Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député RN du Nord, était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:00Bonjour Sébastien Chenu. Bonjour Sonia Mabrouk.
00:02Et bienvenue à la grande interview sur CNews Europe 1.
00:04Vous êtes député RN du Nord et vice-président du Rassemblement National.
00:08Encore un coup de chaud entre la France et l'Algérie.
00:10Alger a donc décidé d'expulser 12 agents de l'ambassade de France.
00:14Une riposte à l'arrestation d'un de leurs agents consulaires algériens,
00:17soupçonné quand même, je le précise, de fait grave sur le territoire national français,
00:21d'avoir enlevé rien que ça un opposant au régime.
00:23Jean-Noël Barraud, qui plaidait l'apaisement, promet une riposte désormais.
00:27Comment vous qualifiez ce qui est en train de se passer ?
00:29Une entourloupe, une façon, encore une fois, pour l'État algérien de nous marcher dessus.
00:34En réalité, ces barbouseries, ces opérations sur notre sol
00:38qui vivent à traquer des militants qui sont hostiles au pouvoir algérien
00:41sont autant de mauvaises manières faites à la France
00:45et qui montrent que l'Algérie nous mène par le bout du nez.
00:48Voilà ce que je pense.
00:49Jean-Noël Barraud peut aller s'aplatir toutes les semaines en Algérie,
00:54peut parler de riposte graduée.
00:56Bruno Retailleau peut faire des moulinets, des bras.
01:00L'Algérie nous mène par le bout du nez.
01:02Boalem Sansal est toujours emprisonné.
01:04Les OQTF ne sont toujours pas renvoyés.
01:06Et nous avons une augmentation du nombre de visas algériens de 91%.
01:11Donc l'Algérie se moque de nous.
01:13Je voudrais préciser, c'est une affaire grave, que les agents de l'ambassade de France
01:16ce sont des agents qui sont visés de l'intérieur.
01:20Donc beaucoup y voient une attaque directe et ciblant justement le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.
01:25Rappelons-le quand même, Sébastien Chenet, qui n'a cessé de plaider pour la manière forte
01:29et le bras de fer engagé.
01:30D'accord, mais je vous le rappelais aussi, les visas ont explosé pour l'Algérie.
01:35Et Bruno Retailleau, même si je peux lui donner le crédit de vouloir faire bouger les lignes,
01:38en réalité est coincé dans un gouvernement qui n'en a aucune volonté.
01:42Jean-Noël Barraud, qui est sur le domaine dit réservé du chef de l'État à les affaires étrangères,
01:47nous le montre bien.
01:48Le président de la République ne veut aucunement renégocier les accords de 68.
01:51D'ailleurs, vous voyez bien qu'on ne nous parle plus des accords de 68.
01:54On nous parle des accords de 94 qui ont amendé, c'est-à-dire sur le travail et la main-d'oeuvre,
02:00qui ont amendé ces fameux accords de 68 et que tout ça c'est fini.
02:03Donc Bruno Retailleau devrait aussi en tirer les conséquences.
02:05Il n'y aura pas de remise en question des accords de 68.
02:08L'Algérie nous mène par le bout du nez.
02:09On n'est pas là de revoir Boilem Sansal rentrer sur le territoire français.
02:12Le ministre de l'Intérieur Sébastien Chenet qui affirme par ailleurs
02:15que la lutte contre l'antisémitisme est implacable
02:17alors qu'il y a eu un nouvel acte antisémite à Villeurbanne
02:20où un homme a été agressé et filmé car il portait une étoile de David
02:24le plaignant a précisé que les deux agresseurs
02:26se seraient revendiqués à appartenir à un mouvement d'ultra-gauche
02:29tandis que PESA, la fête juive, a démarré samedi.
02:32Est-ce que vous estimez que cette lutte est vraiment implacable
02:34au niveau de l'État, comme le dit le ministre, mais aussi de la justice ?
02:38Si elle était implacable, il n'y aurait peut-être pas ces résultats qu'on voit.
02:41C'est-à-dire depuis le 7 octobre, c'est 600 actes antisémites
02:44aujourd'hui dans notre pays qui sont commis par an
02:46quand il y en avait 150, ce qui était déjà évidemment scandaleux.
02:49C'est peut-être lié au contexte davantage qu'à l'action de l'État.
02:52C'est lié au contexte, mais pas seulement.
02:54C'est lié aussi à un relais politique.
