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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue pour ce dernier jour de la semaine sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNew jusqu'à 10h30.
00:00:09L'église catholique enregistre un record de baptême d'adultes, plus 45% cette année, plus de 10 000 adultes et quasiment autant d'adolescents.
00:00:19Ils sont les catéchumènes, ceux qu'on instruit dans la foi chrétienne avant le baptême, qui sera célébrée durant la veillée pascale dans la nuit du samedi au dimanche.
00:00:29Il y a certainement des raisons religieuses qui expliquent ces baptêmes.
00:00:34Il y a aussi une volonté sans doute de poursuivre une histoire, de partager des mœurs, de retrouver des traditions.
00:00:41La France change de visage, son identité évolue, son avenir interroge.
00:00:46Quels dieux prieront demain les jeunes français qui naissent aujourd'hui ?
00:00:51L'église de Rome perpétue un récit, j'allais dire une civilisation, celle de nos ancêtres, la culture judéo-chrétienne.
00:00:59Elle était hier notre bien commun, elle est aujourd'hui en péril, dans une France fracturée.
00:01:05Peut-être ces baptêmes sont-ils une réponse, pourquoi pas une réaction, au-delà de l'engagement de ces futurs catholiques auprès de Jésus-Christ.
00:01:15L'église romaine est un climat, une certaine coloration mystique qui donne un sens aux choses et prolonge un miracle né il y a 2000 ans.
00:01:24On peut douter de l'existence de Dieu, mais adhérer à la chrétienté parce qu'elle a forgé nos vies, nos consciences, notre culture, notre passé.
00:01:35Et je l'espère qu'elle écrira notre futur.
00:01:38Il est 9h01, Shana Lousteau.
00:01:40Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:54Ce drame tout d'abord à New York.
00:01:55Un hélicoptère s'est écrasé ces dernières heures dans le fleuve Hudson le long de Manhattan.
00:02:00A son bord, le pilote est une famille de 5 touristes espagnols, dont 3 enfants, tous sont morts dans le crash.
00:02:07C'était un vol affrété par une entreprise qui propose d'observer New York vu du ciel.
00:02:11Donald Trump promet des annonces rapides sur les circonstances exactes de l'accident.
00:02:16La volte-face de Donald Trump, justement, est une pause fragile.
00:02:20C'est ce qu'a dit Emmanuel Macron ce matin sur X.
00:02:22C'est fragile car les droits de douane maintenus par le président américain sur certains produits européens représentent 52 milliards d'euros.
00:02:30Pour l'Europe, en revanche, il y voit une opportunité de négocier avec les Etats-Unis.
00:02:34Nous devons nous montrer fort et travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires, écrit Emmanuel Macron.
00:02:40Et puis aujourd'hui est un jour de départ en vacances.
00:02:43La zone C, comprenant Paris, Toulouse et Montpellier, va rejoindre la zone B à l'occasion des vacances de Pâques.
00:02:48Et la circulation s'annonce difficile en Ile-de-France.
00:02:51C'est orange aujourd'hui et demain dans le sens des départs.
00:02:54En revanche, partout ailleurs, bison futé affiche du vert.
00:02:57Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous, Pascal.
00:02:59Merci Chanel Oustot.
00:03:01Nous sommes ce matin avec Rachel Kahn, avec Jenny Bastier, avec Thomas Bonnet, avec André Valigny, avec Georges Fenech.
00:03:10Je vous ai vu hier soir sur les réseaux.
00:03:12Vous étiez dans une soirée où on célébrait votre élégance vestimentaire, cher Georges Fenech.
00:03:17C'est vrai, mais il ne manquait que vous.
00:03:19Non mais arrête, peu importe.
00:03:20Mais en revanche, vous étiez quasiment invité comme l'homme qui donne...
00:03:26Voilà, le Club Swan, qui est le club de l'élégance.
00:03:29Voilà, certes.
00:03:30Bon, en tout cas, vous avez passé une bonne soirée.
00:03:32Excellent.
00:03:33Vous vous êtes touché tard.
00:03:34Vous vous êtes touché très tard.
00:03:35Début du vin, avec modération.
00:03:37Oui, sans modération.
00:03:38Oh oui, avec modération, pardon.
00:03:40Voilà, mais une belle soirée.
00:03:42Dommage.
00:03:42Ceux qui bossent, c'est ceux qui effectivement se reposent.
00:03:45Eugénie, ça tombe bien que vous soyez là, parce qu'on est vendredi.
00:03:48On a envie parfois d'un autre regard.
00:03:51C'est le carême.
00:03:51Pour l'actualité, c'est le carême.
00:03:53Vendredi de carême, normalement.
00:03:53C'est le vendredi de carême.
00:03:54On peut préciser ce qu'est le vendredi de carême ?
00:03:57On jeûne et on fait pénitence.
00:03:59Mais le carême a commencé depuis...
00:04:01Ce n'est pas une journée particulière aujourd'hui.
00:04:0240 jours.
00:04:03On arrive bientôt à la fin.
00:04:04Oui.
00:04:05Bon, on a besoin peut-être d'un autre regard.
00:04:08Et vous avez reçu Fabrice Luchini dans une émission dont nous parlons régulièrement,
00:04:13qui est l'émission du Figaro, où vous faites des grands entretiens.
00:04:16Et c'est formidable, avec Vincent Trémolet, notamment.
00:04:18Et Jean-Christophe Buisson.
00:04:19Et Jean-Christophe Buisson.
00:04:20Monsieur Culture.
00:04:21Donc, vous l'avez reçu quand, Luchini ?
00:04:23C'était la semaine dernière, jeudi dernier, je crois.
00:04:26Bon, alors, ça a été mis sur les écrans.
00:04:29Non, non, mercredi, pardon, ce mercredi.
00:04:30Non, c'est ce mercredi.
00:04:31Oui, c'est ce mercredi.
00:04:32Et ça a été mis sur les réseaux ces dernières heures.
00:04:34Oui, c'est ça.
00:04:34Alors, je vous propose de l'écouter, parce que c'est formidable.
00:04:38Et puis, c'est à la fois drôle, mais ce n'est pas que drôle, justement.
00:04:41C'est ça qui est formidable avec Luchini.
00:04:43Ce n'est pas que drôle.
00:04:44C'est aussi profond, comme dit l'autre.
00:04:46Écoutez ce qu'il dit sur le portable et sur la société du portable.
00:04:50Fabrice Luchini.
00:04:51Pourquoi il y a des portables ?
00:04:53Pourquoi ? Moi, j'en suis une victime.
00:04:56Parce que le portable est une réponse illusoire, mais assez efficace en la seconde,
00:05:01où, à la seconde où tu dis, s'ennuyer, c'est enregistrer la nullité de chaque instant.
00:05:06Boum !
00:05:07Tu as le portable.
00:05:08Tac, tac, tac.
00:05:09Tu vois une femme qui danse comme ça.
00:05:11Après, boum, tu as Cahuzac qui dit, ouais, Marine a déconné.
00:05:15C'est plus ennest, Cahuzac, Marine Le Pen.
00:05:18Après, tu as James Brown qui fait le bouboulou.
00:05:20Après, tu as Mélenchon qui dit, c'est scandale qu'on l'attaque.
00:05:24Après, tu as une femme qui dit, moi, yoga, toujours.
00:05:28Je n'ai plus de sangle abdominale.
00:05:30Après, tu passes encore plus loin.
00:05:32Et puis, tu as une chanteuse qui dit, j'étais un homme,
00:05:35et maintenant, je suis vraiment un transgenre.
00:05:37Donc, tu ne sais plus.
00:05:38Et puis, parce que s'ennuyer, c'est enregistrer la nullité de chaque instant.
00:05:43Et avec la certitude que l'instant suivant sera pire encore.
00:05:48Et le portable, c'est la manière tragique dont ils nous ont niqué.
00:05:53C'est parce qu'ils savent qu'à travers ça, pendant quelques secondes, on va...
00:05:58Et c'est pour ça que quand vous venez au Figaro, il n'y a plus une personne qui marche normalement.
00:06:06Alors, moi, ma compagne, mon épouse m'interdit de mettre le portable en marchant.
00:06:11Parce que des fois, je lui dis, tiens, j'appellerai bien Maxime Catrou.
00:06:14Non, pas dans la rue Fabrice.
00:06:15Parce qu'elle me limite.
00:06:17Je serais prêt à donner des coups-fils comme les cons, moi.
00:06:20Et en stéréo, en stéréo.
00:06:22Alors, Maxime, tu vas bien ?
00:06:23Et t'entends, ouais, mais ça va, ça va !
00:06:26Bon, on se dit, ce n'est pas que drôle.
00:06:28C'est vrai.
00:06:29Bien sûr que c'est...
00:06:31Non, mais il est exceptionnel.
00:06:33Et on parlait dans cette émission de son spectacle qu'il fait sur Surand.
00:06:39Écrivain roumain, mais devenu français.
00:06:41Qui était connu pour sa négativité, son cynisme.
00:06:44Mais il nous fait découvrir une autre phase de sa personnalité, son amour de la langue.
00:06:48C'est vraiment un spectacle exceptionnel qu'il va donner, je crois, à partir de la rentrée prochaine au théâtre, au janvier prochain.
00:06:55Et c'est vraiment un très bon spectacle.
00:06:58On écoutera l'extrait sur Surand tout à l'heure.
00:06:59Parce que Surand, c'est quelqu'un qui n'a pas de but.
00:07:01Et c'est formidable.
00:07:02Oui, Yves Flaner, c'est un piéton métaphysique.
00:07:04Mais bien sûr.
00:07:05Et c'est l'image du petit bouchon sur l'océan.
00:07:08Il y a beaucoup de gens qui se définissent comme ça.
00:07:09Qui dit, voilà, j'ai un petit bouchon sur l'océan.
00:07:11Je fais ça, mais je pourrais faire autre chose.
00:07:13J'ai pas de but, j'ai pas d'objectif, j'ai pas de volonté.
00:07:15C'est comme ça.
00:07:16Je suis un pauvre.
00:07:17Pas un pauvre diable, d'ailleurs.
00:07:18A deux sens.
00:07:20Oui, ça...
00:07:21Le thé.
00:07:22Oui, c'est des réflexions assez profondes de ce qu'est...
00:07:25Aquabonistes, non ?
00:07:26Comment ?
00:07:27Ce sont des aquabonistes.
00:07:28Je dirais pas ça non plus.
00:07:30Je pense pas que c'est un aquaboniste sur...
00:07:32Je crois que c'est...
00:07:33Je sais pas ce que c'est, pour tout vous dire.
00:07:35Alors, écoutez, parce que vous lui posez une question, vous lui dites que c'est un homme du 18e siècle.
00:07:41Fabrice Lechini.
00:07:43J'ai une révélation pour mon spectacle.
00:07:45Je dis que Fabrice Lechini est un homme du 18e siècle.
00:07:47En tout cas, c'était un siècle sans Bourdieu.
00:07:51Oui, ça c'est sûr.
00:07:53Bourdieu, en gros, c'est l'homme qui dit qu'il n'y a que dominant-dominé et qu'on est dans des habitus de classe.
00:08:00Moi, manque de bol, il s'est planté pour moi, même s'il intègre les exceptions.
00:08:04Parce que moi, je viens d'un milieu où on mangeait sur du formica.
00:08:07Et la thèse de Bourdieu, c'est qu'on bouffe que sur du formica quand on a coulé du formica.
00:08:11Sauf que moi, j'adorais le formica parce que c'était lié à ma maman.
00:08:15Il était bleu clair, mon formica.
00:08:17Mais je suis devenu apprenti coiffeur à 13 ans et demi.
00:08:22Je vais pas le raconter, ça fait des mille fois que je le raconte.
00:08:24Et puis un jour, on a demandé à Jean Dormeson, mais vous, vous êtes né avec une cuillère dorée dans la bouche.
00:08:31Et Tony Cloukini, sa maman était femme de ménage, ce qui est vrai.
00:08:35Je viens d'un milieu extrêmement simple et modeste.
00:08:38Avec l'amour que je porte à ma mère, parce que c'était elle qui m'a emmené, pas dans n'importe quel salon de coiffure.
00:08:44Elle a trouvé l'avenue Matignon.
00:08:46Comme si elle avait compris qu'il fallait un transfuge de classe très vite.
00:08:50Au lieu de m'emmener tout de suite où j'habitais, c'est-à-dire rue Ramay, pas loin de la goutte d'or.
00:08:55Elle s'est dit, non, non, je vais l'envoyer dans le huitième, près du Figaro.
00:08:59Et je vais même faire une confidence.
00:09:01Elle a été femme de ménage, dans le bureau d'une grande plume du Figaro.
00:09:06Et j'en fais pas une...
00:09:08Vous savez, il faut pas non plus faire...
00:09:09Je viens d'un milieu...
00:09:10Vous avez remarqué, maintenant, tous les acteurs disent...
00:09:13Mais moi, je viens d'un milieu très très pauvre.
00:09:14Encore plus pauvre que toi.
00:09:16Non, moi, t'es plus pauvre.
00:09:17Moi, je suis dans le 94, 93.
00:09:19C'est le quartier.
00:09:20Non, non, non, je suis né.
00:09:21Et tout le monde est né, mais de plus en plus bas.
00:09:24Alors, le mec oserait dire, je suis né dans le 16e.
00:09:29Saloperie, va.
00:09:30Bon, ce qui est intéressant, là aussi, c'est que ça parle de la société française des années 50, des années 60.
00:09:37Et cette possibilité de prendre l'ascenseur social, qui existe moins aujourd'hui.
00:09:41C'est pour ça que c'est intéressant.
00:09:42Et cette mère dont il parle, c'est intéressant aussi, ce rapport culturel qu'a cette mère qui dit, je vais l'envoyer dans l'huitième arrondissement, avec des codes qui sont compris.
00:09:53Oui, le parcours de Lutkini est absolument fantastique.
00:09:55Quand on y pense qu'un milieu modeste s'est élevé à une telle maîtrise de la langue et d'être devenu un passeur de la culture française.
00:10:03Mais il y en a plein, des comme ça.
00:10:04Oui, il y en a plein.
00:10:04Alain Juppé était sorti d'un milieu.
00:10:06Je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui, ce soit toujours possible.
00:10:08Alain Juppé, Georges Pompidou étaient de milieux très très modestes.
00:10:12Oui, mais je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui, ce soit encore possible.
00:10:16Je suis d'accord avec vous.
00:10:18Et quand je disais que c'est un homme du XVIIIe siècle, c'est parce que je voyais bien, dans son spectacle, il parle beaucoup des salons.
00:10:24Il cite Madame du Défant, Madame de Jarny, etc.
00:10:27C'est femme de salon.
00:10:28Et j'imaginais très bien Fabrice Lutkini dans un salon du XVIIIe.
00:10:31Il a une espèce de maîtrise de la langue française.
00:10:34Le XVIIIe, c'est le siècle de la langue française.
00:10:37Et c'est pour ça que je l'ai dit.
00:10:38Oui, c'est même le siècle de la France tout court.
00:10:40Moi, je pense que c'est encore possible.
00:10:41Je pense que c'est encore possible.
00:10:43Alors, bien sûr, avec beaucoup d'embûches et beaucoup de difficultés,
00:10:47mais c'est peut-être les difficultés aussi qui font que c'est encore possible.
00:10:51Moi, mon père, il venait d'un endroit où il n'y avait pas d'eau, pas d'électricité, rien du tout.
00:10:58J'avais un grand-père tirailleur sénégalais et l'autre grand-père escapé de la Shoah.
00:11:02Donc, on part quand même avec une question sur la vie et la mort.
00:11:06Et vous suffisez par écrire des chansons pour Sheila ?
00:11:09Donc, c'est ça quand même, c'est extraordinaire.
00:11:11Parce que j'ai vu que vous aviez écrit dans le dernier album.
00:11:13On l'écoutera tout à l'heure, la chanson pour Sheila.
00:11:15On la salue.
00:11:16D'ailleurs, je sais qu'elle nous écoute de temps en temps.
00:11:17Et comme on est des fans de Sheila, on est content que vous, puisqu'on est aussi fans de vous,
00:11:21que vous ayez écrit une chanson pour Sheila.
00:11:23Troisième passage sur Jean-Jacques Rousseau.
00:11:25Passionnant, Jean-Jacques Rousseau, ce qu'il dit sur lui.
00:11:30Jean-Jacques Rousseau a écrit « Et nous aimerions autant ne pas être que de n'être pas regardé ».
00:11:41C'est Rousseau qui écrit ça.
00:11:43Il sait de quoi il parle, en l'occurrence.
00:11:46Alors, ce qui est merveilleux, c'est, j'ai demandé à Patrick Dandré, mais c'est un portrait à charge.
00:11:52Est-ce qu'il est possible qu'un mec du niveau de Jean-Jacques Rousseau,
00:11:56qui a écrit « Les confessions », qui a écrit « Rêveret du promeneur solitaire »,
00:11:59comme un couillon, un peu comme les déchiens, tu sais, entre François Morel et qui se mettent aux millions.
