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  • 14/04/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Metoomuch ?" publié aux éditions Héliopoles ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Jean-Michel Fauvergue, ancien député et ancien patron du RAID ; Driss Ghali, spécialiste des relations internationales ; Jean-Philippe Feldman, chercheur à l'Institut de recherches économiques et fiscales (IREF), avocat et maître de conférences à Sciences Po.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-04-14##

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News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bienvenue dans cette nouvelle semaine et on est ravis de vous accueillir.
00:00:10Bonjour à tous, bonjour Philippe David.
00:00:12Bonjour Cécile de Ménibus.
00:00:14Vous avez oublié quelque chose Philippe David ?
00:00:16Qu'est-ce que j'ai oublié ?
00:00:17C'est pas l'anniversaire.
00:00:17Le 14 avril, non ? C'est pas votre anniversaire ?
00:00:20C'est pas la Sainte Cécile.
00:00:21C'est la Saint-Maxime aujourd'hui.
00:00:23Voilà, bonne fête à Maxime.
00:00:26Notre réalisateur.
00:00:27Merci bien.
00:00:28C'est sa fête. On fête la veille, mais on n'était pas là hier.
00:00:31Donc c'est pour ça qu'on vous l'a fait aujourd'hui.
00:00:33C'est gentil. Vous auriez pu m'appeler hier quand même.
00:00:35Il y en a un qui lui a fêté, donc j'espère un retour pour le jeu.
00:00:39Ah d'accord, c'était pour ça. Depuis ce matin.
00:00:44Et vous avez osé.
00:00:45Oui, vous avez osé. C'est dingue.
00:00:47Et qu'allez-vous nous offrir ?
00:00:51Une bonne émission j'espère.
00:00:52Ah oui, d'accord. Rien. Vous avez prévu ?
00:00:55Je ne savais pas que c'était à moi d'offrir quelque chose.
00:00:58Pas de gâteau, pas tout ça, tout ça.
00:00:59Mais nous, c'est une bonne occasion de manger tout le temps.
00:01:01Bien sûr, bien sûr. Je vous ramènerai les gâteaux demain.
00:01:03Non, mais on le fera. On le fera pour vous.
00:01:05Bien entendu, c'est nous qui allons vous offrir tous ces cadeaux.
00:01:07En tout cas, on est ravis de vous accueillir pour ce lundi.
00:01:10Ce lundi au soleil.
00:01:12C'est une chose qu'on n'aura jamais.
00:01:15Oui, c'est ça.
00:01:15Je crois que c'est pareil.
00:01:16C'est quand on se lève derrière les carreaux.
00:01:18C'est quand on est derrière les carreaux.
00:01:19Absolument.
00:01:19Et quand on se lève, que le ciel est beau.
00:01:21Vous savez que la chanson est très longue.
00:01:23Donc si on peut ne pas la faire entièrement, ça nous arrange.
00:01:25On a six minutes là.
00:01:27Ça va, puisque vous le dites.
00:01:29Allez, le sommaire de cette émission.
00:01:31Le grand débat du jour à 17h30.
00:01:33L'Algérie qui expulse 12 diplomates français
00:01:35représaillent à la mise en examen en France
00:01:39de trois employés d'un consulat d'Algérie.
00:01:41Ils sont accusés notamment d'enlèvement et de séquestration
00:01:45contre un opposant du régime exilé en France.
00:01:47Alors parlons vrai.
00:01:48Est-ce que l'Algérie est dans son droit
00:01:50en envoyant des barbouzes pour éliminer des opposants en France ?
00:01:53Et à cette question, expulsion de 12 diplomates français,
00:01:56l'Algérie défie-t-elle encore la France ?
00:01:58Vous dites oui à 91%.
00:02:00Vous voulez réagir au délai.
00:02:01Les vrais voix attendent vos appels au 0826 300 300.
00:02:05Et notre invitée Driss Galli sera avec nos spécialistes
00:02:07de relations internationales.
00:02:08Et puis le coup de projecteur des vrais voix à 18h40.
00:02:11Le ministre de l'économie annonce un effort considérable
00:02:14de 40 milliards d'euros sur le budget 2026.
00:02:17Cet effort reposera essentiellement sur des économies
00:02:19selon Éric Lombard.
00:02:20Alors parlons vrai.
00:02:21Est-ce que vous pensez que le pays est géré
00:02:23quand on voit les écarts dans les comptes publics chaque année ?
00:02:25Et à cette question, 40 milliards d'euros d'économies à trouver,
00:02:28ou faut-il faire des économies ?
00:02:30Vous dites à 44% dans les agences d'État,
00:02:33à 33% partout,
00:02:34à 14% dans le nombre de fonctionnaires,
00:02:37et à 9% dans le social.
00:02:38Vous voulez réagir ?
00:02:39Le 0826 300 300.
00:02:41Et Jean-Philippe Feldman sera avec nous.
00:02:43Il n'est pas chanteur, il est chanteur.
00:02:45Chercheur à l'Institut de Recherche Économique et Fiscale,
00:02:48avocat et maître de conférence à Sciences Po.
00:02:50On vous souhaite la bienvenue.
00:02:51On est très bien entouré aujourd'hui.
00:02:53Les vrais voix, c'est jusqu'à 19h.
00:02:54Les vrais voix Sud Radio.
00:02:57Avec M. Me Too Much,
00:02:58Philippe Bilger est avec nous.
00:03:00Bonjour.
00:03:01Frère Philippe Bilger,
00:03:03Me Too Much aux éditions Héliopold.
00:03:06Françoise Degoua est avec nous,
00:03:07éditorialiste.
00:03:07Bonsoir Françoise.
00:03:08Bonsoir.
00:03:09J'aime pas ce petit sourire.
00:03:11S'il a un air,
00:03:12tu lui donnerais le bon Dieu sans confession.
00:03:14Mais je vais me réveiller au moment du jeu.
00:03:16Je ferai tout le temps de dire que quelqu'un triche.
00:03:19Vous voulez qu'on vous jette un seau d'eau ?
00:03:21Non, inutile ma chère Cécile.
00:03:24Ça va me réveiller.
00:03:26C'est votre graphe, va me réveiller.
00:03:28Oh très bien.
00:03:29Jean-Michel Fauvergue est avec nous,
00:03:30ancien député et ancien patron du RAD.
00:03:32Ça va tricher.
00:03:32Salut les copains.
00:03:33Je vois que tout le monde est en forme.
00:03:35Ça va tricher.
00:03:35Surt peut-être Philippe qui dormait.
00:03:37Il dormait, mais il va se réveiller.
00:03:38Il se réveille dans 40 minutes pour le petit député qui l'a dit à peu près.
00:03:41Il se rendors juste derrière.
00:03:42C'est ça.
00:03:44Raphaël Decachan est avec nous.
00:03:45Bonsoir Raphaël.
00:03:46Bonsoir Raphaël.
00:03:47Oui, bonsoir les Vraie Voix.
00:03:48Bonsoir à tous et à toutes.
00:03:50On est très content de vous avoir.
00:03:52C'est la première fois que vous faites de l'antenne avec nous, Raphaël ?
00:03:54Ah non, ça fait au moins 3-4 fois chez les Vraie Voix.
00:03:57Ah, c'est bien.
00:03:58Très bien.
00:03:58Vous êtes un vieux de la vieille.
00:03:59Vous avez remarqué que j'ai de la mémoire.
00:04:01C'est bien.
00:04:02Il n'y a pas Philippe qui dormait.
00:04:03Non, c'est pas Philippe qui dormait.
00:04:05A l'époque...
00:04:06Très bien.
00:04:07Et vous voulez revenir sur Éric Coquerel qui veut augmenter les impôts ?
00:04:11Oui, alors effectivement, c'est assez fort de casser, puisqu'au lieu d'interroger la pertinence de la dépense publique,
00:04:18M. Coquerel souhaite effectivement taxer les plus riches.
00:04:22D'ailleurs, on ne sait pas ce que ça veut dire les plus riches.
00:04:24Et effectivement, c'est aussi un mot qui touche sur l'ensemble de la classe politique.
00:04:28Plus d'impôts, plus d'impôts, mais pourquoi faire ?
00:04:29On ne le sait pas.
00:04:30Donc là, effectivement, il y en a un peu ras-le-bol.
00:04:32Les Français veulent bien travailler, mais être tendus tous les jours, je pense qu'à leur donner, ça va faire mal, non ?
00:04:39Vrai, celui-là.
00:04:40Alors, en ne surestimant pas mes connaissances économiques,
00:04:48bien sûr, on n'aurait pas attendu autre chose de LFI,
00:04:52mais en même temps, même à droite, dans la droite intelligente, responsable,
00:04:58il y en a certains qui évoquent l'augmentation d'impôts.
00:05:02Et ça n'est pas quelque chose d'absolument scandaleux, me semble-t-il.
00:05:06Bien sûr, bien sûr, ça dépend pour qui.
00:05:08Et le problème des 40 milliards, c'est qu'on est cueillis.
00:05:10On attend la conférence de presse demain de François Bayrou,
00:05:13qui va s'expliquer sur les comptes publics,
00:05:15mais on est cueillis avec 40 milliards de plus.
00:05:17Vous avez l'impression que vous êtes fait avoir...
00:05:18Et 60 l'an dernier.
00:05:19Oui, voilà.
00:05:20Donc, moi, j'entends ce que dit Éric Coquerel.
00:05:23Plus d'impôts, en tout cas, taxer les super-riches,
00:05:25ça ne me paraît pas du tout un truc pavlovien, quoi.
00:05:28Ni gauchiste, ça me paraît.
00:05:30Alors, pour reprendre votre expression préférée, du bon sens.
00:05:32Jean-Michel Fauvergue.
00:05:34Oui, alors.
00:05:3640 millions de...
00:05:37Millards.
00:05:3840 milliards, oui.
00:05:3940 milliards d'économies à faire,
00:05:43on est quand même à plus de 3 000 milliards de déficit.
00:05:47Donc, moi, ça ne me semble pas...
00:05:49Oui, de dette.
00:05:50Ça ne me semble pas énorme.
00:05:52Mais effectivement, il va falloir trouver des économies,
00:05:55non seulement pour l'année prochaine, mais pour les années d'après.
00:05:57Donc, à un certain moment, il faut être conscient de cette réalité-là.
00:06:02Quant à la proposition d'Éric Coquerel à l'Assemblée nationale,
00:06:10moi, j'ai une proposition simple à faire,
00:06:13c'est sur les frais des sénateurs et des députés,
00:06:17enlever une partie des frais.
00:06:18Aujourd'hui, les frais s'élèvent à peu près à 4 000...
00:06:21presque 5 700, 600, 700 euros par mois.
00:06:26De frais ?
00:06:26De frais.
00:06:27Non, mais vous avez les assistants parlementaires dedans,
00:06:30vous avez les permanences.
00:06:30Non, pas du tout.
00:06:31Ah oui, non, vous avez les parlementaires.
00:06:32Oui, oui, ça va.
00:06:33Vous avez les permanences.
00:06:34Juste les frais.
00:06:35Je pense qu'on peut tailler dedans aussi, tout à fait.
00:06:37On vient de se faire des copains.
00:06:39Quitte à faire de la démagogie, faisons-le jusqu'au bout.
00:06:41Je ne crois pas que c'est de la démagogie de la part de Coquerel.
00:06:44Ce qui est intéressant, Philippe Végeur,
00:06:46vous dites que même des gens de droite disent qu'il faut augmenter les impôts.
00:06:49Alors, dans le pays le plus taxé du monde,
00:06:51si les gens de droite disent qu'il faut encore augmenter les impôts,
00:06:54question sont-ils encore de droite ?
00:06:57Non, mais mon cher, personne n'est enthousiaste
00:07:00à l'idée d'évoquer une hausse des impôts.
00:07:03Mais ça fait partie de la palette fiscale.
00:07:06Ce que je veux dire, c'est que Philippe...
00:07:07C'est quand même plus de 50%.
00:07:08Non, mais c'est autre chose.
00:07:09Non, mais Philippe, vous savez, aux Etats-Unis,
00:07:11vous n'avez pas un gauchiste.
00:07:13Je veux dire, Bill Gates n'est pas un gauchiste
00:07:15avec le couteau entre les dents.
00:07:16Quand il dit que je n'ai pas assez payé d'impôts dans ma vie
00:07:18en tant qu'hyper riche, je pense que c'est la réalité.
00:07:22Les impôts aux USA et en France, ce n'est pas les mêmes.
00:07:24Non, mais je sais bien, mais je vous dis qu'il n'y a rien de démago à ça.
00:07:27Merci beaucoup, Raphaël.
00:07:36Raphaël, c'est bien, vous avez répondu à les opposés dès le début.
00:07:43Ça, c'est bon, bam, je l'aime bien, moi, Raphaël.
00:07:45Il va bien vous casser.
00:07:49Il va vous fracasser, Raphaël.
00:07:50Le réquisitoire du procureur.
00:07:56Alors, je vais parler d'un livre qui nous éclaire beaucoup
00:08:00sur Emmanuel Macron et accessoirement sur François Hollande, si j'ose dire.
00:08:05On en parlera dans un instant.
00:08:06La tragédie de l'Élivée.
00:08:08Exactement, c'est un livre à lire.
00:08:11On revient dans un instant, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:08:13Sud Radio.
00:08:14Sud Radio.
00:08:15Parlons vrai.
00:08:15Parlons vrai.
00:08:16Sud Radio.
00:08:17Parlons vrai.
00:08:17Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:08:24On apprend tellement de choses dans les off des Vraies Voix,
00:08:28parce que chacun y va, son petit bruit de couloir, on adore ça.
00:08:31Elle était cette poche de haut niveau.
00:08:33C'est de haut niveau, oui.
00:08:34C'est vrai.
00:08:35Elle était en dessous des aisselles.
00:08:39Certains ont une odeur.
00:08:41Ah oui, l'odeur du succès.
00:08:44Ah, c'est Philippe David, ça.
00:08:46Ah ben oui, c'est oui.
00:08:47Dans un instant, les amis, les trois mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu.
00:08:51Bonsoir Félix.
00:08:52Bonsoir Félix.
00:08:53Bonsoir tout le monde.
00:08:54Et de quoi parle-t-on ?
00:08:54De Donald Trump.
00:08:55Il évoque un bombardement horrible et parle d'une erreur de la Russie
00:08:58après la frappe d'une rue passante.
00:09:00A soumis en Ukraine, l'armée russe de son côté dit avoir voulu viser
00:09:03une réunion de militaires ukrainiens.
00:09:05Le parquet va faire appel de la relaxe de la professeure Devael à Pontoise.
00:09:09Et puis, Cathy Paris, dans l'espace, dans un vol 100% féminin.
00:09:14Un petit tour et puis ils sont déjà redescendus.
00:09:16En trois mots, erreur, appel et fusée.
00:09:18Et avec Jean-Michel Fauvergue aujourd'hui, Françoise Degoye et tout de suite, Philippe Bilger.
00:09:21Et c'est sur un livre que vous allez requérir, monsieur le procureur, un livre intitulé
00:09:31La tragédie de l'Elysée.
00:09:32J'ai beaucoup aimé ce livre, notamment parce qu'il nous apprend des choses que, moi, j'ignorais
00:09:38en tout cas sur les rapports entre François Hollande et Emmanuel Macron.
00:09:42Écrit par Olivier Beaumont, je le dis parce que c'est important.
00:09:44Oui, absolument.
00:09:45On a toujours pris François Hollande pour quelqu'un qui, en réalité, avait été
00:09:51dupe de la stratégie d'Emmanuel Macron et, en fond, que, naïvement, tout à coup,
00:09:57il avait découvert qu'Emmanuel Macron ne voulait conquérir le pouvoir à sa place.
00:10:04Mais quand on lit ce livre, on se rend compte que, dès le début, François Hollande percevait
00:10:10l'ambition tout à fait débridée d'Emmanuel Macron et qu'il lui a plusieurs fois fait
00:10:17des reproches parce qu'il sentait, chez le secrétaire général adjoint qu'il était
00:10:22à l'Elysée, une envie de se faire valoir, de se faire mousser.
00:10:26Il lui disait « Tu peux parler en off sur les sujets qui te concernent, mais tu n'as pas
00:10:32le droit à faire des portraits ». Et donc, on voit, à partir de ce livre, un portrait
00:10:37d'Emmanuel Macron, à l'époque, qui ressemble énormément à celui que la quotidienneté
00:10:46dessine de lui. On voit une certitude, une arrogance, une incapacité de reconnaître
00:10:52ses faiblesses et, en même temps, une détermination d'acier et de fer.
00:10:57Et donc, c'est très passionnant à voir et à lire.
00:11:01Je pense que c'est une erreur totale d'analyse de la part d'Olivier Beaumont.
00:11:05Non, je pense que vraiment... Excusez-moi !
00:11:07C'est son réveil ? C'est parce que, normalement, elle se lève à cette heure-ci.
00:11:10C'est pas bien, non, non, je pense que François Hollande n'a rien vu.
00:11:14D'ailleurs, il parle du secrétaire général, il le tend, ça c'est vrai, mais n'empêche
00:11:19qu'il le rappelle pour l'amener à Bercy. Donc, non, non, François Hollande, il y a des
00:11:23dizaines de proches de François Hollande qui lui ont dit « Attention, il est en train de... »
00:11:27Oui, mais je pense que c'est vraiment une erreur. Je pense que Emmanuel Macron, il peut avoir
00:11:30ce titre, entre autres, d'avoir été réélu deux fois. C'est la seule personne qui a réussi
00:11:35à rouler François Hollande dans la farine. Et ça, c'est vraiment la réalité.
00:11:41Et d'ailleurs, François Hollande le rappelle et le nomme à Bercy contre toute attente.
00:11:47Et il sait très bien parce qu'il est persuadé, comme avec Ségolène en 2006, que Ségolène
00:11:51Royal va le servir pour sa primaire à lui. François Hollande, c'est l'art de fabriquer
00:11:56des créatures qu'il ne maîtrise plus après. Il envoie Ségolène Royal à la primaire en 2006
00:12:00en étant persuadé que ça lui bénéficiera à lui et c'est elle qui s'envole. Il va chercher
00:12:05Emmanuel Macron pour le ministère de Bercy en étant persuadé que...
00:12:09Mais il n'est pas chaud, hein ?
00:12:09Non, il est parfaitement chaud avec Aspar Granzer.
00:12:12Non, non, on le persuade de le prendre, François Hollande.
00:12:14Non, écoutez, moi je pense connaître l'histoire de l'intérieur. J'étais gouvernement à l'époque,
00:12:17donc je peux vous dire...
00:12:18On a la faiblesse parfois d'émettre une opinion.
00:12:20Eh bien, vous pouvez émettre une opinion. Donc moi, j'ai la faiblesse, vous avez la faiblesse d'émettre
00:12:24une opinion et j'ai la faiblesse de vous répondre.
00:12:26Et donc, je vous dis qu'à mon avis,
00:12:28il fabrique une créature qu'il ne maîtrise plus.
