Depuis le mois de janvier, des plateaux télés à l'Assemblée nationale, le ministre de l'Intérieur ne fait rien pour calmer le jeu entre Paris et Alger et multiplie les déclarations provocatrices contre le régime algérien. Dernière envolée en date, jeudi 17 avril, il a estimé qu'il faudrait "monter en puissance" dans la réponse, évoquant d'utiliser "l'instrument" des "visas".
Retrouvez toute l’actualité, les reportages, les enquêtes, les opinions et les débats du « Nouvel Obs » sur notre site : https://www.nouvelobs.com
Retrouvez toute l’actualité, les reportages, les enquêtes, les opinions et les débats du « Nouvel Obs » sur notre site : https://www.nouvelobs.com
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00J'ai toujours pensé qu'avec l'Algérie, nous devions poser un rapport de force.
00:04Il faut un rapport de force.
00:05Je pense que désormais, il faut accepter un rapport de force.
00:15On a atteint avec l'Algérie un seuil extrêmement inquiétant.
00:21On voit bien que l'Algérie cherche à humilier la France.
00:24Vous avez eu raison, monsieur le député, de rappeler la fuite en avant anti-française de l'Algérie.
00:30Ce n'est pas la France qui ne respecte pas le droit dans cette affaire, c'est l'Algérie.
00:34On a été, si j'ose dire, assez gentil.
00:36On a tendu la main à l'Algérie.
00:38Qu'a-t-on eu en retour ?
00:40Donc il faut aujourd'hui ce rapport de force.
00:42Il est inacceptable, vraiment inadmissible, que la France soit un terrain de jeu pour les services algériens.
00:49Il n'y a pas seulement un problème diplomatique.
00:51Il y a aussi une question de fierté du peuple français qui ne veut plus que l'Algérie puisse nous humilier.