00:12:07Manifestement, Patrick Dandré m'a dit qu'il était terrible au niveau psychologique.
00:12:11Il m'a résumé cette phrase par un mot « C'était un misanthrope assoiffé de reconnaissance ».
00:12:19Et c'est la phrase de Nietzsche « J'ai cru voir de grands hommes et je n'ai vu que des simples de leur propre idéal ».
00:12:24Ça aussi, c'est intéressant, parce que la part de la psychologie, dans les décisions des grands, si j'ose dire,
00:12:32ceux qui nous gouvernent, on la met souvent de côté.
00:12:35On ne veut pas faire d'analyse psychologique.
00:12:37On dit souvent « Voilà, on ne va pas faire de psychanalyse à dessous ».
00:12:41C'est ça l'expression qui est utilisée.
00:12:44Mais on a tort peut-être, parce qu'elle explique évidemment bien souvent…
00:12:49Un misanthrope assoiffé de reconnaissance ?
00:12:51Ben oui !
00:12:51Il y en a beaucoup, je pense.
00:12:53Alors, on l'a cité 25 fois.
00:12:55On est dans des milieux où il y a les professions délirantes.
00:12:59Et ça, c'était le fameux texte, non pas de Peggy, mais de Valérie,
00:13:05sur les professions délirantes.
00:13:07Donc, vous retrouvez les mêmes psychologies.
00:13:09Oui, c'est vrai.
00:13:10La vanité.
00:13:11Grand avocat, grand journaliste, pourquoi pas ?
00:13:13Journaliste exposé, en tout cas.
00:13:17Chanteur, artiste, tous ceux qui vont dans la lumière.
00:13:19Les professions délirantes.
00:13:21La vanité de tous les gens.
00:13:23Oui, alors il y a la vanité, mais il y a aussi cette volonté d'être…
00:13:26Il y a des gens qui préfèrent perdre en étant au centre
00:13:29que gagner en étant à l'extérieur.
00:13:32C'est comme au foot ?
00:13:34Oui, mais je trouve qu'en sport, et c'est pour ça que j'aime bien le sport,
00:13:39il n'y a pas cette… il y a un rapport plus objectif aux choses.
00:13:46Et en politique, on dit, vous savez, qu'on parle de bien ou en mal de toi,
00:13:50c'est mieux qu'on ne parle pas.
00:13:51Oui.
00:13:52C'est ce qu'on dit en politique.
00:13:53Oui, mais je suis d'accord avec vous, mais est-ce que c'est vrai, ça, ou pas, André Vallée ?
00:13:56Est-ce que, par exemple, vous trouvez que vous avez fait partie des professions délirantes ?
00:14:00Il y avait un désir d'être dans la lumière ?
00:14:04Ou vous vouliez faire le bien commun, c'était un sacrifice, un engagement ?
00:14:09Oui, il y a un peu des deux, sûrement, oui.
00:14:11J'ai toujours voulu faire de la politique, moi, depuis l'adolescence.
00:14:14Donc, c'était parce que j'aimais l'histoire de France, j'aimais lire beaucoup des ouvrages politiques, de philosophie, etc.
00:14:23J'ai toujours voulu être avocat, peut-être aussi pour le côté, justement, défendre des causes.
00:14:29Et puis, pour moi, les deux étaient liés, le métier d'avocat et la politique.
00:14:33Mais lorsque vous avez rencontré les hommes de gauche avec qui vous avez travaillé,
00:14:38est-ce que vous avez vu des psychologies communes, que ce soit Lionel Jospin, François Mitterrand, Michel Rocard,
00:14:43toute l'aventure de la gauche que vous avez vécue ?
00:14:46Est-ce qu'il y a eu des personnalités où vous vous êtes dit, lui, il est surtout là pour être sur la photo, par exemple ?
00:14:53Je n'ai pas connu Mitterrand, moi, très peu.
00:14:54J'ai aperçu une ou deux fois dans les meetings.
00:14:57J'ai bien connu Jospin, et lui, vraiment, c'était l'engagement sincère.
00:15:02Il ne cherchait pas à être sur la photo.
00:15:03Il avait cette austérité protestante.
00:15:06Il a réussi en même temps.
00:15:07Non, il a réussi.
00:15:08Il ne voulait pas être sur la photo.
00:15:09Il a réussi à être Premier ministre pendant cinq ans.
00:15:11Un bon Premier ministre.
00:15:12Sans doute.
00:15:15Alors, le dernier extrait, c'est Cioran.
00:15:19Parce que là, effectivement, c'est très...
00:15:21Vraiment, c'est un des passages aussi très drôles.
00:15:23Et puis, ce qu'est Cioran, c'est assez...
00:15:25C'est assez amusant, tel qu'il le raconte.
00:15:30J'aime en Cioran ce badaud douloureux, curieux,
00:15:36qui parle à n'importe quelle personne.
00:15:38Alors, s'il y a un point commun entre Cioran, deuxième période, où il parle français,
00:15:44c'est d'avoir senti la métaphysique dans les anecdotes, dans le quotidien.
00:15:50Il ne va pas bien.
00:15:52Il ne va pas bien.
00:15:52Un jour, il est placé à Saint-Sulpice.
00:15:54Et il y a un film qui se tourne.
00:15:57Et alors, il regarde.
00:15:59J'adore l'idée qu'il n'a pas de but.
00:16:01C'est un insomniaque.
00:16:02Donc, il y a un film, il est minuit, il s'arrête.
00:16:04Il n'a pas de but.
00:16:05Ce n'est pas un homme affairé.
00:16:07Il n'a pas trois portables.
00:16:08Tac, tac, tac.
00:16:09Alors, rendez-vous à 14h31.
00:16:10Tac, tac, tac.
00:16:11Oui, d'accord.
00:16:12On branche l'Amérique.
00:16:13D'accord.
00:16:13Il a une compagne qui l'attend, quand même.
00:16:14Alors, là, c'est le monsieur Ramboué.
00:16:16On va y revenir.
00:16:17Et il regarde le film.
00:16:19Il voit un CRS qui dit à un pote, au bout de huit heures, d'avoir vu la même scène pénible.
00:16:25On dira la merveilleuse phrase de John Eliday sur les roches.
00:16:30Enfin, aussi, c'est très intéressant parce que c'est très suranesque.
00:16:32Eh bien, parce que c'est pascalien, surtout.
00:16:36Et figurez-vous que le CRS dit, moi, je te dis.
00:16:41Il dit ça à son pote.
00:16:42Après ça, jamais, tu m'entends.
00:16:45Jamais, je mettrais un franc pour aller voir un film.
00:16:48Il voit la même scène répétée.
00:16:50Et si on rend continue, on pourrait dire de ça pour tout.
00:16:54On pourrait dire de ça pour tout.
00:16:56De tout ce dont on a découvert les dessous.
00:17:01Cependant, les gynécologues aiment.
00:17:03Les désespérés font des projets.
00:17:06Et les nihilistes vont en vacances.
00:17:09Qu'est-ce que tu veux ?
00:17:10Alors, s'il y a point commun, c'est qu'il est vide.
00:17:14Il est perdu.
00:17:16Et on lui tapote l'épaule.
00:17:17Et moi, je ne suis pas autre chose que quelqu'un à qui on pourrait tapoter l'épaule.
00:17:24Derrière ce côté hystérique, je suis comme Sioran.
00:17:28J'ai besoin qu'on me tapote l'épaule.
00:17:30Et c'est le public qui me tapote l'épaule.
00:17:32Mais t'es ému, là ?
00:17:34Oui, mais je suis d'accord avec vous.
00:17:37Mais c'est curieux de vouloir être aimé par des gens que tu ne connais pas.
00:17:43Et c'est le problème du public.
00:17:45Parce que tu pourrais vouloir être d'abord aimé par ta compagne.
00:17:50D'abord aimé par des gens que tu connais.
00:17:53Et tu choisis, et c'est ce qu'il dit, le public.
00:17:56Mais le public est inconnu.
00:17:59Il ne connaît pas les gens.
00:18:00Et effectivement, les vedettes, les acteurs,
00:18:06ou les gens qui sont sur scène,
00:18:08veulent être aimés par des gens qu'ils ne reverront jamais
00:18:11et qu'ils ne connaissent pas.
00:18:14Donc là aussi, on est au cœur d'une psychologie.
00:18:16Il y en a qui préfèrent simplement être aimés par une personne.
00:18:20La télévision, c'est un peu comme ça aussi.
00:18:21On ne voit pas directement le public, mais on aime...
00:18:25La télévision, nous, on n'est pas des artistes.
00:18:29Non, je ne pense pas que ce soit exactement la même démarche.
00:18:32Mais bon, on aurait pu faire de la presse écrite.
00:18:35Vous faites de la presse écrite, c'est écriture.
00:18:36On aime être lus, on n'est pas dans le vide quand même.
00:18:41Sans doute.
00:18:42Il y a toujours une part de vanité, c'est sûr.
00:18:43Il y a des sunlights.
00:18:44Oui, alors vous dites de vanité ou de noyer son anxiété à travers l'action.
00:18:52Tout simplement, parce qu'autrement, on reste dans sa chambre
00:18:55et on s'ennuie, c'est ce qu'il dit.
00:18:58Donc tu es bien obligé de faire quelque chose.
00:19:00Donc il y en a qui courent, il y en a qui écrivent.
00:19:03Est-ce qu'il n'y a pas une envie de progresser aussi ?
00:19:05De faire mieux le lendemain que ce qu'on a fait la veille en travaillant ?
00:19:09Et c'est peut-être comme ça aussi que...
00:19:11Ça va être dur demain de faire mieux que ce qu'on fait là, aujourd'hui.
00:19:14Je vous l'accorde.
00:19:16Bon, en tout cas, voilà.
00:19:16Moi, je vous proposais ça parce que d'abord, ça change un peu, pour tout vous dire.
00:19:20On rappelle les émissions de Mireille Dumas.
00:19:21Merci en tout cas de nous avoir.
00:19:23Non, mais donc ça, c'est...
00:19:24Alors, on peut voir évidemment cela.
00:19:26Ça dure combien de temps ?
00:19:2755 minutes.
00:19:2855 minutes et c'est disponible sur le site du Figaro.
00:19:30Sur le site du Figaro ou sur YouTube, oui.
00:19:32Bon, bah écoutez, bravo à vous.
00:19:33Et l'émission s'appelle comment ?
00:19:34C'est le club Figaro Culture.
00:19:36C'est le club de Jean-Christophe Buisson.
00:19:37Oui, qu'on salue du Figaro Magazine.
00:19:41Et c'est vrai que vous êtes une belle équipe.
00:19:42Souvent, je le dis au Figaro, mais vous êtes une belle équipe de talent.
00:19:46Bon, on revient à des choses peut-être plus basiques ou classiques.
00:19:51C'est la politique avec Marine Le Pen qui a pris la parole.
00:19:59Je crois que c'est la première fois d'ailleurs qu'elle prend la parole oralement.
00:20:02Elle l'avait écrit depuis...
00:20:03Il y avait le 20h de TF1.
00:20:04Voilà, il y avait le 20h.
00:20:05Là, c'est une très bonne interview de la revue Hémicycle,
00:20:08notamment fondée par Éric Revelle, qu'on connaît bien ici.
00:20:11C'est une très bonne interview où Marine Le Pen fend l'armure,
00:20:13ce qui est assez rare pour elle.
00:20:15Elle parle des blessures comme elle l'a ressenti, la décision de justice.
00:20:18C'est très intéressant.
00:20:18Bon.
00:20:19Ah bah il y a déjà le carillon d'Europe 1 à 9h20.
00:20:22Mais il est de plus en plus tôt ce carillon.
00:20:24Pourquoi il est tôt ce carillon d'Europe 1 ?
00:20:26Qu'est-ce qui se passe ?
00:20:27Mais pourquoi on vient vers vous dès 9h20 ?
00:20:31Je veux bien vous donner encore deux minutes.
00:20:34Non, non, non.
00:20:35Quel est votre...
00:20:35En plus, on a fait un peu votre travail.
00:20:39On a parlé de Luchini.
00:20:40De Luchini à l'instant, bah oui.
00:20:42On a écouté...
00:20:43Vous l'avez reçu, j'imagine, plusieurs fois, Luchini ?
00:20:46Pas encore, j'en rêve.
00:20:47J'avais vu ce que dit François Cluzet sur lui, sur votre plateau.
00:20:50Voilà.
00:20:51Peut-être que ça l'a refroidi, c'est possible.
00:20:54Oui, bon.
00:20:55Quel est votre programme ce matin, Thomas Hille ?
00:20:57On sera avec Sheila et avec Fabrice.
00:21:01L'Empereur Fabrice.
00:21:02L'Empereur, bah effectivement, qui était une immense vedette dans les années 70, l'Empereur.
00:21:06Et vous savez que Rachel Kahn, qui est là, elle peut nous dire un mot d'ailleurs.
00:21:10Rachel, comment avez-vous écrit, pourquoi avez-vous écrit cette chanson pour Sheila ?
00:21:15Et quelle est cette chanson ?
00:21:16Alors, c'est Sheila elle-même qui m'a demandé de lui écrire une chanson.
00:21:19On s'était rencontrés sur un plateau à la suite de mon essai Racé,
00:21:24qui parlait justement des identités, de la non-assignation, de la liberté.
00:21:30Et Sheila m'a demandé, j'étais très émue, de lui écrire un texte qui s'appelle Racé, d'ailleurs,
00:21:36où je parle aussi en résonance de sa vie.
00:21:39Les histoires de rumeurs, comment on a voulu la disqualifier.
00:21:42C'est la même histoire, finalement.
00:21:44On a tous un peu cette histoire-là.
00:21:47Et puis cette histoire de femme.
00:21:48Et puis cette histoire aussi qu'elle a fait venir le disco en France.
00:21:53Donc je raconte tout ça.
00:21:55Avec notamment Spacer, on peut écouter, parce que je sais que...
00:21:59Alors ça, c'est la musique Racé, comme dit Marine Lançon.
00:22:04Et puis vous avez parlé évidemment du disco, parce que c'était Sheila with B.Devotion.
00:22:23Et vous savez qu'à l'époque, il y avait deux Sheila.
00:22:26Et quand est arrivé Spacer, on ne savait pas que c'était Sheila qui chantait.
00:22:31Il y a eu une sorte de mystère pendant quelques semaines,
00:22:35parce qu'elle-même voulait rompre avec son image de jeune fille de Français Moyen.
00:22:43Elle voulait aborder un autre registre.
00:22:45Et elle a dansé avec...
00:22:47On ne l'a pas Spacer, là ?
00:22:49Voilà, c'est ça.
00:22:51Voilà.
00:22:53Magnifique.
00:22:54Exactement.
00:22:55Vous vous déhanchez régulièrement dans les...
00:22:57C'est sûr.
00:22:58Ah ben ça, vous...
00:22:59Bon.
00:23:00Eh ben on va vous suivre, camarade.
00:23:02Merci à toute à l'heure.
00:23:04Merci.
00:23:06Non mais l'énergie de Sheila, quand même.
00:23:08Bah oui.
00:23:09Une vraie leçon de vie.
00:23:1080, je crois.
00:23:12Exactement.
00:23:13Non, oui.
00:23:15C'était la soirée...
00:23:17C'était hier, la soirée d'élégants.
00:23:19Très élégants.
00:23:21Ce matin...
00:23:22Non mais ça donne plein d'espoir.
00:23:24Mais bon.
00:23:25Ah vous, vous les avez passés il y a quelques années.
00:23:27C'est vrai.
00:23:28Bon, il est 9h23.
00:23:31On marque une pause, on écoutera donc Marine Le Pen tout de suite après.
00:23:35Puis on reviendra également sur ce qu'a dit Yaël Braun-Pivet sur...
00:23:38Elle est un peu rétro-pédalée quand même.
00:23:40Elle rame depuis son comité.
00:23:41Oui, elle rame.
00:23:42Ben oui, elle rame.
00:23:43Parce que évidemment, rame, rame, rame.
00:23:45Comme disait Alain Souchon.
00:23:46A tout de suite.
00:23:46Somaïa Labidi est avec nous.
00:23:53Bonjour Somaïa.
00:23:54Vous allez nous rappeler les titres.
00:23:55Et exceptionnellement, nous sommes en avance.
00:23:57Il est 9h29.
00:23:58Bonjour Pascal.
00:24:02Bonjour à tous.
00:24:03Au cœur de l'actualité, malgré l'incertitude de la politique de Donald Trump,
00:24:07les bourses européennes ouvrent hausse.
00:24:08Paris prend 0,96%.
00:24:10Plus 1,12 points pour Francfort.
00:24:13Londres est à 0,84%.
00:24:14Alors que les marchés asiatiques, eux, sont repartis à la baisse.
00:24:18Tout comme Wall Street.