00:12:30Il est persuadé qu'Emmanuel Macron va le servir
00:12:32pour sa présidentielle. C'est ça, François Hollande.
00:12:35C'est son hyper arrogance
00:12:36qu'il pense qu'il peut mettre
00:12:38en piste des créatures pour lui et les créatures
00:12:40lui échappent. Trois fois.
00:12:42Ségolène Royal, Manuel Valls et
00:12:44Emmanuel Macron. François, tu devrais
00:12:46t'interroger vraiment sur toi-même.
00:12:48Jamais 203, c'est-à-dire qu'on a la boucle émouclée.
00:12:50J'irais dans le sens de Françoise
00:12:52pour le coup, d'abord parce que je ne veux pas finir au goulag.
00:12:55Non, ça va, j'ai l'idée
00:12:56que tu as caché des gauchistes pendant la guerre, ça ira.
00:12:59Je te sauverai, François Hollande.
00:12:59Et ensuite, je pense qu'il s'est fait complètement berner.
00:13:02Tout à fait.
00:13:03Alors après, que l'écrivain revienne là-dessus,
00:13:07il y a quand même
00:13:08une différence entre percevoir
00:13:11le danger, vous l'avez dit,
00:13:12Philippe, il a perçu le danger,
00:13:14c'est bien beau de percevoir le danger, mais après,
00:13:16il faut réagir contre et il n'a pas du tout réagi.
00:13:18Donc, je pense qu'en fait,
00:13:20il n'y croyait pas du tout.
00:13:22Et il s'est fait avoir jusqu'au dernier moment.
00:13:24Et d'ailleurs, c'est une grande énigme
00:13:25le fait que François Hollande
00:13:27ne se soit pas présenté,
00:13:29parce qu'il ne s'est pas fait berner
00:13:30que par Emmanuel Macron.
00:13:32Il s'est fait un peu berner par Valls aussi.
00:13:33Le fait qu'il ne se soit pas représenté,
00:13:36c'est une énigme phénoménale.
00:13:38Il s'en prend les doigts aujourd'hui.
00:13:39Vous savez, ce que je vois,
00:13:40c'est que je vois dans le livre d'Olivier Beaumont
00:13:42qui est très bien écrit,
00:13:43parce qu'il y a des trucs super sur le parfum,
00:13:44la façon dont Macron se parfume, etc.
00:13:47Et ça, ça, là-dessus.
00:13:48Mais ce que je vois surtout,
00:13:50c'est la patte de François Hollande
00:13:51qui, derrière, réécrit l'histoire.
00:13:53François Hollande est dans une réécriture de l'histoire.
00:13:56Non, je ne me suis pas fait berner.
00:13:58Oui, j'ai tout vu arriver.
00:13:59Et vous savez, c'est péché d'orgueil.
00:14:01C'est-à-dire que quand vous laissez partir des créatures,
00:14:03c'est que vous pensez que vous allez les dominer
00:14:04parce que vous êtes supérieurs.
00:14:05Merci, Françoise.
00:14:06Pardon.
00:14:06Merci, Philippe Bilger.
00:14:07C'était bien, c'était bien.
00:14:09C'est bien, il n'a pas beaucoup parlé
00:14:10puisqu'il n'y a pas beaucoup.
00:14:12Si, il a beaucoup parlé.
00:14:13C'est intéressant d'avoir des contradicteurs
00:14:15qui ne sont eux-mêmes parfois pas d'accord.
00:14:18Oui, c'est ça.
00:14:18Mais là, malheureusement,
00:14:20il y avait une collusion.
00:14:22Allez, les trois mots dans l'actu,
00:14:24c'est Félix Mathieu.
00:14:25On m'a dit qu'ils ont fait une erreur.
00:14:32Donald Trump, comme embarrassé
00:14:34après la frappe russe
00:14:34qui a tué au moins 34 personnes
00:14:36a soumis dans le nord-est de l'Ukraine.
00:14:38Bombardement horrible, concède-t-il.
00:14:40La Russie qui affirme de son côté
00:14:41avoir visé une réunion de militaires ukrainiens.
00:14:44Le parti annonce faire appel
00:14:45de la relaxe de la professeure Devael.
00:14:47L'enseignante était poursuivie
00:14:48pour harcèlement sur la collégienne
00:14:50qui s'était suicidée.
00:14:51Relaxée jeudi, elle sera donc rejugée.
00:14:53Et puis, Katy Perry et cinq autres femmes
00:14:55sont dans un vaisseau.
00:14:56Elles ont décollé pour un vol
00:14:58100% féminin
00:14:59à 100 km d'altitude
00:15:01dans la fusée blue origine de Jeff Bezos
00:15:03avant de redescendre sur Terre.
00:15:08On l'a connu plus offensif.
00:15:10Au lendemain de la frappe russe
00:15:12qui a tué au moins 34 personnes
00:15:14dans une rue bondée de soumis en Ukraine,
00:15:16Donald Trump concède une chose horrible.
00:15:19Sa promesse de régler la guerre en Ukraine
00:15:21en 24 heures est bien loin.
00:15:22Alors comme en porte à faux
00:15:23vu son rapprochement récent
00:15:25avec la vision russe de ce conflit,
00:15:27eh bien le président des Etats-Unis
00:15:28a donc réagi à ce carnage
00:15:29mais en préférant consacrer ses attaques
00:15:31sur son prédécesseur Joe Biden
00:15:33plutôt que sur les Russes.
00:15:34Je pense que c'est terrible.
00:15:38On m'a dit qu'ils ont fait une erreur
00:15:39mais je pense que c'est une chose horrible.
00:15:42Je pense que toute cette guerre
00:15:43est une chose horrible.
00:15:45Je pense que la guerre,
00:15:46que le déclenchement de cette guerre
00:15:48est un abus de pouvoir.
00:15:49Ce pays n'aurait jamais laissé
00:15:51cette guerre commencer
00:15:52si j'avais été président.
00:15:53Cette guerre est une honte.
00:15:55Réaction de Donald Trump
00:15:56à ce bombardement de soumis.
00:15:58L'armée russe dit aujourd'hui
00:15:59avoir voulu viser une réunion
00:16:01de militaires ukrainiens
00:16:02qui se seraient tenus
00:16:03dans cette ville du nord-est ukrainien.
00:16:05On comprend plus où il habite.
00:16:06Si je ne craignais pas dégrader
00:16:07la civilité des vrais voies,
00:16:09je trouve que Zelensky a utilisé
00:16:11la bonne expression
00:16:13en disant que vous savez
00:16:15ce qu'est Poutine
00:16:16parce que tout de même
00:16:17faire cela
00:16:18un dimanche,
00:16:19dimanche des rameaux
00:16:20alors qu'il sait
00:16:21en plein centre
00:16:23c'est une horreur.
00:16:24Mais ça pose question aussi
00:16:25sur les rapports
00:16:25Trump-Poutine.
00:16:27On est au bout
00:16:29d'une connivence
00:16:31qui est extraordinaire.
00:16:32Et il n'y a même pas
00:16:33nommé le pouvoir russe.
00:16:35Il n'y a rien qui avance.
00:16:36Oui, il n'y a rien qui avance.
00:16:37Je suis d'accord
00:16:37avec Philippe David.
00:16:39Et non seulement
00:16:39il trouve encore une excuse
00:16:41à Vladimir Poutine
00:16:42parce que ce qu'on apprend aussi
00:16:43en lisant la presse internationale
00:16:45c'est que
00:16:46les hommes d'affaires américains
00:16:47sont déjà à Moscou.
00:16:48C'est back to business.
00:16:49C'est-à-dire qu'il y a du business
00:16:51qui commence
00:16:52entre les Russes
00:16:52et les Américains
00:16:53et qu'au fond
00:16:54il ne faut pas déranger le business.
00:16:56Il y a aussi ce côté
00:16:57qui est horrible.
00:16:58Et là,
00:16:59toute la presse internationale
00:17:00en parle.
00:17:00Je pense qu'il y aura
00:17:00des reportages
00:17:01très prochainement
00:17:02dans les journaux français.
00:17:03La réalité,
00:17:04si vous voulez,
00:17:04c'est ça aussi.
00:17:05Quand vous allez à Moscou
00:17:06maintenant
00:17:07au café Pouchkine
00:17:08qu'on connaît tous
00:17:09qui est célèbre
00:17:09et pas simplement
00:17:10vous avez
00:17:11les businessmen américains
00:17:12qui commencent à dealer
00:17:14avec les businessmen russes.
00:17:15Difficile de faire les deux
00:17:16de gérer les deux en même temps.
00:17:17Mais vous comprenez
00:17:19pourquoi Trump
00:17:20ne tape pas non plus
00:17:21parce que tout ça
00:17:22est back to business.
00:17:24Le deuxième mot
00:17:25appelle.
00:17:26Le parquet de Pontoise
00:17:27fait appel
00:17:27à la relax
00:17:28de la professeure
00:17:29d'Evael.
00:17:30L'enseignante
00:17:30était poursuivie
00:17:31pour harcèlement
00:17:31sur la collégienne
00:17:32qui s'était suicidée
00:17:33en 2019
00:17:33mais le tribunal
00:17:35n'avait donc pas suivi
00:17:36le parquet
00:17:36choisissant de relaxer
00:17:37la professeure.
00:17:38L'affaire va donc être
00:17:39de nouveau jugée
00:17:40à la cour d'appel
00:17:41comme l'espérait
00:17:41la maire d'Evael
00:17:42à la sortie du jugement
00:17:43de première instance
00:17:44à Pontoise
00:17:45jeudi dernier.
00:17:46Je suis vraiment
00:17:46dans l'incompréhension totale.
00:17:48Les faits,
00:17:49les témoignages étaient là.
00:17:51Ils n'ont pas été entendus.
00:17:53Là, en fait,
00:17:54moi,
00:17:55je le vis comme
00:17:56la justice cautionne
00:17:58le comportement
00:17:58de cette professeure
00:17:59et qu'elle a
00:18:00le droit
00:18:01de se comporter
00:18:02comme ça
00:18:02vis-à-vis de nos enfants.
00:18:04Appel donc
00:18:05du parquet.
00:18:06Le tribunal de première instance
00:18:07avait notamment considéré
00:18:08que les éléments à charge
00:18:09étaient, je cite,
00:18:10discordants
00:18:10et trop peu circonstanciés
00:18:12pour...
00:18:12C'est comme ça
00:18:13que le tribunal
00:18:14avait justifié
00:18:15la relaxe de l'enseignante.
00:18:16Appel logique.
00:18:17On a eu un débat passionnant
00:18:18là-dessus
00:18:19mais le parquet
00:18:20avait requis
00:18:2118 mois
00:18:22avec sursis
00:18:22et tout à fait normal
00:18:24que lui
00:18:24décide de faire appel.
00:18:26François Seau,
00:18:26c'est quoi ?
00:18:27Le faire tragique.
00:18:28Le faire tragique,
00:18:29je ne peux pas
00:18:30m'exprimer là-dessus.
00:18:31C'est tragique pour la famille,
00:18:32c'est insupportable,
00:18:33je pense,
00:18:33pour les parents de l'enfant,
00:18:35c'est insupportable
00:18:36pour l'enseignante.
00:18:37Voilà.
00:18:37C'est un naufrage,
00:18:37ça s'appelle.
00:18:38C'est bien d'aller
00:18:39jusqu'au bout des recours.
00:18:40Au moins,
00:18:40on saura
00:18:41ce que dira
00:18:43définitivement la justice.
00:18:44C'est bien.
00:18:45Troisième mot,
00:18:46fusée,
00:18:47avec ce vol 100% féminin
00:18:48aujourd'hui à
00:18:49100 km d'altitude.
00:18:51La fusée Blue Origin
00:18:52de Jeff Bezos
00:18:53a emmené
00:18:53six femmes dans l'espace
00:18:54et notamment
00:18:55Et notamment
00:19:00Katie Perry,
00:19:00elle était accompagnée
00:19:01par une productrice
00:19:02de cinéma,
00:19:03une présidente d'ONG
00:19:04contre les violences
00:19:05faites aux femmes,
00:19:05une animatrice de télévision,
00:19:07une ancienne scientifique
00:19:08de la NASA
00:19:09ou encore
00:19:09l'épouse de Jeff Bezos,
00:19:11le fondateur d'Amazon
00:19:12qui commercialise
00:19:13désormais
00:19:13ses voyages dans l'espace
00:19:14pour personnes très fortunées
00:19:16avec cette fusée Blue Origin.
00:19:18Il y avait donc un côté
00:19:18un peu promotionnel
00:19:20pour lui
00:19:20comme pour les participantes.
00:19:21Un petit tour dans l'espace
00:19:22et aussitôt redescendu
00:19:24dans la foulée.
00:19:24Certains s'interrogent
00:19:25quand même forcément
00:19:25un peu sur le bilan carbone
00:19:26de l'opération
00:19:27comme d'habitude.
00:19:27Ça veut dire que les femmes
00:19:29ne sont pas capables
00:19:30d'élévation.
00:19:31Vous auriez aimé faire ça,
00:19:33Philippe ?
00:19:33Ah, pas du tout.
00:19:34Non ?
00:19:35Françoise ?
00:19:35Il le fait déjà,
00:19:36Philippe.
00:19:37Non, mais je pense
00:19:38que sur Terre
00:19:39et comme le disait
00:19:40Sylvain Tesson
00:19:42ou quelqu'un d'autre,
00:19:43sous la Terre
00:19:44il se passe des choses
00:19:45infiniment passionnantes.
00:19:47On n'est pas forcé
00:19:48d'aller là-haut.
00:19:49Je pense qu'on va être forcé
00:19:50à Terre
00:19:50pour la survie
00:19:51de l'humanité.
00:19:53Oui, j'aimerais.
00:19:53J'aurais aimé
00:19:54faire un vol spatial
00:19:55et en même temps
00:19:55avec toutes les contraintes
00:19:56que ça suppose
00:19:57et je rappelle quand même
00:19:58à Philippe Bilger
00:19:59il le sait très bien
00:20:00qu'il y a beaucoup
00:20:01de femmes d'astronautes
00:20:02et nous en avons
00:20:02une très grande
00:20:03Claudie Aigneret
00:20:03qui a l'équivalent
00:20:05de Bac plus 29.
00:20:07Claudie Aigneret
00:20:07je l'avais interviewé
00:20:08pour une autre radio.
00:20:10Imaginez que vous
00:20:10ne reveniez pas français.
00:20:12C'est tout l'inverse de nous.
00:20:13C'est tout l'inverse de nous.
00:20:14C'est Marielle en espèce.
00:20:16J'aimerais.
00:20:17J'aimerais ça.
00:20:17J'aimerais ça.
00:20:19J'aimerais ça.
00:20:20Pour le voyage sous la Terre.
00:20:20J'aurais adoré ici.
00:20:21et sur la Terre.
00:20:23Non parce que sous Terre
00:20:24c'est compliqué quand même.
00:20:25Pour le voyage sous Terre
00:20:25Philippe on a encore
00:20:26un peu le temps.
00:20:29Quant à Félix
00:20:31il faut lui
00:20:32il court beaucoup de risques
00:20:36là en disant
00:20:36qu'il y a six femmes
00:20:37qui doivent revenir sur Terre
00:20:39redescendre sur Terre.
00:20:40Ça me semble
00:20:40être une parole
00:20:42un peu inappropriée.
00:20:45Il a eu un peu
00:20:46il essaie de faire
00:20:48du second degré.
00:20:50C'est pas facile
00:20:50pour les policiers
00:20:51en général.
00:20:54Je sens que c'est vous
00:20:55qui avez toujours
00:20:55le plus de mal.
00:20:56Le deuxième degré.
00:20:57Oui.
00:20:58Le troisième.
00:21:00C'est normal
00:21:00vous êtes tout premier degré.
00:21:02Vous êtes très bon
00:21:02dans le premier degré.
00:21:03Boum boum
00:21:04je l'attaque
00:21:04je délivre
00:21:05poum
00:21:05j'enfonce des portes.
00:21:07Je blague.
00:21:08Je blague.
00:21:09Je pense que quand même
00:21:10quand on est aussi
00:21:11militante
00:21:12militante socialiste
00:21:13on est à des niveaux
00:21:14tellement haut
00:21:15qu'on ne comprend pas
00:21:16les blagues
00:21:17de monsieur et madame
00:21:19tout le monde.
00:21:19C'est moi ça.
00:21:20C'est moi ça.
00:21:20C'est moi ça.
00:21:21J'adore la danse
00:21:22de pouvergues.
00:21:23Merci beaucoup en tout cas
00:21:25pour rester avec nous
00:21:26dans un instant
00:21:26le grand débat du jour.
00:21:27On va revenir sur l'Algérie
00:21:28qui expulse 12 diplomates français
00:21:30en réponse à la mise en examen
00:21:31de trois agents consulaires
00:21:32accusés d'avoir enlevé
00:21:33un opposant en exil.
00:21:35Alors parlons vrai.
00:21:36Est-ce que l'Algérie
00:21:36est dans son droit
00:21:37en envoyant des barbouzes
00:21:38pour éliminer des opposants
00:21:39en France ?
00:21:40Et à cette question
00:21:41expulsion de 12 diplomates français
00:21:42l'Algérie défie-t-elle encore
00:21:44la France ?
00:21:45Vous dites oui
00:21:45à 91%.
00:21:46Vous voulez réagir
00:21:48le 0826 300 300.
00:21:50Dries Gallet est avec nous
00:21:51spécialiste des relations
00:21:52internationales.
00:21:52Bonsoir.
00:21:53Merci d'avoir accepté
00:21:54notre invitation.
00:21:55Est-ce que c'est un coup d'arrêt
00:21:55finalement à la libération
00:21:57de Boilem Sansal ?
00:21:58C'est un obstacle
00:21:59qu'on ne voyait pas venir.
00:22:01Probablement ça va retarder
00:22:02rendre plus compliquée
00:22:03la libération
00:22:04de ce grand écrivain.
00:22:06On en parle dans un instant.
00:22:07Soyez les bienvenus
00:22:080826 300 300
00:22:09si vous voulez commenter.
00:22:11On vous attend jusqu'à 19h.
00:22:12Sud Radio.
00:22:13Sud Radio.
00:22:14Parlons vrai.
00:22:15Parlons vrai.
00:22:15Sud Radio.
00:22:16Parlons vrai.
00:22:17Les Vraies Voix Sud Radio
00:22:1917h-19h
00:22:20Philippe David
00:22:21Cécile de Ménibus
00:22:23Cher Philippe David
00:22:24est-ce que
00:22:25si aujourd'hui
00:22:26on faisait un vœu
00:22:27est-ce qu'on aimerait
00:22:28avoir autour de la table
00:22:29Philippe Bilger
00:22:30Françoise de Gois
00:22:31et Jean-Michel Fauverg ?
00:22:33Finalement je vous dirais oui.
00:22:34Et bah moi aussi.
00:22:35Et boum !
00:22:36On les a !
00:22:36C'est dingue !
00:22:38Une mûre réflexion.
