y Charlotte.
01:03:03Non mais,
01:03:04d'une affaire à l'autre,
01:03:05on constate un système
01:03:06qui est non seulement...
01:03:07Il y a un problème,
01:03:08à la fois idéologique
01:03:09dans sa mise en place
01:03:10et un système littéralement dépassé.
01:03:12Nous ne prenons même pas
01:03:14de manière systémique,
01:03:15là pour le coup,
01:03:16les décisions que nous rendons.
01:03:18Pourquoi je dis ça ?
01:03:19Parce que d'abord,
01:03:20premièrement,
01:03:21ce n'est pas une question
01:03:22de dans telle affaire,
01:03:23tel magistrat.
01:03:24C'est globalement
01:03:25et idéologiquement,
01:03:26il y a aujourd'hui,
01:03:27en France,
01:03:283 millions de plaintes
01:03:29qui ne sont pas traitées
01:03:30en cours.
01:03:313 millions de plaintes
01:03:32qui ne sont pas traitées
01:03:34par des services
01:03:35évidemment débordés.
01:03:36Pourquoi ?
01:03:37Parce qu'il n'y a pas
01:03:38de priorisation.
01:03:39On n'a pas dit,
01:03:40devant l'augmentation
01:03:41de la violence faite aux personnes,
01:03:42on n'a pas dit,
01:03:43on va avoir une priorité absolue,
01:03:45c'est les violences,
01:03:46les atteintes faites aux personnes.
01:03:47Par exemple,
01:03:48après on peut discuter
01:03:49des priorités.
01:03:50Il y a des priorités
01:03:51qui sont données aux magistrats,
01:03:52de manière générale,
01:03:53qui changent tous les deux jours
01:03:54ou qui sont 15 en même temps.
01:03:55Ce qui n'est pas possible.
01:03:57La deuxième chose,
01:03:58c'est que politiquement,
01:03:59on a demandé aux magistrats,
01:04:00un, de privilégier d'abord,
01:04:02en premier lieu,
01:04:03les alternatives aux poursuites.
01:04:04Quand il y a poursuite,
01:04:05les alternatives à l'incarcération.
01:04:07Et ensuite,
01:04:09vous avez un discours
01:04:10de fermeté qui est réclamé,
01:04:12des alternatives à la prison
01:04:14qui sont réclamées
01:04:15et en plus,
01:04:16un manque de place
01:04:17qui fait que quand bien même
01:04:18vous voulez le faire,
01:04:19vous ne pouvez pas le faire.
01:04:20Résultat,
01:04:21sans même discuter
01:04:22sur la pertinence des mesures.
01:04:23Vous avez dans le cas
01:04:24du petit Elias,
01:04:25des gamins qui étaient
01:04:26sous main de justice,
01:04:27qui avaient une procédure pénale
01:04:29en cours et à qui on dit,
01:04:30par exemple,
01:04:31vous n'avez pas le droit
01:04:32de vous voir,
01:04:33vous n'avez pas le droit
01:04:34de porter une arme.
01:04:35Qui se soucie du respect
01:04:36de ces décisions ?
01:04:37Personne.
01:04:38Là, vous avez un homme,
01:04:39dans le cas précédent,
01:04:40qui poignarde une femme
01:04:41et son fils,
01:04:42il y a une décision qui est prise
01:04:43par une organisation
01:04:44sous contrainte.
01:04:45Il s'échappe de l'hôpital.
01:04:46Qui est responsable
01:04:47du fait qu'il n'est pas
01:04:48sous contrainte ?
01:04:49Personne.
01:04:50Et vous voyez,
01:04:51la chaîne de responsabilité
01:04:52s'est diluée,
01:04:53donc il y a un problème
01:04:54idéologique,
01:04:55c'est sûr,
01:04:56et il y a aussi
01:04:57d'affaire en affaire,
01:04:58un système littéralement
01:04:59dépassé.
01:05:00On ne sait plus
01:05:01par quel bout
01:05:02prendre le problème.
01:05:03Et c'est ce que disait
01:05:04Gérald Darmanin hier,
01:05:05par exemple,
01:05:06sur l'affaire Elias,
01:05:07il a dit,
01:05:08j'ai rencontré les parents,
01:05:09la France n'a pas su protéger
01:05:10le petit Elias.
01:05:11Une phrase extrêmement
01:05:12forte qui m'a fait
01:05:13penser à la phrase
01:05:14d'Harmonie Comine,
01:05:15la France a tué mon mari.
01:05:16Pourquoi un médecin
01:05:17est agressé
01:05:18dans ces quartiers-là ?
01:05:19C'est souvent le seul
01:05:20qui accepte encore
01:05:21de voir des gens
01:05:22pour leur parler.