00:24:20La liste des modèles concernés par les airbags Takata défectueux s'allonge.
00:24:24Des milliers de véhicules Toyota et Mercedes vont être immobilisés pour les changer.
00:24:28Les deux constructeurs doivent identifier et rappeler 20 modèles commercialisés entre 2001 et 2018.
00:24:34Comme l'ont déjà fait avant eux, Citroën et Volkswagen.
00:24:38Et puis, on termine avec cette idée de sortie à faire avec vos enfants.
00:24:41Pour célébrer leur centenaire,
00:24:42les studios Disney ont créé une exposition itinérante retraçant leur histoire.
00:24:47Baptisée Disney sans l'exposition,
00:24:49elle débarque en France jusqu'au 5 octobre à Paris, porte de Versailles.
00:24:53Merci beaucoup Somaïa.
00:24:54On parlait donc de Marine Le Pen.
00:24:56Le chemin étroit, dit-elle, pour se présenter à la présidentielle.
00:24:59Elle en a parlé dans cette émission.
00:25:01Émissique, alors c'est notre ami Éric Revelle ?
00:25:03C'est une revue en fait, qui reçoit une fois par mois un invité politique.
00:25:06Et ce mois aussi, c'était donc Marine Le Pen.
00:25:08Écoutons Madame Le Pen.
00:25:10Il y a de grandes difficultés.
00:25:12Je ne nie pas cette difficulté.
00:25:15Nous l'avons dit dès le départ.
00:25:16Le chemin est étroit.
00:25:17Mais moi, je crois qu'il y a un chemin.
00:25:19Et en tout cas, je ferai absolument tout pour que les Français puissent choisir leur candidat.
00:25:23C'est la vision profonde que j'ai de la démocratie.
00:25:27Moi, que des magistrats de première instance faisant fi d'un recours effectif puissent décider que des millions de Français, potentiellement 37% de Français, ne pourraient pas voter demain pour la candidate de leur choix, m'apparaît tellement fou dans une démocratie comme la France que je vais mener le combat sur les recours qui sont possibles.
00:25:53Et puis après tout, il y aura un appel.
00:25:55Elle a raison.
00:25:56Oui.
00:25:57Elle a raison.
00:25:57Oui, il faut qu'elle se batte.
00:25:58Elle a raison.
00:25:59Non, mais...
00:25:59Le chemin est très...
00:26:00Oui, il faut qu'elle se batte.
00:26:01Ce n'est pas ce qu'elle dit.
00:26:01Elle a raison.
00:26:02Sur le fond.
00:26:04Elle a raison.
00:26:05Sur le fond.
00:26:06Le fond, sur le fait qu'on ne prive pas les électeurs...
00:26:11Vous ne sortez plus le soir.
00:26:12C'est fini.
00:26:13Georges, il sort.
00:26:14C'est fini.
00:26:15Non, il y a le fond et le fond.
00:26:16Vous ne sortez plus le soir.
00:26:17Je n'avais pas le droit à la même émission.
00:26:18Vous ne sortez plus le soir.
00:26:20Ou alors, vous ne sortez plus le soir.
00:26:22Qu'est-ce que vous entendez par le fond ?
00:26:24Sur le fond, elle a raison.
00:26:25Quel fond, mais quel fond ?
00:26:26Les épaules magistrats de priver les électeurs.
00:26:28Ah, ce n'est pas le fond, ça.
00:26:30Ah, c'est quoi ?
00:26:30Le fond, c'est les emplois...
00:26:32Voilà, les emplois de l'assistant.
00:26:34Vous ne sortez plus le soir.
00:26:36L'assistant parlementaire.
00:26:37C'est ça, le fond.
00:26:38Est-ce qu'il y a eu des tournements de fonds publics ?
00:26:40En fait, vous arrivez de la soirée, là.
00:26:41Des fonds publics.
00:26:42Vous n'avez pas dormi.
00:26:45Parce que vous avez fait...
00:26:46Après, vous êtes allé en boîte.
00:26:48Vous avez pris une aspirine, vous ?
00:26:50Vous êtes Georges...
00:26:52Alors, madame, messieurs, Georges fait les afters.
00:26:54Ça, je vous le dis.
00:26:55Georges a fait un after.
00:26:56Je ne me suis pas couché, en fait.
00:26:57Oui, bah oui.
00:26:58Vous êtes un peu frittés.
00:27:00Bon, je trouve...
00:27:01Non, mais l'inégébilité, c'est un vrai sujet.
00:27:03Et elle parle aussi du fait qu'il y a une incrimination un peu personnelle.
00:27:06Parce que certains font courir le bruit qu'il y aurait un enrichissement personnel.
00:27:09Il faut rappeler que ce n'est pas le cas.
00:27:10Elle, elle dit...
00:27:10Elle le prend aussi de manière très personnelle.
00:27:12Parce qu'elle dit, voilà, je suis incriminé dans ce que je suis au plus profond de moi.
00:27:15Pas détourner de l'argent pour m'enrichir.
00:27:17D'abord, les gens, ils sont assez éloignés de ça, c'est sûr.
00:27:19Et puis, les adversaires politiques, c'est de bonne guerre.
00:27:22Utilisent...
00:27:22J'ai vu M. Xavier Bertrand.
00:27:24Il dit...
00:27:24C'est de bonne guerre.
00:27:26Détournement de fonds publics.
00:27:27La vérité, par exemple, si vous dites aux uns et aux autres...
00:27:30Vous savez que cet argent, il ne transite jamais par le Rassemblement national.
00:27:34Il ne passe jamais dans les caisses du Rassemblement national.
00:27:37C'est-à-dire que c'est le Parlement européen qui paye directement un parlementaire.
00:27:42Bon, j'entends qu'il peut y avoir des tournements de fonds publics.
00:27:46Mais ce n'est déjà pas la même chose de le dire comme ça.
00:27:49Alors évidemment, ces adversaires, ils ne vont pas arranger son cas.
00:27:53C'est, je le répète, de bonne guerre.
00:27:54C'est un plan qui servait à payer des assistants qui ne travaillaient pas pour le Parlement européen,
00:27:59mais pour le parti Front National.
00:28:00Oui, on sait.
00:28:01Premièrement.
00:28:02Ils travaillaient sans doute pour les deux.
00:28:03Je peux faire entendre une petite musique différente ?
00:28:05Non, mais ils travaillaient sans doute pour les deux, André, sans doute.
00:28:08Non, non.
00:28:10Julien Audoul qui fait un mail en disant à Marine Le Pen,
00:28:12est-ce que je peux aller voir Strasbourg, voir à quoi ça ressemble,
00:28:15et rencontrer la députée pour laquelle je suis censé travailler ?
00:28:18Et deuxièmement, le train de vie quand même de la famille Le Pen,
00:28:21le majordome de Jean-Marie Le Pen, était payé lui aussi par des fonds du Parlement européen.
00:28:26Donc, il y a eu un enrichissement personnel du clan Le Pen.
00:28:30Eh oui.
00:28:30Eh oui.
00:28:32Eh oui.
00:28:32Regardez le dossier.
00:28:33Non, mais le majordome n'est pas payé par le...
00:28:35Si, si, il avait un contrat d'assistant parlementaire comme le garde du corps.
00:28:38Ah ben non, mais le garde du corps...
00:28:40Mais...
00:28:41Le garde du corps, moi je veux bien...
00:28:43Eh bien, comment vous faites...
00:28:44C'est intéressant ça, le garde du corps.
00:28:46Comment vous faites, quand vous êtes un homme politique extrêmement important et ciblé,
00:28:52pour vous balader où votre vie est en danger,
00:28:56qui paye alors ?
00:28:57Le parti.
00:28:58Le parti.
00:28:59Quand vous allez au Parlement européen.
00:29:02Le parti politique paye le garde du corps.
00:29:04Pourquoi ?
00:29:05Il était payé tout le temps.
00:29:06Il était plus souvent à Paris qu'au Parlement européen.
00:29:08Mais pourquoi, dans l'exemple que je cite, si vous êtes à Strasbourg ou à Bruxelles,
00:29:13pourquoi ce garde du corps qui fait, effectivement, une fonction pour le coup, c'est-à-dire de protéger
00:29:20son député, pourquoi ne serait-il pas payé par le Parlement européen ?
00:29:23Parce qu'il servait de garde du corps à Paris, beaucoup plus souvent qu'à Bruxelles
00:29:26ou à Strasbourg.
00:29:27Il était tout le temps avec elle ou avec Jean-Marie Le Pen avant.
00:29:30Et c'était le garde du corps personnel qui devait être payé par le parti,
00:29:34pas par le Parlement européen.
00:29:36Enfin, tout ça est très simple.
00:29:36Parce que j'ai trouvé intéressant et que personne ne le dise.
00:29:38Et vous trouvez que ce que vous dites là peut justifier que Mme Le Pen ne se présente
00:29:43pas dans les électeurs ?
00:29:44Même, j'entends ce que vous dites, vous trouvez que ça vaut le coup ?
00:29:47Sérieusement ?
00:29:48Écoutez, elle enfreint la loi.
00:29:514 millions d'euros ont été détournés.
00:29:53Et puis surtout, le risque de récidive.
00:29:55Le risque de récidive.
00:29:55Justement, parlons-en du risque de récidive.
00:29:56Alors, je peux en parler ?
00:29:57Non, mais vous avez parlé, moi je n'ai pas pris la parole depuis le début.
00:29:59Récidive, c'est intéressant.
00:30:01Parce que c'était effectivement un argument pour la condamner.
00:30:03Mais qu'est-ce qui empêche Marine Le Pen de récidiver là ?
00:30:05En quoi l'inégibilité l'empêche de récidiver ?
00:30:08Si elle a envie demain, en tant que patronne du Rassemblement National,
00:30:11de détourner de l'argent pour les insistants parlementaires,
00:30:14qu'est-ce qui l'en empêche ?
00:30:14En quoi l'inégibilité provisoire, l'exécution provisoire,
00:30:20l'empêche de récidiver ?
00:30:21Ce n'est pas un argument en fait.
00:30:22Le mandat de dépôt, il vous empêche de récidiver quand vous êtes un délinquant.
00:30:25Mais là, demain, elle peut faire la même chose.
00:30:28Je pense que l'alerte est suffisamment sérieuse pour qu'elle évite de recommencer.
00:30:33Mais l'argument de la récidive...
00:30:34Est-ce que vous avez vu, Pascal, que l'argument de la récidive a été employé
00:30:39pour décider l'exécution provisoire ?
00:30:43Ça n'empêche pas l'exécution provisoire ?
00:30:44Eh bien, on s'est aperçu que Jordan Bardella essaie depuis des mois,
00:30:47c'est dans le canard enchaîné de cette semaine,
00:30:49Jordan Bardella essaie depuis des mois de faire financer son chef de cabinet à Paris
00:30:53par le Parlement européen.
00:30:55Et le secrétaire général du Parlement européen,
00:30:57qui est un fonctionnaire, qui n'est pas un politique,
00:30:59le secrétaire général, avec plusieurs échanges de mails,
00:31:02a dit à Jordan Bardella,
00:31:03« Non, votre chef de cabinet travaillera pour vous comme président du RN,
00:31:06pas au Parlement européen. »
00:31:08Donc vous voyez qu'au RN, ils ont toujours cette tentation
00:31:10de faire payer leurs assistants du parti par le Parlement.
00:31:13Tout ça est illégal.
00:31:14Tout ça est illégal.
00:31:15Moi, je suis désolée, c'est un choix...
00:31:17Mais tout ça est illégal.
00:31:18En fait, c'est...
00:31:19C'est un choix politique, je considérais que l'argent...
00:31:21J'entends ce que vous dites.
00:31:22On devrait faire ce qu'ils veulent de leur argent, moi.
00:31:25D'abord, exactement.
00:31:26D'abord, je trouve qu'il y a un vrai problème de financement de la vie politique.
00:31:30Donc j'entends ce que vous dites.
00:31:31Tout ça ne paraît pas, au fond, vous êtes justifié qu'elle ne se présente pas.
00:31:37Tout ça n'est pas très grave.
00:31:39Même l'exemple que vous citez.
00:31:40Tout ça ne me choque pas beaucoup.
00:31:41Alors, si rien n'est grave, alors évidemment, c'est vraiment pas grave.
00:31:45Si on peut débrouiller de l'argent du Parlement pour faire autre chose...
00:31:47Alors ça, c'est vraiment pas grave.
00:31:48Je vous assure, c'est vraiment pas grave que la vie politique soit payée ou financée,
00:31:56dans l'exemple que vous donnez, par le parti, parce qu'il travaille plus ou moins.
00:32:01Évidemment, c'est un ensemble de choses.
00:32:03Tout ça ne me paraît pas très grave.
00:32:04Vous savez, il y a quelqu'un qui a été condamné...
00:32:06qui sont beaucoup plus graves dans notre société.
00:32:07Il y a un socialiste qui a été condamné sévèrement à être inéligible.
00:32:12C'était Emmanueli, pour des histoires similaires,
00:32:14où le parti a été financé par des communes.
00:32:16Chirac avait été condamné.
00:32:17Chirac aussi.
00:32:18Dans les emplois fictifs de la ville de Paris.
00:32:19Eh oui.
00:32:20Non, il y a une loi, il faut la respecter, c'est tout.
00:32:22Ça concernait tous les partis.
00:32:23Bon, autre passage que je voulais vous faire écouter.
00:32:25Non, mais c'est pour ça que cette discussion existe.
00:32:27Et c'est bien qu'il y a un débat contradictoire.
00:32:29Alors, comment vous dire, tout ça crée...
00:32:33Personne ne dit qu'elle est innocente.
00:32:34Voilà, tout ça crée dans le public après des fractures sur nos démocraties.
00:32:43Voilà.
00:32:43Et c'est ça que vous...
00:32:44On a dit, les faits sont là, et Marine Le Pen aurait peut-être dû reconnaître les faits.
00:32:48Oui, oui.
00:32:48Ça aurait permis, dans sa défense, qu'elle avait reconnu les faits.
00:32:52Sans doute qu'elle s'en aurait mieux tiré.
00:32:54Et sa défense, on peut la juger maladroite.
00:32:55Elle peut encore juger sa défense pour la France.
00:32:57C'est difficile.
00:32:58Dire Marine Le Pen est innocente, elle n'a rien fait, etc., je trouve que c'est grotesque.
00:33:02C'est faux, vous voyez là.
00:33:04Bon, et écoutons, en revanche, ce qu'elle dit sur son honnêteté.
00:33:10Je suis une femme honnête.
00:33:11Et donc, le fait d'être condamné, même en première instance, pour détournement de fonds publics,
00:33:18ce qui, dans l'esprit des gens, consiste à aller prendre de l'argent public pour aller le mettre dans sa poche.
00:33:23On voit bien que ce n'est pas du tout, évidemment...
00:33:24Il n'y a pas d'enrichissement personnel, c'est ça que vous voulez dire.
00:33:26Non, mais ce n'est pas du tout la nature de cette affaire.
00:33:28Mais il n'en demeure pas moins que cette incrimination, elle me blesse, elle blesse mon honneur.
00:33:34Enfin, je veux dire, donc, ce n'est pas facile à vivre.
00:33:37Non, ce n'est pas facile.
00:33:37Voilà.
00:33:38David.
00:33:38La difficulté aussi, c'est qu'effectivement, comme la vie politique, l'argent, c'est assez compliqué.
00:33:45Premier parti de France, je crois, les ressources du Rassemblement National sont assez faibles.
00:33:49Ils ont dû emprunter en Russie.
00:33:50Ils ont dû emprunter en Russie.
00:33:51Oui, alors évidemment, il y a 30 ou 40 ans, il y avait des fonds, ça passait n'importe comment.
00:33:55Bon, maintenant, à juste titre, cette transparence est utile.
00:33:59Mais si tu peux, avec, comment dire, comme ces gens ont été élus au Parlement européen, ils ont une légitimité démocratique, si effectivement, tout cet argent qui est donné au Rassemblement National, que ce soit pour des élections françaises, des élections européennes, puisse servir une même action à l'intérieur d'un parti politique qui mène ces combats-là, ces débats-là.
00:34:22Je vous dis, les actes antisémites en France me choquent beaucoup plus, l'insécurité en France me choque beaucoup plus, la délinquance me choque beaucoup plus.
00:34:31Ça, ce sont des vrais sujets.
00:34:33Là, on est sur...
00:34:34Deux choses, Pascal.
00:34:36Les sondages sont assez encourageants parce qu'on voit que près de 70% des Français trouvent que la sentence est juste et qu'il faut faire passer la justice et que Marine Le Pen doit être condamnée.
00:34:4570%.
00:34:46Dans la probité, la probité des élus est toujours aussi forte, est une exigence toujours aussi forte chez les Français.
00:34:52Oui, sur la question de la...
00:34:53Excusez-moi, la deuxième chose, c'est que les partis politiques sont financés largement maintenant par l'argent public.