00:22:40J'ai vu que vous étiez
00:22:42un peu en retraite.
00:22:43Non parce qu'il cherchait
00:22:44comment m'éliminer moi.
00:22:45Non mais je sais
00:22:46il s'est dit
00:22:46comment je peux faire un truc
00:22:47mais finalement je la garde.
00:22:48Il cherchait une vanne
00:22:48il ne l'a pas trouvée
00:22:49donc il a dit oui et c'est tout.
00:22:51Pour vous éliminer Françoise
00:22:53j'ai ce qu'il faut.
00:22:54Oh je le sais
00:22:55ne t'inquiète pas.
00:22:56On va mettre une calme.
00:22:56Je suis au courant.
00:22:57Je sais parfaitement
00:22:58comment tu fonctionnes
00:22:59David Dicci.
00:23:01Un mot de nous
00:23:02et vous n'êtes plus rien.
00:23:03Oh mais du bout
00:23:04si tu crois que je ne connais pas
00:23:06tes grands-parents
00:23:06au village.
00:23:08C'est à ton belgo-corps.
00:23:12En tout cas
00:23:120826 300 300
00:23:14ce numéro qui vous appartient
00:23:15bien entendu
00:23:16vous pouvez l'utiliser
00:23:17avec Aude qui vous attend
00:23:18en attendant le grand...
00:23:19Mais j'ai passé
00:23:19vous appelé
00:23:20vous appelé international
00:23:21le Japon
00:23:22voilà vous appelez
00:23:22vous ça revient
00:23:24il n'y a aucun problème.
00:23:24L'important c'est que ça revienne
00:23:25chez nous.
00:23:25Allez soyez les bienvenus
00:23:26tout de suite le grand débat du jour.
00:23:28Les vrais voix sud radio
00:23:30le grand débat du jour.
00:23:31On a tendu la main l'Algérie
00:23:33qu'a-t-on eu en retour ?
00:23:34Donc il faut
00:23:34aujourd'hui
00:23:35ce rapport de force.
00:23:36Encore une fois
00:23:37avec l'Algérie
00:23:38c'est 0 centime
00:23:390 visa.
00:23:40Une fois fait ces déclarations
00:23:42qu'est-ce qu'il se passe ?
00:23:42Il ne se passe rien
00:23:43parce que l'Algérie
00:23:44ne bougera pas
00:23:45par rapport à ça.
00:23:46Il y a des situations
00:23:47qui sont incompréhensibles
00:23:48pour les français
00:23:48qui sont inacceptables
00:23:49pour le gouvernement
00:23:50et qui doivent déboucher
00:23:51désormais
00:23:52sur des arbitrages
00:23:53très concrets.
00:23:54Et donc ça
00:23:54c'est une gestion
00:23:55de relations diplomatiques
00:23:56que nous devons avoir
00:23:57et ce n'est pas
00:23:57à monsieur Retailleau
00:23:58ministre de l'Intérieur
00:23:59de traiter de ces sujets.
00:24:00Il se prend pour qui
00:24:01monsieur Retailleau ?
00:24:02L'Algérie expulse
00:24:0412 diplomates français
00:24:06ils sont accusés
00:24:07notamment d'enlèvement
00:24:08des séquestrations
00:24:09contre un opposant
00:24:10au régime exilé en France.
00:24:11Alors parlons vrai
00:24:12est-ce que la France devrait demander
00:24:14des comptes à l'Algérie
00:24:15pour les actes visant
00:24:16les opposants au régime
00:24:17présent en France ?
00:24:18Et à cette question
00:24:19expulsion de 12 diplomates français
00:24:21l'Algérie défie-t-elle
00:24:22encore la France ?
00:24:23Vous dites oui
00:24:23à 91%
00:24:25vous voulez réagir
00:24:26le 0826 300 300.
00:24:28Driss Galli
00:24:29est avec nous
00:24:29spécialisé en relations internationales.
00:24:31Merci à vous.
00:24:32Merci d'avoir accepté
00:24:33notre invitation.
00:24:34Philippe Bilger.
00:24:35Ces événements
00:24:36je me demande
00:24:38si en réalité
00:24:39à chaque fois
00:24:40est-ce qu'il y a
00:24:42des données objectives
00:24:43qui justifient
00:24:45cet affrontement
00:24:46qui s'aggrave
00:24:47ou bien
00:24:48est-ce qu'on est entré
00:24:49dans un cycle
00:24:50où en réalité
00:24:52l'essentiel
00:24:53c'est de montrer
00:24:54une hostilité réciproque ?
00:24:56Je me le demande
00:24:57quand je vois
00:24:58tout de même
00:24:58la réaction
00:24:59de l'Algérie
00:25:00et je me demande
00:25:02si on est
00:25:03encore une fois
00:25:04on n'est pas
00:25:05dans un processus
00:25:06qui ne connaît
00:25:07que le pire
00:25:08comme s'il fallait
00:25:09à tout prix
00:25:10cultiver
00:25:11une hostilité
00:25:12quels que soient
00:25:13les motifs
00:25:13et deuxième question
00:25:15vous j'y avez
00:25:16quasiment répondu
00:25:17j'ai très peur
00:25:19pour Boilem Sansal
00:25:20Vous avez raison
00:25:21en fait d'avoir peur
00:25:22parce que la réalité
00:25:22c'est que
00:25:23ce qui se dit
00:25:24à l'Elysée
00:25:24depuis ce matin
00:25:25est assez simple
00:25:26l'Algérie
00:25:27ne joue pas le jeu
00:25:28c'est-à-dire
00:25:28qu'il y avait une règle
00:25:29et en gros
00:25:30Boilem Sansal
00:25:31était condamné
00:25:32il était jugé
00:25:33et on l'expulsait
00:25:34et chacun sortait
00:25:35à peu près par le haut
00:25:36et cette affaire-là
00:25:37c'est une vieille affaire
00:25:39de barbouserie
00:25:39en fait
00:25:40et l'Algérie
00:25:41aurait pu glisser
00:25:42après
00:25:43pourquoi est-ce que
00:25:43ces trois agents
00:25:44sont arrêtés
00:25:45c'est aussi
00:25:45assez mal choisi
00:25:46comme moment
00:25:47mais la réalité
00:25:48c'est que
00:25:48tout le monde sait maintenant
00:25:49et notamment l'Elysée
00:25:51et le Quai d'Orsay
00:25:51qui travaillent
00:25:52et particulièrement
00:25:53Emmanuel Macron
00:25:53que tout ça va
00:25:54gêner la libération
00:25:56de Sansal
00:25:57donc c'est un vrai
00:25:58comment dirais-je
00:25:59c'est un vrai poison
00:26:00au milieu du poison
00:26:00parce qu'il y a aussi
00:26:02de la part du président
00:26:04Théboune
00:26:04quelque chose
00:26:05qui fait qu'on ne joue pas
00:26:07le jeu
00:26:07jusqu'au bout
00:26:08où on mène
00:26:09le rapport de force
00:26:09avec la France
00:26:10Jean-Michel Fauvergue
00:26:11je crois qu'on a du mal
00:26:12à sortir de cette situation-là
00:26:14et ça va de mal en pis
00:26:15mais il faut savoir
00:26:17dans cette affaire-là
00:26:18si
00:26:18je voyais
00:26:20ce qu'a écrit
00:26:23le ministre des Affaires
00:26:24étrangères algérien
00:26:25lui accuse
00:26:27de torpillage
00:26:27des relations bilatérales
00:26:28des deux chefs d'État
00:26:29torpillage par qui ?
00:26:32on peut penser
00:26:33que ce n'est pas
00:26:33Retailleau
00:26:33mais pour autant
00:26:36ce n'est pas une raison
00:26:37on a du mal
00:26:38à avoir des rapports
00:26:39courtois et normaux
00:26:41avec l'Algérie
00:26:42et je pense
00:26:43qu'à un certain moment
00:26:44je crois qu'il faut
00:26:46effectivement monter le ton
00:26:47tout à fait dernièrement
00:26:49le président de la République
00:26:51a fait un pan avant
00:26:52le ministre des Affaires
00:26:54étrangères français
00:26:57Barrault
00:26:58est allé sur place aussi
00:26:59on voit que ça ne mène à rien
00:27:01je pense qu'il va falloir
00:27:02non mais la question
00:27:03c'est qui est-ce
00:27:04qui a arrêté
00:27:06ces trois agents
00:27:08en France
00:27:08non mais tu peux
00:27:09tu peux sur soi
00:27:11non mais à un moment donné
00:27:13on fait de la politique
00:27:14ça va
00:27:14personne
00:27:15on ne travaille pas en silo
00:27:16ça veut dire que dans ce pays
00:27:17on travaille en silo
00:27:18donc c'est un vrai sujet
00:27:20non mais c'est un vrai problème
00:27:20vous avez trois ressortissants
00:27:22consulaires algériens
00:27:23vous êtes en train d'attendre
00:27:25la libération de sans sable
00:27:26ce que vous oubliez
00:27:26Françoise
00:27:27je ne vous dis rien du tout
00:27:28ce que vous oubliez
00:27:29Françoise
00:27:29c'est que vous avez
00:27:31des affaires judiciaires
00:27:32avec des magistrats
00:27:33et que les magistrats
00:27:34déroulent leur affaire
00:27:35sans avoir
00:27:36de plan politique
00:27:40ce n'est pas leur rôle
00:27:41vous pensez
00:27:44qu'il faut monter le temps
00:27:45avec l'Algérie
00:27:45vous pensez au contraire
00:27:47qu'il faut faire profil bas
00:27:48venez nous donner votre avis
00:27:50au 0826 300 300
00:27:52avec nous
00:27:53Driss Ghali
00:27:53Driss Ghali
00:27:54spécialiste des relations internationales
00:27:56est-ce que c'est un
00:27:57c'est ce que dit Françoise
00:27:59est-ce que c'est
00:28:00c'est réfléchi
00:28:01est-ce que ça tombe
00:28:02au mauvais moment
00:28:03est-ce qu'on peut avoir
00:28:04retardant
00:28:04alors si on peut
00:28:06on peut creuser
00:28:07le filon
00:28:08le sillon
00:28:08est-ce qu'il y a
00:28:10une partie du régime algérien
00:28:11qui torpille
00:28:12la réconciliation
00:28:13parce que c'est une opération
00:28:15quand même mal ficelée
00:28:16on enlève quelqu'un
00:28:17on le relâche
00:28:17en Lorraine
00:28:19en pleine nature
00:28:20voilà
00:28:21quand même bizarre
00:28:23on a l'impression
00:28:23que quelqu'un a voulu
00:28:24saboter
00:28:25ce début
00:28:27de réconciliation
00:28:27c'est possible
00:28:27c'est possible
00:28:28l'état algérien
00:28:29n'est pas monolithique
00:28:30l'état français non plus
00:28:31n'est pas monolithique
00:28:31voilà
00:28:32il peut y avoir
00:28:33il peut y avoir de ça
00:28:34mais de toute façon
00:28:35nous sommes très vulnérables
00:28:36à ces phénomènes là
00:28:37s'ils existent
00:28:38parce que notre relation
00:28:39elle est basée
00:28:40sur beaucoup de quiproquos
00:28:42ce que monsieur Macron
00:28:43essaie de faire
00:28:43c'est de prolonger
00:28:44ce quiproquo là
00:28:44de dire
00:28:45d'appeler monsieur Théboul
00:28:46mon frère
00:28:47oui
00:28:47oui la fraternité
00:28:49mais avec un frère
00:28:50il faut quand même
00:28:51avoir des bonnes bases
00:28:53nous sommes
00:28:54c'est basé
00:28:54sur des bases viciées
00:28:55il y a la repentance
00:28:56des accusations
00:28:57si on veut en sortir
00:29:00il faut faire le grand reset
00:29:01de cette relation là
00:29:02s'asseoir autour d'une table
00:29:03éventuellement avec un médiateur
00:29:04loin des caméras
00:29:05faire le bilan
00:29:06de la relation franco-algérienne
00:29:07et nous aurons des surprises
00:29:08mais qu'est-ce que vous en pensez
00:29:09vous de
00:29:09de la façon pour la France
00:29:11de gérer les relations
00:29:12avec l'Algérie
00:29:13plutôt avec une main de fer
00:29:15et une main
00:29:16enfin
00:29:16il faut faire les deux
00:29:16ce qui était le cas
00:29:18bad cop et good cop en fait
00:29:20oui mais
00:29:20nous avons montré
00:29:22notre bicéphalie
00:29:23dans le sens
00:29:24en fait l'Algérie
00:29:25le régime adore
00:29:26travailler avec la gauche
00:29:27qui est au sens large
00:29:28de LFI au macronisme
00:29:29pour eux c'est les bons français
00:29:31il y a les mauvais français
00:29:32chez eux
00:29:32pour eux c'est
00:29:33la droite
00:29:34et la droite
00:29:35on va dire nationaliste
00:29:36qui pour eux
00:29:37représentent l'OAS
00:29:37les nostalgiques de l'OAS
00:29:39ils en sont à ce niveau-là
00:29:40nous on a fait marcher
00:29:42M. Barraud
00:29:43et M. Rotaillot
00:29:44donc ils ont
00:29:45giflé M. Rotaillot
00:29:47et encensé M. Barraud
00:29:48qui est le monsieur
00:29:49de M. Macron
00:29:50ce qu'il aurait fallu faire
00:29:51à mon avis
00:29:52c'est la fermeté
00:29:53sans excès
00:29:54il ne faut pas non plus
00:29:55humilier
00:29:55parce qu'il y a quand même
00:29:56des millions d'Algériens
00:29:57en France
00:29:57beaucoup sont franco-algériens
00:29:59etc.
00:30:00beaucoup rendent des services
00:30:01à ce pays
00:30:01notamment dans la police
00:30:03dans les hôpitaux
00:30:04etc.