01:05:23Tous les autres
01:05:24services publics
01:05:25ont fermé,
01:05:26il faut leur téléphoner,
01:05:27prendre rendez-vous,
01:05:28c'est des mails,
01:05:29etc.
01:05:30Lui, il reçoit.
01:05:31Mais en plus,
01:05:32ce qui est terrible,
01:05:33c'est que c'est un homme
01:05:34qui est proche
01:05:35de la retraite,
01:05:36le médecin.
01:05:37Un médecin,
01:05:38il donne tout,
01:05:39c'est de la dévotion,
01:05:40il donne tout,
01:05:41c'est de la dévotion,
01:05:42il donne tout pour soigner,
01:05:43pour aider,
01:05:44il est au plus près,
01:05:45bien sûr,
01:05:46comme les professeurs d'ailleurs.
01:05:47Donc c'est terrible
01:05:48de voir ça.
01:05:49C'est terrible.
01:05:50Mais le jour où vous dites
01:05:51vous touchez à un pompier,
01:05:52vous touchez à un policier,
01:05:53vous touchez à un médecin,
01:05:54vous touchez à un professeur,
01:05:55c'est dix ans au trou
01:05:56et il n'y a pas de réflexion
01:05:57à avoir,
01:05:58il n'y a pas de
01:05:59ah mais le pauvre,
01:06:00il s'est fait les croiser
01:06:01il y a six mois,
01:06:02et bien là,
01:06:03peut-être que ça va avancer.
01:06:04C'est terminé.
01:06:05Merci à tous les quatre.
01:06:07Mais rétablir premièrement
01:06:08la gravité d'une attente
01:06:09à la patrie,
01:06:10et dès la première,
01:06:11ça me semble
01:06:12une urgence absolue.
01:06:13Mais vous avez
01:06:14entièrement raison,
01:06:15Charlotte,
01:06:16j'aurais aimé terminer avec,
01:06:17est-ce que vous voulez
01:06:18une toute dernière image,
01:06:19en du moins une information
01:06:20plus qu'une image,
01:06:21puisque le patriotisme
01:06:22est au premier plan
01:06:23à Saint-Raphaël.
01:06:24Est-ce que vous savez
01:06:25ce qu'a décidé
01:06:26le maire de la ville,
01:06:27vous dites Oulah,
01:06:28il a décidé
01:06:29d'instaurer
01:06:30une levée de drapeau
01:06:31et la Marseillaise
01:06:32dans les centres
01:06:33de l'Oise.
01:06:34C'est-à-dire
01:06:35dans les centres de loisirs.
01:06:36Il dit
01:06:37le patriotisme
01:06:38n'est pas quelque chose d'inné,
01:06:39on ne doit pas
01:06:40attendre le collège
01:06:41ou le lycée
01:06:42pour l'apprendre.
01:06:43La Marseillaise,
01:06:44le drapeau
01:06:45dans les centres de loisirs.
01:06:46Bonne idée ou pas bonne idée,
01:06:47très vite ?
01:06:48Oui, très bonne idée,
01:06:49effectivement.
01:06:50Et pas mal,
01:06:51dans les centres,
01:06:52tiens,
01:06:53une petite Marseillaise,
01:06:54un drapeau.
01:06:55En fait,
01:06:56pourquoi il va faire ça
01:06:57dans les centres de loisirs ?
01:06:58Parce que c'est
01:06:59pour les plus jeunes,
01:07:00évidemment.
01:07:01J'ai levé les couleurs
01:07:02toute ma vie
01:07:03dans le scoutisme
01:07:04Merci à tous les quatre.
01:07:05Merci beaucoup.
01:07:06Dans un instant,
01:07:07c'est Brigitte Millot
01:07:08qui va nous expliquer
01:07:09un tout autre sujet,
01:07:10pourquoi l'infertilité
01:07:11ne cesse d'augmenter.
01:07:12Et elle nous dira
01:07:13si l'alimentation
01:07:14peut influencer
01:07:15le sexe du bébé.
01:07:16Merci à elle.
01:07:17Il va y avoir
01:07:18une boom de consommation.
01:07:19C'est clair.
01:07:20Vous mangez de l'ananas,
01:07:21vous aurez un garçon.
01:07:22Il aura les yeux bleus.
01:07:23Merci à tous les quatre.
01:07:24Et dans un instant,
01:07:25c'est Brigitte Millot.
01:07:26Merci à Tania Tchiolet
01:07:27qui est avec nous.
01:07:28Merci à tous les quatre.
01:07:29Et dans un instant,
01:07:30c'est Brigitte Millot.
01:07:31Merci à Tania Tchiolet
01:07:32qui a préparé cette émission
01:07:33avec Brillo
01:07:34comme à chaque fois.