02:56La parole antisémite, en tous les cas antisioniste,
02:59mais à la connotation antisémite très forte,
03:01est relayée par des hommes et des femmes politiques dans ce pays,
03:04par la France insoumise, qui jette de l'huile sur le feu constamment
03:07et qui libère cette parole et cette hostilité
03:10vis-à-vis de nos compatriotes de confession juive.
03:12Donc je vois les résultats.
03:14Moi, ce qui m'intéresse, c'est les résultats.
03:17Et je vois qu'aujourd'hui, beaucoup de nos compatriotes juifs
03:19pensent ne plus avoir leur place en France et songent à s'expatrier,
03:22songent à partir, à quitter le territoire national,
03:25ce qui devrait nous alerter.
03:26Et puis toutes ces atteintes,
03:28tous ces méfaits qui sont commis sur eux,
03:31font qu'effectivement, tant que nous n'avons pas décidé
03:34de mener une guerre aux mots de l'antisémitisme,
03:37à ceux qui relaient à travers leur discours l'antisémitisme,
03:40nous n'aurons fait qu'une partie du chemin.
03:42Il y a la guerre aux mots de l'antisémitisme,
03:44il y a le contexte international
03:46et le président français qui a proposé,
03:48il y a quelques jours, de reconnaître,
03:50d'aller vers la reconnaissance d'un État palestinien.
03:52Ça a provoqué beaucoup d'oromous dans la classe politique française.
03:55Le Premier ministre israélien a répondu
03:57que ce serait une erreur grave.
03:58Qu'en pensez-vous ?
03:59Est-ce que ce serait aussi peut-être une manière
04:01d'apaiser les choses ou à l'inverse ?
04:03Non, mais encore une fois,
04:04c'est une erreur éminemment grave, stratégique,
04:07que commet Emmanuel Macron.
04:08Vous savez, Marine Le Pen a toujours défendu
04:10et nous, on est assez à l'aise là-dessus,
04:12a toujours défendu les deux États.
04:14Un État palestinien, un État israélien
04:16qui devrait, à terme, coexister l'un et l'autre.
04:20Donc, il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus.
04:22En revanche, aujourd'hui,
04:23dire que l'État palestinien pourrait être reconnu aujourd'hui,
04:26alors qu'il est adossé,
04:27alors que ses autorités sont adossées au Hamas,
04:30à des terroristes,
04:31sont phagocytées par le Hamas,
04:33c'est une façon de dire...
04:33Vous voulez dire que le président français
04:34donne qui tuss au Hamas ?
04:36D'ailleurs, le Hamas l'a félicité,
04:37c'est-à-dire que d'une façon ou d'une autre,
04:40ce discours permet de dire,
04:41en tout cas vient dire,
04:42que vous faites du terrorisme
04:44et de l'autre côté, on cède,
04:46on vous reconnaît des droits.
04:47C'est totalement, évidemment,
04:49un contresens historique,
04:51c'est un contresens diplomatique
04:52et je crains que le président de la République
04:54ne fasse ça que pour caresser,
04:56en tous les cas,
04:57des communautés ici
04:58qu'il croit sensibles à cette reconnaissance.
05:01Y a-t-il un bon moment
05:02pour la reconnaissance d'un État palestinien ?
05:04Parce que vous êtes pour les deux États,
05:05mais à partir de quel moment vous diriez
05:07qu'il est possible de l'annoncer ?
05:08En tous les cas, je sais quand il y a des mauvais moments
05:10et nous sommes particulièrement
05:12dans un de ces mauvais moments,
05:13c'est-à-dire, encore une fois,
05:14une autorité palestinienne
05:16phagocytée par les terroristes,
05:18c'est le pire moment, en tous les cas,
05:19pour avancer sur ce dossier.
05:21Autre sujet,
05:22et c'est un coup de froid,
05:23ce n'est pas un coup de chaud Sébastien Chenu,
05:24c'est la saison du budget 2026,
05:26déjà ouverte.
05:27Le Premier ministre va tenir
05:28une conférence de presse demain.
05:30Je dis coup de froid
05:30parce que les coupes budgétaires
05:32promettent d'être glaciales.
05:33Le ministre de l'Économie prévient
05:35qu'il faudra un effort supplémentaire
05:36de 40 milliards d'euros.
05:38Il promet que ce sera
05:39sans augmenter les impôts,
05:41il faut le croire ?
05:42Non, parce qu'en fait,
05:43nous les avons déjà vus à l'œuvre.
