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  • 14/04/2025

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00:00Europe 1 Soir, 19h, 21h, Pierre de Villeneuve.
00:04Je salue mes camarades de la première heure.
00:05Bonsoir Joseph Massé-Scaron.
00:07Bonsoir Pierre.
00:08Essayiste, écrivain et plein de choses.
00:10Victor Hérault.
00:11Bonsoir Pierre, nettement moins de choses.
00:13Une journaliste politique à valeurs actuelles, vous vous dégradez.
00:15C'est déjà pas mal.
00:16Vous savez, je vais appeler Tugdual Denis et je vais lui dire, vous savez, votre journaliste politique se dégrade à l'antenne d'Europe 1.
00:21Ah non, je ne suis que journaliste.
00:23Bah écoutez, c'est un très beau métier.
00:25Qu'est-ce que vous en pensez Frisca Tévenot ?
00:26Vous êtes journaliste point.
00:28C'est parfait.
00:28C'est quand même un beau métier journaliste.
00:30Très beau.
00:30Surtout dans un pays où vous pouvez exercer votre profession librement.
00:32Tout à fait.
00:33Voilà, exactement.
00:34Et ce n'est pas dans tous les pays, vous avez le mérite de le rappeler.
00:37Frisca Tévenot, députée Renaissance, EPR, comme on dit aujourd'hui.
00:40EPR, c'est plutôt des...
00:43Ensemble pour la République.
00:46Attendez, d'ailleurs, on n'en a jamais parlé ce truc-là.
00:49Qui a inventé ce truc-là, Ensemble pour la République, sans à aucun moment dire que ça aurait peut-être l'EPR de Flamanville ?
00:56C'était pendant la campagne, suite à la dissolution, je crois que ça a été mis en place, Ensemble pour la République.
01:01Après, d'où ça vient, qui, etc., je ne sais pas.
01:04Et en même temps, à ce moment-là, on avait plein, plein, plein de sujets à regarder et à travailler dans la précipitation.
01:08Dans l'actualité, Frisca Tévenot cherche...
01:10On ne va pas s'y éjourner.
01:12Cherche, c'est pas mal.
01:14Dans l'actualité de ce jour, et d'ailleurs, ça a commencé hier, Éric Lombard cherche 40 milliards, 40 milliards pour le budget 2026.
01:22On est tous d'accord autour de cette table qu'il faut un budget pour 2026.
01:26Mais, quid des conséquences potentielles sur les Français ?
01:29Écoute, des conséquences potentielles sur les Français et sur l'ambition que nous devons continuer à porter en tant que nation.
01:35Il s'agit pas simplement, et j'insiste sur le pas simplement, d'un exercice comptable.
01:40On a un enjeu aussi de continuer à être attractif dans le contexte européen et international que nous avons.
01:45Nous avons aussi intérêt à rappeler que nous ne sommes pas un paradis fiscal.
01:49Je pense que c'est important de le rappeler.
01:51Ça, vous le rappelez à qui ?
01:52A tout le monde.
01:53Mais à quelqu'un en particulier ?
01:54Non, je le dis en général.
01:55Aux plus riches ?
01:56La France n'est pas un paradis fiscal.
01:58Mais vous pensez qu'il y a certaines entreprises ou certains particuliers qui se comportent comme si...
02:03Ah non, pas du tout.
02:04Mais je veux dire que dans les axes de recherche de 40 milliards d'euros, il peut y avoir plusieurs ouvertures.
02:11Et c'est dans cette démarche-là que je dis ça.
02:13Donc c'est les grandes entreprises et les plus riches ?
02:15Il peut y avoir augmenté les impôts.
02:16Il peut y avoir baissé la dépense publique, par exemple.
02:19Et donc moi, je suis plutôt tendance à dire, allons regarder du côté du poids de l'État, du fonctionnement,
02:25sans venir insulter personne, mais je pense qu'il y a des choses à faire.
02:29Et notamment la semaine dernière, on était...
02:31Alors ça s'est passé un peu sous les radars médiatiques, mais je pense que c'est intéressant comme débat à suivre.
02:36On était à l'Assemblée nationale mobilisés sur le texte simplification.