00:30:04et en même temps
00:30:05faire une négociation
00:30:06avec un médiateur
00:30:07un pays arabe
00:30:09ou autre
00:30:09pour passer des messages
00:30:10plus durs
00:30:11et de dire
00:30:12il faut qu'on fasse ce reset
00:30:13la France ne demande
00:30:14que l'égalité
00:30:15et voilà
00:30:16est-ce que vous ne croyez pas
00:30:18Dries Ghali
00:30:19que la difficulté
00:30:20du dialogue
00:30:21c'est que précisément
00:30:22l'Algérie voudrait
00:30:24que la France
00:30:24plaide coupable
00:30:26surtout
00:30:26c'est ça
00:30:28et il faut leur dire
00:30:29qu'on ne peut pas le faire
00:30:30mais il faut leur montrer aussi
00:30:32les services rendus
00:30:34par la France
00:30:35combien de milliards d'euros
00:30:36partent de la France
00:30:37chaque année
00:30:37en Western Union
00:30:39Monegram
00:30:39et des transferts
00:30:40de tout ça
00:30:41le contrôle
00:30:42de la diaspora algérienne
00:30:43ça peut être
00:30:44une affaire française
00:30:44parce qu'ils sont paniqués
00:30:45par l'islamisme en France
00:30:46et par les cabiles
00:30:48on peut les aider
00:30:49de manière démocratique
00:30:50et c'est un peu
00:30:52notre intérêt aussi
00:30:52à ce que des Algériens
00:30:53ne se radicalisent pas
00:30:54les Marocains
00:30:55nous demandent la même chose
00:30:55et on le fait
00:30:56mais il faut
00:30:58montrer à l'Algérie
00:30:59qu'on peut lui faire mal
00:31:00et aujourd'hui
00:31:01on est plus dans une logique
00:31:02de dénonciation
00:31:03d'indignation
00:31:03quand même il y a eu
00:31:04des morts à Mulhouse
00:31:05et tout ça
00:31:06que dans une logique
00:31:06vraiment de faire
00:31:07le comment dirait
00:31:08un mauvais anglais
00:31:09le PNL
00:31:09combien ça nous coûte
00:31:10combien je te rapporte
00:31:12combien tu me rapportes
00:31:13je voudrais dire deux choses
00:31:14d'abord la première
00:31:15c'est que je crois
00:31:16qu'il y a eu une réunion
00:31:16il y a 15 jours
00:31:17à l'Elysée
00:31:18qui était sur laquelle
00:31:20Emmanuel Macron
00:31:20avec Gérald Darmanin
00:31:22avec également
00:31:23Bruno Retailleau
00:31:24c'est expliqué
00:31:24je pense que
00:31:25la relation
00:31:26elle était assez claire
00:31:27avec à ce moment là
00:31:28en tout cas
00:31:28avec le président Théboune
00:31:29il y avait même
00:31:30quelque chose de plus soft
00:31:31lâché par le président Théboune
00:31:33sur la marocanité
00:31:34du Sahara occidental
00:31:36il y avait ce reset là
00:31:38qui était peut-être en marche
00:31:40moi j'ai un vrai questionnement
00:31:42est-ce que je suis parano
00:31:42qui est-ce qui a intérêt
00:31:44à ce que ça foire aujourd'hui
00:31:45parce qu'on était quand même partis
00:31:47on a même Bruno Retailleau
00:31:48qui dans cette réunion
00:31:49dit à Emmanuel Macron
00:31:50si vous voulez
00:31:51je vous laisse le point
00:31:52si ça peut arranger
00:31:54moi j'ai joué mon rôle
00:31:55etc
00:31:55donc franchement
00:31:57on est quand même
00:31:57sur des rails
00:31:58super
00:31:59y compris sur la discussion
00:32:00de la marocanité
00:32:01qui était le truc
00:32:03en plus personnel
00:32:04pour le président Théboune
00:32:05et d'un seul coup
00:32:06on se retrouve
00:32:06avec ce truc au milieu
00:32:07et les barbouzes
00:32:08qui a eu
00:32:09à qui profite le crime
00:32:10c'est un vrai sujet
00:32:11moi je pense
00:32:12que c'est un vrai sujet
00:32:13je trouve quand même
00:32:14que là
00:32:14il y avait
00:32:15des pas énormes
00:32:17y compris de la part de Théboune
00:32:18qu'est-ce qu'il foire
00:32:19je ne sais pas
00:32:19mais d'autres pays
00:32:20nous espionnent
00:32:21les américains nous espionnent
00:32:22bien sûr
00:32:22nous ont espionné
00:32:23nous espionnent
00:32:24avec Échelon
00:32:25la NSA
00:32:26etc
00:32:26tout le monde regarde
00:32:27tout le monde
00:32:27les russes ont intérêt
00:32:28à ce que ça foire
00:32:29c'est-à-dire que les russes
00:32:30par exemple
00:32:31qui ont mis la main
00:32:32sur la boîtier de l'Afrique
00:32:33qui ont mis la main
00:32:33en tout cas sur le plus grand
00:32:35en tout cas en termes de superficie
00:32:36sur l'Algérie
00:32:37les russes ont aussi intérêt
00:32:40à ce que vraiment
00:32:41nous n'arrivions pas
00:32:42à une relation apaisée
00:32:44avec l'Algérie
00:32:45mais en fait il faut qu'on sorte
00:32:46je ne sais pas si vous êtes d'accord
00:32:47avec ça
00:32:47il faut juste qu'on sorte
00:32:48de la zone de paresse
00:32:52qui est celle de la droite
00:32:53de dire l'Algérie
00:32:54c'est mauvais
00:32:54ils sont tous mauvais
00:32:55et je caricature
00:32:58et de la gauche
00:32:58de dire
00:32:58repentance
00:32:59repentance
00:33:00repentance
00:33:00il faut faire ce grid reset
00:33:01et c'est très difficile
00:33:03parce qu'il faudrait dire
00:33:04aux Algériens
00:33:05que la colonisation
00:33:06il y a eu du positif
00:33:07beaucoup de négatif
00:33:08mais quand même
00:33:09c'est surtout le passé
00:33:10il faut leur dire
00:33:10combien le rapport
00:33:11leur diaspora en France
00:33:12parce que sinon
00:33:13elles ne seraient pas en France
00:33:14elles seraient au Maroc
00:33:15en Arabie Saoudite
00:33:17aux Etats-Unis
00:33:17et proposer
00:33:19une vision d'avenir
00:33:19c'est quand même
00:33:20leur enlever l'oxygène
00:33:21qui respirait par ce régime
00:33:22et c'est pour cela
00:33:24que nous sommes tellement vulnérables
00:33:25parce que le premier venu
00:33:26peut interférer dans cette relation
00:33:27Mélonie
00:33:28Mélonie
00:33:29elle met les sociétés italiennes
00:33:30aujourd'hui
00:33:30pour faire la rocade
00:33:32autour d'Alger
00:33:33donc effectivement
00:33:33il n'y a pas cette relation
00:33:34Mélonie
00:33:35vous ne pouvez pas comparer
00:33:36l'Italie n'est pas un pays colonialiste
00:33:38à part la Libye
00:33:39non mais ce n'est pas vrai
00:33:39l'Ethiopie
00:33:40il n'y a pas d'histoire coloniale
00:33:42Mélonie reprend la place de la France
00:33:44oui
00:33:44bien sûr
00:33:45écoutez
00:33:47c'est ça
00:33:48moi je serais Mélonie
00:33:49je serais pareil
00:33:49le positionnement
00:33:50le positionnement qu'on décrivait
00:33:52avec les grandes puissances
00:33:53qui ont de plus en plus
00:33:55de pouvoir
00:33:57à l'intérieur de l'Algérie
00:33:58paraît-il
00:34:01ça a souvent existé
00:34:03ça a toujours existé
00:34:03et c'est une relation
00:34:04d'influence
00:34:05qui a existé
00:34:06la problématique qu'on a
00:34:09c'est qu'aujourd'hui
00:34:10c'est au lieu
00:34:11de régler diplomatiquement
00:34:12les problèmes
00:34:13en tout cas en sous-main
00:34:14et en particulier aussi
00:34:15avec les services de renseignement
00:34:16d'ailleurs le renseignement
00:34:18marche encore bien
00:34:19au niveau franco-algérien
00:34:22et bien au lieu de faire ça
00:34:23à l'abri de tout le monde
00:34:25on le fait à la vue de tous
00:34:26avec des coups de boutoir
00:34:28en politique intérieure
00:34:30dans la politique intérieure
00:34:31de l'Algérie
00:34:33bien évidemment
00:34:33mais aussi en politique intérieure française
00:34:35et là tout le monde
00:34:36se dégrade dans cette situation
00:34:37je rajoute aussi que
00:34:39l'Algérie
00:34:40c'est pas que avec la France
00:34:42qu'elle a des problèmes particuliers
00:34:43il y a récemment
00:34:45une problématique
00:34:46sur sa frontière
00:34:48avec le Mali
00:34:48et elle s'oppose
00:34:50très fortement au Mali
00:34:50et le Mali
00:34:51s'oppose très fortement
00:34:52bon le Mali
00:34:53c'est pas non plus
00:34:54aujourd'hui
00:34:55avec l'agent militaire
00:34:56c'est pas non plus
00:34:56un exemple
00:34:57mais ceci dit
00:34:58tout est étalé au grand jour
00:35:01plutôt que de se taire
00:35:03effectivement
00:35:03je pense que
00:35:04vous avez raison
00:35:05dans ce que vous dites
00:35:06de faire ça
00:35:07autour d'une table
00:35:08sans que personne ne le voit
00:35:09c'est compliqué aujourd'hui
00:35:11allez 0826 300 300
00:35:12avec Raphaël
00:35:13qui est avec nous
00:35:13une réflexion
00:35:15Raphaël
00:35:16écoutez
00:35:17c'est une tension
00:35:19diplomatique
00:35:20qui dure depuis
00:35:20de trop de nombreuses années
00:35:22il est assez intéressant
00:35:24de noter
00:35:25que l'Algérie
00:35:26ne s'entend ni
00:35:26avec son votin
00:35:27marocain
00:35:27ni avec son votin
00:35:28tunisien
00:35:29et que les difficultés
00:35:30que connaît l'Algérie
00:35:32bizarrement
00:35:33la France ne les a pas
00:35:34avec l'ancienne
00:35:35Anoshin
00:35:35Vietnam
00:35:36comme Odsaos
00:35:37donc c'est assez intéressant
00:35:38de voir
00:35:39qu'il s'agit
00:35:39d'une posture
00:35:40d'une guérilla
00:35:42permanente
00:35:43diplomatique
00:35:44qui effectivement
00:35:45a ténu
00:35:45la posture française
00:35:47dans ses relations
00:35:48qu'elle peut avoir
00:35:49avec l'État algérien
00:35:50qui est un État
00:35:51assez particulier
00:35:51Vrai sujet
00:35:54c'est quelque chose
00:35:55que j'aime bien
00:35:56dire et redire
00:35:57comment expliquer
00:35:58qu'il y ait ce pathos
00:35:59avec l'Algérie
00:36:00alors qu'on ne l'a pas
00:36:01par exemple
00:36:02avec le Vietnam
00:36:03où il y a eu une guerre
00:36:04qui a fait beaucoup plus
00:36:05de morts
00:36:05des deux côtés
00:36:06comment expliquer
00:36:07ce pathos
00:36:08c'est la rente mémorielle
00:36:09que veut absolument
00:36:10le gouvernement d'Algérie
00:36:11il y a deux choses
00:36:12pardon
00:36:12la proximité aussi
00:36:13il y a la proximité
00:36:14évidemment
00:36:14et puis le directeur
00:36:15département français
00:36:16la proximité
00:36:16parce que nous sommes en guerre
00:36:17depuis 1400 ans
00:36:18le nord et le sud
00:36:19de la Méditerranée
00:36:19bien avant la colonisation
00:36:20on n'a pas attendu la colonisation
00:36:21pour être en guerre
00:36:23d'ailleurs il n'y a pas eu
00:36:24de mariage princier
00:36:24entre le nord et le sud
00:36:25de la Méditerranée
00:36:26c'est quand même
00:36:27c'est symbolique
00:36:28le mélange du sang
00:36:29nous sommes en guerre
00:36:30où on fait du commerce
00:36:31qui est une sorte de guerre
00:36:32monsieur Trump
00:36:33nous le démontre
00:36:34tous les jours
00:36:35mais le Vietnam
00:36:36a tourné la page
00:36:37le Vietnam travaille
00:36:38le Vietnam a un projet
00:36:39l'Algérie
00:36:40n'a pas de projet
00:36:41malheureusement
00:36:41malheureusement
00:36:42il n'y a pas de projet
00:36:43de développement
00:36:43le Vietnam
00:36:44est obsédé par le travail
00:36:46rattraper la Chine
00:36:47d'ailleurs il n'aime pas
00:36:48beaucoup la Chine
00:36:49parce que c'est les cousins
00:36:50des Chinois
00:36:50mais ils n'aiment pas
00:36:50beaucoup les Chinois
00:36:51et puis ils ont tenté
00:36:52de les envahir en 1980
00:36:53le guerre qui s'est mal terminé
00:36:55d'ailleurs
00:36:55ils sont retirés très vite
00:36:56les Chinois
00:36:57tout à fait
00:36:57et dans l'identité algérienne
00:37:02il y a quelque chose
00:37:03qui est très difficilement
00:37:04invoable
00:37:04c'est que
00:37:04et ça c'est pas péjoratif
00:37:06je veux dire
00:37:06même les algériens
00:37:07l'Algérie est née
00:37:09de la France
00:37:09la France a fait accoucher
00:37:11de l'Algérie
00:37:12c'est un accouchement sanglant
00:37:14une césarienne horrible
00:37:15si je prends des métaphores
00:37:16la guerre de la colonisation
00:37:17a été compliquée
00:37:18la guerre de libération
00:37:19d'Algérie a été sanglante
00:37:20des deux côtés
00:37:21il n'y a pas eu que les Harkis
00:37:22il y a eu plein de
00:37:23c'est une guerre
00:37:24entre les Algériens
00:37:25le MNA
00:37:26le FLN
00:37:27les Algériens
00:37:28mais l'Algérie est née
00:37:30de cette lutte
00:37:31contre la France
00:37:32elle est un peu
00:37:32la fille de la France
00:37:33elle a du mal
00:37:33à l'assumer
00:37:35parce qu'elle aimerait
00:37:36beaucoup
00:37:37s'assumer
00:37:37comme un pays arabe
00:37:38musulman
00:37:39là au moins
00:37:39monolithique
00:37:40tout va bien
00:37:40nous voyons qu'il n'y a pas
00:37:41de pays monolithique
00:37:42au monde arabe
00:37:42vous voyez la Syrie
00:37:43c'est un patchwork
00:37:44l'Asie
00:37:45dit
00:37:45Kurde
00:37:46tout ça
00:37:46l'Egypte
00:37:47il y a des millions
00:37:47de coptes
00:37:48donc il y a un problème
00:37:50identitaire algérien
00:37:51il n'y a que les Algériens
00:37:51pour le régler
00:37:53les intellectuels algériens
00:37:54parce que l'Algérie
00:37:55a une identité
00:37:56qui est très riche
00:37:56plurielle
00:37:57Bédouine
00:37:58Saharienne
00:37:59Kabyl
00:38:00musulman
00:38:02mais c'était aussi
00:38:03un grand pays chrétien
00:38:04méditerranéen
00:38:05il n'y a pas que la religion
00:38:05méditerranéenne
00:38:07il y a toute une identité
00:38:11à créer
00:38:11par paresse
00:38:12intellectuelle
00:38:13et puis dans les pays
00:38:14du Maghreb
00:38:15réfléchir coûte cher
00:38:16ça peut vous mener en prison
00:38:18ça vous mène à la mort
00:38:19écoutez
00:38:19parce que vous parlez
00:38:20des Kabyles
00:38:21excusez-moi
00:38:22on peut parler
00:38:22des chanteurs
00:38:23Kabyles assassinés
00:38:24on peut savoir
00:38:25bien sûr
00:38:26pas simplement lui
00:38:27et puis le rôle
00:38:28par exemple
00:38:28que joue la JSK
00:38:29par exemple
00:38:30le stade mythique
00:38:31l'équipe Tiziouzi
00:38:32bien sûr
00:38:33dans la guerre
00:38:35menée
00:38:36par le pouvoir central
00:38:37contre les Kabyles
00:38:38c'est une plaie du régime
00:38:39nous le savons tous
00:38:40parfaitement
00:38:40nous savons à quel point
00:38:41il est douloureux
00:38:42d'être Kabyl
00:38:43en Kabylie
00:38:44en Algérie
00:38:45le ressentiment
00:38:47à l'égard de la France
00:38:48c'est quasiment une politique
00:38:49c'est une identité algérienne
00:38:51malheureusement
00:38:52le Maroc est passé au travers
00:38:53et la Tunisie
00:38:54c'est normal
00:38:54c'était des protectorats
00:38:56l'Algérie est un département
00:38:57on compare ce qui n'est pas comparable
00:38:58on ne peut pas parler du Vietnam
00:39:00etc
00:39:00ça n'a rien à voir
00:39:02en réalité
00:39:03pardon
00:39:03vous êtes d'accord ?
00:39:05le mot de la fin
00:39:05il nous reste 20 secondes
00:39:08il faut que la France
00:39:09fasse ce qui dépend d'elle
00:39:10c'est-à-dire proposer à l'Algérie
00:39:11un nouveau départ
00:39:12et aux Algériens
00:39:13de reprogrammer leur identité
00:39:14et de régler leurs problèmes
00:39:15internes avec le régime
00:39:17voilà en tout cas
00:39:18ce sera le
00:39:19on en vient presque
00:39:19à regretter Bouteflika
00:39:21non mais
00:39:21j'exagère à peine
00:39:22j'exagère à peine
00:39:24le Biden
00:39:25nord-africain
00:39:26c'est ça
00:39:27c'est ça
00:39:27objectif
00:39:28quand vous voyez Téboune
00:39:29vous dites
00:39:29Bouteflika
00:39:31fidèlement
00:39:32on s'est trompé
00:39:33on s'est trompé
00:39:33oui mais oui
00:39:34c'est trompé
00:39:35c'est bon
00:39:36vous êtes Bicad
00:39:36et au Maroc
00:39:37donc Maroc
00:39:38oui
00:39:38bien sûr
00:39:38Driss Gali
00:39:40merci beaucoup
00:39:40spécialiste des relations internationales
00:39:42d'avoir été avec nous
00:39:43dans un instant
00:39:43le qui sait qui
00:39:44qu'il a dit
00:39:44on garde Raphaël
00:39:46et on garde Driss aussi
00:39:47on regarde Driss
00:39:47vous voulez faire le qui sait qui
00:39:48qu'il a dit
00:39:48le quiz de l'actu
00:39:49et imaginez
00:39:51imaginez
00:39:52qu'il gagne
00:39:53on rajoute un rival
00:39:55non mais
00:39:55ça va
00:39:56c'est ça va
00:39:57c'est mieux
00:39:57vous soyez partageurs
00:39:59vous faites une pause
00:40:05à tout de suite
00:40:05les vrais voix
00:40:06on est ensemble
00:40:06jusqu'à 19h
00:40:07Sud Radio
00:40:08votre avis fait la différence
00:40:10vous êtes une super radio
00:40:12vraiment
00:40:12vous êtes la radio du moment
00:40:13continuez
00:40:14c'est super
00:40:15Sud Radio
00:40:16parlons vrai
00:40:17les vrais voix
00:40:18Sud Radio
00:40:1917h19h
00:40:20Philippe David
00:40:21Cécile de Ménibus
00:40:23chers amis
00:40:24malheureusement
00:40:25nous n'avons pas
00:40:25la réponse à tout
00:40:27et c'est bien ce qu'on nous reproche
00:40:28c'est ça notre souci
00:40:29j'aimerais bien
00:40:31on nous appelle
00:40:33bonjour Philippe David
00:40:35j'ai un problème
00:40:37est-ce que vous pourriez me trouver une solution
00:40:38bien sûr madame
00:40:39ce serait génial
00:40:40qu'on puisse faire ça
00:40:41d'un coup de baguette magique
00:40:42ce serait parfait
00:40:43vous avez un petit côté
00:40:45vous vous rappelez un peu
00:40:45Elisabeth Montgomery
00:40:46oui vous rappelez
00:40:48la sorcière vient lui
00:40:48la sorcière vient lui
00:40:50la sorcière vient lui
00:40:52avec le
00:40:53avec le
00:40:53je vous plaît
00:40:53et Tabata
00:40:55et Tabata
00:40:56j'adore
00:40:57Jean-Pierre qu'elle appelait
00:40:58Jean-Piètre je m'appelle
00:40:59oui oui
00:40:59c'est Jean-Pierre
00:40:59c'est Cécile
00:41:00oui
00:41:00oui
00:41:01ça marche
00:41:02vous voulez quoi
00:41:04qui c'est qui
00:41:04qui l'a dit
00:41:04mais bien sûr
00:41:06arrêtez de retarder
00:41:07les hostilités
00:41:07c'est Raphaël qui le lance
00:41:08et pas moi
00:41:09pendant qu'on est en
00:41:10moi je meuble
00:41:11j'attends qu'il lance
00:41:12le jingle Raphaël
00:41:13magnifique
00:41:21qui c'est qui
00:41:22qui l'a dit
00:41:22donc Raphaël
00:41:23pour trois points