05:45Ils ont déjà tout tenté
05:46lors du dernier budget,
05:47le budget de Michel Barnier,
05:48par exemple,
05:49c'était aller chercher de l'argent
05:50dans la poche des retraités,
05:52dans la poche des handicapés,
05:53dans la poche des Français qui travaillent.
05:55Ce n'est pas le même gouvernement,
05:56certains vous diront.
05:57D'accord, mais c'est la même logique.
05:58Aller chercher de l'argent
05:58dans la poche des Français
05:59sans s'attaquer à des dépenses taboues,
06:03le début du commencement d'un budget
06:06qui soit examiné sur l'immigration,
06:08d'une baisse du coût de l'immigration.
06:10On a tenté, la semaine passée,
06:11à l'Assemblée nationale,
06:13de trouver, effectivement,
06:14nous, on a pris notre part
06:15pour trouver des économies.
06:16Dans toutes les agences d'État,
06:17elles sont des milliers,
06:18l'Office de la biodiversité,
06:20l'ADEME,
06:21des agences qu'on proposait parfois,
06:22non pas de supprimer à l'âge,
06:24mais de fusionner,
06:25des millions d'euros,
06:26des centaines de millions d'euros
06:27à trouver.
06:28Rien.
06:29Ils ont tout gardé.
06:30Ils ont tout conservé
06:31avec, évidemment,
06:32l'appui de l'extrême-gauche
06:33qui trouve, en fait,
06:34à travers ça,
06:35le moyen de recaser les copains.
06:38En réalité,
06:38nous n'avons pas,
06:39face à nous,
06:39des gens qui veulent voir la réalité
06:41et la prendre à bras-le-corps.
06:42Ils ont ruiné le pays
06:43et aujourd'hui,
06:44ils ne savent plus comment faire.
06:45La baisse de la contribution
06:46à l'Union européenne.
06:46Tiens, voilà une bonne idée aussi
06:48qu'on pourrait mettre
06:49dans le débat public.
06:50Vous croyez que tout cela,
06:50rien de tout cela,
06:51ne sera évoqué demain
06:52lors de la conférence de presse
06:53de François Bayreau ?
06:53Mais si je comprends bien,
06:54si c'est la même logique,
06:55alors les mêmes,
06:57comment dire,
06:57les mêmes effets
06:58vont produire les mêmes conséquences.
06:59Absolument.
06:59Vous avez entièrement raison.
07:01Vous avez entièrement raison.
07:02D'abord,
07:02les mêmes effets
07:03vont produire les mêmes conséquences
07:04pour les Français
07:04à qui on va demander
07:05de travailler davantage,
07:07de se serrer davantage la ceinture.
07:09Les plus riches, par exemple,
07:10vous y êtes favorable
07:10puisque la contribution exceptionnelle
07:12sur les hauts revenus,
07:14d'abord,
07:14elle n'a plus rien d'exceptionnel
07:15puisqu'apparemment,
07:16on va peut-être devenir pérenne.
07:17Vous y êtes favorable ?
07:18Non, mais nous,
07:18on a proposé des dispositifs
07:20qui permettaient aujourd'hui
07:21de participer davantage
07:22à la solidarité
07:23lorsqu'on faisait notamment
07:24des entreprises
07:24lorsqu'on faisait des sur-profits.
07:26Tout ça,
07:27la gauche y compris,
07:28on votait contre.
07:29Mais politiquement,
07:30bien sûr que le gouvernement
07:31s'expose en construisant
07:32un budget qui demanderait
07:33aux Français
07:33de se serrer la ceinture
07:34et uniquement aux Français
07:36de se serrer la ceinture
07:37s'expose à une censure
07:38de notre part.
07:39On n'a pas peur de ça,
07:40on n'a pas froid aux yeux.
07:40Quand ?
07:41Une motion de censure
07:41qui peut être déposée
07:42avec la gauche
07:44et votée par vous ?
07:46Oui, on verra,
07:47mais si le projet
07:49c'est de demander aux Français
07:50de se serrer la ceinture
07:51une fois de plus
07:52sans que l'État lui-même
07:53ne fasse des économies,
07:54n'aille sur le chemin
07:55des économies
07:56en matière d'immigration,
07:57de train de vie de l'État,
07:58des collectivités,
08:00nous nous emploierons
08:01effectivement à le censurer
08:02sans aucun problème.
08:03Toujours la stratégie
08:04de la pression.