02:39Vous savez, la lourdeur administrative, bureaucratique, mais aussi avec plein de comités qui ont existé,
02:44qui existent encore, et qu'il est peut-être temps de supprimer.
02:48Et donc on a passé une semaine, on a tout regardé.
02:51Tout a été regardé, on n'a pas fini d'ailleurs.
02:53Il nous restait 1000 amendements vendredi soir à minuit.
02:56Le texte doit reprendre, et je pense que c'était très intéressant.
02:59Ça a été très peu suivi, mais je pense que là aussi, on a des marges d'économie à faire,
03:04sans venir impacter l'efficacité de la politique publique.
03:08C'est toujours quand on est à l'os, qu'on cherche des...
03:11Après, il y a le commissariat au plan, au hasard.
03:13Oui ? Alors, est-ce que ça, c'est une réponse ?
03:15Joseph Massé-Escarron vous pose la question.
03:18On pourrait supprimer.
03:18Non, mais par exemple, on a regardé un...
03:20Alors déjà, on a certes...
03:20Je pense qu'il faut regarder tout, et on a mis aussi en place des règles.
03:26Par exemple, le principe assez simple de dire,
03:28ça a été un amendement porté notamment par mon collègue Guillaume Casbarian,
03:32de dire qu'on veut à nouveau créer un nouveau comité,
03:35on va en supprimer deux.
03:36Ce n'est pas simplement faire une règle de mathématiques comme ça,
03:39dans un coin de table,
03:40mais c'est aussi avoir une nouvelle façon de penser les choses.
03:42Et je me suis retrouvée,
03:43parce que j'ai défendu cet amendement pour mon collègue dans l'hémicycle,
03:46et je me suis rendu compte que certains disaient,
03:48oui, mais du coup, vous allez faire ça de façon extrêmement rapide.
03:51En fait, non.
03:52Ça oblige à penser les choses différemment.
03:54Parce que peut-être que vous avez besoin d'une nouvelle mission,
03:57et plutôt que de créer un nouveau comité,
03:58peut-être voir si dans les agences qui existent déjà,
04:01elles ne peuvent pas remplir cette mission-là.
04:03Et ça évite cette surenchère en permanence de bureaucratie et de normes,
04:07qui au final finit par ne plus donner de sens.
04:10Je vous donne un autre exemple.
04:11On a eu dans l'hémicycle,
04:13je crois que si je ne me trompe pas,
04:14c'était une loi de 2007 qui prévoyait la mise en place d'un comité
04:17pour pouvoir avoir une expertise
04:20et aboutir sur des propositions et des recommandations au bout d'un an.
04:23Au bout d'un an, les recommandations sont arrivées,
04:26elles ont d'ailleurs été mises en place.
04:282025, le comité existe toujours.
04:29Alors je ne dis pas qu'il y a des gens dessus qui sont payés que ça,
04:31je ne dis pas ça.
04:32Mais du coup, c'est un comité qui vivote
04:34et qu'on devrait pouvoir simplifier aussi.
04:36Donc en gros, cet exercice qu'on avait fait la semaine dernière,
04:38il était bon, mais l'idée c'est de dire,
04:40mettons aussi des règles, des modes opératoires
04:42pour ne plus arriver à cette surenchère de comités en permanence
04:45qui alourdisse la décision politique.
04:48Je voudrais vous faire réagir à ce que disait Sébastien Chenu,
04:51député RN du Nord,
04:52sur les choix budgétaires du gouvernement.
04:54C'était ce matin sur Europe.
04:55Politiquement, bien sûr que le gouvernement s'expose
04:57en construisant un budget qui demanderait aux Français
04:59de se serrer la ceinture,
05:00et uniquement aux Français de se serrer la ceinture
05:02s'exposent à une censure de notre part.
05:04On n'a pas peur de ça, on n'a pas froid aux yeux.
05:06Quand ? Une motion de censure qui peut être déposée
05:08avec la gauche,
05:09par la gauche et votée par vous ?
05:11Oui, on verra, mais si le projet,
05:15c'est de demander aux Français de se serrer la ceinture
05:16une fois de plus, sans que l'État lui-même
05:18ne fasse des économies,
05:20n'aille sur le chemin des économies
05:21en matière d'immigration, de train de vie de l'État,
05:24des collectivités,
05:25eh bien, nous nous emploierons effectivement
05:27à le censurer sans aucun problème.