00:41:24c'est l'auditeur
00:41:26qui répond en premier
00:41:26si il n'a pas la bonne réponse
00:41:27c'est vous
00:41:28sur l'expulsion
00:41:29de douze agents
00:41:30de l'ambassade de France
00:41:31à Alger
00:41:32je souhaite qu'on mette
00:41:33un terme à cette logique
00:41:34de surenchère
00:41:35Raphaël
00:41:37donc Emmanuel Bompard
00:41:40c'est Emmanuel Bompard
00:41:42mais c'est bon
00:41:43oui c'est Emmanuel
00:41:44qui c'est qui
00:41:44qui l'a dit
00:41:45à trois points
00:41:46Raphaël
00:41:47Donald Trump
00:41:48a le même programme
00:41:49que la France Insoumise
00:41:50et à la fin
00:41:51c'est le consommateur
00:41:52qui paye
00:41:54je pense que
00:41:55les flics juin
00:41:55bonne réponse
00:41:56ce matin
00:41:56sur le sud de radio
00:41:57il est fort
00:41:59la page
00:42:00je ne dis rien
00:42:02mais ça fait déjà
00:42:03six points
00:42:03vous l'aviez souhaité
00:42:05je l'ai pensé
00:42:07question
00:42:07qui c'est qui
00:42:08qui l'a dit
00:42:08le gouvernement
00:42:09a une pathologie
00:42:10il ne s'intéresse
00:42:11jamais aux riches
00:42:12et c'est toujours
00:42:13ou même de faire
00:42:14des efforts
00:42:15c'est une femme
00:42:18une femme
00:42:20c'est madame Binet
00:42:22bonne réponse
00:42:24oh là là
00:42:25oh là là
00:42:2619 on a
00:42:27tout le délai
00:42:28il cule le match
00:42:29trop fort
00:42:30on peut faire une pause
00:42:31non
00:42:31on peut faire une pause
00:42:33préchaire
00:42:34avant le match
00:42:34excusez-moi
00:42:36c'est
00:42:36humiliation
00:42:38humiliation
00:42:39humiliation
00:42:40humiliation
00:42:41et attends
00:42:42Romontada
00:42:42bientôt
00:42:43dis donc
00:42:43il regarde sur son iPhone
00:42:46s'il vous plaît
00:42:47qui sait qui
00:42:49qu'il a dit
00:42:49Raphaël
00:42:50LFI
00:42:51a mis sous une terreur
00:42:52nos institutions
00:42:52et notre système politique
00:42:54c'est d'attention
00:42:57bonne réponse
00:42:58non mais il regarde
00:42:59sur son iPhone
00:43:00c'est pas possible
00:43:02Raphaël
00:43:03arrête de tricher
00:43:03il n'a pas de télé
00:43:06de smartphone
00:43:06ah d'accord
00:43:07je crois
00:43:08est-ce qu'il y a des contrôles
00:43:09anti-dopage
00:43:10qui sait qui
00:43:11qu'il a dit Raphaël
00:43:12ce qui domine
00:43:13les premiers mois
00:43:14du mandat
00:43:14de Donald Trump
00:43:15c'est une détermination
00:43:17à mettre en oeuvre
00:43:17une politique absurde
00:43:19alors
00:43:21on fait moins le malin
00:43:23maintenant
00:43:24c'est parti les vrais voix
00:43:25Védrine
00:43:25non
00:43:26non
00:43:27Barou
00:43:28non
00:43:28un ancien premier ministre
00:43:30Raffarin
00:43:31non
00:43:31ah bah
00:43:31un ancien
00:43:33non
00:43:33plus proche de nous
00:43:36ah bah Barnier
00:43:37non
00:43:38un peu plus loin
00:43:39un peu plus loin
00:43:40Bayrou
00:43:41non
00:43:41Zospin
00:43:42non
00:43:42un peu plus près
00:43:43il est très très
00:43:45il est très
00:43:45il a une coupe de cheveux
00:43:47on est à peu près la même
00:43:48Édouard Philippe
00:43:48non
00:43:48presque
00:43:49un peu avant
00:43:50un cheveux
00:43:51comment non
00:43:52mais alors là on a
00:43:53la sondation
00:43:54c'est ridicule
00:43:55il n'est pas
00:43:56c'était Bernard Cazeneuve
00:43:58Cazeneuve
00:43:58ah bah il n'a pas été
00:43:59à moi
00:44:00il a été à moi
00:44:01non mais vous la voulez
00:44:03c'est là oui
00:44:03j'ai failli
00:44:04mais je
00:44:05tout à coup
00:44:07mais Cazeneuve il est fin
00:44:08et il n'est pas comme vous
00:44:09il est tout
00:44:09fin
00:44:10mais non mais je parlais
00:44:10mais il n'est pas fin
00:44:11mais qu'est-ce que tu racontes
00:44:12il n'est pas gros
00:44:13il n'est pas gros
00:44:14Philippe David non plus
00:44:15merci François
00:44:16non mais ça va pas
00:44:17non mais vous êtes un peu
00:44:18mais non mais c'est la vérité
00:44:19tu sais qu'est-ce que c'est
00:44:20un gros
00:44:20enfin
00:44:20tu n'as jamais eu un gros
00:44:22dans ton vie
00:44:22ça se voit
00:44:23il est calme
00:44:24c'est quoi cette phrase
00:44:27ça vient n'importe quoi
00:44:29qui c'est qui
00:44:32qui l'a dit
00:44:32nous allons légèrement
00:44:33baisser les dépenses publiques
00:44:34très légèrement
00:44:35par rapport à un niveau
00:44:36de 2025
00:44:37et c'est cet effort
00:44:38qui va demander
00:44:38la participation de tous
00:44:40Raphaël
00:44:41j'aurais pu le dire ça
00:44:42c'est le ministre de l'économie
00:44:45Eric Ropin
00:44:46on les avait
00:44:48qui c'est qui
00:44:51qui l'a dit
00:44:51c'est fini
00:44:52c'est fini
00:44:53c'est fini
00:44:53il n'y aurait pas un
00:44:55une dernière
00:44:55qui c'est qui
00:44:56qui l'a dit
00:44:57allez
00:44:57il y a un sujet
00:44:58sur lequel on ne peut pas
00:44:59revenir en arrière
00:45:00c'est la réforme des retraites
00:45:01Raphaël
00:45:02non c'est une femme
00:45:05non
00:45:06non
00:45:08elle est plus ministre
00:45:10elle est plus ministre
00:45:11Amélie Nourchin
00:45:12non
00:45:12non
00:45:13alors au revoir berger
00:45:15elle est plus ministre
00:45:16on ne sait même pas
00:45:18qui est ministre
00:45:18on s'en fout
00:45:19laisse tomber
00:45:20elle est plus ministre
00:45:20allez
00:45:20prise 4 evno
00:45:22on l'a dit ça
00:45:23vous êtes fani
00:45:25il s'est passé un truc dingue
00:45:27pour la première fois
00:45:28l'auditeur fait chlem
00:45:29bon
00:45:29bon
00:45:30bon
00:45:30Raphaël
00:45:32bon
00:45:34pourquoi
00:45:34Raphaël
00:45:35épouche tout
00:45:36Raphaël
00:45:37vous êtes le premier auditeur
00:45:39à faire ça
00:45:39allez
00:45:40mitraillé
00:45:41à les exploser
00:45:42combien
00:45:43combien
00:45:43vas-y
00:45:43à tout le monde
00:45:48en fait
00:45:48Raphaël
00:45:49qu'est-ce qui s'est passé
00:45:50c'est génial
00:45:50c'est génial
00:45:51il a été très bon
00:45:52il a bossé
00:45:53quelque chose
00:45:53qui relève
00:45:54de la chapelle Sixtine
00:45:55un miracle
00:45:57on parle d'un miracle
00:45:58évidemment
00:45:58non
00:45:58ça peut être
00:45:59juste sa culture
00:46:00tu vois
00:46:00pourquoi la chapelle Sixtine
00:46:01attendez
00:46:02attendez
00:46:02qu'est-ce que vous avez dit
00:46:03Raphaël
00:46:04non
00:46:04j'ai les neurones
00:46:05de Philippe Belger
00:46:06qui vient s'agréger aux miens
00:46:07et a dit que
00:46:08tous
00:46:08c'est des vraies voix
00:46:09donc forcément
00:46:10il est trop mignon
00:46:12il est trop mignon
00:46:14on est neurone
00:46:15de Philippe Belger
00:46:16mais
00:46:17c'est Cécile
00:46:19qui nous a porté la poisse
00:46:21en souhaitant
00:46:22votre victoire
00:46:22j'ai un peu de
00:46:24non mais il a été brillant
00:46:25il a été brillant
00:46:25il a été brillant
00:46:27Raphaël
00:46:27on vous fait plein de bisous
00:46:29bravo
00:46:29on vous embrasse
00:46:30vous êtes notre meilleur
00:46:31meilleur joueur
00:46:32en tout cas
00:46:33on va le noter
00:46:33dans nos petites plaquettes
00:46:34ah Aude
00:46:35vous notez mon petit
00:46:36dans un instant
00:46:38la météo
00:46:39c'est dingue
00:46:41ça me vient
00:46:41oui madame
00:46:43oui madame
00:46:45mon enfant
00:46:45tu sais
00:46:46non mais n'importe quoi
00:46:47dans un instant
00:46:47la météo de Rémi André
00:46:50et de mon coup de gueule
00:46:51en bas là je veux dire
00:46:52tout le monde en parle
00:46:53ah je vois très bien
00:46:55ce que vous voulez dire
00:46:56je le vois
00:46:57allez à tout de suite
00:46:58c'est un plaisir
00:47:11de vous retrouver
00:47:11en ce lundi
00:47:13avec Philippe Bilger
00:47:14autour de cette table
00:47:15auteur de Me Too Much
00:47:16aux éditions
00:47:16Eliopole
00:47:17Françoise Degout
00:47:18éditorialiste
00:47:19Jean-Michel Fauverg
00:47:20ancien député
00:47:20et patron du RAID
00:47:22et je me rends compte
00:47:22que toutes les personnes
00:47:23autour de la table
00:47:24vous avez tous écrit un livre
00:47:25avec Philippe David
00:47:26vous aussi
00:47:27moi j'ai écrit un livre
00:47:31avec Philippe David
00:47:31je l'ai écrit tout seul
00:47:32non mais
00:47:33ton roman était très beau aussi
00:47:35merci
00:47:35non mais c'est vrai
00:47:36il était très faux
00:47:38et en plus
00:47:39vous êtes la plus courageuse
00:47:40Cécile
00:47:40parce que vous vous attaquez
00:47:42au genre
00:47:43c'est facile d'être un essayiste
00:47:44en fait ça va tout seul
00:47:45on écrit les yeux fermés
00:47:46quasiment
00:47:46mais écrire un roman
00:47:48nécessite tout à fait
00:47:49autre chose
00:47:50ce n'est pas la seule
00:47:52François
00:47:52j'en ai écrit un aussi
00:47:53je ne savais pas
00:47:53que vous avez fait un roman
00:47:54Cécile les hommes ont droit
00:47:55c'est un roman
00:47:56c'est une
00:47:57l'écriture du roman
00:48:01n'a strictement rien à voir
00:48:02avec l'écriture de l'essai politique
00:48:04la solitude de l'auteur
00:48:04la solitude de l'auteur
00:48:05non mais parce qu'il faut s'arracher
00:48:06ça ne vient pas
00:48:07ça ne vient pas à Philippe Bilger
00:48:08oui
00:48:08mais on fait des essais
00:48:10mais la manière
00:48:11d'écrire
00:48:12c'est d'essayer
00:48:13d'écrire
00:48:13tous les jours
00:48:14un petit peu
00:48:15je suis assez d'accord
00:48:15même pour un roman
00:48:16mais le soir
00:48:18quand on a travaillé
00:48:19au vrai bois
00:48:20on ne peut plus écrire
00:48:20même si c'est des notes
00:48:21de frais
00:48:22ça marche ou pas ?
00:48:23et il rigole
00:48:27il rigole
00:48:27je suis bien heureux
00:48:280826 300 300
00:48:30vous nous laissez des messages
00:48:33sur notre répondeur
00:48:34et on les écoute
00:48:34Jean-Bernard de Toulouse
00:48:37je voudrais intervenir
00:48:39sur l'augmentation des prix
00:48:41du coût de la vie
00:48:43on utilise de plus en plus
00:48:44donc des besoins
00:48:46qui sont secondaires
00:48:48dont notamment
00:48:49internet
00:48:50les téléphones
00:48:51une famille avec deux enfants
00:48:53maintenant
00:48:53ados
00:48:54et bien
00:48:55il y a quatre forfaits
00:48:57il y a internet
00:48:57il y a la télévision
00:48:58il y a Canal+, etc
00:49:00tout ça on ne l'avait pas
00:49:01dans les années
00:49:01avant les années 2000
00:49:03c'est un coup de gueule
00:49:04parce que tout le monde
00:49:05se plaint maintenant
00:49:05mais personne ne fait l'effort
00:49:07de dire
00:49:08est-ce que ça me sert vraiment
00:49:09mon téléphone
00:49:10qu'est-ce qui est utile aujourd'hui
00:49:11et qui restera toujours utile
00:49:13ce sont les besoins primaires
00:49:14et ça c'est important
00:49:15pour pouvoir vivre
00:49:16correctement dans la vie
00:49:17allez bonne journée
00:49:18à Sud Radio
00:49:19notre ami a totalement raison
00:49:21d'une part
00:49:22on achète une multitude
00:49:24de choses
00:49:25qui n'ont pas beaucoup
00:49:26d'intérêt
00:49:26et ensuite
00:49:27même les gens
00:49:28qui vivent
00:49:29petitement
00:49:30s'achètent des choses
00:49:32fondamentales
00:49:33pour eux
00:49:33et donc
00:49:34ça coûte cher
00:49:35et ça dégrade
00:49:37le pouvoir d'achat
00:49:40il pose une vraie question
00:49:42en fait
00:49:43et c'est une question
00:49:43qui va à contresens
00:49:44de tout
00:49:45mais en réalité
00:49:45on sent intuitivement
00:49:46qu'il a raison
00:49:47pour ralentir
00:49:48moi je ne suis absolument pas
00:49:49pour la décroissance
00:49:50telle qu'elle peut être imaginée
00:49:51par des esprits radicaux
00:49:52mais je pense qu'à un moment donné
00:49:53il va falloir qu'on décélère
00:49:55on a toute la polémique
00:49:56sur les starter packs
00:49:58par exemple
00:49:58ces figures
00:49:59qu'on fabrique
00:50:00etc
00:50:00qui devient une polémique politique
00:50:02parce que
00:50:03et à juste titre
00:50:04parce que
00:50:05on tape
00:50:07les droits d'auteur
00:50:08on crée
00:50:09une dépendance énergétique
00:50:11colossale
00:50:12etc
00:50:12il y a un moment donné
00:50:13moi je trouve qu'il pose
00:50:14la vraie question
00:50:15et créer une image
00:50:15ça coûte beaucoup
00:50:16beaucoup
00:50:16en termes de dévoration
00:50:19d'énergie
00:50:19merci Cécile
00:50:20je cherchais le mot
00:50:20il pose la vraie question
00:50:22à laquelle aucun de nous
00:50:23n'ose répondre
00:50:24en réalité
00:50:24parce que vous ne pouvez pas dire
00:50:25à votre ado
00:50:25tu n'auras pas de portable
00:50:26ce n'est pas possible
00:50:27est-ce que vous pouvez le dire
00:50:28ben non vous ne pouvez pas le dire
00:50:29je discutais avec Nicolas Mathieu
00:50:31au salon du livre
00:50:32qui disait ça
00:50:33qui disait
00:50:34je résiste le plus longtemps possible
00:50:35mais je vais craquer
00:50:36vous allez craquer
00:50:37Jean-Michel Fauverg
00:50:38non mais on s'aperçoit
00:50:39ce que nous dit l'auditeur
00:50:41il a raison
00:50:41on s'aperçoit
00:50:42qu'on est dans une société
00:50:42consumériste
00:50:43et que cette consommation
00:50:45elle est
00:50:46on a né
00:50:47les esclaves
00:50:49en fait
00:50:49plus ça va
00:50:51et plus on consomme
00:50:52et en plus
00:50:53on détruit notre planète
00:50:54avec ça
00:50:54parce que c'est pas
00:50:55c'est pas safe
00:50:56il faut se repentir
00:50:58et c'est peut-être
00:50:58que Philippe David
00:51:00c'est peut-être son sujet aussi
00:51:01ah oui
00:51:02parce que ça
00:51:02j'en ai vraiment
00:51:03il y en a qui me paraissent
00:51:03surréalistes
00:51:04en tout cas
00:51:05merci Bernard de Toulouse
00:51:06pour ce sujet
00:51:07dans un instant
00:51:08Philippe David
00:51:09bienvenue à tous
00:51:22autour de cette table
00:51:23bien achalandée
00:51:24j'aime bien ce mot
00:51:24achalandée
00:51:25vous savez quoi
00:51:35vous êtes des têtes de gondoles
00:51:37voilà
00:51:38vous êtes des têtes de gondoles
00:51:42et on y va
00:51:42laisse les gondoles à Venise
00:51:45le printemps sur la Tannise
00:51:48parce que là vous chantiez
00:51:49pas la même chanson
00:51:50je n'ai pas ça
00:51:50Philippe Bilger est avec nous
00:51:52Françoise Degoy
00:51:53et Jean-Michel Fauvergue
00:51:54et tout de suite
00:51:55Philippe David
00:51:56les vrais voix sud radio
00:51:58comme d'habitude
00:51:59je vais remettre le clocher
00:52:00au milieu du village
00:52:01un village qui se trouve
00:52:02dans le 15e arrondissement de Paris
00:52:03pourquoi le 15e arrondissement de Paris ?
00:52:05parce que c'est là
00:52:06que se trouve le siège
00:52:07de France Télévisions
00:52:07et que certains propos
00:52:09tenus lors de l'émission
00:52:10telle époque de samedi
00:52:11m'ont assez surpris
00:52:12on écoute ceci
00:52:13moi je pense qu'il faut s'excuser
00:52:15et quand on fait des erreurs
00:52:16le dur je voyais une compile
00:52:17de vannes
00:52:18qu'on faisait
00:52:18des petites chanteuses
00:52:19pardon Louane
00:52:20ou ce qu'on appelait
00:52:21des proies faibles
00:52:22il y a des fois
00:52:23vous appeliez ça
00:52:25des proies faibles
00:52:26oui oui
00:52:26du grain à moud
00:52:27les chanteuses
00:52:29avec Thierry
00:52:29on n'était pas tendre
00:52:30et il y a des choses
00:52:32qui me font honte
00:52:32oui
00:52:33mais
00:52:34vous avez reconnu
00:52:35Laurent Baffey
00:52:36s'excuser
00:52:36pour des interviews
00:52:37faites il y a des années
00:52:38dans les émissions
00:52:39où il était le sniper
00:52:40de Thierry Ardison
00:52:41et je dois dire
00:52:42que ce véritable acte
00:52:44de contrition
00:52:44fait sur un plateau
00:52:45de télévision
00:52:46et pas dans un confessionnal
00:52:47m'a paru surréaliste
00:52:49tout d'abord
00:52:49parce que les émissions
00:52:50de Thierry Ardison
00:52:51que j'avoue avoir
00:52:52assez souvent regardées
00:52:53avaient un côté trash
00:52:54particulièrement bien alimenté
00:52:56par les punchlines
00:52:56de Laurent Baffey
00:52:57sans le trash
00:52:58et sans les punchlines
00:52:59elle n'aurait jamais
00:53:00connu le succès
00:53:01qui a été le leur
00:53:02et pour les personnes
00:53:03interviewées
00:53:04qui auraient été choquées
00:53:05merci de ne pas se plaindre
00:53:06car quand on va
00:53:07dans ce type d'émissions
00:53:08on sait à quoi s'attendre
00:53:09même si on y allait
00:53:10surtout pour faire
00:53:11la promotion
00:53:12d'un livre
00:53:12d'un CD
00:53:13ou d'un spectacle
00:53:13on écoute un extrait
00:53:15lors de l'avenue
00:53:15de Michel Rocard
00:53:16est-ce que vous préférez
00:53:17une femme qui baisse bien
00:53:18mais qui est infidèle
00:53:19ou une femme qui baisse mal
00:53:20mais qui est fidèle
00:53:21en fait il va dire
00:53:22tu préfères voiner
00:53:22ou boutin
00:53:23c'est ça
00:53:23la question de Thierry
00:53:25c'est ça
00:53:26ensuite
00:53:27si Laurent Baffi
00:53:28s'excuse pour ses punchlines
00:53:29télévisuelles
00:53:30qui étaient souvent très drôles
00:53:31va-t-il s'excuser
00:53:32pour certains de ses sketchs
00:53:33comme pour le moins
00:53:34peu distingués
00:53:35comme le lâcher de salope
00:53:37qu'il a écrit
00:53:37pour Jean-Marie Bigard
00:53:38et qui n'est pas
00:53:39particulièrement courtois
00:53:41envers la jante féminine
00:53:42va-t-il s'excuser
00:53:43pour le manque de respect
00:53:44quand il posait
00:53:45derrière l'Assemblée nationale
00:53:46quand il posait
00:53:48derrière l'Assemblée nationale
00:53:49à Raymond Barr
00:53:50puis ensuite
00:53:51André Labarrère
00:53:51et Yvette Roudy
00:53:52les questions suivantes
00:53:53Raymond une question
00:53:54quand on est homme politique
00:53:55est-ce que c'est plus facile
00:53:56avec les gonzesses après ?