00:34:58Il y a une dotation versée par le gouvernement, par l'État.
00:35:01Par exemple, les députés, si, si, si.
00:35:03Oui, oui, oui.
00:35:03On parle de l'Ontario que le RN n'avait pas député.
00:35:05Bon, Rachel Kahn, Rachel Kahn.
00:35:07Sur la question de la transparence, Pascal, avec les sujets que vous avez évoqués, j'aimerais bien que justement au niveau de l'Europe et du Parlement européen, on avait eu des promesses de campagne sur la transparence d'associations plus ou moins ambiguës qui financent justement des associations dont l'antrisme est quand même révélé et dont nous n'avons toujours pas finalement des éclairages.
00:35:31Donc, en fait, moi, c'est un véritable problème.
00:35:34Alors, autre sujet, c'est Frontières, dont on parle depuis deux jours, après le coup de pression subi par les journalistes de Média Frontières, Assemblée Nationale.
00:35:42L'IA, le Broun-Pivet s'est exprimé hier matin, je crois, sur France Inter. Je vous propose de l'écouter.
00:35:48Ah, je vous propose de le... Voilà, je vous propose de voir ce qu'elle a dit hier, elle était sur France 5, puisque effectivement, on l'a écoutée sur France Inter, mais c'était hier.
00:35:57L'Assemblée, c'est le lieu démocratique par excellence et donc tout organe de presse, tout journaliste qui dispose d'une carte de presse a le droit d'y pénétrer et d'y travailler.
00:36:03Merci, madame.
00:36:04Quelle présidente de l'Assemblée Nationale je ferais si je faisais le tri entre les organes de presse à partir du moment où ils sont enregistrés et habilités ?
00:36:12Donc, elle rétro-pédale, disons-le, parce qu'elle était...
00:36:17Elle avait parlé de provocation, je crois.
00:36:18Oui, mais encore hier soir, elle dit quand même qu'il y a des troubles à l'ordre public.
00:36:21On ne comprend pas très bien dans la façon avec laquelle elle formule ses déclarations, si elle parle du média frontière ou des insoumis.
00:36:28Qui est à l'origine de ces troubles à l'ordre public ?
00:36:30Je veux bien vous remonter la séquence où on voit cette députée du Parti Socialiste...
00:36:35Elle est trop pédale, mais elle est quand même encore dans une position...
00:36:37Acculée contre un mur...
00:36:38Bah bien sûr !
00:36:38C'est insupportable.
00:36:39Et j'ai rappelé que la veille des réquisitions du procès, dans le procès libyen de Nicolas Sarkozy,
00:36:47LFI a projeté un film de Mediapart pour le moins militant et engagé contre Nicolas Sarkozy,
00:36:56Mediapart, et c'est fait à l'Assemblée Nationale.
00:36:59Donc Mediapart a le droit d'entrer à l'Assemblée Nationale et pas frontière.
00:37:03Il ne faut pas...
00:37:04Évidemment que c'est deux poids, deux mesures.
00:37:06C'est un média engagé d'extrême-gauche, Mediapart, c'est son droit d'ailleurs.
00:37:09Il y a un équivalent, c'est Street Press, qui est un média très à gauche,
00:37:12qui a fait exactement le même travail que Frontière pour les assistants parlementaires du RN.
00:37:15Et on n'a pas vu aucun député RN aller faire des actes d'intimidation contre ces gens.
00:37:20Est-ce qu'on a une séquence ?
00:37:21Monsieur Coquerel en a parlé ce matin, il était sur l'antenne de CNews.
00:37:25Il nous a mis en cause.
00:37:27Il y a une presse et puis des organismes militants qui se cachent derrière des cartes de presse.
00:37:31Et c'est le cas de Frontière, si vous voulez bien.
00:37:33La question n'est pas une presse d'opinion qui ne pourrait pas venir à l'Assemblée.
00:37:38Vos chaînes, par exemple CNews et autres, sont à l'Assemblée.
00:37:40Elles se comportent de manière normale.
00:37:42Disons qu'il y a des tranches dans CNews qui véhiculent beaucoup d'idées d'extrême-droite.
00:37:47Le problème par contre, c'est qu'on doit agir à l'Assemblée
00:37:50sans, j'allais dire, faire des coups comme ça, de pression sur les députés,
00:37:53de filmer des collaborateurs pour ensuite faire des harcèlements comme ce Frontière le fait.
00:37:59Je ne suis contre les provocations organisées par qui que ce soit,
00:38:02y compris des faux journalistes qui sont des vrais militants d'extrême-droite.
00:38:07Bon, il y a des faux journalistes.
00:38:08Je suis contre les provocations quand on voit que c'est l'essence même de LFI à l'Assemblée
00:38:13de faire des provocations incessantes, que ce soit d'apporter un bol de ravioli,
00:38:17enfin une boîte de ravioli ou de projeter des films ou de devenir...
00:38:21Ils font une bordélisation permanente de l'Assemblée
00:38:27et après ils accusent des journalistes de faire des provocations.
00:38:31Enfin, je trouve que c'est absolument...
00:38:32Non, mais qu'il y ait des journalistes qui puissent, pourquoi pas, avoir un engagement.
00:38:38Ça doit exister, bien sûr, un engagement politique.
00:38:42Bon, il y en a à droite, je pense qu'il suffit de lire l'Humanité le matin
00:38:46pour voir que c'est un journal militant et un militant de...
00:38:50Oui, et bien évidemment.
00:38:53Contrairement à Fontera.
00:38:53Les mêmes qui manifestent pour l'état de droit d'Iranche aujourd'hui
00:38:56veulent juger les bons et les mauvais journalistes.
00:38:58Bon, c'est intéressant ce que dit M. Coquerel
00:38:59parce que vous-même, souvent, je vous ai posé la question, André Valédy,
00:39:02vous êtes d'une sensibilité de gauche, vous êtes souvent sur nos plateaux
00:39:05et vous avez un M. Coquerel qui dit, voilà, sur CNews, c'est une chaîne d'extrême-droite.
00:39:09Bon, alors tout le monde est d'extrême-droite, c'est toujours pareil.
00:39:12Le barbecue, c'est d'extrême-droite.
00:39:14L'heure des pros, c'est d'extrême-droite.
00:39:16Écoutez, chez là, c'est d'extrême-droite.
00:39:18Non, mais vous voyez, c'est insupportable, en fait.
00:39:21C'est ce qu'on me reproche, moi, beaucoup.
00:39:23Les amis de gauche me reprochent beaucoup de venir sur une chaîne d'extrême-droite.
00:39:27Et...
00:39:28Vous ne pensez pas.
00:39:28Et les gens de droite me reprochent d'être de gauche, donc je perds sur les deux tableaux.
00:39:32Je ne pense pas, quand même, quand vous êtes ici, que vous êtes sur une chaîne d'extrême-droite.
00:39:36Non, puisque je suis là.
00:39:38Donc, il y a des gens de gauche qui peuvent s'exprimer.
00:39:40C'est une chaîne dont la ligne éditoriale est quand même plutôt orientée à droite, quand même.
00:39:43Vous trouvez, par exemple, que ce matin, ce que j'ai fait, c'est une...
00:39:45Non, ce matin, vous êtes conciliant, ce matin.
00:39:48Même avec moi.
00:39:49Vous êtes beaucoup plus gentil.
00:39:49Non, mais toujours, cette volonté...
00:39:52Non, non, non.
00:39:52On entend ça.
00:39:54Ce matin, vous êtes gentil.
00:39:55Il y a une fois où je n'ai pas été gentil avec vous.
00:39:56Il y a des jours où vous me redoyez un peu plus, oui.
00:39:59Mais non, je pose des jours...
00:40:00Non, mais ça dépend des jours, c'est bien.
00:40:01Non, mais je vous assure, c'est...
00:40:04En fait, je vous assure, je pense que je suis beaucoup plus tolérant avec les idées des autres
00:40:12que M. Coquerel ne l'est.
00:40:14Vous êtes d'accord avec ça ou pas ?
00:40:15Je pense que les Insoumis sont très intolérants, oui.
00:40:18Oui, mais répondez à ma question.
00:40:19Et je pense que vous êtes ouverts puisque vous m'invitez sur votre plateau.
00:40:22Voilà.
00:40:22Soyez gentils avec moi.
00:40:25Moi, je veux dire quand vous dites quelque chose.
00:40:26Parce qu'on prend par voie, on est attaqué injustement.
00:40:29Donc moi, ça me fait plaisir.
00:40:30On est des hommes quand même.
00:40:31Il y a un petit cœur qui bat quand même derrière tout ça.
00:40:33Oui, mais justement, cette volonté d'assigner en permanence les gens.
00:40:36Oui, oui.
00:40:36Parce qu'on ne peut pas...
00:40:38Et de faire de la morale.
00:40:38Faire la morale, donner des leçons, assigner, mettre dans des cases,
00:40:43ne pas laisser les personnes libres de leurs propres pensées.
00:40:46Parce qu'au fond, c'est ça.
00:40:47Vous dire que vous êtes d'extrême droite, c'est vous mettre dans cette case-là
00:40:50et vous mettre une cible dans le dos.
00:40:52Oui.
00:40:52Je voulais vous montrer le dessin de Plantu.
00:40:54Vous savez, la jeune femme, on peut rappeler son nom d'ailleurs.
00:40:57Claudia.
00:40:58Qui a donc bousculé...
00:41:01Qui a bousculé cette jeune, comment dire, journaliste.
00:41:06Ah oui, Maurice.
00:41:07Oui, mais là, comment dire...
00:41:09La députée.
00:41:10Je vais vous dire le nom de la députée.
00:41:14Pierre Charon nous dit, M. Valigny est un honnête homme.
00:41:17Et c'est un ami.
00:41:18Oui, c'est vrai.
00:41:20Voilà.
00:41:20Bon.
00:41:20C'est bien le concept d'honnête homme.
00:41:24Donc, c'est Claudia Rouault.
00:41:27C'est une députée socialiste de Rennes, très proche de Nathalie Aperet, maire de Rennes.
00:41:32Et on va voir le dessin de Plantu que j'ai montré hier,
00:41:35où on voyait cette dame qui boxait Plantu.
00:41:38Elle l'avait figuré.
00:41:39On peut la voir.
00:41:39Voilà.
00:41:40Elle est en train de boxer.
00:41:41Maintenant, ça se passe en France.
00:41:43Alors, vous voyez Poutine et Trump qui sont en train de regarder l'Assemblée nationale.
00:41:48Et puis, il y a cette dame.
00:41:49Maintenant, ça se passe en France.
00:41:50Je peux vous remontrer la séquence où on la voit.
00:41:52Madame Claudia Rouault est en train de pousser...
00:41:56Il y a besoin quand même de voir que Plantu, qui était quand même l'apologiste du politiquement correct,
00:42:00est en train de devenir un peu plus...
00:42:02Ah oui, ça fait un moment.
00:42:03Oui, ça fait un petit moment, mais c'est intéressant quand même.
00:42:04Oui, je suis d'accord avec vous.
00:42:06Mais parce qu'il est libre, Plantu.
00:42:07Depuis qu'il n'est plus au monde, en fait.
00:42:08Mais non, mais il est libre.
00:42:10Il y a très peu de gens qui sont libres.
00:42:12Il est libre.
00:42:13Depuis qu'il ne décide plus pour le monde, surtout.
00:42:14Voilà, alors on a vu cette séquence.
00:42:16Bien sûr, il y a M. Lecoq.
00:42:18Et puis, vous allez voir, donc, vous avez découvert sans doute ces dernières heures.
00:42:23Claudia Rouault, qui est sortie de l'anonymat pour quelques heures
00:42:27et qui retournera très certainement après cette séquence.
00:42:30Mais en revanche, vous allez la voir maltraiter, disons-le, cette jeune journaliste
00:42:37et qui garde son calme.
00:42:39Et il me semble que ce sont des images quand même qui ont marqué.
00:42:43Parce que, vous voyez, quand il y a des images,
00:42:45on ne peut pas raconter n'importe quoi quand il y a des images.
00:42:49Là, on voit, par exemple, ce qui se passe concrètement.
00:42:53Alors, manifestation de la CGT, bien sûr.
00:42:55Je pense que ça ne se reproduira plus, ça.
00:42:57Parce que c'est même...
00:42:58J'avais connu ça avec André.
00:42:58Voilà.
00:42:59Alors, regardez.
00:43:00Elle arrive et hop, elle pousse.
00:43:02Elle se fait applaudir.
00:43:03Ça doit...
00:43:04Allez, on pousse.
00:43:05Allez, on y retourne.
00:43:07On y retourne tranquillement.
00:43:09Et ça s'appelle maltraiter.
00:43:11Maltraiter, donc vous avez la journaliste.
00:43:13Voilà.
00:43:13Un petit coup de coude.
00:43:14Allez, un petit coup de coude.
00:43:16Encore.
00:43:16Allez, allez, allez.
00:43:17On y va encore.
00:43:18On y va.
00:43:19On y va.
00:43:20Et après, voilà, les méthodes de...
00:43:22Ça dégrade l'image.
00:43:23Exactement.
00:43:24La méthode, les méthodes de madame Claudia Rouault.
00:43:27Emmanuel Macron, à présent.
00:43:29Emmanuel Macron en visite surprise dans un bar PMU.
00:43:31Il était en immersion.
00:43:33Non, en immersion.
00:43:34Oui, alors, c'est pas une formule...
00:43:35Moi, j'ai demandé hier à l'Elysée, comment vous qualifiez les escapades impromptus
00:43:39du président de la République dans les bars.
00:43:40On m'a dit, c'est un Français parmi les Français.
00:43:43Voilà la formule qui a été utilisée par l'Elysée.
00:43:45Pas le terme d'immersion, il n'a pas été rendu.
00:43:47Bon.
00:43:48Donc, il était en visite surprise dans un bar PMU, avant de se rendre dans les locaux
00:43:51de la menuiserie Asselin.
00:43:53Il s'est rendu dans un café et il a payé sa tournée, paraît-il.
00:43:5714 euros.
00:43:5814 euros.
00:43:59C'était où ? Dans quelle région ?
00:44:00Dans les Deux-Sèvres.
00:44:00Non, mais ça, c'est plutôt sympathique, honnêtement.
00:44:04Il n'y a pas de journaliste.
00:44:05C'est une habitude, ça fait peut-être 4-5 fois qu'il le fait.
00:44:08Non, mais franchement, ce n'est pas ce que je lui reprocherais.
00:44:11Ça, très bien.
00:44:12Exactement.
00:44:13Donc, écoutez simplement un des employés de ce PMU.
00:44:19J'étais en plein service, en train de servir des clients et puis, en fait, j'ai senti
00:44:24du coup une foule arriver dans le bar.
00:44:25Et j'ai entendu un client me dire « il y a le sosie de Macron, il y a le sosie de Macron ».
00:44:31Et en fait, en me retournant, j'ai vu M. le Président, du coup, en train de serrer
00:44:36des mains à mes clients, discuter vraiment de la conjoncture actuelle, l'appui et du
00:44:42beau temps.
00:44:42M. Macron, du coup, a dit au comptoir « Monsieur, je paye la tournée à toutes les personnes
00:44:48qui sont autour de moi ».
00:44:49Pendant l'encaissement, du coup, il m'a demandé sa facture et du coup, je lui ai annoncé
00:44:53le montant et puis il m'a donné du coup le billet.
00:44:57Je lui ai demandé du coup si je pouvais ajouter la TVA ou si je l'enlevais.
00:45:02Et M. Macron, du coup, a décidé de payer ses deux cafés ainsi que les consommations
00:45:07des clients.
00:45:08Quand il a vu la note, il a fait « mais comment ça, c'est pas cher, vous m'avez
00:45:12fait un tarif ».
00:45:12Si on avait pour 14 euros, il m'a laissé la monnaie sur les 20 euros.
00:45:18– Bon, je n'avais pas vu un petit tweet d'ailleurs de M.
00:45:20Léomant que je découvre à l'instant, puisque hier, j'ai dit le fascisme essentiellement
00:45:25est à l'extrême gauche et il me compare à Goebbels, ni plus ni moins à M.
00:45:29Léomant.
00:45:30Donc, alors là, je n'avais pas vu cette affaire.
00:45:33Donc, Pascal Proy applique ici littéralement un mot d'ordre du fasciste Goebbels.
00:45:37Donc, plus le mensonge est gros, plus il passe.
00:45:40Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit.
00:45:42– Dès que le fascisme était d'extrême gauche, ça m'étonnerait quand même.
00:45:44– Mais voilà, alors, parfois je souris, mais parce que là, il m'a comparé à Goebbels.
00:45:49– En même temps, les affiches antisémites de Hanouna inspirées par Goebbels.
00:45:54– Mais c'est marrant leur référence d'ailleurs.
00:45:56– Ah oui ?
00:45:57– Bon, donc Emmanuel Macron, on va marquer une pause, il est à 10h52, on va parler.
