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En 1962, le père d’Antoine de Caunes, Georges de Caunes, s’exilait volontairement sur une île déserte pour une « Robinsonade » journalistique. Près de 45 ans plus tard, son fils raconte cette « désertion » en BD… et répond avec humour à notre questionnaire « île déserte ».

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Transcription
00:00Ah là là là, question maudite.
00:04Je pense que je prendrais un Franquin, tout simplement,
00:07parce que je vénère Franquin depuis toujours.
00:10Pas forcément un marsupi d'ami,
00:11mais peut-être une aventure de Spirou et Fantasio,
00:13avec les orglubes, avec la frose orglube.
00:15Ça m'émeut toujours autant, le dessin de Franquin.
00:17Comme Sampé, d'ailleurs, me bouleverse à chaque fois que je retrouve un dessin de Sampé.
00:21Mais il y a quelque chose chez Franquin qui est très, très lié
00:24au moment de ma vie où je l'ai découvert,
00:27donc très tôt, très jeune, et qui n'a pas bougé.
00:30Qui est toujours là, que je revois toujours avec autant de plaisir.
00:32Donc, je n'ai jamais réussi à me lasser de Franquin.
00:35Donc, ce serait un Franquin.
00:36Un disque.
00:39Oh là là.
00:40Ça serait entre les Beatles et Bruce.
00:43Il faudrait que je passe une face Beatles et une face Bruce.
00:46C'est possible, ça, non ?
00:47Non ?
00:47Oui.
00:50Aguillé.
00:51Aguillé, parce que Aguillé, c'est vraiment un double karmique.
00:57Vous le voyez, celui-là ?
00:58Et à partir de maintenant, je suis votre pire cauchemar !
01:02C'est un garçon qui n'a pas les moyens de sa violence, exactement comme moi,
01:05qui n'a pas les moyens de ses ambitions non plus,
01:07et qui est assez monomaniaque, obsessionnel, comme je le suis,
01:11et qui en fait est ma face cachée.
01:13C'est un garçon assez intransigeant, on va dire,
01:16qui a une idée très arrêtée de ce qu'est et ce à quoi doit ressembler le rock.
01:21Oui, oui, je m'amuserais bien avec Didier.
01:22Il irait buter des moutons avec sa patte.
01:24Celle de Gildas, parce qu'il me manque cruellement, cet homme-là.
01:32Romacou, il est formidable.
01:34Romacou, il est formidable.
01:36Romacou, il est formidable.
01:37Ça y est, je le sais, il est formidable.
01:40Alors, la marionnette, en soi, ne suffit pas.
01:43Il faut les marionnettistes avec, et puis la voix d'Yves Lecoq.
01:47Mais oui, la marionnette de Gildas.
01:49J'aimerais beaucoup partir avec Napoléon.
01:56Parce que d'abord, il a l'expérience des îles,
01:58donc il pourrait m'apprendre deux, trois trucs.
02:00Et je suis toujours aussi fasciné par le personnage.
02:03Alors, je ne suis pas du tout napoléonien.
02:05Je ne suis pas ni napoléonien, ni napoléolâtre.
02:08Bon, j'ai fait un film sur l'histoire de Napoléon à Sainte-Hélène.
02:11Je me suis beaucoup, beaucoup, beaucoup documenté sur lui.
02:13J'ai lu énormément.
02:14Et il se trouve qu'on continue à publier à tour de bras des ouvrages
02:18d'une centaine par mois sur Napoléon,
02:20entre les Russes, les Allemands, les Chinois, les Anglais.
02:22Enfin, tout le monde continue à écrire.
02:24Ce qui montre bien à quel point il y a un mystère
02:26autour de ce personnage qui n'en finit pas.
02:29Donc, j'aimerais beaucoup avoir des conversations le soir
02:31au coin du feu avec lui.
02:34Ouais, non, ça ne serait pas mal.
02:35Ouais, non, ça ne serait pas mal.

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