00:53:58je crois pas
00:53:59ça t'a aidé toi ?
00:54:00ça rentre pas
00:54:01et d'abord
00:54:01pourquoi me tutoyer ?
00:54:03parce que je t'aime bien
00:54:04bon d'accord
00:54:04tu es sympathique
00:54:05on n'a pas vécu ensemble
00:54:06comme ça
00:54:07parce que j'ai pas voulu
00:54:08vous êtes ensemble ?
00:54:09non je suis Labarrère
00:54:10le député maire de Pau
00:54:11et vous n'avez pas eu
00:54:12d'attouchement sexuel
00:54:13avec...
00:54:14moi j'adore Yvette
00:54:14et je crois que ça vaut mieux
00:54:16l'adorer que tout le reste
00:54:17à votre avis
00:54:17est-ce qu'elle est bonne
00:54:18Yvette ?
00:54:19je ne sais pas
00:54:19enfin
00:54:21merci pour ces excuses
00:54:23qui nous montrent
00:54:23à quel point Laurent Bafi
00:54:24a pris conscience
00:54:25de la dignité humaine
00:54:26et du fait
00:54:26qu'il ne faut pas se moquer
00:54:27puisque samedi soir
00:54:29dans la même émission
00:54:30il a tenu ses propos
00:54:31sur le président de la république
00:54:32Emmanuel Macron
00:54:33et vous avez pensé à...
00:54:35au bonobo
00:54:36pourquoi ?
00:54:41parce que
00:54:45ça fait 6 ans
00:54:46qu'il encule tout le monde
00:54:47et ça passe
00:54:48alors Laurent
00:54:50si vous devez vous excuser
00:54:51auprès de tout le monde
00:54:52ça va durer assez longtemps
00:54:53mais plutôt que le politiquement correct
00:54:55restez comme vous êtes
00:54:56y compris avec votre humour trash
00:54:58qui est beaucoup plus drôle à écouter
00:55:00que les discours
00:55:00des dames patronesses
00:55:01de la morale
00:55:02et de son dont
00:55:03on peut rire ou pas
00:55:04il y a deux choses
00:55:07que je déteste profondément
00:55:09et que je ne retrouve pas
00:55:11précisément
00:55:12au vrai voie
00:55:12c'est la grossièreté permanente
00:55:15et d'autre part
00:55:16cette espèce d'industrie
00:55:18du rire
00:55:18qui constère
00:55:20comme anormal
00:55:21de mettre tout à coup
00:55:22un peu de gravité
00:55:23et de sérieux
00:55:24j'ai en horreur
00:55:25ce système
00:55:26du rire
00:55:26obligatoire
00:55:27moi je ne suis pas choqué
00:55:29par les excuses
00:55:30de Laurent Waffi
00:55:31moi je trouve ça plutôt bien
00:55:32que quelqu'un dise
00:55:33dans les années 90
00:55:35parfois on a déconné
00:55:36j'ai adoré voir
00:55:37Bukowski
00:55:38complètement bourré
00:55:39sur le plateau
00:55:40de Bernard Pivot
00:55:41mais à un moment donné
00:55:42ça devient gênant
00:55:43j'ai adoré
00:55:45voir Michel Pollack
00:55:46mais ça devient gênant
00:55:47ça devient gênant
00:55:49Gainsbourg
00:55:49qui mime
00:55:50quasiment une fellation
00:55:51avec Sandrine Bonner
00:55:52moi je pense que
00:55:53moi ça me va très bien
00:55:54que l'époque change
00:55:55en fait
00:55:56c'est pas pour ça
00:55:57qu'elle est aseptisée
00:55:57vous avez des gens
00:55:58qui peuvent vous faire rire
00:55:59autrement que de façon graveleuse
00:56:01Pierre Desproches
00:56:03n'a jamais eu
00:56:03un mot graveleux
00:56:04et c'est un des types
00:56:05les plus drôlissimes
00:56:07que nous puissions connaître
00:56:08et donc
00:56:08Bafi ça me heurte pas
00:56:10que Bafi dise
00:56:11on a été trop loin parfois
00:56:13ça me heurte pas
00:56:14moi j'aime ce moment
00:56:15où on ne peut plus mettre au cul
00:56:16mais c'était la marque de fabrique
00:56:18mais oui
00:56:18mais j'aime ce moment
00:56:19ce moment de télé
00:56:20ou cette époque
00:56:21où on ne peut plus
00:56:22mettre la main au cul
00:56:23des femmes
00:56:24dans les émissions
00:56:25mais on ne peut pas regarder
00:56:26toutes les époques
00:56:27il faut regarder avec les yeux
00:56:29de l'époque
00:56:29je regarde avec les yeux
00:56:31de l'époque
00:56:31je vous dis que moi
00:56:32j'étais une téléspectatrice
00:56:33de Hardisson
00:56:34et je suis ravie au fond
00:56:35qu'il n'y ait plus ce genre
00:56:36de délire à la téloche
00:56:37en fait
00:56:38Jean-Michel Fauverg
00:56:39oui bien sûr
00:56:40je trouve qu'elle reste
00:56:42grossière
00:56:43l'époque
00:56:43moi je trouve moins grossière
00:56:45que
00:56:45non mais attends
00:56:46moins grossière
00:56:47ce qui vient de dire sur Macron
00:56:49c'est grossier aussi
00:56:50c'est complètement con
00:56:52en plus
00:56:52parce que vous savez
00:56:53que les bonobos
00:56:53c'est véritablement
00:56:54non non mais c'est complètement con
00:56:55parce que les bonobos
00:56:56c'est le singe
00:56:58qui est le plus proche
00:56:59du cerveau humain
00:56:59ils sont d'une intelligence redoutable
00:57:01mais en tout cas
00:57:02ils sont d'une intelligence redoutable
00:57:03est-ce qu'on est sûr de repentir
00:57:07de la repentance
00:57:07je ne sais pas trop
00:57:08en tout cas
00:57:09ce n'est pas très net
00:57:12non plus
00:57:12la manière dont il le fait
00:57:13quand il parle aussi
00:57:15en parlant de jeunes filles
00:57:18de chanteuses
00:57:19de proies faibles
00:57:20de proies faibles
00:57:21et de grains à moudre
00:57:22c'est une
00:57:23je ne sais pas
00:57:25il n'a peut-être pas
00:57:26là non plus pensé
00:57:27ses mots
00:57:28mais il est sûr
00:57:29de l'insulte
00:57:31de l'insulte
00:57:31en fait la question
00:57:32la question est de savoir
00:57:33est-ce que c'était
00:57:34pour être drôle
00:57:35ou pour être méchant
00:57:37je pense que c'était
00:57:38pour être méchant
00:57:38en fait Cécile
00:57:39vous connaissez mieux
00:57:40la télé
00:57:40que nous tous réunis
00:57:41je pense que c'était
00:57:43vraiment pour être cruel
00:57:44si c'est pour être drôle
00:57:45il faut arrêter de se flageller
00:57:46si c'est pour être méchant
00:57:47c'est la cruauté
00:57:49dans l'émission d'ardition
00:57:50il y avait une prime
00:57:51quand même
00:57:52on est d'accord
00:57:52à la cruauté
00:57:53en réalité
00:57:54à la cruauté
00:57:55ce qui est impensable
00:57:56c'est que jamais
00:57:56personne lui a cassé les dents
00:57:57à un certain moment
00:57:58les gens y allaient
00:57:59ils savaient ce que c'était
00:58:00mais là vous avez raison
00:58:01là où je vous donne le poids
00:58:02mais parce qu'ils n'étaient pas
00:58:03toujours comme ça
00:58:04mais on est tous responsables
00:58:06tout le monde a regardé
00:58:07on est tous responsables
00:58:08sur votre billet d'humeur
00:58:10c'est sur le fait
00:58:11que les gens
00:58:12savaient parfaitement
00:58:12et d'ailleurs
00:58:13personne ne s'est plaint
00:58:14je n'ai pas entendu
00:58:15loin
00:58:15on est écouté en préparant
00:58:17je vais juste revenir
00:58:19sur l'affaire avec
00:58:20comment il s'appelle
00:58:21Rocco Sifredi
00:58:22tout le monde vient me voir
00:58:23aujourd'hui en disant
00:58:24oh là là c'est terrible
00:58:25c'est terrible
00:58:25mais vous étiez où
00:58:26il y a 20 ans
00:58:27je suis d'accord
00:58:27je savais que je vous dis
00:58:29je pensais à ça
00:58:30qui viennent me voir
00:58:30en me disant
00:58:30c'est scandaleux
00:58:31mais vous l'avez bien vu
00:58:32c'est vous même
00:58:35qui en parlez Cécile
00:58:35mais je vous dis juste
00:58:36je suis tellement heureuse
00:58:38qu'on soit dans une époque
00:58:39où ce truc là
00:58:40complètement dégradant
00:58:42pour une femme
00:58:42et voilà
00:58:43et bien ça n'existe plus
00:58:45oui mais on peut pas
00:58:46juger le passé
00:58:47avec des yeux d'aujourd'hui
00:58:48je suis désolé
00:58:49c'est pas ce que je dis
00:58:51je dis juste
00:58:51que c'était l'époque
00:58:52justement en restant aujourd'hui
00:58:53pourquoi
00:58:53pourquoi éprouve-t-il
00:58:55le besoin
00:58:55de remettre ça dessus
00:58:57de se repentir
00:58:58mais il devrait juste
00:59:00se dire c'était l'époque
00:59:00c'était voilà
00:59:01aujourd'hui on ne le fait plus
00:59:02voilà c'est fini
00:59:03je suis d'accord
00:59:04alors certaines mauvaises langues
00:59:06disent qu'il le fait
00:59:07pour pouvoir retravailler
00:59:08à France Télévisions
00:59:09ce qui est possible
00:59:10après c'est son choix
00:59:11c'est complètement con
00:59:12c'est son choix
00:59:12merci beaucoup Philippe
00:59:14du coup c'était un vrai sujet
00:59:15c'était bien
00:59:15il y a enfin en plus
00:59:16avec Félix Mathieu
00:59:17les vrais voix sud radio
00:59:20et à l'aéroport Marseille-Provence
00:59:23de Marignane
00:59:24des salariés ont été licenciés
00:59:25pour avoir donné
00:59:26des sandwiches invendus
00:59:27oui des salariés
00:59:28du Starbucks
00:59:28et du prêt-à-manger
00:59:29de l'aéroport
00:59:30ils ont dénoncé
00:59:31leur situation
00:59:31auprès du journal
00:59:32La Provence
00:59:33et l'un d'eux raconte
00:59:33avoir été convoqué
00:59:34à un entretien
00:59:35alors là il ne s'entendait pas
00:59:36du tout à ce qu'on lui annonce
00:59:37son licenciement
00:59:38pour faute grave
00:59:38car oui cette faute grave
00:59:40en question
00:59:41c'est qu'au lieu de jeter
00:59:41les sandwiches invendus
00:59:43périmés d'un jour
00:59:43et bien il les donnait
00:59:44à des SDF
00:59:45et pour cette raison
00:59:46donc ces 30 ans
00:59:47à l'aéroport de Marignane
00:59:48ont pris fin
00:59:49nous rapporte la Provence
00:59:50ils sont 4 salariés
00:59:51comme ça au total
00:59:52avoir été licenciés
00:59:53par l'entreprise prestataire
00:59:54SPP
00:59:55qui gère ces deux établissements
00:59:56Starbucks
00:59:57et prête à manger de l'aéroport
00:59:58d'autant plus injuste
01:00:00selon ces salariés
01:00:01qu'ils affirment
01:00:01avoir obtenu
01:00:02l'accord verbal
01:00:03de leur hiérarchie
01:00:04pour pouvoir
01:00:04donner ces invendus
01:00:06sauf que finalement
01:00:07on leur a montré
01:00:08la vidéosurveillance
01:00:09à leur entretien
01:00:10un peu comme s'ils avaient été
01:00:11pris en faute
01:00:11l'entreprise a depuis
01:00:13tout ça été contactée
01:00:14par le Parisien
01:00:15aujourd'hui en France
01:00:15elle affirme
01:00:16lutter contre le gaspillage
01:00:17alimentaire
01:00:18mais il est de notre
01:00:20entière responsabilité
01:00:21de veiller à ce qu'en aucun cas
01:00:22les dons alimentaires
01:00:23ne soient distribués
01:00:24de manière informelle
01:00:26non encadrée
01:00:26et opaque
01:00:27voilà ça c'est la justification
01:00:29de l'entreprise
01:00:29c'est très encadré
01:00:30lorsqu'on peut reprendre
01:00:34on ne peut pas faire n'importe quoi
01:00:36on a connu des affaires
01:00:36comme ça d'ailleurs
01:00:37dans les grands magasins
01:00:39on jetait de l'eau de javel
01:00:40sur la nourriture
01:00:41qui était mise dans les poubelles
01:00:42aujourd'hui
01:00:45vous pouvez donner
01:00:46mais c'est très encadré
01:00:48non seulement c'est très encadré
01:00:49on a mis fin à ça
01:00:50moi je sais très bien
01:00:50parce qu'on était au ministère
01:00:51de l'agriculture
01:00:52on a mis fin à ça
01:00:52à la javel
01:00:53avec les grandes surfaces
01:00:54etc
01:00:55il n'en reste pas moins vrai
01:00:56que c'est absolument lamentable
01:00:57le comportement
01:00:58de cette entreprise
01:00:59surtout s'ils ont donné
01:01:01ces deux entreprises
01:01:02ils ont donné leur accord
01:01:03c'est tellement évident
01:01:04sauf si la personne
01:01:05qui l'a mangé a un problème
01:01:06et à ce moment-là
01:01:07elle se retourne contre
01:01:07oui mais ça
01:01:08sauf que le problème
01:01:09c'est que des choses périmées
01:01:11d'une journée
01:01:12c'est que la DOLS
01:01:13c'est-à-dire que
01:01:13ce qui est périmé
01:01:14c'est les saveurs en réalité
01:01:16c'est absolument pas
01:01:17la qualité du produit
01:01:18c'est-à-dire que ça ne vous met pas
01:01:19un danger
01:01:20il y a deux dates de péremption
01:01:21sur ce type de sandwich
01:01:23et là
01:01:24périmé d'un jour
01:01:25c'est la date de péremption
01:01:26qui fait que vous n'avez plus
01:01:28les mêmes qualités gustatives
01:01:30en réalité
01:01:30mais le produit n'est pas périmé
01:01:32donc c'est dégueulasse
01:01:33vous parlez pas de nous
01:01:33quand vous dites
01:01:34le goût a perdu
01:01:35il n'y en a qu'un
01:01:37qui est périmé
01:01:38bien sûr
01:01:39on va savoir qui c'est
01:01:40on n'est pas périmé
01:01:43quand on passe ses vacances
01:01:44au Cap d'Agde
01:01:45vous savez
01:01:45tant que vous pouvez aller au Cap d'Agde
01:01:47si c'était vrai
01:01:48ne vous inquiétez pas
01:01:52Philippe David
01:01:52je vous mordrai dedans
01:01:53quand même
01:01:54si vous n'êtes pas aimé
01:01:55merci Félix Mathieu
01:01:57allez dans un instant
01:02:00le tour de table
01:02:00de l'actu des vrais voix
01:02:01Philippe Higert
01:02:02j'ai parlé d'une chose
01:02:03qui m'a beaucoup intéressé
01:02:04de la part de Mac
01:02:05vers la peine
01:02:06qui est un pilote de Formule 1
01:02:08avec vous Françoise Degoy
01:02:09et bien écoutez
01:02:10le show fantastique
01:02:12de Lady Gaga
01:02:13au festival de Coachella
01:02:14des centaines de millions de vues
01:02:15et c'est vraiment extraordinaire
01:02:17teasing veut dire court
01:02:18Jean-Michel Fauverg
01:02:19la folie de la course à pied
01:02:21danger et enjeu
01:02:22ah
01:02:22attention
01:02:25c'est une conférence
01:02:26dans un instant
01:02:27sud radio
01:02:29sud radio
01:02:30parlons vrai
01:02:30parlons vrai
01:02:31sud radio
01:02:32parlons
01:02:32les vrais voix
01:02:33sud radio
01:02:3417h19h
01:02:35Philippe David
01:02:36Cécile de Ménibus
01:02:38bienvenue dans les vrais voix
01:02:40et bienvenue autour de cette table
01:02:42chatoyante
01:02:43chanteuse
01:02:44légère
01:02:45réveillée
01:02:46éveillée même
01:02:47c'est ce qui est le cas
01:02:48de Philippe Bilger
01:02:49qui dormait un peu
01:02:49en début d'émission
01:02:50ça y est
01:02:51il est reparti
01:02:52l'émission est remarquable
01:02:57il avait dit
01:02:58qu'il serait réveillé
01:02:59pour le qui c'est qui
01:03:00qu'il a dit
01:03:00et il a fait zéro
01:03:01heureusement qu'il était réveillé
01:03:02je l'ai beaucoup écouté
01:03:03il l'a fait zéro
01:03:04parce qu'il l'a voulu
01:03:05c'est la même chose
01:03:06voilà c'est ton point
01:03:08à un moment donné
01:03:08il ne faut pas se voler la fesse
01:03:10j'ai dit
01:03:11ne pas se voler la fesse
01:03:12je vous signale
01:03:13c'est passé
01:03:13comme une lettre à la poste
01:03:15j'ai entendu moi
01:03:15j'ai été avec nous
01:03:18Jean-Michel Fauverg
01:03:19tout de suite
01:03:19le tour de table
01:03:20de l'actu des vrais voix
01:03:20mais maniez-vous le tron
01:03:22on va bientôt se mettre à table
01:03:23Philippe Bilger
01:03:23vous m'indignez
01:03:24je vous éclate
01:03:26on ne résout pas les problèmes
01:03:27par la violence
01:03:28mais vous êtes un trouillard
01:03:29Philippe Bilger
01:03:30ce ne sont pas des cons
01:03:32ce sont des délirants
01:03:33c'est beaucoup plus grave
01:03:34c'est trop de table
01:03:36de l'actualité
01:03:37Max Verstappen
01:03:40qui nous donne
01:03:42dites-moi Verstappen
01:03:43allez-y
01:03:44Verstappen
01:03:44voilà
01:03:45non c'est pas de l'anglais
01:03:47ma chère
01:03:48excellent pilote
01:03:49de fond
01:03:50oui alors
01:03:50c'est un fabuleux pilote
01:03:54et ils ont questionné
01:03:55tous les grands pilotes
01:03:57et les gens autour de lui
01:03:59pour demander
01:04:00pourquoi il dominait à ce point
01:04:03par la virtuosité de la conduite
01:04:06et ce que j'ai bien aimé
01:04:07c'est qu'il a dit quelque chose
01:04:10qui m'a renvoyé
01:04:12à mon propre comportement
01:04:14à celui de Françoise parfois
01:04:16et en général
01:04:17au vrai voie
01:04:18il a dit
01:04:19tout simplement
01:04:21parce que je ne reste
01:04:22oui mais je rajoute
01:04:24ma chère Cécile
01:04:25parce que je ne reste pas
01:04:27chez moi
01:04:27où on est distrait
01:04:29où on n'est pas concentré
01:04:30et j'éprouve le besoin