08:05Mais ce n'est pas une pression
08:05puisqu'on dit les choses.
08:07Vous savez,
08:07on fait des propositions,
08:09on en a fait
08:10toute la semaine dernière
08:11des propositions.
08:12Ce gouvernement
08:13est sourd, aveugle
08:14et ruine le pays,
08:16que voulez-vous que je vous dise.
08:17Ce sont des aveugles
08:18qui guident des aveugles.
08:19Ça, c'est dans la Bible.
08:20Et si je cite dans le texte
08:21Sébastien Chenu,
08:22ça donne quoi ?
08:23Tu ruines ?
08:24Tu ruines, tu dégages.
08:26Donc, c'est émotion de censure.
08:27Si je comprends bien,
08:28si je suis votre logique.
08:29Oui, mais si vous voulez,
08:30je pense que ce sont les électeurs
08:31qui leur diront
08:32de dégager
08:33lorsqu'ils reprendront la parole.
08:34Raison pour laquelle
08:35nous nous pensons
08:36qu'il faut donner
08:36de la stabilité au pays
08:37à travers des élections
08:39législatives
08:40dès qu'elles seront possibles.
08:41La stabilité,
08:42alors qu'il y a
08:42des manifestations
08:43qui se succèdent,
08:44des manifestations
08:45notamment de défense
08:46de l'État de droit,
08:47Sébastien Chenu,
08:47pour maintenir la pression
08:48sur le Rassemblement national
08:50et pour s'opposer
08:51au discours anti-juge
08:52de l'extrême droite.
08:53C'est ce qui est dit
08:54par ces manifestants.
08:55C'est le mot d'ordre
08:56dans tous les cas
08:56de ces rassemblements.
08:57C'était ce samedi.
08:58Est-ce que vous y voyez
08:58une réplique
08:59à votre rassemblement dimanche ?
09:01Non, mais ce que je vois,
09:02c'est qu'ils veulent
09:03nous faire taire.
09:04Ils veulent, derrière nous,
09:05derrière Marine Le Pen,
09:06faire taire des millions
09:07d'électeurs.
09:08Faire taire, c'est compliqué.
09:08Vous êtes là ce matin.
09:09Vous êtes là sur différentes mondes.
09:10Pas vous.
09:11Ils veulent, ces manifestants
09:12d'extrême-gauche
09:13qui en réalité sont très peu nombreux
09:14lorsqu'ils se rassemblent,
09:16ils veulent faire taire nos idées.
09:17Mais nos idées,
09:18elles nous dépassent.
09:19Ces idées que porte Marine Le Pen
09:19sont les idées
09:20de millions de Français.
09:21Pour le reste, effectivement,
09:23ils essayent de mettre le trouble.
09:25Nous, on respecte
09:25l'institution judiciaire.
09:26On dit qu'il y a des décisions
09:28qui sont politisées.
09:29On dit qu'il y a des juges politisés.
09:30On dit que dans ce dossier,
09:31il y a d'ailleurs zéro corruption.
09:33Donc des juges.
09:34Pas la justice.
09:35Pas l'institution pour laquelle
09:36nous avons du respect sans problème.
09:38Mais il y a aussi des juges
09:39qui ont une lecture politique.
09:40Mais je le rappelle,
09:41dans ce dossier,
09:42zéro corruption,
09:43zéro emploi fictif,
09:45zéro argent dans les poches
09:47des dirigeants
09:47du Rassemblement national.
09:49Nous contestons tout ça
09:49parce que c'est infamant.
09:50D'accord.
09:50Non, mais pour rappeler
09:51ce qui n'est pas,
09:52je rappelle ce qui quand même
09:53a été...
09:53Le détournement d'armement public,
09:55en général,
09:56c'est l'incrimination
09:57qui est un peu la clé
09:58pour salir les hommes politiques.
10:00Édouard Philippe,
10:00Sébastien Lecornu
10:01sont aussi poursuivis
10:02pour détournement
10:02d'argent public.
10:04Et en réalité,
10:04tout ça à la fin
10:05se termine en général
10:07en eau de boudin
10:07si vous me permettez l'expression.
10:09Nous verrons.
10:09On va aller attendre
10:10l'appel sans préjuger.
10:11Nous nous battons
10:11parce que nous contestons
10:12cette décision
10:13parce qu'elle est éminemment politique
10:15et parce que derrière,
10:16c'est la volonté
10:16d'empêcher Marine Le Pen
10:17de rencontrer les Français.