00:46:06Est-ce que vous êtes stressée, par exemple ? Est-ce que vous êtes stressée, tiens, Eugénie ?
00:46:09– Je suis très zen.
00:46:11– Très zen, ouais ? Est-ce que vous êtes stressée, Rachel ?
00:46:13– Non, je suis très zen, aussi.
00:46:15– Bon, votre ordonnance anti-stress pour protéger votre cœur.
00:46:19Bon.
00:46:19– On va réveiller Georges Nec.
00:46:22– Ah oui ?
00:46:23– Parce qu'il s'est couché tard hier soir.
00:46:26Donc je vous demande de ne pas faire de bruit, parce qu'il dort depuis le début de l'émission.
00:46:31Et on ne va pas faire de bruit, on va marquer une pause.
00:46:36Et puis après, on va le réveiller pour les dernières minutes.
00:46:39– Il va pouvoir l'hydrater, je pense.
00:46:41– Il va pouvoir venir avec nous à table.
00:46:43– À tout de suite.
00:46:46Quel cabot.
00:46:47– Le docteur Pierre Sedbon est avec nous, il est cardiologue.
00:46:50Bonjour.
00:46:51– Bonjour.
00:46:52– Monsieur le docteur, votre ordonnance anti-stress pour protéger votre cœur.
00:46:56La méthode du cardiologue spécialiste du stress pour vivre mieux et plus longtemps.
00:47:00J'ai posé la question autour du plateau tout à l'heure, je l'ai dit, est-ce que vous êtes stressée ?
00:47:04Les gens ont dit, non, je ne suis pas stressée.
00:47:05Mais est-ce qu'ils mentent ou est-ce qu'ils ne savent pas qu'ils le sont ?
00:47:09– Faisons rapidement un petit portrait de ce tueur, je l'appelle un tueur, le stress est un tueur.
00:47:15En fait, le stress est omniprésent dans la société, les études, les statistiques sont différents.
00:47:21Il y a des études qui disent que 9 personnes sur 10 sont stressées en France, c'est excessif,
00:47:29je l'ai même marqué dans mon livre, mais on peut considérer en particulier…
00:47:32– Vous êtes stressée là peut-être ?
00:47:33– Moi, j'ai été speedé par le taxi, oui, une heure de taxi pour traverser Paris.
00:47:38– Ah ben oui, vous êtes…
00:47:39– Ah oui, mais Madame Hidalgo est stressante, ça je confirme.
00:47:42– Je ne dirai rien, je ne parlerai pas politique, il vaut l'éviter.
00:47:45Mais en effet, Paris devient une ville insupportable.
00:47:47– Oui.
00:47:48– Donc je disais que dans le monde du travail en particulier, là les études sont plus sérieuses,
00:47:53une personne sur quatre se dit stressée, un peu plus les femmes, 28% des femmes se disent stressées,
00:47:59et le stress dans le monde du travail vraiment augmente semble-t-il par deux le risque d'avoir une crise cardiaque.
00:48:08Le stress est un danger, est vraiment un tueur silencieux.
00:48:12Alors silencieux, on va le voir, mais pas pour tout le monde en effet.
00:48:15– On va en parler, mais quand j'ai posé la question à notre ami Eugénie, il m'a dit « moi je suis zen ».
00:48:23– Bon, zen également, c'est le cas de Sommayal Abidi qui nous rappelle les titres.
00:48:30– À la une de l'actualité, plus de 10 000 personnes vont être baptisées dans les 98 diocèses de France lors du week-end de Pascal.
00:48:38Un chiffre qui a doublé en deux ans et qui bouscule les accompagnements de l'Église auprès de ces adultes de plus en plus jeunes.
00:48:45Malgré l'incertitude de la politique de Donald Trump, les bourses européennes ouvrent hausse.
00:48:49Paris prend 0,96%, plus 1,12 points pour Francfort.
00:48:54Londres est à 0,84%, alors que les marchés asiatiques, eux, sont repartis à la baisse, tout comme Wall Street.
00:49:01Et puis, six morts dans un crash d'hélicoptère hier dans la rivière Hudson, à New York, aux États-Unis.
00:49:06L'appareil transportait une famille de cinq touristes espagnols et un pilote.
00:49:10Il appartenait à une des nombreuses compagnies qui proposent des survols touristiques de la ville.
00:49:14– Merci Sommayal, Pierre Sedbon est donc avec nous, on va en parler dans quelques secondes.
00:49:19Mais voyons tout d'abord l'actualité politique avec M. Retailleau, puisque ça fait six mois qu'il est ici.
00:49:24Et puis, il était en meeting hier.
00:49:26Il l'a affronté, comme vous le savez, Laurent Wauquiez, Alice Sommerer.
00:49:30– C'était un meeting très attendu par les partisans de Bruno Retailleau.
00:49:35Deux heures pendant lesquelles le ministre de l'Intérieur est revenu sur ses travaux.
00:49:39Premier point abordé, la question du port du voile.
00:49:42Il n'a pas manqué de rappeler qu'il était un marqueur religieux très distinctif.
00:49:45– Ce n'est pas un bout de tissu, c'est un étendard d'un islamisme politique qui se déploie aujourd'hui en France
00:49:52avec un agenda pour faire baser la société française dans la charia.
00:49:57Et pour voir, le voile n'est pas un marqueur de liberté.
00:50:01C'est simplement le marqueur de l'infériorisation du statut de la femme par rapport à l'homme.
00:50:05– Dans la continuité de cette politique d'égalité entre tous,
00:50:09le ministre de l'Intérieur s'est arrêté sur les atteintes contre la communauté juive.
00:50:12Il dénonce la responsabilité de l'extrême-gauche,
00:50:15qui selon lui attise les braises de l'antisémitisme en instrumentalisant la cause palestinienne.
00:50:20Avant de conclure son meeting, Bruno Retailleau est revenu sur les relations entre la France et l'Algérie.
00:50:24Il a rappelé qu'il était primordial que les deux pays respectent les règles qui leur sont imposées.
00:50:29– Parce qu'à Mulhouse, nous n'aurions pas eu cet attentat si l'Algérie avait respecté le droit,
00:50:33si l'Algérie s'était conformée à ses obligations,
00:50:36si l'Algérie avait accepté de reprendre sur son propre territoire un de ses nationaux algériens.
00:50:44– Bruno Retailleau a su poursuivre son occupation de l'espace médiatique,
00:50:47en pleine campagne pour la présidence de son parti.
00:50:49– Thomas Bonnet, est-ce qu'on sait les rapports de force entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau ?
00:50:54Est-ce qu'il y a des sondages ?
00:50:56– Il n'y a pas de sondages, mais on a quand même des indications,
00:50:59ne serait-ce que par le nombre de fédérations qui soutiennent Bruno Retailleau.
00:51:02On va dire qu'il est plutôt en position de force, mais il faut toujours être prudent,
00:51:05parce que pendant que lui est à la fois candidat et ministre de l'Intérieur,
00:51:09Laurent Wauquiez, il a le temps d'aller dans toutes les fédérations,
00:51:11serrer des mains en pagaille et donc peut-être avoir aussi du soutien.
00:51:15Donc on va se méfier, on va rester très prudent sur l'issue de ce vote.
00:51:17Je rappelle que c'est le 17 mai, c'est dans un peu plus d'un mois.
00:51:20– C'est un Saint-Pascal.
00:51:21– Saint-Pascal, un très beau symbole.
00:51:25Ce que l'on sait, c'est que généralement, le plus droitier des deux candidats remporte l'élection.
00:51:29C'est ce qui s'est passé dans les dernières années.
00:51:30– Alors là, franchement, entre les deux, qui est plus à droite ?
00:51:34– Je ne sais pas, mais il y a quand même des propositions qui sont détonnantes
00:51:36ou déroutantes, pour reprendre le terme employé hier par Bruno Retailleau,
00:51:39pour qualifier la…
00:51:40– Les deux sont quand même, par rapport à la tradition des LR ces dernières années,
00:51:45le curseur est quand même à droite.
00:51:47– Il n'y a pas de modéré, comme parfois il y avait pu avoir,
00:51:50comme jupé, etc.
00:51:52– Oui, il n'y a pas de différence de ligne, exactement.
00:51:54– En tout cas, il y a une course aux propositions,
00:51:56on a vu quand même celle de Laurent Wauquiez sur les OQTF dangereux à Saint-Pierre-et-Miquelon,
00:52:00et hier, Bruno Retailleau l'a jugé déroutante.
00:52:02C'était une façon, évidemment, de mettre un petit tacle à son adversaire.
00:52:05– Bon.
00:52:06Vous n'avez pas réagi sur les OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon, André Valini ?
00:52:10– Tout le monde a réagi de la même façon,
00:52:12en disant que c'était un peu choquant d'abord, et surtout infaisable.
00:52:16– Il a fait ça pour se démarquer de Bruno Retailleau.
00:52:20Mais je pense que les choses ne sont pas jouées, vous avez raison Thomas,
00:52:23parce que les militants votent souvent pour celui qui est le plus proche d'eux
00:52:27et qui est le plus à droite quand c'est la droite,
00:52:28et le plus à gauche quand c'est à gauche.
00:52:30Et là, Wauquiez fait une campagne acharnée du matin au soir.
00:52:33Retailleau a moins le temps de faire campagne.
00:52:34– Oui, dans les petites informations que j'ai dit…
00:52:38– Comment ? Je suis réveillé ?
00:52:40– Georges Fenech vient de se réveiller.
00:52:42– Quel docteur, je me sens plus rassuré.
00:52:44– Oui.
00:52:44– Je me demande pourquoi on ne poursuit pas les OQTF
00:52:48qui refusent de quitter le territoire.
00:52:50J'ai regardé les textes, c'est trois ans d'emprisonnement encourus.
00:52:53– On n'a pas de place de prison ?
00:52:54– Et à ce moment-là, on les met en prison.
00:52:55– Ils vont passer du crâle à prison.
00:52:56– Oui, mais je crois que c'est François Hollande qui avait changé avant les…
00:52:59– Ils ont été rares à rentrer chez eux plutôt que de retourner en prison.
00:53:01– Mais il y a 700 000 OQTF par équipe d'enfants.
00:53:03– Je crois ici déjà les 60 dont parle M. Retaille,
00:53:06où il est dangereux, ceux qui seraient capables de faire un nouveau avec vous.
00:53:09– Vous avez parfaitement raison.
00:53:10– Il pose la question pourquoi M. Darmalin garde des Sceaux,
00:53:12il ne fait pas une circulaire au parquet.
00:53:14– Il demande de poursuivre les OQTF qui refusent d'exécuter leurs obligations.
00:53:18– Dans les petites informations que j'ai relevées en lisant la presse aux Etats-Unis,
00:53:22le Salvador est désormais plus sûr que la France.
00:53:25– Oui.
00:53:25– C'est votre modèle ça non ?
00:53:28– Le président Boukele, c'est ce que vous voulez pour la France Pascal ?
00:53:33– Je ne dis pas ça, je constate que le Salvador…
00:53:37Écoutez, vous vous ironisez, mais que des dangereux criminels prédateurs
00:53:46qui encouragent les uns et les autres à se droguer,
00:53:50qui tuent, qui assassinent, qui enlèvent, qui séquestrent,
00:53:53que ces gens soient à l'abri jusqu'à la fin de leur vie,
00:53:58ça ne me gêne pas beaucoup en fait.
00:54:01C'est tout.
00:54:02Et même dans des conditions qui ne sont pas effectivement celles du Club Méditerranée,
00:54:06ça ne me choque pas non plus.
00:54:08Mais chacun choisit pour ces criminels-là, attention.
00:54:12– Il y a quelques innocents.
00:54:12– J'espère qu'il n'y a pas d'innocents, bien évidemment.
00:54:17Mais j'espère.
00:54:19Mais effectivement, les gens qui sont dans cette prison
00:54:23ne sont pas des enfants de cœur, vous le savez bien.
00:54:26Alors la sécurité, c'est les États-Unis qui ont classé des armes de Salvador
00:54:28devant la France dans ses conseils aux voyageurs.
00:54:32L'activité des gangs a diminué au cours des trois dernières années.
00:54:35Cela a entraîné une baisse des crimes violents et des meurtres
00:54:37observant Washington dans un communiqué.
00:54:39– Les Américains, ils aiment bien faire des classements comme ça.
00:54:41Ils ont raison.
00:54:42– Ils classent les pays du monde, ceux qui respectent ceci.
00:54:44– Ah oui ?
00:54:45– Moi, je me méfie de ces classements.
00:54:46– Bon, on rappelle les no-go-zone des médias américains.
00:54:49Ils aiment cartographier Paris.
00:54:50– Oui, ils aiment bien.
00:54:50Ils nous classent comme ça.
00:54:52– Puisque M. Sedbon, puisque nous avons un médecin avec nous,
00:54:55on va en profiter.
00:54:56Parce que ce qu'a dit Chabal est absolument extraordinaire.
00:55:00Chabal est un grand joueur de rugby, comme vous le savez.
00:55:03Vous l'avez peut-être entendu, M. Sedbon ?
00:55:05– Non, franchement non.
00:55:06– Vous allez nous donner votre avis.
00:55:07Il dit, il était donc rugbyman,
00:55:09qu'il ne se souvient de rien de ses matchs,
00:55:10tellement il a pris de coups.
00:55:12Donc, c'est quand même très, très inquiétant.
00:55:14Et je pense, à chaque fois que quelqu'un dit ça,
00:55:15moi, je pense aux parents qui veulent mettre leur enfant au rugby
00:55:19et qui entendent ça.
00:55:21Mais ils se disent, je ne vais pas mettre mon enfant au rugby.
00:55:23– Il a perdu la mémoire.
00:55:25– Bah, oui.
00:55:26– Après, on n'a pas les raisons.
00:55:28– Non, non, il ne se souvient même pas de son enfance.
00:55:30Il ne se souvient de rien.
00:55:30– Oui, mais c'est comme...
00:55:31– On n'a pas les raisons médicales, Pascal.
00:55:32– Je l'ai entendu, moi.
00:55:34Il n'a pas oublié que les matchs.
00:55:37Il a oublié son enfance.
00:55:39Il a oublié une partie de sa vie.
00:55:40– J'espère que ce n'est pas ça.
00:55:42Mais écoutons, M. Chabal, et vous allez nous dire,
00:55:44effectivement, le rugby.
00:55:47Je ne sais pas si vous avez une expérience
00:55:48sur les commotions cérébrales au rugby,
00:55:50mais écoutez ce qu'il a dit.
00:55:51– Il y a pas mal d'actions qui sont faites
00:55:56par d'anciens joueurs des collectifs
00:55:57parce qu'on a pris un peu des pêtes au casque.
00:56:00Il y a le patrick qui a touché la boîte,
00:56:01comme on dit chez nous.
00:56:02Et c'est vrai que j'ai aucun souvenir,
00:56:06mais quand je dis aucun, c'est aucun souvenir,
00:56:09d'une seule seconde d'un match de rugby que j'ai joué.
00:56:12Je ne me souviens pas d'une seule
00:56:13des 62 merseillaises que j'ai vécu.
00:56:17Je ne me souviens de rien.
00:56:19Des fois, j'en parle à la maison
00:56:22et je dis à ma femme,
00:56:23en fait, je pense que ce n'est pas moi
00:56:24qui joue au rugby.
00:56:24– Mais tu te souviens de bons moments,
00:56:26quand même, de ta vie ?
00:56:28À la naissance de ta fille,
00:56:29des moments marquants ?
00:56:31– Non.
00:56:34Je me rappelle pas beaucoup de choses,
00:56:36mais vraiment pas beaucoup.
00:56:37J'ai deux, trois souvenirs d'enfance.
00:56:42Et encore, je ne suis pas sûr que je m'en rappelle.
00:56:44– Si on t'en raconté.
00:56:45– Si on me les a racontées.
00:56:47– Des photos,
00:56:48parfois c'est un mélange de tout.
00:56:50– Oui.
00:56:51– Et les médecins,
00:56:52tu n'es pas allé voir un neurologue ?
00:56:53– Non.
00:56:53– Ça va, non.
00:56:54– Quoi faire ?
00:56:55La mémoire ne reviendra pas.
00:56:58– C'est un témoignage.
00:57:00Je ne sais pas si c'est lié au rugby ou pas,
00:57:01bien sûr.
00:57:01– C'est lié au coup.
00:57:03Rappelez-vous que Mohamed Ali a fini Parkinsonien.
00:57:06On sait que des coups sur la tête,
00:57:09des ébranlements du cerveau,
00:57:11on connaît ça aussi avec le syndrome du secouement,
00:57:14du bébé secoué,
00:57:16ça peut provoquer des maladies neurologiques.