05:29Alors, deux choses.
05:30La première, c'est qu'il y a à nouveau,
05:32j'allais dire, la menace d'une censure
05:34et censure commune RN plus la gauche.
05:36Et la deuxième, c'est pourquoi ces choix-là,
05:38alors qu'en fait, on pourrait s'attaquer,
05:41dit M. Chenu, par exemple,
05:42à toute la déperdition qui est faite par l'immigration.
05:45Qu'est-ce que vous lui répondez ?
05:47Je pense que c'est...
05:48J'ai l'impression qu'à chaque fois que j'entends M. Chenu
05:50ou quelques autres cadres du Rassemblement National,
05:52c'est un bingo loto à quel mot-clé
05:54ils vont pouvoir mettre.
05:55Immigration, censure...
05:57Avant, c'était aussi dissolution,
05:59où je vois que maintenant, c'est plus le sujet
06:00pour plein de raisons qu'on peut évidemment comprendre.
06:02Je pense qu'il faut gagner en sérieux.
06:05Les oppositions doivent sortir aussi
06:07de cette démarche de la politique de la menace en permanente.
06:10Nous avons effectivement des textes budgétaires
06:12qui vont revenir,
06:13nous avons un travail préliminaire et d'anticipation
06:15que nous pouvons mener,
06:17et de façon extrêmement sérieuse.
06:19Et ce n'est pas en menaçant le gouvernement
06:21et donc en menaçant la stabilité politique de notre pays,
06:23je le dis encore une fois,
06:24dans le contexte européen et international que nous connaissons,
06:27qu'on va faire avancer les choses.
06:28Et quand je dis les choses,
06:29c'est notre pays, notre souveraineté
06:30et l'intérêt des Français.
06:32Je le dis, la semaine dernière,
06:33il y avait le sujet sur la simplification qui était là,
06:35nous avions le sujet sur le narcotrafic avant,
06:38nous avons d'autres sujets qui arrivent
06:40qui doivent pouvoir intéresser M. Chenu.
06:43Et je dis, par exemple,
06:44quand je porte un texte aujourd'hui
06:45pour renforcer la protection des personnes
06:47qui sont en parcours PMA...
06:48Vous pensez vraiment qu'il va être intéressé par vos textes ?
06:50Là, pour l'instant, il parle de censure.
06:50Je ne lui demande pas de s'intéresser à mes textes,
06:53je lui demande de s'intéresser aux gens
06:54que ces textes-là concernent.
06:56J'entends bien, mais lui, il n'a qu'un mot à la bouche,
06:58c'est censure.
06:59Mais c'est dommage, parce qu'on est élus,
07:02quelle que soit notre famille politique
07:03et notre bord politique,
07:05pour travailler pour les Françaises et les Français.
07:07Et c'est bien de venir le clamer toute la journée à mes plateaux,
07:09encore faut-il le faire dans l'hémicycle en commission.
07:12Je pense que nous avons eu déjà l'année dernière
07:14une période de censure,
07:16on a vu que ça avait embolisé,
07:18ça avait aussi empêché un certain nombre de politiques publiques
07:20de se déployer dès le début de l'année,
07:22avec un retard,
07:23avec aussi un coût pour les finances publiques.
07:25Aujourd'hui, stop !
07:26Je pense qu'il faut arrêter
07:28et commencer à se mettre à travailler en commission.
07:31Et d'ailleurs, je les attends sur un certain nombre de propositions.
07:34Prisca Thévenot est l'invité politique d'Europe 1 Soir.
07:37On se retrouve dans un instant avec Joseph Masses-Caron
07:39et Victor Hérault,
07:40après le rappel des titres de l'actualité.
07:42Restez bien avec nous sur Europe 1.
07:46Europe 1 Soir.
07:4819h, 21h, Pierre de Villeneau.
07:50Toujours avec notre invité politique d'Europe 1 Soir,
07:53Prisca Thévenot, député EPR.
07:54des Hauts-de-Seine.