01:04:32de venir
01:04:33au bureau
01:04:35regarder mes interlocuteurs
01:04:37dans les yeux
01:04:38travailler à l'ancienne
01:04:40ça peut changer les choses
01:04:41et ça j'ai beaucoup aimé
01:04:43parce que
01:04:44lors du premier confinement
01:04:46j'étais confortablement
01:04:47chez moi
01:04:48mais qu'est-ce que ça a changé
01:04:50quand je suis revenu
01:04:51évidemment tout le monde
01:04:52a été enthousiaste
01:04:53à l'idée de ma venue
01:04:55et de mes contradictions
01:04:56et puis Françoise m'a dit
01:04:58qu'elle n'ait jamais resté
01:05:00chez elle
01:05:00même très tôt le matin
01:05:02qu'elle venait sur les plateaux
01:05:03c'est exactement ça
01:05:05donc
01:05:06être sur le plateau
01:05:09être au bureau
01:05:10regarder les gens
01:05:11dans les yeux
01:05:12ça change tout
01:05:13d'accord
01:05:13je trouve ça super
01:05:16parce que c'est vrai
01:05:16que moi la chance que j'ai eue
01:05:17c'est que je travaillais
01:05:17pour une télé en chaîne continue
01:05:19et c'était quasiment
01:05:19du 6 jours sur 7
01:05:20donc je n'étais jamais
01:05:21en fait chez moi
01:05:22et je pense que c'est merveilleux
01:05:25l'interrelation humaine
01:05:26je pense que ce qui nous tue
01:05:28je vois bien à quel point
01:05:28c'est générationnel
01:05:29parce que même moi
01:05:30je tombe dedans
01:05:30c'est par exemple
01:05:31les boucles Whatsapp
01:05:32c'est-à-dire qu'à partir du moment
01:05:34où vous avez parlé
01:05:35sur Whatsapp
01:05:36vous éprouvez plus le besoin
01:05:37même de vous voir
01:05:38et en fait
01:05:39il y a quelque chose
01:05:40qui devient
01:05:41pour moi
01:05:42tout à fait insupportable
01:05:43de plus en plus
01:05:44en réalité
01:05:45c'est d'utiliser
01:05:46cette virtualité
01:05:48je ne peux plus supporter
01:05:49en réalité
01:05:49et on en crée
01:05:50pour n'importe quoi
01:05:52alors dans le monde politique
01:05:53dans lequel je nage
01:05:54et nous nageons tous
01:05:55alors je ne vous dis pas
01:05:56on a l'impression
01:05:56que parce qu'on s'est échangé
01:05:58sur Whatsapp
01:05:59on a échangé
01:06:00notre vie
01:06:01et on a échangé
01:06:02vraiment
01:06:03un déjeuner
01:06:04ou un café
01:06:05etc
01:06:05et en réalité
01:06:06je vais moi-même
01:06:07je laisse encore
01:06:08mais je vais moi-même
01:06:08prendre des mesures
01:06:09de coercition
01:06:10j'ai déjà pris ça
01:06:11plus de portables à table
01:06:12déjà
01:06:13c'est la guerre maintenant
01:06:14c'est la guerre nucléaire
01:06:16l'autre jour
01:06:16j'ai failli quitter
01:06:17la salle de restaurant
01:06:18tout le monde s'est rassi
01:06:19plus de portables à table
01:06:20et je vais dire
01:06:22bientôt plus de boucles Whatsapp
01:06:23on ne peut pas créer
01:06:25des relations humaines
01:06:26avec les beaux
01:06:26Whatsapp
01:06:27c'est pas possible
01:06:27Jean-Michel Fouverg
01:06:28et moi c'est plus
01:06:30plus de téléphone
01:06:31quand je mange
01:06:31mais plus de manger
01:06:33quand je téléphone
01:06:33alors
01:06:34c'est une vanne
01:06:38c'était toujours
01:06:40la même vanne
01:06:41non non
01:06:41c'est pas mal
01:06:42il a du mal aujourd'hui
01:06:44excusez-moi
01:06:44elle est un peu raide
01:06:45cette blague
01:06:45sur l'interrelation humaine
01:06:48on parlait
01:06:48des interrelations humaines
01:06:49c'est vous qui l'avez dit
01:06:50sur l'interrelation humaine
01:06:51il y a des métiers
01:06:52qui ne peuvent pas
01:06:54se prêter au distanciel
01:06:55l'interrelation humaine
01:06:57moi je l'ai connue
01:06:58dans mes 40 ans de police
01:06:59et en particulier au RAID
01:07:00on la pratiquait beaucoup
01:07:02le matin
01:07:02d'ailleurs on sonnait pas la porte
01:07:04on les faisait exploser
01:07:05et on regardait les gens
01:07:06dans les yeux
01:07:06eux ne nous voyaient pas
01:07:07parce qu'on avait des cagoules
01:07:08et on avait des lunettes
01:07:09et donc cette interrelation là
01:07:11elle était obligatoire
01:07:12c'est vrai que sur certains boulots
01:07:14on ne peut pas avoir
01:07:15de distanciel
01:07:17et même quand on fait du distanciel
01:07:19à un certain moment
01:07:21c'est vrai qu'on a envie aussi
01:07:22de retrouver un peu
01:07:23la chaleur
01:07:26et les relations humaines
01:07:28et la manière dont on réagit
01:07:29par exemple aux blagues
01:07:30on voit que par exemple
01:07:32Françoise ne réagit pas du tout
01:07:33de la même manière que vous
01:07:34Philippe et Philippe
01:07:35c'est normal
01:07:37mais non mais vos blagues
01:07:38elles sont débiles en fait
01:07:39alors on peut effectivement
01:07:41faire son ordre de rire
01:07:42mais alors
01:07:44elles ne sont pas débiles
01:07:45elles sont plus rares
01:07:46que celles de Philippe
01:07:47et c'est tant mieux parfois
01:07:49et Françoise de Gois
01:07:51alors
01:07:52écoutez
01:07:53moi j'ai été subjugué
01:07:54parce que vous savez
01:07:55que le festival de Coachella
01:07:56écoutez
01:07:57Midi Gaga
01:08:06elle a un doigt coincé dans une porte
01:08:08je crois
01:08:08écoutez
01:08:10c'est quand même exceptionnel
01:08:12le festival de Coachella
01:08:13vous savez
01:08:13c'est le plus grand festival
01:08:14c'est 100 000 personnes
01:08:15aux Etats-Unis
01:08:16elle a fait l'ouverture
01:08:17et en réalité
01:08:18elle a scotché le monde entier
01:08:19elle est arrivée en disant
01:08:20je vais vous offrir un opéra
01:08:21dans le désert
01:08:22et ça a été
01:08:23ça a été
01:08:24exceptionnel
01:08:25je regardais
01:08:26on est dans la sidération
01:08:28c'est Mylène Farmer
01:08:29puissance 10
01:08:30Madonna puissance 20
01:08:31avec cette voix surpuissante
01:08:33avec ces textes
01:08:34qui sont
01:08:34tout sauf idiots
01:08:35c'est des textes
01:08:36très profonds
01:08:37avec cette capacité
01:08:39à chanter
01:08:39à danser
01:08:40à mettre en scène
01:08:40et je voulais saluer
01:08:41cet artiste
01:08:42que je trouve extraordinaire
01:08:43parce que
01:08:44Stéphanie Germanetta
01:08:45c'est son vrai nom
01:08:46Lady Gaga
01:08:46elle n'est pas qu'une musicienne
01:08:48exceptionnelle
01:08:49une chanteuse
01:08:49avec une tessiture incroyable
01:08:50elle est un être humain incroyable
01:08:52évidemment
01:08:53elle pourrait faire partie
01:08:55de cette foule
01:08:55si vous voulez
01:08:56d'artistes
01:08:57qui disent Trump
01:08:58caca boudin
01:08:58etc
01:08:58elle dit pas les choses
01:08:59comme ça
01:09:00elle du tout
01:09:00elle dit moi
01:09:01je défends les LGBT
01:09:02je défends les transgenres
01:09:04jamais vous l'entendez
01:09:05hurler sur Trump
01:09:06elle s'en fout
01:09:06elle a monté une association
01:09:08il y a quelques années
01:09:09pour les maladies mentales
01:09:10pour soulager les maladies mentales
01:09:12pour soulager les gens vulnérables
01:09:14parce qu'elle même
01:09:15elle est vulnérable
01:09:16j'adore cette femme
01:09:17en fait
01:09:18c'est un pur génie
01:09:19mais c'est aussi un génie humain
01:09:22ce qu'elle
01:09:22exactement
01:09:23ce qu'elle dégage
01:09:25c'est jamais négatif
01:09:26c'est jamais
01:09:27Trump
01:09:28connard
01:09:28JD Evans
01:09:29enfoiré
01:09:29jamais
01:09:30c'est
01:09:31on est ensemble
01:09:32on va avancer ensemble
01:09:33et je donne beaucoup de mon argent
01:09:35pour soulager les vulnérabilités
01:09:37elle est d'utilité publique en fait
01:09:39Lady Gaga
01:09:40vous la trouvez bien sur scène
01:09:42exceptionnelle bien sûr
01:09:43vous l'avez regardé Coachella ?
01:09:44non non
01:09:45comment vous écrivez Coachella ?
01:09:47c-o-a-c-e-c-h-e-d-a-a
01:09:50je vais la regarder
01:09:51je l'ai beaucoup aimé dans Bradley Cooper
01:09:53bien sûr
01:09:54c'est des millions
01:09:55on est sur des centaines de millions de vues
01:09:57parce que c'est quelque chose qui est
01:09:58vous avez vu
01:09:59Bradley Cooper
01:10:00je pourrais lui rouler des pelles
01:10:01pardon
01:10:01excusez-moi
01:10:02vraiment Lady Gaga
01:10:04le final
01:10:05le début
01:10:05c'est sidérant
01:10:06on est dans la sidération de puissance
01:10:08voilà
01:10:08allez le dernier mot
01:10:09non moi je ne veux pas grand chose à rajouter là-dessus
01:10:12je suis d'accord à peu près sur tout
01:10:13c'est une artiste impressionnante et extraordinaire
01:10:16allez Jean-Michel Fauveur
01:10:17après le marathon de Paris
01:10:19folie ou course à pied ?
01:10:20ah ouais c'est une vraie question
01:10:21ouais la folie de la course à pied
01:10:22les dangers et les enjeux
01:10:24alors le marathon de Paris
01:10:2556 000 personnes qui se sont inscrites
01:10:26on a vu des gens entourgents
01:10:29ils ont semblé reconnaître Philippe
01:10:30non
01:10:31il y avait Laurent Wauquiez j'ai vu
01:10:33il a couru en moins de 4 heures
01:10:34c'est une folie véritable
01:10:37avec un défi
01:10:38alors le premier défi
01:10:38c'est le défi sécuritaire
01:10:39pour les forces de l'ordre
01:10:41et pour les secours
01:10:43c'est important toujours
01:10:4456 000 personnes dans Paris
01:10:46c'est extraordinaire
01:10:47le deuxième enjeu
01:10:48c'est un enjeu économique
01:10:49la course à pied
01:10:49il faut le savoir
01:10:50aujourd'hui c'est 8 millions de personnes
01:10:52qui pratiquent
01:10:53et 1 milliard de chiffre d'affaires
01:10:54la course à pied
01:10:551 milliard de chiffre d'affaires
01:10:56ce qui explique d'ailleurs
01:10:58que le marathon de Paris
01:10:59a augmenté ses prix
01:11:00en 5 ans
01:11:01l'inscription
01:11:03c'est 170 euros
01:11:04aujourd'hui
01:11:05et c'est un véritable chiffre d'affaires
01:11:09important
01:11:09et la troisième chose
01:11:11c'est aussi
01:11:12la folie
01:11:14la course à pied
01:11:15danger et enjeu
01:11:16de santé
01:11:17parce que
01:11:18c'est ce que
01:11:21certains thérapeutes
01:11:22appellent
01:11:23des drogues positives
01:11:24surtout
01:11:24dans le passage
01:11:26au longue distance
01:11:27parce qu'en plus de la dopamine
01:11:28qui est une hormone
01:11:30du plaisir
01:11:31la sensation du plaisir
01:11:32et de satisfaction
01:11:33il y a l'endorphine
01:11:34qui elle
01:11:35crée
01:11:36un état
01:11:37d'addiction
01:11:40et qui empêche d'arrêter
01:11:41donc on est obligé
01:11:42toujours d'en faire plus
01:11:43plus loin
01:11:43plus longtemps
01:11:44jusqu'à sacrifier
01:11:45non pas sa vie professionnelle
01:11:47parce qu'on ne peut pas
01:11:47mais sa vie privée
01:11:48et donc on a des runners
01:11:50qui se retrouvent
01:11:51complètement seuls
01:11:52à un certain moment
01:11:52en train de courir
01:11:53et en plus
01:11:56autre mode d'addiction
01:11:59il y a maintenant
01:12:00des réseaux sociaux spécialisés
01:12:03en particulier une application
01:12:04qui s'appelle Strava
01:12:05et sur lesquelles
01:12:08il faut mettre
01:12:09ses performances
01:12:09toujours plus
01:12:10on est critiqué
01:12:11on s'entraîne
01:12:12etc
01:12:12à tel point
01:12:13qu'il y a
01:12:14savez-vous
01:12:15ce qu'on appelle
01:12:16les Strava Jockey
01:12:17c'est-à-dire des gens
01:12:17qui vous proposent
01:12:18de courir pour vous
01:12:19mais j'ai vu ça
01:12:20c'est incroyable
01:12:21pour 10 euros
01:12:22ou 30 euros
01:12:23de manière à ne pas être critiqué
01:12:24sur ce réseau social
01:12:25donc on a
01:12:26vraiment un problème
01:12:27les thérapeutes
01:12:28trouvent qu'on a
01:12:29un vrai problème
01:12:29
01:12:30c'est vrai
01:12:30si on a une espérance
01:12:31c'est fil
01:12:33c'est devenir gaga
01:12:34pour plaire à France
01:12:35c'est joli
01:12:37non mais moi
01:12:37je suis d'accord
01:12:38et moi vous savez
01:12:39à quoi ça me sert
01:12:39à Strava ?
01:12:41savoir où est mon mec
01:12:41en fait
01:12:42vous avez vu que
01:12:43grâce à ça
01:12:44on a identifié
01:12:44les officiers de sécurité
01:12:45d'Emmanuel Macron
01:12:46et donc du coup
01:12:47Landron était le président
01:12:48c'est complètement con
01:12:49je désesterais ça
01:12:51savoir où je suis
01:12:52et de Poutine
01:12:52Philippe
01:12:54merci beaucoup
01:12:55les amis
01:12:56allez dans un instant
01:12:57cadavre de vous
01:12:58de toute façon
01:12:59c'est pas la peine
01:12:59d'aller me chercher loin
01:13:00il ne me viendrait jamais
01:13:02à l'idée
01:13:02de regarder
01:13:03où se trouve mon épouse
01:13:05c'est son grenu
01:13:05vous fouillez pas dans les sacs
01:13:07tout ça
01:13:07c'est pas votre genre
01:13:08vous ne regardez jamais
01:13:09vous ne prenez jamais
01:13:10les SMS
01:13:10sinon
01:13:11on a qu'à y aller
01:13:13parce qu'il y a un sujet
01:13:18tout de même
01:13:19je sais
01:13:20il y en a encore quelque chose
01:13:22puisqu'on va parler du budget
01:13:232026
01:13:24avec ses 40 milliards d'euros
01:13:25d'économie annoncés
01:13:26un effort considérable
01:13:28selon le ministre de l'économie
01:13:29alors parlons vrai
01:13:30est-ce que vous pensez
01:13:30que le pays est géré
01:13:31quand on voit les écarts
01:13:32dans les comptes publics
01:13:33chaque année
01:13:34et à cette question
01:13:3540 milliards d'euros
01:13:36d'économie à trouver
01:13:37où faut-il faire des économies
01:13:39vous dites
01:13:39à 43%
01:13:41on les achance d'Etat
01:13:41à 35% partout
01:13:43à 13%
01:13:44dans le nombre de fonctionnaires
01:13:45et à 9%
01:13:45dans le social
01:13:46vous voulez réagir
01:13:47le 0826 300 300
01:13:49et dans quelques instants
01:13:50Jean-Philippe Feldman
01:13:50sera avec nous
01:13:51un chercheur
01:13:52à l'IREF
01:13:53institut des recherches
01:13:54économiques et fiscales
01:13:55et avocat
01:13:55et maître de conférence
01:13:56à Sciences Po
01:13:57soyez les bienvenus
01:13:59Sud Radio
01:13:59c'est votre opinion
01:14:01qui compte
01:14:01j'adore Sud Radio
01:14:03et alors
01:14:03des choses positives
01:14:05à prendre
01:14:05et des informations
01:14:07que l'on n'a pas ailleurs
01:14:09Sud Radio
01:14:10parlons vrai
01:14:11les vraies voix Sud Radio
01:14:1317h-19h
01:14:14Philippe David
01:14:15Cécile de Ménibus
01:14:16Bienvenue dans les vraies voix
01:14:18comme tous les jours
01:14:19de 17h à 19h
01:14:21avec Philippe Bilger
01:14:22qui est avec nous
01:14:23auteur de Me Too Much
01:14:24aux éditions
01:14:25Éliopole
01:14:25Françoise de Gois
01:14:26éditorialiste
01:14:27Quand est-ce que vous sortez
01:14:28un livre Françoise ?
01:14:29Ah
01:14:29Auguste 2026
01:14:31Je sens qu'on est en écriture
01:14:33
01:14:34C'est ça
01:14:34Ah c'est ça
01:14:35Jean-Michel Fauver
01:14:36ancien député
01:14:37ancien patron
01:14:38Vous posez pas la question
01:14:38J'allais le dire
01:14:40Et vous ?
01:14:41Normalement octobre
01:14:44Ah oui
01:14:44Il y a deux dossiers
01:14:46en cours
01:14:46Philippe vous avez un dossier en cours ?
01:14:49Non
01:14:49Non d'accord
01:14:50Et vous ?
01:14:51Si Philippe a un dossier en cours
01:14:53mais renseignement généraux
01:14:55Oui c'est ça
01:14:56Et puis regarde
01:14:57des meufs
01:14:57Là c'est plusieurs
01:14:58C'est pas qu'un dossier
01:15:00c'est plusieurs
01:15:01Le coup de projecteur
01:15:02des vraies voix
01:15:03En fait c'est un narcotrafiquant
01:15:05Les vraies voix Sud Radio
01:15:07Le coup de projecteur des vraies voix
01:15:10Faut faire des économies hier
01:15:11Faut limiter les dépenses
01:15:12Je vous propose de supprimer
01:15:14les avantages
01:15:15des anciens présidents de la République
01:15:16et des anciens premiers ministres
01:15:18Vous avez une idée du pognon
01:15:19qui fout le camp dans les banquets
01:15:20les balles
01:15:21la décoration
01:15:22le mobilier
01:15:22Je vous propose donc
01:15:23une diminution des crédits
01:15:25de
01:15:25Allez
01:15:26Dites un chiffre
01:15:27De 2 millions
01:15:27Combien ?