10:18Mais les manifestations
10:19vont se poursuivre.
10:20Le préfet de police
10:20de Paris a saisi.
10:21La justice Sébastien Chenier
10:22a pris un message sur X
10:24de l'assistant parlementaire
10:25de la députée LFI
10:26s'il y a soudé.
10:27Ce dernier appelle clairement
10:28des débordements le 1er mai.
10:29Il avait aussi appelé
10:30à l'Intifada
10:31dans les rues de Paris.
10:33Est-ce que les autorités
10:34se disent déterminées
10:35à ne rien laisser passer ?
10:37Vous l'approuvez,
10:37j'imagine,
10:38quand vous entendez
10:39Laurent Nunes
10:39et Bruno Roteau le dire.
10:41Mais quelle faiblesse
10:41les autorités,
10:43de quelle faiblesse
10:44sont-elles preuves ?
10:45Si vous voulez,
10:45quand je vois
10:45l'Assemblée nationale,
10:47des collaborateurs LFI,
10:49des députés socialistes,
10:51une députée du Val-d'Oise,
10:52une députée de Bretagne,
10:53bousculer des journalistes
10:55avec lesquels
10:55ils ne sont pas d'accord.
10:57Et derrière,
10:58je vois une présidence
10:58de l'Assemblée nationale
10:59finalement être très faible.
11:01Je me dis que ce système...
11:02Très faible.
11:03Il y a le braune privé
11:04et faible avec les députés LFI.
11:05C'est le communiqué
11:06dont vous parlez.
11:07Elle condamne finalement
11:08la presse frontière
11:10pour ne pas les citer
11:10sans condamner
11:12les actes délicatifs.
11:12Elle-même qui a été
11:13souvent la cible
11:14de députés LFI.
11:15On se rappelle
11:15ce qu'avait dit
11:16Jean-Luc Mélenchon
11:16à son rencontre.
11:17Mais ce système a peur.
11:19Ils ont mis
11:20sous une terreur physique
11:22et intellectuelle
11:23nos institutions,
11:25notre système politique.
11:26Ils, c'est la LFI,
11:27c'est l'extrême-gauche,
11:28ils ont mis sous une tutelle
11:29qui leur fait peur,
11:32qui les amène aujourd'hui
11:33à ne pas réagir.
11:35Et face à des gens
11:35qui sont extrêmement actifs,
11:37l'extrême-gauche
11:37partout sur le territoire,
11:39qui sont prêts à utiliser
11:39la violence,
11:40vous venez de le dire,
11:41vous avez un système central
11:43qui a peur
11:44et qui se soumet
11:45parce qu'il a peur.
11:46Avec ça,
11:47on n'est pas là
11:47de ramener
11:48l'autorité républicaine.
11:50La peur,
11:50est-ce que vous vivez
11:51avec la peur
11:51jusqu'à l'appel justement
11:53parce que c'est quand même
11:54une épée de démoclès
11:55sur la tête
11:55du Rassemblement national
11:56et de sa patronne
11:57Marine Le Pen.
11:59Dans ce contexte,
12:00dans l'enquête du Point,
12:01c'est le baromètre Cluster 17,
12:02Jordan Bardella
12:03continue de s'envoler
12:04dans les sondages.
12:05Il est en train
12:05de s'imposer naturellement.
12:07Vous savez,
12:08on nous combat
12:09et nous nous battons.
12:10C'est ce que nous faisons.
12:11La vie politique continue.
12:13Nous considérons
12:13que nos idées,
12:14je vous le disais,
12:15nous dépassent
12:16et que ce soit Jordan
12:17ou Marine Le Pen,
12:18nous défendons
12:18les mêmes idées.
12:20Nous faisons,
12:21nous travaillons
12:21à redresser le pays,
12:23nous travaillons
12:23à préserver la France
12:25de toutes les atteintes
12:26qui soient.
12:27Donc, je l'ai déjà cité
12:28chez vous,
12:29Marine Le Pen,
12:30le héros de Victor Hugo
12:31et Hernani
12:31qui dit
12:32« Je suis une force qui va ».
12:34Eh bien oui,
12:34Marine Le Pen,
12:35elle est cette force qui va
12:36et Jordan Bardella avec.