07:56Et c'est Joseph Masses-Caron qui vous pose la question suivante.
08:00Oui, Prisca Thévenot.
08:01Alors, je ne vais pas dire que le torchon brûle entre la France et l'Algérie,
08:05parce que j'ai l'impression qu'il n'y a même plus de torchon.
08:08Le morceau de tissu a complètement disparu.
08:10Alors, on a du mal à suivre les épisodes.
08:13Quel regard vous portez sur les derniers épisodes ?
08:16Et puis, quelle est la solution ?
08:17Parce qu'apparemment, il y avait une solution, si je puis dire, douce ou molle,
08:22qui était représentée par Jean-Noël Barrault,
08:24le ministre des Affaires étrangères,
08:26et une solution plus dure,
08:29plus droite dans ses bottes,
08:31suggérée par Bruno Retailleau.
08:33Est-ce que ni l'une ni l'autre ne marche ?
08:35Est-ce que celle de Bruno Retailleau a été vraiment essayée ?
08:39Je pense qu'il faut déjà rappeler ce qui est important dans un gouvernement,
08:43c'est la solidarité gouvernementale,
08:45mais le respect des missions et des compétences des uns et des autres.
08:48Et je pense que c'est ça aussi à protéger,
08:50dans une République comme la nôtre.
08:52M. Retailleau, effectivement, s'exprime sur beaucoup de choses,
08:55et c'est très bien, et c'est son droit,
08:56notamment aussi pour des raisons de campagne interne propre aux Républicains.
08:59C'est son droit ou c'est très bien ?
09:01Il a le droit de le faire, je ne vais pas commencer à dire
09:02qu'il n'a pas le droit de s'exprimer.
09:04Donc ce n'est pas très bien ?
09:06Non, je ne suis pas en train de juger, je suis en train de commenter.
09:08C'est rare, mais je fais un peu comme vous, je commente.
09:12Et donc j'arrive après à ma conclusion,
09:14mais il s'exprime sur la fin de vie,
09:16il s'exprime sur des sujets de diplomatie,
09:19sur la justice,
09:20mais il est ministre de l'Intérieur.
09:22Et la diplomatie relève effectivement du Quai d'Orsay,
09:25donc de Jean-Noël Barraud,
09:26de Benjamin Haddad,
09:27et puis aussi du président de la République.
09:30On n'est pas là pour dire les uns contre les autres.
09:32Quand il s'agit de venir mettre la pression,
09:36ou venir pointer du doigt,
09:37ou venir effectivement nous expliquer
09:39qu'il y a 12 ressortissants du consulat qui reviennent,
09:43ce n'est pas la voix de Bruno Rotaillou,
09:44ou de la voix de Jean-Noël Barraud,
09:45ou de je ne sais qui,
09:46c'est la voix de la France.
09:47Et sur ça, je pense qu'il ne faut pas que nous-mêmes en commentions...
09:50La voix de la France, elle est à faune,
09:51non ?
09:52Non, mais la voix de la France,
09:52on ne peut pas dire ça.
09:54Vous ne pouvez pas dire ça.
09:55Enfin, moi, je voulais...
09:55En tout cas, je...
09:56Sur l'Algérie, c'est difficile de se faire entendre.
09:57Là, on a parlé beaucoup de ripostes...
09:59Pas vous, hein,
10:00mais on a parlé beaucoup de ripostes gratuées.
10:01Oui, le gouvernement a parlé beaucoup de ça.
10:02Pour l'instant, la riposte graduée,
10:03elle est plutôt la riposte graduée algérienne
10:05plutôt que la riposte graduée française.
10:07Effectivement.
10:07Le Premier ministre,
10:08accompagné de Bruno Rotaillou,
10:10on parlait de réponses graduées.
10:11Mais je dis qu'attention,
10:12parce que vous savez quand même...
10:14Enfin, il ne faut pas laisser croire
10:15que la France n'a plus de voix
10:17et n'arrive plus à se faire entendre.
10:19Les échanges sont effectivement complexes et tendus.
10:21Ça relève de la diplomatie.
10:22Je ne suis pas en train de dire
10:23que tout va bien dans le meilleur des mondes.
10:25Circuler, il n'y a rien à voir.