01:15:28Pognon
01:15:29Pognon
01:15:29Pognon
01:15:29Pognon
01:15:30J'entends parler que de ça
01:15:31tous les jours
01:15:31Et quand on va rester au final
01:15:32on se dit
01:15:33Est-ce que
01:15:35tout ça va servir à quelque chose
01:15:362500 pièces d'or
01:15:38Mais vous voulez que je trouve
01:15:392500 pièces d'or
01:15:40dans le cul d'une vache ?
01:15:41Maman
01:15:42Et le ministre de l'économie
01:15:44annonce un effort considérable
01:15:45de 40 milliards d'euros
01:15:46sur le budget 2026
01:15:48Cet effort reposera essentiellement
01:15:50sur des économies
01:15:51selon Eric Lombard lui-même
01:15:53Alors parlons vrai
01:15:54Est-ce que la France
01:15:54peut s'abstenir
01:15:55d'une remise à plat complète
01:15:56de la dépense publique
01:15:57à cette question ?
01:15:5840 milliards d'euros d'économies
01:16:00à trouver
01:16:00ou faut-il faire des économies ?
01:16:02Vous dites à 43%
01:16:03les agences d'Etat
01:16:04à 35% partout
01:16:05à 13% dans le nombre
01:16:07de fonctionnaires
01:16:07et à 9% dans le social
01:16:09Vous voulez réagir
01:16:10au datant vos appels
01:16:11et ce sera bon pour l'économie
01:16:135 centimes d'euros
01:16:14l'appel
01:16:14donc il y aura
01:16:1520% de TVA pour l'Etat
01:16:17au 0826 300 300 300
01:16:19Et Jean-Philippe Fellman
01:16:20est avec nous
01:16:21un chercheur
01:16:21à l'Institut des recherches
01:16:22économiques et fiscales
01:16:23avocat et maître de conférences
01:16:25à Sciences Po
01:16:25Bonsoir, merci
01:16:26Bonsoir
01:16:26d'être avec nous
01:16:27ce soir
01:16:28Philippe Bilger
01:16:30est-ce que c'est chez vous
01:16:31que nous allons aller chercher
01:16:32ces 40 milliards ?
01:16:33Voilà
01:16:33un point de vue
01:16:36évidemment
01:16:36infiniment profane
01:16:38mais il y a plusieurs choses
01:16:39qui m'interpellent
01:16:41un petit peu
01:16:42d'abord
01:16:43j'ai l'impression
01:16:44qu'on le disait
01:16:46tout à l'heure
01:16:46le fait
01:16:47d'augmenter
01:16:48les impôts
01:16:49devient
01:16:50en quelque sorte
01:16:51un péché mortel
01:16:53sauf à gauche
01:16:55et à l'extrême gauche
01:16:57mais même
01:16:57dans une partie
01:16:58de la droite
01:16:59autrement dit
01:17:00cette même droite
01:17:01dit qu'il faudrait
01:17:02réduire les dépenses
01:17:04faire que ça
01:17:05mais quand on pose
01:17:07des questions
01:17:07et que
01:17:08la droite
01:17:09est en voie
01:17:10d'occuper le pouvoir
01:17:11ou prétend vouloir
01:17:14le garder
01:17:14lorsqu'on lui demande
01:17:15précisément
01:17:17où elle ferait
01:17:17ses économies
01:17:19elle est incapable
01:17:20de répondre
01:17:20alors je me demande
01:17:22quelle pourrait être
01:17:23la solution
01:17:24entre cette volonté
01:17:26de maintenir
01:17:26nos dépenses
01:17:28pour des motifs
01:17:28souvent louables
01:17:29et notre inaptitude
01:17:31à envisager
01:17:32la hausse des impôts
01:17:34puisque
01:17:34paraît-il
01:17:35la France
01:17:36serait déjà
01:17:37très lourdement
01:17:38accablée
01:17:39par la charge fiscale
01:17:40moi je suis pas
01:17:42je pense qu'il faut pas
01:17:43raisonner comme ça
01:17:44on peut raisonner
01:17:45vous savez à gauche
01:17:45ou à droite
01:17:46il y a des grands spécialistes
01:17:47des comptes publics
01:17:48quand la gauche
01:17:49fait ses contre-propositions
01:17:50c'est pas sur un coin de table
01:17:52après un bar
01:17:53et une soirée militante
01:17:54vous avez
01:17:55vous avez des gens de gauche
01:17:56éminemment puissants
01:17:58sur les comptes publics
01:17:59quand la gauche dit
01:18:00et je pense qu'elle a raison
01:18:0180 milliards de cadeaux
01:18:03aux entreprises
01:18:0440 milliards
01:18:04elle a raison de le dire
01:18:06quand la gauche dit
01:18:06il faut évidemment
01:18:08taxer un peu plus
01:18:09les dividendes
01:18:09il faut taxer un peu plus
01:18:11tout ce capital financier
01:18:12elle a raison de le dire
01:18:14lutter contre l'évasion fiscale
01:18:16elle a raison de le dire
01:18:16moi j'ai juste un problème
01:18:19si vous voulez
01:18:19politique
01:18:20c'est-à-dire qu'on a l'impression
01:18:22que la catastrophe arrive
01:18:23au ralenti
01:18:24c'est-à-dire qu'on avait
01:18:25déjà 60 milliards
01:18:26maintenant 40 milliards de plus
01:18:28comment on finit le budget 2026
01:18:31en comptant en plus
01:18:32sur l'effort militaire
01:18:32qu'il faudra faire ?
01:18:34Jean-Michel Fauvergue
01:18:34je vais faire un discours
01:18:36un peu moins militant
01:18:37dans ce domaine-là
01:18:39en fait en réalité
01:18:40on sait qu'il va y avoir
01:18:42des efforts à faire
01:18:43sur les années à venir
01:18:44et pas uniquement
01:18:45en one shot
01:18:47donc effectivement
01:18:49dans le budget 2025
01:18:52il y a
01:18:52paraît-il
01:18:5330 milliards d'économies
01:18:54et 20 milliards
01:18:55de hausses d'impôts
01:18:55dans le budget
01:18:572026
01:18:5840 milliards d'économies
01:18:59à trouver
01:19:00à la fois
01:19:00sur les économies
01:19:01et sur les recettes
01:19:02de la croissance
01:19:03alors j'espère qu'on aura
01:19:04un peu de croissance
01:19:05quand même dans ce domaine
01:19:06mais le ministre de l'économie
01:19:08rajoute qu'avec 57%
01:19:10du PIB
01:19:11de dépenses publiques
01:19:12on peut réduire la dépense
01:19:13avec la même qualité
01:19:15des services publics
01:19:16c'est peut-être là
01:19:16où il y a une piste
01:19:17et puis la deuxième piste
01:19:19c'est peut-être aussi
01:19:20dans notre millefeuille
01:19:21administratif
01:19:22où les strates
01:19:25se superposent aux strates
01:19:26et peut-être qu'il y a
01:19:27des économies à faire
01:19:28dans ce domaine-là
01:19:28c'est ou je ne sais pas
01:19:29à voir
01:19:30Jean-Philippe Feldman
01:19:31Est-ce que vous savez
01:19:33à quoi correspondent
01:19:3540 milliards d'euros
01:19:36d'économies demandées ?
01:19:38Ah oui c'est beaucoup d'argent
01:19:39ça correspond
01:19:40à l'augmentation
01:19:42du budget 2025
01:19:43par rapport au budget 2024
01:19:4537 milliards d'euros
01:19:47donc ce qu'on nous présente
01:19:49comme une véritable révolution
01:19:51c'est en fait quasiment rien
01:19:53c'est-à-dire que cette année
01:19:55le budget a augmenté
01:19:57va augmenter
01:19:59de plus de 2%
01:20:00par rapport à 2024
01:20:01donc c'est assez amusant
01:20:03lorsque certains nous disent
01:20:04que c'est un budget austéritaire
01:20:05etc
01:20:06il y a trois manières
01:20:07de procéder
01:20:08soit vous augmentez
01:20:11les impôts
01:20:12soit vous diminuez
01:20:14les dépenses
01:20:14soit vous avez plus
01:20:15de croissance
01:20:16soit évidemment
01:20:16c'est un mélange des trois
01:20:17augmenter les impôts
01:20:20cette année
01:20:21il y aura 308 milliards
01:20:22de prélèvements obligatoires
01:20:24nous sommes numéro 1 mondial
01:20:26de la fiscalité
01:20:27parfois la Belgique
01:20:30nous dépasse
01:20:31le Danemark
01:20:32bon mais
01:20:33là on va être numéro 1
01:20:35une nouvelle fois
01:20:36il y a peu de domaines
01:20:37dans lesquels on est numéro 1
01:20:38donc il faut le savourer
01:20:39donc il est évident
01:20:42que les impôts
01:20:43il n'y a pas de marge de manœuvre
01:20:44sur les impôts
01:20:45à l'évidence
01:20:46le deuxième point
01:20:48c'est la croissance
01:20:49vous en avez parlé
01:20:51il y a un instant
01:20:51la croissance
01:20:53elle était prévue
01:20:53à 0,9%
01:20:55cette année
01:20:55tous les instituts
01:20:56avaient dû
01:20:57que c'était
01:20:57trop
01:20:59a priori
01:21:00que les prévisions
01:21:00étaient optimistes
01:21:01vous savez que
01:21:02la croissance
01:21:04va être réduite
01:21:04à 0,7%
01:21:06selon les dernières prévisions
01:21:08de toute façon
01:21:09que ce soit 0,7
01:21:100,9
01:21:111
01:21:111,5
01:21:12c'est quasiment nul
01:21:13c'est pas avec ça
01:21:15que vous allez trouver
01:21:15de l'argent supplémentaire
01:21:16donc le troisième paquet
01:21:18il est simple à trouver
01:21:19ce sont des économies
01:21:21sur les dépenses
01:21:22alors
01:21:22il ne faut pas oublier
01:21:23qu'on a trois
01:21:24paniers différents
01:21:25parce qu'on parle
01:21:27toujours de l'État
01:21:27quasiment toujours de l'État
01:21:28l'État
01:21:29ce n'est pas le plus important
01:21:30en réalité
01:21:31on a l'État
01:21:32les collectivités locales
01:21:33et la sécurité sociale
01:21:34l'État
01:21:36quand vous regardez
01:21:36les dépenses de l'État
01:21:38par rapport aux autres
01:21:39ne sont pas forcément
01:21:40si élevées que cela
01:21:41par rapport
01:21:42aux produits intérieurs bruts
01:21:43les collectivités locales
01:21:45c'est très inférieur
01:21:47à la plupart
01:21:47de nos concurrents
01:21:48parce qu'on est
01:21:49un État très centralisé
01:21:50le troisième point
01:21:51c'est la sécurité sociale
01:21:52on est numéro un mondial
01:21:53des prélèvements sociaux
01:21:55donc il y a peut-être
01:21:56des économies
01:21:57à aller chercher
01:21:57de ce côté-là
01:21:59mais en tout cas
01:22:00il va falloir taper
01:22:01dans ces trois points
01:22:03Sécurité sociale
01:22:05Alors sur la sécurité sociale
01:22:07il y a tout ce qui concerne
01:22:10le chômage
01:22:10les dépenses de l'emploi
01:22:12c'est énorme en France
01:22:14par rapport à nos concurrents
01:22:16pour des résultats
01:22:17d'une extrême médiocrité
01:22:18la Cour des comptes
01:22:19le dit en permanence
01:22:20rapport après rapport
01:22:21on nous dit qu'on dépense
01:22:22j'allais dire un pognon de dingue
01:22:25pour un résultat
01:22:26qui est extrêmement médiocre
01:22:28et un chômage
01:22:30qui est là aussi
01:22:32terrible terrible
01:22:34en France
01:22:34de manière traditionnelle
01:22:36D'être un vrai libéral
01:22:38il n'y a aucun problème
01:22:39avec vous
01:22:39les dépenses
01:22:40vraiment les chômeurs
01:22:41sont trop
01:22:42je vous dis ça gentiment
01:22:44mais ça m'intéresse
01:22:45Prenons le chômage
01:22:50par exemple
01:22:51le chômage
01:22:53on a
01:22:54en gros
01:22:55on dépense 5 fois plus
01:22:56que l'OCDE
01:22:57en termes de produits
01:22:58intérieurs bruts
01:22:58pour le chômage
01:22:59pour un résultat
01:23:00qui est médiocre
01:23:02je suis gentil
01:23:03de dire médiocre
01:23:04parce que
01:23:04si j'étais
01:23:05un immonde libéral
01:23:07extrémiste
01:23:09si j'étais un immonde libéral
01:23:10extrémiste
01:23:11je vous dirais
01:23:12que c'est
01:23:12désastreux
01:23:14désastreux
01:23:15mais la comparaison
01:23:16n'est pas raison
01:23:17le modèle social français
01:23:18le modèle social français
01:23:21est unique au monde
01:23:22on est le seul
01:23:24à l'avoir
01:23:25et personne ne le veut
01:23:26en dehors de nous
01:23:26on peut se comparer
01:23:29à l'Allemagne
01:23:30il y a un état
01:23:32providence
01:23:33dit état social
01:23:34en Allemagne
01:23:35qui est énorme
01:23:36il y a de grosses difficultés
01:23:37en Allemagne actuellement
01:23:37le produit intérieur brut
01:23:39évidemment supérieur
01:23:40à celui de la France
01:23:41le produit intérieur brut
01:23:42par habitant
01:23:43est largement
01:23:44supérieur à la France
01:23:45et nos résultats
01:23:46sont extrêmement mauvais
01:23:47donc vous pouvez continuer
01:23:48à dépenser ce que vous voulez
01:23:49les chiffres sont là
01:23:50les chiffres on ne peut pas
01:23:51les masquer
01:23:51on peut les masquer
01:23:52en Grèce de temps en temps
01:23:53mais normalement
01:23:54on ne peut pas les masquer
01:23:55moi je trouve
01:23:57moi je trouve que vous avez fait
01:23:58une excellente analyse
01:23:59pour une raison simple
01:24:00d'abord c'est que je l'ai comprise
01:24:02ça n'est pas évident
01:24:04Cécile le sait
01:24:06mais plus sérieusement
01:24:07mais plus sérieusement
01:24:08quel est à votre avis
01:24:09dans ce que vous venez de dire
01:24:12la contrainte
01:24:15l'épreuve
01:24:16qui serait la plus facile
01:24:18à supporter
01:24:19par le corps social
01:24:20je voudrais
01:24:24revenir en fait
01:24:26à la base
01:24:27le débat ça va être
01:24:29où trouver les 40 milliards
01:24:30bien sûr
01:24:31c'est un faux débat
01:24:32parce que
01:24:35trouver 40 milliards
01:24:36qu'est-ce qu'on va faire
01:24:37on va prendre les paquets
01:24:38on va dire par exemple
01:24:39il y a un montant considérable
01:24:42d'aide aux entreprises
01:24:43qui est parfaitement exact
01:24:44mais d'un autre côté
01:24:46il y a des charges énormes
01:24:47sur les entreprises
01:24:48ce qui prouve
01:24:49l'absurdité du point
01:24:50c'est-à-dire que
01:24:51vous prenez énormément
01:24:52et vous donnez pas mal
01:24:54donc peut-être
01:24:56qu'à ce moment-là
01:24:57il faut moins prendre
01:24:58et moins donner
01:24:59il se trouve qu'effectivement
01:25:00je suis libéral
01:25:00comme l'IREF
01:25:01mais nous à l'IREF
01:25:02on dit
01:25:02mais les entreprises
01:25:03elles ne doivent pas être aidées
01:25:04par principe
01:25:04il n'y a pas de raison
01:25:05de donner de l'argent
01:25:06aux entreprises
01:25:07et cessons de donner de l'argent
01:25:08aux entreprises
01:25:09par principe
01:25:09je dirais globalement
01:25:10ensuite on peut voir
01:25:11et baissons les charges
01:25:12et baissons
01:25:13et baissons
01:25:14déjà quelque chose de bête
01:25:16mais tout est fait
01:25:17de cette manière-là
01:25:17on donne de l'argent
01:25:18d'un côté
01:25:19après avoir pris de l'autre
01:25:21tu d'accord
01:25:22mais je voudrais venir
01:25:24à la base
01:25:24la base
01:25:25on a 10 secondes
01:25:26voilà
01:25:26François Bérou
01:25:27a donné la bonne méthode
01:25:29il faut regarder
01:25:30les missions de l'État
01:25:31regardons les missions de l'État
01:25:33et ensuite
01:25:33si l'État doit faire les choses
01:25:35et bien il doit les faire
01:25:36il doit avoir les moyens
01:25:37de les faire
01:25:38s'il ne doit pas faire les choses
01:25:39il doit se retirer
01:25:40c'est tout l'objet
01:25:41de la méthode de François Bérou
01:25:42je ne suis pas bérouiste
01:25:44je vous le dis tout de suite
01:25:45mais en revanche
01:25:45il a parfaitement compris
01:25:46que c'est comme ça
01:25:47qu'il fallait faire
01:25:47et certainement pas de dire
01:25:49on va diminuer tant
01:25:50de fonctionnaires
01:25:51on va raboter
01:25:53sur tel ou tel ministère
01:25:54ça ne marchera jamais
01:25:56vous aurez les gens dans la rue
01:25:57merci beaucoup
01:25:58Jean-Philippe Fellman
01:25:59d'avoir été avec nous
01:26:00chercheur à l'IREF
01:26:01qui est l'Institut de Recherches Économiques et Fiscales
01:26:04avocat et maître de conférence
01:26:06à Sciences Po
01:26:06merci Philippe Bilger
01:26:07merci Françoise de Goy
01:26:08merci Jean-Michel Fauver
01:26:10merci beaucoup Philippe
01:26:11et puis merci beaucoup
01:26:13notre équipe Maxime
01:26:14et bonne fête encore Maxime
01:26:15Justine et Aude et Nelly
01:26:18et bien entendu Félix
01:26:20et dans un instant la citoyenneté
01:26:21les vrais voix citoyennes
01:26:22il y a eu l'étape justice à Nice
01:26:25il y a eu l'étape culture à Toulon
01:26:26et là maintenant on va parler
01:26:27de l'étape jeunesse
01:26:29qui sera à Marseille
01:26:30c'est tout nous la jeunesse
01:26:31c'est ça exactement
01:26:31c'est pour ça que vous ne m'avez pas invité
01:26:33et on se retrouve avec le duo de choc
01:26:36demain à partir de 17h
01:26:38passez une très belle soirée
01:26:38salut

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