A quelques jours de Pâques, la boutique du chocolatier Marc Chinchole ne désemplit pas, malgré la flambée des cours du cacao en raison des conditions climatiques défavorables en Afrique de l'Ouest.
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00:00Musique
00:30Ça fait 7 ans que j'ai ouvert. Au début, mes tablettes, il y a 7 ans, j'étais à entre 7,50 et 8,50 mes tablettes.
00:44Aujourd'hui, je suis au-dessus de 10 euros. Je n'ai pas touché à ma marge.
00:49Donc en 7 ans, on voit bien l'inflation qui s'est dessinée ici.
00:54J'essaye de rester le plus juste possible dans les prix.
00:56C'est-à-dire que si je devais suivre l'inflation, mon poisson malon ne serait pas à 16 euros, il sera à 22.
01:02Voilà. Donc j'ai vraiment essayé de voir où je pouvais grignoter pour que je puisse quand même avoir des poissons malons qui restent abordables, même s'ils ne le sont plus réellement.
01:12Grand sourire, étonnement. Grand sourire. C'est trop d'étonnement.
01:16Et lequel a-t-il ? Celui-là ou celui-là ?
01:18Oui, celui-là. Très bien.
01:20Celui-là ?
01:21Ouais.
01:21Alors, effectivement, on la voit, mais nous, ça fait partie des produits sur lesquels on ne regarde pas.
01:32Et on préfère s'approvisionner chez les chocolatiers ou le chocolat de qualité, même si c'est plus cher et même si ça a bien augmenté.
01:39Sous-titrage Société Radio-Canada