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  • 18/04/2025

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Transcription
00:00présentation de mon équipe du soir, de ce vendredi soir.
00:03J'accueille toujours beaucoup de plaisir Françoise Laborde, journaliste.
00:06Bonsoir Françoise.
00:08Notre ami Nathan Dauvert, écrivain.
00:10Soyez bienvenus.
00:11Idèle de cette émission aussi.
00:13Véronique Jacquier, journaliste qu'on ne présente plus évidemment.
00:16Bonsoir Thierry, bonsoir à tous.
00:17Un plaisir de vous avoir.
00:18Et puis Mathieu Hox, secrétaire général du millénaire.
00:21Bonsoir Thierry, bonsoir.
00:22Bonsoir.
00:23Et puis Magali Vissante, spécialiste de communication politique,
00:26devraient nous rejoindre, mais elle est victime des embouteillages parisiens.
00:30Merci Hidalgo.
00:31Il y a des embouteillages à Paris.
00:32Oh, comment c'est pas le débat ?
00:33Comment c'est pas le débat ?
00:33Je ne savais pas qu'il y avait des embouteillages à Paris.
00:35Non, c'est un scoop.
00:36Je voulais commencer cette émission, ce punchline, par un scoop.
00:38Et bien bon, enfin Magali, je l'interrogerais sur les raisons de son retard,
00:42mais je crois que c'est ça.
00:43On va commencer en se posant la question,
00:45et je la posais dans le sommaire de cette émission,
00:48mais que se passe-t-il à l'université de Lyon 2 ?
00:52On vous en a beaucoup parlé sur CNews.
00:54Souvenez-vous, le 1er avril dernier, Fabrice Balanche,
00:57maître de conférences en géographie de l'université Lyon 2,
00:59un des plus grands spécialistes de la série,
01:01était contraint de quitter son cours après l'éruption de militants pro-Palestine.
01:05La présidente de l'université Lyon 2 a affirmé dans la presse
01:08ne pas avoir été étonnée que l'universitaire subisse un blocage
01:12au regard de ses positionnements sur Gaza.
01:14On voit tout ça avec Olivier Madigny et Sarah Varny.
01:17Et on sera avec Christophe Devougue,
01:20qui est historien, chercheur associé à Sciences Po,
01:22et qui a pris la défense dans une tribune
01:25avec 50 universitaires de son collègue, Fabrice Balanche.
01:28Mais tout d'abord, le rappel des faits, Olivier Madigny et Sarah Varny.
01:33Après deux semaines de silence,
01:35la présidente de l'université Lyon 2 a réagi.
01:38Elle rappelle son soutien institutionnel à l'enseignant menacé
01:40et condamne l'attaque.
01:41Mais elle prend également ses distances
01:43et reproche à Fabrice Balanche ses interventions médiatiques.
01:45Je suis en colère car il y a eu des usages de termes
01:49qui ont quand même été très durs.
01:51Premier blocage islamiste de France, il fallait l'inventer.
01:54Je ne suis pas étonnée que cette interruption tombe sur ce collègue-ci
01:57au vu de ses positionnements sur Gaza.
01:59Un abandon qui surprend Fabrice Balanche, selon son avocat.
02:02Elle n'a, semble-t-il, pas pris la mesure de la gravité,
02:05de la bascule qui s'est produite dans un amphithéâtre de son université.
02:09Et cette déclaration, elle vient légitimer, quelque part,
02:12la violence dont il a pu être la victime.
02:14Et c'est inacceptable en l'état.
02:15Le 1er avril dernier, le maître de conférences est victime d'une intimidation.
02:20Sur ces images, une vingtaine de militants masqués
02:22affiliés au groupe radical Lyon 2 Autonome
02:24font irruption dans son amphithéâtre
02:26et le force à quitter les lieux sous les insultes.
02:29Depuis cette scène, l'enseignant a pu reprendre le chemin de l'université
02:33et assure à nouveau ses cours.
02:35Mais la polémique ne semble pas redescendre.
02:37Dans une tribune, une cinquantaine d'universitaires
02:40apporte leur soutien à Fabrice Balanche
02:42et demande la démission de la présidente de Lyon 2.
02:46Et parmi ces signataires,
02:48nous sommes avec Christophe Devougue,
02:50historien, chercheur associé à Sciences Po.