10:27Mais que, attention,
10:28le sujet diplomatique relève du Quai d'Orsay.
10:30Il y a un ministre qui s'appelle
10:31le ministre du Quai d'Orsay
10:33et qui relève de ces sujets-là.
10:34Donc, ce que vous dites,
10:35c'est qu'il faut laisser faire Jean-Noël Barrault
10:36et que Bruno Rotaillou arrête de proposer
10:39des choses sur l'Algérie.
10:41Je ne dis pas qu'il propose,
10:42mais je veux dire,
10:43à un moment,
10:45moi, je demande au ministre de l'Intérieur
10:46de s'occuper des sujets
10:47liés au ministère de l'Intérieur.
10:49Et j'ai envie de vous dire,
10:50il y en a beaucoup.
10:51Et M. Rotaillou...
10:52Oui, mais lui considère
10:52que les sujets de l'Intérieur
10:53dépendent de l'extérieur, justement.
10:54C'est pour ça qu'il va voir Jean-Noël Barrault
10:56en disant
10:56« J'ai besoin de toi pour mener mon action. »
10:58Il ne sait pas s'il n'était pas vraiment comme ça.
11:00Il a beaucoup parlé.
11:01Il a aussi beaucoup parlé de justice.
11:02Il a aussi récemment parlé de fin de vie.
11:04C'est vrai.
11:04Non, mais c'est ça que je suis en train de dire.
11:06Je pense qu'on peut tous légitimement
11:08s'exprimer sur plein de sujets
11:09et c'est heureux.
11:10Ce que je dis,
11:11c'est que les sujets sont déjà très importants,
11:13ministère par ministère,
11:14pour ne pas avoir aussi l'impression,
11:17et je ne le dis encore qu'une impression,
11:18parce que je rappelle,
11:19il y a une solidarité gouvernementale.
11:21Et quand on rentre dans un gouvernement,
11:22on est solidaire d'un point de vue gouvernemental.
11:25Il est important de ne pas avoir des voix
11:27qui pourraient paraître dissonantes
11:28d'un membre du ministère à l'autre,
11:30parce que c'est quelque part
11:31la voix de la France derrière
11:32qui semble peu audible.
11:33Et ça, c'est François Bayrou
11:34qui a ouvert la porte à ça
11:35dès la constitution de son gouvernement.
11:36Il avait dit
11:36« Je laisserai la parole libre
11:38à chacun de mes ministres. »
11:39Il n'y aura pas de parole unifiée.
11:40Excusez-moi, je vais vous le dire comme ça,
11:42parce que pour le coup,
11:42c'est que des hommes autour de la table
11:43dans ce que je vais vous dire.
11:44C'est tous des grands garçons.
11:46Et quand on rentre dans un gouvernement,
11:47personne n'a été forcé.
11:48Personne n'a été forcé
11:49de rentrer dans ce gouvernement,
11:51on est appelé,
11:51on peut dire non.
11:52Bruno Retailleau,
11:53elle était déjà dans le gouvernement d'avant.
11:54Il pouvait dire non cette fois-ci.
11:55Je suis désolée, excusez-moi.
11:56Il a été censuré.
11:57Ou accepté pour s'imposer.
11:59Monsieur Retailleau faisait partie
12:01d'un gouvernement de Michel Barnier.
12:02Le gouvernement de Michel Barnier
12:03a été censuré.
12:05C'est factuel.
12:06Il ne faut pas faire un jugement de morale.
12:07Il a été censuré.
12:08Donc, si monsieur Retailleau
12:09considérait qu'il n'avait pas sa place
12:11ou qu'il n'avait pas la capacité d'agir
12:13dans le gouvernement de monsieur Bayrou,
12:14monsieur Retailleau,
12:15c'est quand même quelqu'un
12:19et je vais réussir à mieux travailler de là-bas.
12:21Donc, c'est pour ça que je dis simplement,
12:22nous avons en face de nous
12:23des personnalités compétentes
12:25qui viennent de familles politiques différentes
12:27mais qui se sont mises d'accord
12:28pour travailler ensemble
12:29dans le respect des fonctions
12:30et des missions des uns et des autres.