00:57:18Alors, je ne suis pas neurologue,
00:57:19mais en effet,
00:57:20que quelqu'un qui est aussi gêné que M. Chabal
00:57:23devrait consulter un neurologue,
00:57:25avoir une IRM cérébrale,
00:57:27ce qu'il raconte n'est pas tout à fait normal,
00:57:29bien évidemment,
00:57:30sur l'autant plus que c'est un sport,
00:57:32bien sûr, violent,
00:57:33mais ça n'est pas de la boxe,
00:57:34où votre tête est mise à mal assez fréquemment.
00:57:38Donc, je suis étonné quand même.
00:57:39Je suis très étonné.
00:57:40– Mais vous savez qu'au football,
00:57:42les ballons de football étaient beaucoup plus lourds
00:57:44dans les années 60 et 70 qu'ils ne sont aujourd'hui.
00:57:47Et vous vous apercevez que des gens
00:57:49qui ont aujourd'hui 80 ans,
00:57:50qui étaient défenseurs,
00:57:52parce que le défenseur fait plus de tête que l'attaquant,
00:57:55eh bien, vous vous apercevez,
00:57:56notamment en Angleterre,
00:57:57où les terrains parfois étaient plus lourds,
00:57:59mais aussi en France,
00:58:00beaucoup de défenseurs ont des problèmes neurologiques
00:58:04et pourquoi pas Alzheimer ou Parkinsonien.
00:58:07Alors, est-ce qu'il y en a plus que la moyenne ?
00:58:10Je n'ai pas fait d'études, bien évidemment,
00:58:12mais je suis frappé de cela.
00:58:14Et régulièrement, il y a eu des papiers, d'ailleurs,
00:58:16dans l'équipe sur le jeu de tête,
00:58:17parce qu'on en arrive aujourd'hui
00:58:19à ne plus recommander pour les jeunes gens
00:58:21le jeu de tête au football,
00:58:23parce que quand vous faites une tête avec un ballon...
00:58:26– J'ai même entendu qu'il allait peut-être être interdit,
00:58:28le jeu de tête.
00:58:29Ils envisagent de l'interdire.
00:58:30– Au foot ?
00:58:31– Oui.
00:58:32– Si, si, j'ai lu ça quelque part.
00:58:34– Et ils interdisent d'enlever le ballon aussi ?
00:58:37– Non, mais ce n'est pas possible.
00:58:39– Ah, écoutez, je l'ai lu.
00:58:39– Non, mais ça va être difficile, quand même.
00:58:43Il reste les pieds, quand même.
00:58:44– Oui, mais au rugby, ils ont adapté les règles.
00:58:45– Oui, oui, comment ?
00:58:46– Au rugby, ils ont adapté les règles.
00:58:48Maintenant, il y a des protocoles commotions
00:58:49qui n'avaient pas dans les années 90.
00:58:51Ils mettent des casques.
00:58:52– Vous savez que le foot américain est concerné
00:58:54par les mêmes problèmes.
00:58:55D'ailleurs, aux Etats-Unis, il y a de moins en moins
00:58:56de jeunes qui s'inscrivent au foot américain
00:58:58parce que les parents ne veulent plus avoir leurs enfants,
00:59:00enfin, faire courir à leurs enfants le risque
00:59:02d'avoir des maladies neurologiques.
00:59:04– Churchill avait donc raison, pas de sport.
00:59:06– Non, mais non.
00:59:07– Écoutez, il y a probablement des sports
00:59:09plus dangereux que d'autres, c'est logique.
00:59:11Mais le cas de M. Sébastien Chabal
00:59:13interpelle, bien sûr, et il faudrait qu'il voit,
00:59:16qu'il consulte quand même pour avoir un petit diagnostic.
00:59:19– Le sport de haut niveau, de toute façon, est toxique.
00:59:23– Malheureusement, on a le retour du bâton
00:59:26lorsqu'on commence à prendre le lage.
00:59:28Moi, j'étais en triple saut en équipe de France
00:59:31et c'est vrai que je n'ai pas encore 50 ans
00:59:32et que je sens sur les genoux et les chevilles
00:59:35ce qui se passe aujourd'hui.
00:59:37– Bien sûr.
00:59:37– Oui, parce que vous avez maltraité votre corps.
00:59:40– Vous avez sollicité votre corps, bien sûr.
00:59:43Vous savez, les gardiens de but encore du football
00:59:45qui ont 60 ans, quand ils se lèvent le matin,
00:59:48c'est un drame.
00:59:49– Bien sûr.
00:59:50Mais vous savez peut-être que regarder la télé
00:59:52pendant la Coupe du Monde en Allemagne en 2006,
00:59:57il y a beaucoup de gens qui sont morts
00:59:59devant leur écran de télévision
01:00:00en voyant l'Allemagne jouer.
01:00:02Il y a eu trois fois plus d'infarctus
01:00:03pendant la vision des matchs en direct
01:00:06à la télé pendant la Coupe du Monde en 2006.
01:00:09– J'espère qu'il n'y a pas ce genre de statistiques
01:00:11chez les gens qui regardent leur dépro
01:00:12parce que ça ne va pas nous faire de publicité.
01:00:15– On va essayer d'en faire.
01:00:15– Si vous nous dites qu'il y a plus d'infarctus
01:00:20au moment où les gens qui regardent,
01:00:23ça serait une bonne campagne de publicité
01:00:25d'imaginer des télévisions où il y a des infarctus
01:00:29de temps en temps.
01:00:29– Mais en tout cas, devant le sport,
01:00:31oui, c'est vraiment vérifié.
01:00:34Oui, en Allemagne, ça a été bien démontré.
01:00:36– En tout cas, on vend du tir au but, par exemple.
01:00:38– En 2020, le cœur a battu fort.
01:00:41– Mais votre ordonnance anti-stress
01:00:44pour protéger votre cœur,
01:00:46je vous lis un mot, par exemple, de Michel Mouly
01:00:48que vous connaissez peut-être,
01:00:49qui vient nous voir régulièrement,
01:00:50qui dit « Grâce à l'ordonnance du docteur Pierre Sedbon
01:00:52que je suis depuis plus de 15 ans,
01:00:54je ne suis plus stressé, même quand je viens chez vous. »
01:00:57– Mais alors, quelle est l'ordonnance que vous lui avez faite ?
01:01:00– Eh bien, il m'oblige à le dire en quelque sorte.
01:01:03Je donne à beaucoup de gens,
01:01:05quand ils ont eu des moments prégnants, fréquents,
01:01:08de stress, de symptômes physiques de stress.
01:01:10On doit être interpellé par le stress
01:01:13uniquement si on le ressent mal et que ça dure.
01:01:16Puisqu'on sait que le risque cardiaque qu'on veut diminuer,
01:01:18il faut passer sa vie à diminuer son risque du stress.
01:01:22On fait tout, on essaye de faire plus de sport,
01:01:24on essaye de ne pas fumer, on essaye de manger mieux.
01:01:26Il faut aussi se battre pour être moins stressé.
01:01:29Alors, il y a dans certains cas des médicaments
01:01:32que je donne à beaucoup de gens.
01:01:33Je suis un des rares à avoir cette attitude en France,
01:01:36mais elle commence à se généraliser un peu plus.
01:01:39En Belgique, il y a un cardiologue
01:01:41qui a fait un livre admirable aussi,
01:01:43le professeur Scavé, qui prescrit comme moi.
01:01:46Ce sont ce qu'on appelle les bêtas bloqueurs.
01:01:48Ce sont des médicaments du cœur.
01:01:49Donc, il n'y a pas de fatigue,
01:01:51il n'y a pas d'endormissement.
01:01:52Ça n'est pas des drogues.
01:01:53On peut les prendre en étant enceinte.
01:01:55Il n'y a pas tellement de médicaments
01:01:56qu'on peut prendre pendant une grossesse.
01:01:58Ces médicaments-là, simplement, diminuent l'adrénaline.
01:02:01Donc, l'adrénaline, c'est l'hormone clé du stress
01:02:03qui est responsable de tous les symptômes physiques,
01:02:06surtout thoraciques.
01:02:07Donc, vous vous sentez plus cool,
01:02:08vous n'avez plus de symptômes.
01:02:10Votre cœur, au lieu de battre à 80, 100, 120,
01:02:12va battre à 60, voire moins.
01:02:14Et vous vous sentez bien.
01:02:16Probablement.
01:02:16C'est tous les jours ?
01:02:17Alors, c'est tous les jours.
01:02:19Et c'est à vie ?
01:02:20Pas forcément à vie.
01:02:21Ça peut être une période de vie.
01:02:22Vous avez énormément de gens dans le théâtre,
01:02:25dans le cinéma,
01:02:26qui prennent ce médicament une heure avant
01:02:28simplement de passer sur scène.
01:02:30J'en connais plein.
01:02:32Dans le monde de la télévision,
01:02:33il y en a beaucoup aussi.
01:02:34Ça marche très bien.
01:02:36Maintenant, pour les plus stressés,
01:02:37ils sont ravis de prendre une petite pilule
01:02:39une fois par jour pour se sentir bien.
01:02:41Et probablement, ça n'est pas démontré,
01:02:44puisqu'en France, on ne fait pas de bonnes études,
01:02:46notamment aux Etats-Unis,
01:02:47où on en fait peut-être un peu trop,
01:02:49ça n'est pas démontré que prendre ce médicament
01:02:51protège le cœur.
01:02:55Véritablement, chez quelqu'un qui est sain,
01:02:56et j'ai envie de dire uniquement stressé,
01:02:58mais moi, j'en suis persuadé,
01:02:59parce que ça fait plus de 30 ans
01:03:01que j'ai cette attitude chez les plus stressés,
01:03:03je répète, pas chez tout le monde.
01:03:05Je suis ravi quand je rassure quelqu'un
01:03:06avec les mots, avec quelques examens,
01:03:09mais ceux qui viennent me dire
01:03:10que j'ai tous les jours, docteur,
01:03:12des piqûres dans la poitrine,
01:03:13j'ai des oppressions, je dors mal,
01:03:15j'ai le cœur qui bat vite.
01:03:16Oui, il faut leur donner un traitement.
01:03:17C'est validé, ça, par les instances médicales ?
01:03:19Alors, c'est validé parce qu'en fait,
01:03:21on donne ce type de médicament
01:03:22chez les cardiaques depuis 40 ans.
01:03:24Il n'y a pas d'effet secondaire
01:03:25et c'est compatible avec le sport.
01:03:28Pascal, il faut bien dire une chose,
01:03:30il n'y a pas de médicament
01:03:31qui n'a pas d'effet secondaire.
01:03:33Et c'est quoi l'effet secondaire ?
01:03:34Les effets secondaires, c'est que
01:03:35si vous le prescrivez à quelqu'un
01:03:37pour qui ça n'est pas nécessaire,
01:03:39il risque d'être fatigué.
01:03:40Imaginez que vous avez le cœur
01:03:41qui bat 45 spontanément
01:03:43parce que vous êtes un sportif.
01:03:45Je vous donne un médicament
01:03:46qui va ralentir votre cœur.
01:03:47Vous n'allez pas être bien.
01:03:48Donc, c'est la bonne logique.
01:03:49Il peut avoir une fatigue.
01:03:51Et c'est compatible avec le sport ?
01:03:53Alors, ce n'est pas compatible,
01:03:54c'est plus que compatible
01:03:55puisque c'est interdit
01:03:56dans le sport de compétition.
01:03:57C'est un dopant, le bêta-blocker.
01:03:59Vous avez un cœur qui bat moins fort,
01:04:01qui bat moins vite,
01:04:02donc votre endurance est meilleure.
01:04:04Donc, vous voyez,
01:04:05c'est un produit assez miracle
01:04:06dans le cadre du stress et du cœur.
01:04:08Est-ce qu'on peut être stressé
01:04:10sans le savoir ?
01:04:11Par exemple,
01:04:12est-ce que lorsque Eugénie tout à l'heure
01:04:14a dit « je suis zen »,
01:04:16est-ce que finalement
01:04:17elle peut ne pas savoir
01:04:18qu'elle ne l'est pas ?
01:04:19Alors, si on considère
01:04:20que parmi les symptômes du stress,
01:04:22un cœur rapide est un stress,
01:04:25de temps en temps,
01:04:26j'ai des gens qui viennent me voir
01:04:26pour un bilan,
01:04:27qui me disent « docteur, c'est bon,
01:04:28je ne sens strictement rien,
01:04:30je vais bien »,
01:04:31je leur fais un électrocardiogramme,
01:04:32leur cœur bat à 100 par minute
01:04:34au repos,
01:04:35je reconnais que je suis un garçon stressant
01:04:37mais il y a des limites.
01:04:38Il faut être à combien, là ?
01:04:39Il faut être à combien, idéalement ?
01:04:41Idéalement, il faut être entre 60 et 80.
01:04:45Et à votre avis, là, par exemple,
01:04:46on est en situation,
01:04:47donc peut-être de stress
01:04:49parce qu'on est à l'antenne,
01:04:49on est à combien, là ?
01:04:51Je ne parle pas de Georges,
01:04:53qui est à 42.
01:04:54Non, non, je ne parle pas.
01:04:55Non, non, non,
01:04:56je bats à 50.
01:04:57Ah ben, c'est un cœur de sportif.
01:04:59Oui, voilà.
01:04:59Après, on est où, sportif ?
01:05:00Là, on ne peut pas faire une...
01:05:02Je n'ai pas le moyen pour le savoir,
01:05:03sauf s'il y en a des mondes connectés.
01:05:05Dès que moi, j'ai le monde connecté.
01:05:06Moi, je voudrais bien savoir, par exemple,
01:05:08à combien on est.
01:05:08Ça serait intéressant.
01:05:09Mais pour vous, ce n'est pas le même stress.
01:05:11Vous êtes habitué à ce plateau,
01:05:12vous êtes habitué à ces lumières,
01:05:14vous êtes habitué à parler.
01:05:15Pour moi, par exemple,
01:05:16je ne sais pas combien je suis,
01:05:17mais probablement plus rapide que vous, Pascal.
01:05:19C'est évident.
01:05:20Bon, donc, on peut,
01:05:21pour répondre à ma question,
01:05:23on peut être stressé
01:05:23sans le savoir.
01:05:24Voilà.
01:05:25Bon, et ça, c'est intéressant.
01:05:26Alors, comme on a tous des enfants,
01:05:28on voit bien qu'ils sont différents.
01:05:30On se dit, tiens, elle, elle est anxieuse.
01:05:33Lui, il est moins anxieux, etc.
01:05:34Et on a le sentiment que c'est comme ça.
01:05:37On est né avec ça.
01:05:38Mais vous dites,
01:05:39la bonne nouvelle,
01:05:39c'est que le stress n'est pas une fatalité.
01:05:42Souvenez-vous de cette phrase
01:05:43que j'ai écrite un peu plus haut dans ce livre.
01:05:44Ce qui stresse l'un ne stressera pas forcément l'autre.
01:05:47Ce qui veut dire que la réaction
01:05:48de chaque individu au stress
01:05:49est éminemment personnelle et individuelle.
01:05:51Cela s'explique, en fait,
01:05:51par la capacité propre à chaque individu
01:05:53de gérer son stress.
01:05:55Mais quand on dit
01:05:56que ce n'est pas une fatalité,
01:05:58est-ce qu'on peut faire d'un stressé
01:06:00à un non-stressé ?
01:06:01Oui, parfaitement.
01:06:02En tout cas, il faut se battre pour cela.
01:06:04Et quelqu'un de stressé,
01:06:06ça peut être aussi un tempérament.
01:06:08Mais si vous faites ce qu'il faut,
01:06:10c'est-à-dire que déjà,
01:06:11vous faites le ménage,
01:06:12vous enlevez tout ce qui excite le cœur,
01:06:14les excitants, le café, le thé,
01:06:16vous faites du sport régulièrement,
01:06:18c'est le meilleur anti-stress
01:06:19et le moins cher.
01:06:20Et le plus valable,
01:06:21et en plus, ça protège le cœur,
01:06:22les études sont nombreuses.
01:06:24Si avec tout,
01:06:25vous pouvez faire de la méditation,
01:06:26de la relaxation, du yoga,
01:06:28je dis toujours,
01:06:29chacun son activité anti-stress,
01:06:31c'est très personnel.
01:06:32Si vous faites tout cela,
01:06:34vous allez réduire votre stress.
01:06:35Alors, vous resterez un stressé,
01:06:37parce que chasser le naturel,
01:06:39il revient au galop.
01:06:39Vous dites stressé.
01:06:40Il y a une différence
01:06:41entre stressé et anxieux.
01:06:42Oui, tout à fait.
01:06:43C'est quoi ?
01:06:43Écoutez,
01:06:44dans la sphère anxiété-angoisse,
01:06:47on est dans la psy.
01:06:47C'est-à-dire que
01:06:48c'est des symptômes
01:06:49que je qualifierais dans la tête.
01:06:51Le stressé,
01:06:53ce sont les hormones du stress
01:06:54qui sont fabriquées trop,
01:06:55adrénaline,
01:06:57noradrénaline,
01:06:59cortisol,
01:07:00et qui donnent des signes physiques.
