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Les fleuristes appellent le gouvernement à les autoriser à faire travailler leurs collaborateurs le 1er mai pour vendre du muguet. La situation est similaire pour les boulangers qui ont entamé des discussions avec le ministère du Travail pour obtenir une telle autorisation.

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Transcription
00:00Laisser travailler les fleuristes le 1er mai, fête du Muguet, la question divise.
00:05Je ne vois pas pourquoi on va les embêter s'ils ont envie de travailler le 1er mai, tout simplement.
00:09C'est un jour pour que les gens se reposent.
00:13Le jour de la fête du travail, sauf rares exceptions, les commerces doivent fermer.
00:18Seuls les gérants ont le droit de travailler, mais pour cette fleuriste,
00:22impossible de gérer le flux de clients sans son unique salarié.
00:25Honnêtement, si jamais elle ne doit pas travailler, vu comment le métier est compliqué au 1er mai,
00:32je pense que j'arrêterai de le faire complètement.
00:34Je ne vais pas du tout ouvrir et pas acheter de Muguet, simplement.
00:37Depuis deux ans partout en France, les contrôles de l'inspection du travail se multiplient.
00:42L'infraction peut coûter jusqu'à 750 euros d'amende par salarié.
00:46Et ce n'est pas le seul souci.
00:47On a beaucoup de problèmes avec les vendeurs à la sauvette,
00:50qui eux ne respectent pas la loi.
00:53Et en plus, les producteurs sont très peu nombreux,
00:58donc ils pratiquent des prix très élevés.
01:01L'an dernier, le Muguet a généré près de 20 millions d'euros de chiffre d'affaires,
01:06un chiffre qui n'a cessé de baisser ces dix dernières années.
01:09Et puis, le Muguet a généré des prix très élevés.
01:14Et puis, le Muguet a généré des prix très élevés.

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