12:31Et c'est important pour nous
12:32la lisibilité de l'action politique
12:34mais aussi pour la voix
12:35que la France renvoie à l'étranger,
12:36notamment sur des sujets
12:37aussi complexes que celui-là.
12:39Sondage, pardon.
12:40Je vais quand même revenir
12:41parce que c'est un élément important.
12:42Joseph.
12:43Comment ne pas avoir l'impression
12:47qu'après la visite de Jean-Noël Barraud,
12:50on avait dit qu'il fallait s'attendre
12:52à un certain nombre de décisions
12:53et que là, la France s'est pris un camouflet.
12:57Comment ne...
12:58Cette série d'humiliations,
13:00comment...
13:01Et c'est en ça que Jean-Noël Barraud a répondu ?
13:01Est-ce que c'est ça la diplomatie ?
13:03Est-ce que c'est subir une série d'humiliations ?
13:07C'est ce que beaucoup de personnes se demandent.
13:08Non, mais attendez.
13:09Là, pour l'instant,
13:10le ministre des Affaires étrangères
13:12a tout de suite répondu.
13:14Tout de suite répondu
13:14que si jamais Alger allait jusqu'au bout
13:18de sa démarche de renvoyer
13:19les 12 membres du consulat en France,
13:22des ressortissants,
13:24ça n'allait pas rester sans réponse.
13:26Et vous pensez qu'Alger tremble en entendant ça ?
13:28Non, mais à un moment,
13:29est-ce que pour une fois,
13:30on peut se mettre...
13:31Je ne dis pas que la situation est facile et évidente,
13:33mais est-ce que pour une fois,
13:34est-ce que pour une fois,
13:35on pourrait essayer de faire bloc ensemble
13:37et se dire que nous allons résister ensemble,
13:38que ce n'est pas forcément facile,
13:40mais que par défaut,
13:40on ne va pas considérer que la France
13:41est affaiblie et faible ?
13:42Je suis désolée,
13:44ça aussi,
13:44ça fait partie d'une démarche patriote.
13:46Il y a des solutions.
13:47Je ne vous entends pas.
13:48Là, pour l'instant,
13:48je vous entends simplement dire
13:49écoutez, allez vous coucher,
13:50ça ne sert à rien,
13:51la France est fichue.
13:52Moi, je ne suis pas d'accord.
13:53Oui, mais pourquoi ces événements de réponse ?
13:56Il n'y en a pas.
13:57Alors, il y a évidemment
13:57notre ancien ambassadeur d'Alger
13:59qui en a fait toute une liste régulièrement.
14:02M. Driancourt.
14:03Voilà, il le fait dans le JDD,
14:04dans le Figaro,
14:05on en va leur avoir un peu partout.
14:07Et puis, on peut même en rajouter d'autres.
14:09Par exemple,
14:10le fait qu'il y a seulement 3 consuls à français en Algérie,
14:13qu'il y en a 18 consuls algériens en France,
14:17enfin, etc.
14:17C'est-à-dire qu'on a vraiment l'impression,
14:20pardonnez-moi,
14:20on a l'impression que pour l'instant,
14:22il n'y a aucune mesure de représailles.
14:25Aucune.
14:25Mais il vient d'annoncer justement,
14:26enfin, pardon,
14:27vous n'avez pas entendu ce matin
14:28ce qu'a dit Jean-Noël Barraud.
14:28Non, mais c'est important,
14:29on nous écoute,
14:29on a l'impression que ce matin,
14:31le ministre des Affaires étrangères,
14:33Jean-Noël Barraud,
14:34a tout de suite réagi
14:35à la position d'Alger
14:36en disant qu'il y aurait des mesures
14:39si, effectivement,
14:40Alger allait jusqu'au bout.
14:41Excusez-moi,
14:42qu'est-ce que vous voulez de plus limpide que ça ?
14:43Donc, moi, je veux bien qu'après,
14:44on se morfonde par terre,
14:45on se coulombe pour dire que ça ne marche pas.
14:47Mais il faut laisser aussi
14:48le temps de la diplomatie se faire.
14:49L'ultimatum a été donné.