01:07:01Et ces signes physiques
01:07:02sont la plupart du temps
01:07:03dans le thorax.
01:07:05Picotement,
01:07:05comme je disais,
01:07:06douleur,
01:07:07oppression,
01:07:07taquicardie,
01:07:08essoufflement,
01:07:09pour un rien.
01:07:10Mais il y a une petite note mentale
01:07:12dans le stress.
01:07:13On dort moins bien,
01:07:14on est nerveux,
01:07:16on est irritable.
01:07:17Tout cela,
01:07:17on le sait.
01:07:18D'où l'abus de consommation
01:07:20de drogue,
01:07:21éventuellement,
01:07:21ne serait-ce que la cigarette.
01:07:22Les anxiolytiques,
01:07:23je crois qu'on est le record
01:07:24du monde.
01:07:25Alors,
01:07:26je crois qu'on n'est plus
01:07:27tout à fait les premiers,
01:07:28je crois qu'on est les deuxièmes
01:07:29maintenant,
01:07:30mais on est dans le peloton
01:07:31de tête.
01:07:32Les psychotropes trop érescrits,
01:07:34écrivez-vous,
01:07:34selon les derniers chiffres en date,
01:07:3616 millions de personnes
01:07:37parmi les 11,
01:07:3875 ans,
01:07:39ont déjà pris des médicaments
01:07:40psychotropes dans notre pays.
01:07:41Les plus consommés
01:07:42sont les anxiolytiques
01:07:43devant les hypnotiques
01:07:44et les antidépresseurs,
01:07:46Arxana,
01:07:46etc.
01:07:47Moi,
01:07:47ce qui me frappe vraiment,
01:07:48c'est que dans ma génération,
01:07:49j'ai l'impression que
01:07:50personne ne prenait au fond
01:07:51avant 18 ans
01:07:52des médicaments
01:07:53et j'ai l'impression
01:07:54que tous les gosses
01:07:55aujourd'hui en prennent.
01:07:56Il y a une facilité
01:07:57vers toutes les drogues,
01:07:59les médicaments sont des drogues
01:08:00et ces médicaments-là,
01:08:01les psychotropes,
01:08:02sont des drogues.
01:08:03Ils nous endorment,
01:08:04ils favorisent
01:08:05des tas d'ennuis.
01:08:06Vous dites quoi ?
01:08:07Vous dites au minimum ?
01:08:08Je dis qu'on peut
01:08:09en avoir besoin
01:08:10devant un vrai état anxieux,
01:08:12devant un état dépressif,
01:08:14sous surveillance médicale.
01:08:15Ce mot-là est banalisé,
01:08:17surveillance médicale.
01:08:18Mais il n'y a plus
01:08:18de surveillance médicale.
01:08:20Les médecins n'ont plus
01:08:20le temps de vous recevoir
01:08:21avant,
01:08:22quand vous donniez
01:08:23un anxiolytique.
01:08:24Il y a des généralistes.
01:08:25Bien sûr.
01:08:26Je ne voudrais pas en citer
01:08:27un auquel je pense,
01:08:28mais il y a quand même
01:08:28des généralistes à l'ancienne.
01:08:30Mais bien heureusement.
01:08:31Mais ça va disparaître.
01:08:32Vous dites à l'ancienne,
01:08:33c'est une génération
01:08:33de gens de moins de 60 ans.
01:08:35Dans 15 ans,
01:08:36ils ne sont plus là.
01:08:37Si les études de médecine
01:08:38étaient mieux faites,
01:08:39ça n'arriverait peut-être pas.
01:08:40Mais moi,
01:08:40j'ai reçu le méde...
01:08:41Le ministre de la médecine
01:08:44est formidable.
01:08:45Franchement,
01:08:46moi j'ai parlé avec lui,
01:08:47j'ai trouvé qu'il était
01:08:47formidable, pragmatique.
01:08:48C'est un cardiologue d'ailleurs.
01:08:50Et vraiment tout ce qu'il dit.
01:08:51Mais lui-même dit
01:08:52que les études,
01:08:53on a fait n'importe quoi.
01:08:54Effectivement,
01:08:54notamment on ne peut pas
01:08:55redoubler la première année.
01:08:56Donc les gosses sont obligés
01:08:57de partir en Roumanie
01:08:58ou en Espagne
01:08:59pour revenir dentiste en France.
01:09:00C'est ahurissant.
01:09:02Donc il veut changer ça.
01:09:03Il veut changer ça.
01:09:04C'est bien.
01:09:05J'espère qu'il va y arriver.
01:09:06Oui.
01:09:06Et vraiment,
01:09:07j'ai trouvé de bonnes volontés.
01:09:08Et puis il t'explique
01:09:09que ce qui a été fait
01:09:10ces dernières années
01:09:11pour prévoir la médecine
01:09:12d'aujourd'hui,
01:09:12c'est n'importe quoi.
01:09:13On n'a même pas imaginé
01:09:14qu'on serait en pénurie
01:09:15de médecins.
01:09:16Donc il y a des déserts médicaux.
01:09:18Je croyais que gouverner,
01:09:19c'était prévoir.
01:09:20Et manifestement,
01:09:22de M. Véran
01:09:23à M. Kouchner
01:09:24et tous ceux
01:09:25qui ont été aux commandes
01:09:27de la médecine avant,
01:09:28ils n'étaient pas au courant
01:09:29qu'on allait manquer de médecins.
01:09:30Numérus clausus.
01:09:31Oui.
01:09:32Mais ils ont fait juste
01:09:32n'importe quoi.
01:09:34C'est catastrophique.
01:09:35Il ne le dit pas.
01:09:36Oui, c'est catastrophique.
01:09:36Oui, mais c'est formidable
01:09:38que ce soit vous
01:09:38qui le disiez.
01:09:39Non, ça l'est déjà.
01:09:40Moi, je suis en plein Paris.
01:09:41Je vois maintenant régulièrement,
01:09:43avant c'était relativement exceptionnel,
01:09:45je vois toutes les semaines
01:09:45des couples
01:09:46qui ont organisé leur venue
01:09:48pour avoir un bilan cardiologique
01:09:49à Paris.
01:09:50Ils ont attendu
01:09:51des fois plusieurs mois,
01:09:52mais ils ont leur bilan.
01:09:53Alors qu'en province,
01:09:54ils ne l'auront pas.
01:09:55Ils vont attendre
01:09:55un an et demi.
01:09:56C'est lamentable.
01:09:58Mais vraiment,
01:09:59comment c'est possible ?
01:10:00Comment après avoir foi
01:10:01en ceux qui nous gouvernent,
01:10:03ils ne savent même pas
01:10:04administrer le nombre
01:10:04de médecins
01:10:05qu'il fallait il y a 15 ans ?
01:10:07Et tout le monde
01:10:07est d'accord pour le dire ?
01:10:08Je ne comprends pas,
01:10:09si vous voulez,
01:10:10qu'il n'y ait pas plus
01:10:11de manifestations publiques
01:10:13du public face à ce problème.
01:10:14Parce que le problème
01:10:15que vont rencontrer les gens
01:10:16dans les 10 ans qui viennent,
01:10:18qui sont en train
01:10:18de se montrer au grand jour,
01:10:21c'est le manque de médecins
01:10:22et ne pas être soignés
01:10:23quand on est malade.
01:10:24C'est très grave.
01:10:25Je précise quand même
01:10:26que, c'est un médecin
01:10:27qui me précise,
01:10:29dites bien quand même
01:10:30que les bêtas bloquantes
01:10:31sont contre-indiquées
01:10:32dans l'asthme.
01:10:33Merci.
01:10:34Je suis ravi de l'apprendre.
01:10:35Non, non, tout à fait.
01:10:36Bien sûr que chaque médicament...
01:10:37Ah oui, mais c'est un médecin qui...
01:10:38Mais c'est pour cela...
01:10:39Parce qu'entre vous,
01:10:39les médecins,
01:10:39vous êtes très durs.
01:10:40Non, non, pas du tout.
01:10:41Il faut bien savoir
01:10:43que moi, je me bats
01:10:44contre ce genre de choses
01:10:45depuis des années.
01:10:46Donc, vous pensez bien
01:10:47que je sais que l'asthme
01:10:48est une contraindication.
01:10:49Mais c'est pour cela
01:10:50que c'est une prescription médicale
01:10:52et qu'il y a des gens
01:10:53qui n'auront pas droit,
01:10:54même s'ils sont gênés
01:10:55par le stress,
01:10:56à ce type de médicaments.
01:10:57Jacques Vendroux,
01:10:57lui, il n'est pas vraiment stressé.
01:11:00Et c'est vendredi, Vendroux.
01:11:01On lui fait un coucou
01:11:02tous les vendredis.
01:11:04Générique.
01:11:04Oh non !
01:11:12Oh non, non, non,
01:11:14il ne va pas faire ça.
01:11:15C'est pas bon pour le cœur.
01:11:16Ah non, ça,
01:11:16c'est pas bon pour le verre.
01:11:17Ah, il ne va pas faire ça.
01:11:18Bonjour Jacques Vendroux,
01:11:19vous êtes à la foire du trône.
01:11:20Comment ça va, Pascal ?
01:11:21Comment ça va ?
01:11:22Ah non, mais ça,
01:11:23pour tout l'or du monde,
01:11:24je ne monte pas dans votre manège.
01:11:26100 000 forains
01:11:27dans toute la France.
01:11:29La foire du trône
01:11:30est ouverte depuis le 4 avril
01:11:32et se termine le 9 juin
01:11:34il y a 360 stands et manèges.
01:11:37Je suis avec Lucas Pourrier
01:11:38qui est l'un des grands patrons
01:11:40donc de la foire du trône.
01:11:41Ça fait 61 ans
01:11:43que la foire du trône existe
01:11:45à la pelouse de Ruy
01:11:46et figurez-vous
01:11:48que la foire du trône
01:11:49a été créée en l'an 600.
01:11:51Foire,
01:11:52et ça s'appelait
01:11:53la foire du pain d'épices.
01:11:54Voilà.
01:11:55Alors Pascal, pour vous,
01:11:56on va monter tout doucement.
01:11:57Allez-y, allez-y messieurs.
01:11:59Je suis à disposition
01:12:00pour mon ami Pascal Brault.
01:12:02On va pouvoir partir tranquillement.
01:12:03Pascal, vous voyez,
01:12:04il y a tout le monde.
01:12:05C'est un petit peu impressionnant
01:12:06parce qu'on a répété avant
01:12:07et donc là,
01:12:08on va partir tranquillement.
01:12:10Vous voyez,
01:12:10en tous les cas,
01:12:11c'est magnifique.
01:12:12C'est vraiment...
01:12:12D'abord, il fait beau.
01:12:12En plus, il fait beau à Paris aujourd'hui
01:12:14mais si vous faites ces manèges
01:12:16que je n'ai jamais fait de ma vie
01:12:17pour le cœur d'ailleurs,
01:12:18monsieur,
01:12:19qu'est-ce que vous en pensez,
01:12:19monsieur,
01:12:19c'est de bon pour le cœur ?
01:12:20J'ai peur personnellement
01:12:21mais je pense que
01:12:23si vous allez bien,
01:12:24tout est faisable.
01:12:25Imaginez que vous avez
01:12:25une anomalie cartiale,
01:12:26une anomalie cérébrale surtout.
01:12:29Donc là,
01:12:29on s'élève au-dessus de Paris
01:12:31et aujourd'hui,
01:12:32il fait très beau à Paris
01:12:33comme vous pouvez le voir.
01:12:33Je vois le bâtiment de Séniouz,
01:12:35je vois le bâtiment de Séniouz.
01:12:37Regardez.
01:12:39Et on redescend.
01:12:40Et on va redescendre.
01:12:41Et on va redescendre
01:12:42et voilà.
01:12:42Et on a réalisé
01:12:43notre petite bêtise du vendredi.
01:12:46Est-ce que vous avez le vertige ?
01:12:47C'est magnifique.
01:12:48Est-ce que vous avez le vertige ?
01:12:49Un peu, un peu.
01:12:50Je ne vais pas rester en haut éternellement.
01:12:51Mais là,
01:12:52vous ne descendez pas sur...
01:12:54Comment dire ?
01:12:55À 90 degrés ?
01:12:57Ah non, non.
01:12:58On va redescendre.
01:12:59On va redescendre
01:13:00à une vitesse calme.
01:13:02Et pourquoi ?
01:13:02J'aimerais bien
01:13:03vous entendre crier.
01:13:05Oui, oui, oui.
01:13:06Moi, je n'ai pas envie de crier.
01:13:07C'est ça qui serait drôle.
01:13:07C'est ça qui serait drôle.
01:13:09Mais vous pouvez enlever la sécurité.
01:13:10Vous ne craignez rien, là.
01:13:11Ah non, non, non.
01:13:12Attendez.
01:13:13Vraiment, c'est bien organisé.
01:13:14Et j'encourage tous les Parisiens.
01:13:16Vous êtes en train
01:13:17d'agripper votre fauteuil, là.
01:13:19Vous avez peur.
01:13:20Là, il est stressé.
01:13:21J'ai l'impression.
01:13:21Si on mesurait son...
01:13:23Non, ça va, ça va, ça va, ça va.
01:13:24Si on mesurait son...
01:13:26Non, mais je ne suis pas...
01:13:27Je ne vais pas vous dire,
01:13:28Pascal,
01:13:32Merci, cher Jacques.
01:13:34Et on salue tous les forains,
01:13:36bien évidemment,
01:13:37qui sont avec nous.
01:13:40Bonjour, docteur Millot.
01:13:41C'est demain à 10h30.
01:13:42Et chaque vendredi,
01:13:44nous vous proposons
01:13:45une petite séquence
01:13:46pour annoncer cette émission
01:13:48que vous êtes si nombreux
01:13:49à regarder le samedi matin
01:13:51avec Brigitte Millot.
01:13:52Brigitte qu'on peut écouter
01:13:54tous les jours sur l'antenne
01:13:55entre 8h45 et 9h.
01:13:58Et c'est...
01:14:00Les hommes ne sont pas
01:14:01autant malades
01:14:03que les femmes,
01:14:04nous dit Brigitte.
01:14:05Les hommes ne sont pas
01:14:06autant malades
01:14:07que les femmes.
01:14:07Ils font plus de bruit.
01:14:08Ils ne sont pas malades
01:14:09comme les femmes,
01:14:10plus exactement.
01:14:10Ils ne sont pas malades
01:14:11comme les femmes.
01:14:12Mais c'est vrai que
01:14:12quand un homme est malade,
01:14:14on le sait.
01:14:15Ah oui, le douillet.
01:14:16Voilà.
01:14:16Oui, et puis on le sait.
01:14:17C'est-à-dire que la vie s'arrête.
01:14:18Bon, une femme, elle,
01:14:19plus d'énergie,
01:14:20plus de caractère.
01:14:21Elle continue,
01:14:22mais elle paye la note
01:14:23sur le plan cardiaque.
01:14:24Oui, mais...
01:14:25C'est un peu ce qui est nouveau.
01:14:26Si vous me permettez quand même,
01:14:27la grande injustice aussi
01:14:28de la vie,
01:14:29c'est qu'elle vive
01:14:30plus longtemps que les hommes.
01:14:33C'est vrai.
01:14:33Pour l'instant, c'est le cas.
01:14:34Et beaucoup plus longtemps.
01:14:36Sept ans, je crois.
01:14:36Même.
01:14:37Beaucoup plus longtemps.
01:14:38Alors c'est vrai que
01:14:39est-ce la vie des hommes,
01:14:40est-ce les excès des hommes
01:14:41qui boivent,
01:14:42qui fument davantage
01:14:42que les femmes ?
01:14:43Ils font des métiers plus pénibles.
01:14:44Mais ça va peut-être
01:14:45s'inverser dans les...
01:14:46Les hommes font des métiers
01:14:47plus pénibles que les femmes ?
01:14:48Les métiers du bâtiment,
01:14:49de la construction,
01:14:51les éboueurs,
01:14:52les métiers physiques.
01:14:54Il y a évidemment
01:14:55tous les métiers du soin,
01:14:56à l'hôpital, etc.,
01:14:57où il y a beaucoup de femmes.
01:14:58Mais c'est vrai que les hommes
01:14:59font des métiers difficiles aussi.
01:15:01Bon, écoutons en tout cas
01:15:02Brigitte Millot.
01:15:04Les hommes,
01:15:05l'hormone virile par excellence...
01:15:07Testostérone.
01:15:08Testostérone, bien sûr.
01:15:10La testostérone, en fait,
01:15:11elle va pousser les hommes
01:15:12à avoir des comportements
01:15:14beaucoup plus à risque,
01:15:15à conduire plus vite.
01:15:16C'est pas leur faute alors,
01:15:17c'est la testostérone.
01:15:18C'est pas du tout
01:15:19ce que je veux dire.
01:15:20Ce que je veux dire,
01:15:21c'est qu'on a
01:15:21des comportements différents.