12:37Hernani,
12:38ou reine maudite
12:39du camp nationaliste
12:40comme le titre,
12:41le Figaro,
12:41dans un portrait
12:42qui lui est consacré,
12:43il y a raconté
12:43comment elle a manqué,
12:44Sébastien Chenu,
12:45son fameux débat
12:46face à Emmanuel Macron,
12:47débat à peine préparé,
12:48la veille débat
12:49jusqu'à minuit
12:50sur l'immigration
12:51et vous racontez,
12:52vous êtes cité
12:52dans ce portrait,
12:53vous dites
12:54« On n'a pas fait
12:55ce qu'il fallait ».
12:55Le jour du débat,
12:56Marine Le Pen était fatiguée,
12:57son agenda n'a pas été
12:58suffisamment aéré
12:59pour donner du temps
13:00à la préparation.
13:02Comme si,
13:02je ne veux pas faire
13:03de la psychologie de comptoir,
13:04mais tout était fait
13:05pour que ça ne marche pas.
13:06C'était il y a presque
13:07dix ans
13:08et c'est vrai que
13:08l'arrivée au second tour
13:09de nos idées
13:11portées par Marine Le Pen
13:12était à l'époque
13:13assez inattendue
13:14et peut-être qu'on avait,
13:15nous les équipes,
13:15sous-estimé
13:16la portée
13:17de la préparation
13:18d'un tel débat.
13:20Aujourd'hui,
13:21Marine Le Pen,
13:21depuis, a débattu
13:22avec Emmanuel Macron.
13:23Elle a débattu en 2022
13:24et je crois qu'elle a montré
13:25l'étendue de ses capacités.
13:27Aujourd'hui,
13:27Marine Le Pen est probablement
13:28le leader politique
13:28le mieux préparé
13:30à aller à l'Élysée,
13:31celle qui a une vision
13:32construite,
13:33une offre politique
13:34très différente
13:34et elle porte un espoir,
13:36ce qui n'a jamais été
13:37le cas auparavant.
13:38Marine Le Pen,
13:39elle a porté une contestation,
13:40elle a porté une idée
13:42sur le souverainisme,
13:42etc.
13:43Elle continue à les porter
13:45mais elle porte aujourd'hui
13:45l'espoir de Minon de Français,
13:48l'espoir que ça aille mieux.
13:49Et on ne gagne pas
13:49une présidentielle
13:50sans porter,
13:50sans incarner un espoir.
13:52Cette fois-ci,
13:52vous allez devoir quand même
13:53envisager ce scénario.
13:54Vous vous rangerez
13:55naturellement,
13:56logiquement,
13:57normalement
13:57derrière Jordan Bardella ?
13:58Mais aujourd'hui,
13:59on n'en est pas là.
14:00Nous avons une année
14:01pour faire valoir,
14:02effectivement.
14:02Vous allez comme
14:03en première instance
14:04ne pas imaginer
14:05le scénario de Jordan.
14:05Non, mais rassurez-vous,
14:06on a de la ressource,
14:07on en a sous le pied
14:08et on sera capable
14:09de s'adapter
14:10à toutes les situations.
14:11Mais aujourd'hui,
14:11notre candidate
14:12qui débattait encore
14:13cette semaine
14:14avec des chefs d'entreprise
14:15qui étaient sur le terrain...
14:17Sébastien Chenu mariniste
14:18et bardelliste ?
14:19Mais par la force des choses,
14:20parce qu'en fait,
14:21nous sommes des combattants
14:23des mêmes idées.
14:25Donc,
14:25ce ne sont pas les hommes
14:26et les femmes
14:26forcément qui comptent,
14:27même si la présidentielle
14:28c'est la rencontre.
14:29Intuité personnel
14:30entre une femme
14:31et le peuple de France,
14:32nos idées,
14:33aujourd'hui,
14:34sont celles
14:34de millions de Français.
14:35Elles seront incarnées
14:36et c'est Marine Le Pen
14:37la mieux préparée,
14:38la plus solide aujourd'hui
14:40au moment où nous nous parlons
14:41pour pouvoir les incarner.
14:42C'est à cela
14:42qu'elle se destine,
14:44c'est à cela
14:44qu'elle se prépare
14:45et je crois que c'est pour ça
14:46qu'on essaye de l'empêcher.
14:47C'est pour empêcher
14:48nos idées
14:49d'arriver au pouvoir.
14:50Merci Sébastien Chenu
14:51de votre grande interview.
14:52Je vous souhaite une bonne journée.
14:53Je vous dis à bientôt.
14:54Merci.