14:51En attendant,
14:52un sondage CSA pour Europe 1,
14:54le JDD et ses news
14:56montrent que 61% des Français
14:57sont pour l'enfermement
14:59des étrangers dangereux sous OQTF
15:00avec obligation de quitter
15:02le territoire français
15:02dans un centre de rétention
15:03à plusieurs milliers de kilomètres
15:05de la métropole,
15:06comme par exemple
15:07Saint-Pierre et Miquelon.
15:09Qu'en pense la présidente
15:10de l'Assemblée nationale,
15:11Yaël Braun-Pivé,
15:12s'est exprimée sur le sujet.
15:13On écoute.
15:14Ça me surprend
15:15parce que c'était une proposition
15:17assez invraisemblable
15:19et très humiliante,
15:20je trouve,
15:20pour les territoires d'outre-mer
15:21parce que,
15:23je ne sais pas si vous avez noté,
15:24mais c'était quand même,
15:25je les envoie à Saint-Pierre et Miquelon
15:26parce qu'il fait froid
15:27et qu'il pleut.
15:28C'est très agréable
15:29pour nos territoires
15:31qui ont tous
15:32des splendeurs inégalées
15:34et qui participent chacun,
15:36chacun,
15:36à la grandeur de la France.
15:38Vous voulez dire,
15:38Saint-Pierre et Miquelon,
15:38il n'y a pas une poubelle
15:39pour recevoir...
15:40Non, mais bon,
15:40ni une poubelle
15:41ni un territoire
15:43où il ferait moins bon vivre
15:45qu'un autre territoire
15:46de la République française.
15:47Sur ce sujet,
15:49il n'y a pas
15:50à tergiverser.
15:51Ceux qui n'ont pas vocation
15:52à être sur le territoire national
15:54n'ont pas à y être.
15:55Ils n'ont pas à y être,
15:56mais bon,
15:57en attendant,
15:58Saint-Pierre et Miquelon
15:59n'est pas une poubelle.
15:59On a entendu
16:00Yael Brunpivet,
16:01mais alors,
16:02on aimerait tous,
16:03je pense,
16:04et le gouvernement le premier,
16:06que les OQTF
16:07soient renvoyés
16:07dans le pays d'origine,
16:08mais le pays d'origine
16:09jusqu'à présent...
16:10Eh bien, voilà un sujet
16:11pour M. Rotaillot.
16:12Je suis désolée.
16:13C'est ce qu'il essaie
16:14de démontrer depuis le début.
16:14Mais c'est ce qu'il essaie
16:15de faire depuis le début.
16:16Mais je veux dire là,
16:16sur le sujet consulaire,
16:17c'est un autre sujet.
16:18Vous parliez des sujets
16:19du consul à tout à l'heure.
16:20Attention,
16:20on ne mélange pas
16:21et vous ne me faites pas dire
16:22que c'est exactement la même chose.
16:23Ce n'est pas la même chose.
16:24Ensuite,
16:25ce que je suis en train de dire,
16:26et moi je rejoins complètement
16:27la position de Yael Brunpivet
16:28sur le sujet,
16:29il n'y a pas de sous-territoire
16:31en France.
16:32On ne va pas commencer à dire
16:33l'hexagone de la métropole
16:35d'un côté
16:35et les Outre-mer de l'autre.
16:36Enfin,
16:37je veux dire,
16:37ce n'est pas à la hauteur
16:38de notre République
16:39et nous sommes tous
16:40des compétriotes français
16:41de plein droit
16:41et à être respectés
16:43de la même façon.
16:44Maintenant,
16:44ce que je dis,
16:45je suis désolée.
16:46Ce n'est pas exactement
16:47le fait de dire
16:49qu'il y a un sous-territoire.
16:51La démarche
16:51est simplement de dire
16:53aux personnes
16:54qui sont sous UQTF
16:55soit vous décidez
16:57de rentrer dans votre pays d'origine,
17:03soit vous devrez
17:04à plusieurs milliers de...
17:06Dernière réponse
17:06de plus qu'à c'est...
17:07Oui, mais j'entends
17:08tout à fait votre argument
17:09mais ce n'est pas ça le sujet
17:10et de le dire comme ça,
17:10ce n'est pas comprendre l'enjeu.