01:15:23Ils vont rouler plus vite,
01:15:25avoir plus d'accidents,
01:15:26ils vont fumer,
01:15:28boire de l'alcool,
01:15:29prendre des substances interdites.
01:15:32Tout ça, c'est un impact sur la mortalité.
01:15:32Tout ça, surtout la mortalité jeune.
01:15:35Et c'est ce qui a un impact
01:15:36sur l'espérance de vie.
01:15:38Et puis, il ne faut pas oublier aussi
01:15:40que la testostérone agit
01:15:42sur l'immunité des hommes,
01:15:44mais là, dans l'autre sens.
01:15:45C'est-à-dire que la testostérone
01:15:47fait baisser l'immunité des hommes.
01:15:50Et parmi les informations
01:15:51qu'on a développées dans cette émission,
01:15:53au début, on vous a parlé
01:15:55des baptêmes en hausse
01:15:58pour les hommes,
01:15:59les jeunes adultes.
01:16:00Et Gad Elmaleh était venue
01:16:02nous en parler
01:16:03sur le plateau de CNews.
01:16:05Donc, ce qu'on appelle
01:16:06les catéchumènes.
01:16:08Et ce sera...
01:16:09Je l'ai bien dit
01:16:10ou je l'ai inversé ?
01:16:11C'est bien ça ?
01:16:13Oui, c'est les catéchumènes.
01:16:15Et ce qu'ils seront...
01:16:17Ce sont à qui ?
01:16:18Instruits de la foi chrétienne
01:16:20et les baptisés seront
01:16:21durant la nuit pascale,
01:16:23la veillée pascale,
01:16:24entre samedi et dimanche.
01:16:25Et je voulais vous faire écouter
01:16:26ce que dit Gad Elmaleh
01:16:27sur sa conversion
01:16:28à l'église de Rome.
01:16:31Je crois que le point de départ
01:16:32est très fort
01:16:33et il est assumé,
01:16:36il est...
01:16:36il est vécu,
01:16:39il est ressenti,
01:16:41c'est-à-dire ce point de départ
01:16:43qui est dans le film
01:16:44et dans ma vie
01:16:44qui a existé.
01:16:45Enfant, gamin à Casablanca,
01:16:47mes parents m'interdisent
01:16:49de rentrer dans un édifice
01:16:51que je ne sais pas
01:16:51être une église.
01:16:52On ne me dit même pas
01:16:52que c'est une église.
01:16:53C'est ça qui était fou.
01:16:54On me dit, tu vois,
01:16:55tous les matins,
01:16:55en passant devant carrément,
01:16:57on sent même que j'ai demandé,
01:16:58mon père me disait
01:16:59cet immeuble,
01:17:00je ne veux jamais
01:17:01que tu rentres dedans.
01:17:03Et moi, forcément,
01:17:04à six ans,
01:17:05un enfant qui tue dit
01:17:06il ne faut pas rentrer dedans,
01:17:07tu ne penses qu'à une chose,
01:17:08c'est au jour
01:17:09où tu vas rentrer dedans.
01:17:10Gad Elmaleh,
01:17:11je vous montre également
01:17:12le JD Mag.
01:17:13Alors, le JD Mag
01:17:13avec Mélania Trump,
01:17:15c'est le dernier arrivé,
01:17:17le petit sœur du GD News
01:17:19et c'est formidable
01:17:21et c'est surtout gratuit.
01:17:23C'est donné avec
01:17:24le journal du dimanche
01:17:25et c'est très bien fait
01:17:28avec des papiers cinéma,
01:17:30des papiers dégertés,
01:17:31des papiers mode,
01:17:32des papiers people aussi,
01:17:34personnalité.
01:17:35Le printemps booste
01:17:36notre joie de vivre,
01:17:37le chocolat,
01:17:38Allô Docteur Millau,
01:17:40les plages à découvrir
01:17:41en France,
01:17:42le Perche,
01:17:43une région charme intemporelle,
01:17:45le Puy du Fou également,
01:17:46donc regardez,
01:17:47le JD Mag,
01:17:49mais ne l'achetez pas
01:17:49parce que c'est gratuit.
01:17:51Un supplément.
01:17:51C'est un supplément,
01:17:53exactement,
01:17:53qui est formidable.
01:17:56Il est 10h29,
01:17:58Somaïa à la midi
01:17:59et puis on va terminer
01:18:00cette édition.
01:18:00Vous n'avez pas
01:18:01un petit remontant
01:18:01pour notre ami
01:18:02Georges Fenech ?
01:18:03Les méta-bloquants,
01:18:04ça n'a pas un effet secondaire
01:18:05sur la somnolence ?
01:18:06Non.
01:18:08Non, franchement non.
01:18:08Georges,
01:18:09pour tout le dire,
01:18:09vous n'étiez pas là tout à l'heure,
01:18:10Georges est sorti hier soir.
01:18:12Ça m'arrive.
01:18:12Et puis il a fait un after.
01:18:15Raisonnablement.
01:18:16Et du coup,
01:18:17il n'a pas dit trois mots
01:18:17dans l'émission.
01:18:19Mais il sera payé quand même.
01:18:21D'une certaine manière,
01:18:22on est gentil.
01:18:23mais en tout cas,
01:18:26Somaïa à la midi,
01:18:27elle va nous rappeler les titres.
01:18:32À la une de l'actualité,
01:18:33cette question,
01:18:34jusqu'où iront-ils ?
01:18:35La guerre entre les deux colosses
01:18:36se poursuit.
01:18:38Pékin porte de 84 à 125%
01:18:40ses surtaxes
01:18:41sur les produits américains,
01:18:43annonce il y a quelques minutes
01:18:44du gouvernement chinois.
01:18:45Reste à savoir maintenant
01:18:46comment Washington
01:18:47va répliquer
01:18:48à cette nouvelle surenchère.
01:18:49Le voile est un marqueur.
01:18:51C'est l'étendard
01:18:52d'un islamisme politique
01:18:53qui se déploie aujourd'hui
01:18:54en France
01:18:55pour faire basculer
01:18:55la société française
01:18:57dans la charia.
01:18:58Les mots de Bruno Retailleau
01:18:59en meeting hier
01:19:00à Levallois-Péré.
01:19:01Le ministre de l'Intérieur
01:19:02a ajouté que selon lui,
01:19:03c'est le marqueur
01:19:04de l'infériorisation
01:19:05de la femme
01:19:05par rapport à l'homme.
01:19:07Et puis,
01:19:08circulation difficile
01:19:09en Ile-de-France
01:19:10ce vendredi
01:19:10en cause.
01:19:11Le début des vacances scolaires
01:19:13pour la zone C
01:19:13et la seconde semaine
01:19:15de congés
01:19:15pour la zone B.
01:19:16Circulation danse
01:19:17également demain
01:19:18dans le sens des départs
01:19:19prévient Bison Futé.
01:19:22On dira au revoir.
01:19:23Merci Sommayé.
01:19:24On dira au revoir
01:19:24à Jacques Vendroux.
01:19:26Docteur Pierre Sedbon,
01:19:27cardiologue,
01:19:27votre ordonnance antistress
01:19:28pour protéger votre cœur.
01:19:30Quelle est la part
01:19:31de l'inné
01:19:34sur notre vie ?
01:19:36C'est une belle question.
01:19:39On est dans la génétique.
01:19:41Je crois qu'on passe sa vie
01:19:43à se battre
01:19:43contre sa génétique.
01:19:45Essayer,
01:19:45comme on dit,
01:19:46de tuer son père
01:19:47par exemple.
01:19:49Qu'est-ce qu'on essaye
01:19:49de faire ?
01:19:50On essaye de contrer
01:19:51ce que l'on peut avoir
01:19:52comme hérédité,
01:19:53comme facteur génétique
01:19:54en menant une vie
01:19:55la plus saine
01:19:56et la plus agréable possible.
01:19:58Il faut aussi vivre sa vie,
01:20:00faire le sport qui vous plaît,
01:20:02manger correctement,
01:20:03se faire plaisir
01:20:04de temps en temps
01:20:05bien évidemment
01:20:05et éviter
01:20:06nos gros ennemis
01:20:08que sont
01:20:08la sédentarité,
01:20:10le stress
01:20:10et le tabac.
01:20:12Quel est le pire
01:20:12des ennemis
01:20:13par exemple
01:20:14pour le cœur ?
01:20:14Oui,
01:20:16mais quel est
01:20:16le pire des ennemis
01:20:18pour le cœur ?
01:20:18Vous dites le tabac,
01:20:19mais le tabac
01:20:20à haute dose
01:20:22ou même le tabac
01:20:23quelqu'un qui fume
01:20:24à des trois cigarettes
01:20:25par jour,
01:20:26est-ce qu'il est en danger ?
01:20:27Quelqu'un qui fume
01:20:28trois cigarettes par jour
01:20:29n'est pas réellement en danger,
01:20:30il est en danger
01:20:31de fumer plus.
01:20:32C'est-à-dire qu'il risque
01:20:33un jour de passer
01:20:33à un dosage plus élevé.
01:20:35Je pense que le tabac
01:20:36est quand même
01:20:37le risque essentiel
01:20:38avéré,
01:20:39bien documenté
01:20:39sur le cœur.
01:20:40Maintenant,
01:20:41il y a le diabète
01:20:42qui est une grosse catastrophe
01:20:44parce que les gens
01:20:46même se soignant
01:20:46bien le diabète,
01:20:47le diabète abîme le cœur.
01:20:49Le diabète,
01:20:50c'est lié à quoi ?
01:20:51Le sucre ?
01:20:52C'est génétique aussi ?
01:20:54C'est une maladie génétique
01:20:57qui est favorisée
01:20:57par la mauvaise alimentation,
01:20:59la malbouffe,
01:21:00ce qu'on appelle
01:21:00la malbouffe.
01:21:01Le pire en nourriture,
01:21:03ce qu'il faut vraiment éviter,
01:21:04c'est trop de viande ?
01:21:05C'est tous les produits
01:21:06qui sont fabriqués
01:21:08par l'industrie
01:21:08qui contiennent
01:21:10beaucoup de sucre,
01:21:10qui contiennent
01:21:11beaucoup d'additifs,
01:21:12de colorants,
01:21:13de conservateurs,
01:21:14mais surtout
01:21:14beaucoup de sucre
01:21:15et beaucoup de sel,
01:21:16beaucoup trop.
01:21:16Il faut manger
01:21:17le plus naturellement possible
01:21:18et le stress
01:21:19est aujourd'hui considéré
01:21:21par moi personnellement
01:21:22mais par beaucoup
01:21:23d'autres médecins
01:21:24comme le troisième
01:21:25facteur de risque.
01:21:26Moi, j'ai l'impression
01:21:27qu'on mange moins salé
01:21:28qu'on ne mangeait
01:21:28quand même
01:21:29il y a 20 ou 30 ans
01:21:30et puis il y a
01:21:30beaucoup de conservateurs
01:21:31et il peut en avoir aussi
01:21:32parfois autour de ce plateau
01:21:33et il faut faire attention
01:21:35effectivement à équilibrer
01:21:37et qu'il n'y en ait pas.
01:21:39Mais voilà,
01:21:40bien évidemment.
01:21:41Mais moi,
01:21:41nous on n'est pas...
01:21:43Peut-être que Eugénie
01:21:44se définit
01:21:45sur le plan conservateur
01:21:46mais moi je ne me définis pas
01:21:49comme un conservateur.
01:21:50Je suis conservatrice,
01:21:51oui,
01:21:51j'assume ce propos.
01:21:53Il nous reste quoi ?
01:21:53Il nous reste deux minutes.
01:21:55Un mot sur Chella ?
01:21:56Un mot sur Chella ?
01:21:56Écoutez ce que disait
01:21:57Fabien Lecoeuvre
01:21:58sur Chella
01:21:59puisqu'elle célèbre
01:22:00son anniversaire.
01:22:01Il faut dire que Chella
01:22:06c'est quand même
01:22:06le symbole même
01:22:07à mon sens
01:22:08de la chanteuse populaire.
01:22:10C'est-à-dire le mot populaire
01:22:11pour certains
01:22:12et vous le savez Pascal,
01:22:14le mot populaire
01:22:14peut être un gros mot
01:22:15pour certains.
01:22:16Mais dans cette époque
01:22:17à la fin de l'année 1962
01:22:19en novembre 1962
01:22:19quand elle fait sa première
01:22:20émission de télévision
01:22:21d'un seul coup
01:22:22elle représente
01:22:23la France et les Français.
01:22:24Il faut dire qu'en 1962
01:22:26il y a 18 millions de jeunes
01:22:27en France.
01:22:28La jeunesse
01:22:29c'est 18 millions de personnes
01:22:30qui d'un seul coup
01:22:31n'était pas représentée
01:22:32dans les médias.
01:22:33Il y avait une chaîne de télé
01:22:34en 1962
01:22:35il n'y avait pas encore
01:22:37de journaux
01:22:38enfin juste l'été 1962
01:22:39Salut les copains aînés
01:22:40il y avait une émission de télé
01:22:42c'était Achetant des têtes de bois
01:22:43c'est-à-dire que pour la première fois
01:22:44la jeunesse
01:22:44depuis la guerre 1945
01:22:46est représentée.
01:22:47Chella ouvre les bancs
01:22:48avec Richard Anthony
01:22:49avec Jeunel Hidet
01:22:50avec Claude François
01:22:51avec toute cette génération
01:22:52François Zardy et les autres.
01:22:53C'est-à-dire que
01:22:54et c'est pour ça
01:22:55qu'elle compte aujourd'hui
01:22:56dans l'histoire
01:22:56de la chanson
01:22:57et du pays.
01:22:58les icônes comme Chella
01:23:00Sylvie Vartan
01:23:01comme Clo-Clo
01:23:01comme Johnny
01:23:02sont très importants
01:23:03parce que c'est eux
01:23:04qui ont représenté la jeunesse.
01:23:07Et on peut écouter
01:23:08effectivement
01:23:08je pense qu'on allait écouter
01:23:10voilà Spacer
01:23:13et on va dire au revoir
01:23:14à l'ami Jacques Vendroux
01:23:15Jacques qui est redescendu
01:23:17Jacques
01:23:18Oui oui
01:23:18je suis redescendu
01:23:21et je voulais simplement dire
01:23:22Merci Jacques
01:23:23C'est gratuit
01:23:25c'est gratuit
01:23:26et merci à Geno
01:23:27le patron du
01:23:28de ce manège merveilleux
01:23:30Merci Jacques
01:23:31mais c'est pas gratuit
01:23:32la foire du trône
01:23:32les manèges sont pas gratuits
01:23:34L'entrée
01:23:34Ah l'entrée est gratuite
01:23:36Ah oui
01:23:37l'entrée est gratuite
01:23:38mais tous les manèges sont payants
01:23:38Heureusement que l'entrée est gratuite
01:23:40Il vous aurait pu le payer
01:23:42Bon
01:23:42Merci
01:23:43Mais c'est des gens formidables
01:23:44Pascal
01:23:44Bien sûr on ira
01:23:45Tu me fais tourner la tête
01:23:46mon manège
01:23:47à moi
01:23:47c'est toi
01:23:48Pierre Sedbon
01:23:50docteur cardiologue
01:23:51votre ordonnance anti-stress
01:23:53pour protéger votre coeur
01:23:54c'est aux éditions
01:23:55Le Duc
01:23:55en tout cas vous avez
01:23:56Bonne Mine
01:23:57Je ne sais pas
01:23:57Je reviens de vacances
01:23:59je me suis sauvé une semaine
01:24:00Et oui vous n'avez pas parlé
01:24:01des vacances
01:24:02il faut des vacances
01:24:03Il faut des vacances
01:24:03et plutôt des vacances
01:24:04très prolongées
01:24:05On a des raisons
01:24:06d'en parler tout à l'heure
01:24:07Exactement
01:24:08c'est bien les vacances prolongées
01:24:09je suis bien d'accord avec vous
01:24:10Rendez-vous donc
01:24:11le 12 septembre prochain
01:24:12Merci d'avoir été
01:24:14avec nous
01:24:15et je reviendrai
01:24:16un autre jour
01:24:17une autre chance
01:24:18Nicolas Nissim
01:24:19est à la programmation
01:24:20avec Magdalena Dervich
01:24:22avec Louis Lallemand
01:24:22et Lino Vitesse
01:24:23c'est eux
01:24:25qui s'occupent de vous
01:24:26toute la semaine
01:24:27Jérémy Guilleux
01:24:28était à la réalisation
01:24:29Juliette
01:24:29était à la vision
01:24:30Thomas était au son
01:24:31merci à Marine Lançon
01:24:32et à Jean de Lacoste
01:24:34Lara Mondi
01:24:35ainsi qu'à sa nombreuse famille
01:24:37à lundi
01:24:39Jean-Marc Morandini
01:24:39dans une seconde
01:24:40Lino Galaxie