17:12L'enjeu,
17:12ce n'est pas tant que les gens
17:13qui sont sous UQTF
17:14veulent ou pas rentrer.
17:15À la limite,
17:15ce n'est pas le sujet.
17:16Ils doivent rentrer.
17:16Alger a même refusé
17:17des ressortisseurs volontaires.
17:18Mais c'est le sujet
17:19des pays tiers
17:20qui doivent accepter
17:21leurs ressortissants
17:22quand ils sont menacés
17:24et frappés d'une UQTF.
17:25C'est ça l'enjeu.
17:26Et donc là,
17:27effectivement,
17:27c'est tout l'enjeu.
17:28Mais regardez ce qu'avait fait
17:28à l'époque Gérald Darmanin.
17:29Il avait travaillé alors.
17:30Ça a avancé.
17:31Ça ne peut peut-être pas avancer
17:32assez vite
17:32mais ça a avancé.
17:34Et d'ailleurs,
17:34on a vu les premiers résultats
17:35l'année dernière
17:36et d'ailleurs,
17:36c'est M. Rotaillot
17:37qui a lui-même salué ce travail
17:38qui était celui de Gérald Darmanin.
17:40C'est effectivement
17:41de travailler pays par pays
17:42pour avoir ce sujet
17:44des laissés compassés consulaires
17:45et donc le renvoi des UQTF.
17:47Et le renvoi,
17:47quand on dit le renvoi,
17:48ce n'est pas dans un autre territoire de France,
17:49c'est dans un autre pays
17:51qui est le leur.
17:52Bon,
17:52écoutez,
17:53on attend du coup
17:54la réponse des pays étrangers
17:56et qui se fait attendre.
17:57Mais non,
17:57mais M. Rotaillot va y arriver.
17:58Peut-être que M. Rotaillot va y arriver.
17:58Les 12 ressortissants.
18:00Je ne vois pas pourquoi
18:00Rotaillot n'y arriverait pas.
18:01Je ne comprends pas.
18:03C'est quand même dingue.
18:04M. Rotaillot nous disait
18:05mais pourquoi vous ne faites pas...
18:06C'est quand même dingue
18:07à chaque fois que je suis là
18:08pour défendre M. Rotaillot
18:08sur votre antenne.
18:09Je vais continuer à le faire.
18:10Ça me choque.
18:13Vous voulez qu'on en parle ?
18:14Non,
18:14Mais quand il était sénateur,
18:16il nous disait
18:17que la loi immigration
18:18n'allait pas loin.
18:19Aujourd'hui,
18:19il s'en sert justement
18:20pour mettre en place
18:21la plupart de ses politiques publiques.
18:23Quand il était sénateur,
18:24il disait qu'il avait besoin
18:25d'avoir plus de poids
18:27et de compétences
18:27pour pouvoir le faire.
18:28Aujourd'hui,
18:28les ministres de l'Intérieur,
18:30il n'y a pas d'autre lieu
18:31pour mieux appliquer
18:32la politique qu'il veut mettre en place.
18:33En tout cas,
18:34il a une fan,
18:35c'est Priscatevno.
18:36On le sort un peu ce soir.
18:37Et c'est que sur Europe 1.
18:3919h42.
18:39Merci Priscatevno
18:40d'avoir été dans Europe 1 soir
18:42une fois de plus
18:43dans 9h30 à 11h
18:45sur Europe 1
18:46qui vous retrouvez
18:46Thomas Hill
18:47et toute son équipe
18:48pour Culture Média.
18:49Chaque jour,
18:50vous tentez de gagner des cadeaux.
18:51Vous envoyez Culture,
18:52vous envoyez Média
18:54au pluriel
18:55739 21
18:5575 centimes
18:57plus le coût du SMS,
18:582 SMS pour s'inscrire.
18:59Et demain,
19:00parmi les invités,
19:01Valérie Lemercier
19:02à l'affiche du film
19:03Aimons-nous vivant ?
19:04Et nous,
19:05on se retrouve
19:05dans un instant
19:06avec deux autres
19:07têtes d'affiche,
19:08Victor Hérault
19:09et Joseph Massescaron.
19:10A tout de suite sur Europe 1.
19:1219h 21h
19:14Europe 1 soir

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