02:52Merci, merci d'avoir accepté notre invitation
02:54dans Punchline, sur Europe 1 et sur CNews.
02:57C'était une évidence de signer cette tribune.
03:01Christophe Devougue, après ce qui est arrivé à votre collègue,
03:03Fabrice Balanche.
03:05Oui, bonjour à vous.
03:06Écoutez, oui, c'est vraiment une évidence,
03:08puisque vous avez rappelé les faits.
03:10Votre reportage est très clair.
03:12Les citations de la présidente sont malheureusement accablantes.
03:16Donc, vous savez, c'est ce principe très clair
03:19qui s'appelle la liberté académique,
03:21qui a été doublement menacée,
03:22menacée violemment par des étudiants masqués,
03:27anonymes, violents,
03:29et d'autre part, par une présidente qui, à l'évidence,
03:33faisant un euphémisme,
03:35ne soutient guère notre collègue.
03:38Et c'est un cocktail autour, bien sûr,
03:42comme toujours du thème de l'islamophobie,
03:45c'est un cocktail que nous redoutons particulièrement,
03:49mes amis et moi,
03:51qui est un cocktail que nous connaissons bien.
03:54Vous avez démission d'université,
03:56menace extérieure, accusation d'islamophobie,
03:59c'est une cible dans le dos.
04:01Donc, nous sommes à la fois inquiets
04:02et nous avons voulu marquer un coup d'arrêt.
04:05Et là, vous demandez très clairement
04:07la démission d'un président de Lyon 2, c'est ça ?
04:10Oui, écoutez, il faut de temps en temps dire
04:13maintenant ça suffit.
04:14Vous savez que ces affaires-là se sont produites
04:16aux États-Unis, je dis bien avant Trump,
04:19et la présidente de Harvard, avant Trump,
04:22a démissionné suite aux innombrables incidents antisémites
04:27sur son campus.
04:29Une présidente d'université dépend d'un conseil d'administration,
04:32nous demandons sa démission pour marquer,
04:35encore une fois, un coup d'arrêt à une dérive inquiétante
04:39qui peut se révéler extrêmement dangereuse
04:42pour le principal intéressé.
04:43Merci pour votre témoignage, Christophe Devougue,
04:47historien et chercheur associé à Sciences Po.
04:49Merci d'avoir témoigné sur Europe 1 et sur CNews ce soir.
04:51Françoise Laborde, quelle est votre réaction ?
04:55C'est-à-dire que moi, je suis quand même frappée
04:57de voir qu'aujourd'hui, sur le fond,
05:01le fait d'avoir une présidente d'université
05:04qui ne soutient pas ses professeurs,
05:05c'est évidemment concernant.
05:07L'autre chose qui est encore plus consternante,
05:09je trouve, c'est d'avoir aujourd'hui des jeunes
05:11qui décident de faire taire par la force
05:14un intervenant, alors il se trouve que c'est un enseignant,
05:17qui ne leur convient pas.
05:18Rappelez-vous, il n'y a pas très longtemps,
05:20on évoquait les abats de Badinter tout à l'heure,
05:22elles devaient faire des conférences,
05:23subitement il y a des manifestants qui disent
05:25ah ben non, elle ne va pas parler
05:26parce que ses positions sur la laïcité ne conviennent pas.
05:30Sylvia Nagasinski, l'épouse de Lionel Jospin,
05:32qui a pris des positions contre la GPA,
05:35la gestation pour autrui,
05:38et qui devait faire des conférences
05:40et qui a été de la sorte aussi interdite de conférences
05:43parce que subitement il y avait des jeunes
05:45qui ne partageaient pas ces opinions.
05:46Moi ce qui me frappe aujourd'hui,
05:48c'est qu'à partir du moment où on n'est pas
05:50dans la ligne droite
05:52de ce qu'une certaine bien-pensance pseudo-intellectuelle
05:57considère comme étant le camp du bien,
05:59on n'a pas le droit de s'exprimer.
06:00Et moi je trouve ça consternant.
06:01Et c'est en effet très grave
06:03qu'une présidente d'université
06:04ne soutienne pas son professeur là-dessus.
06:06Et en effet Harvard, elle a été sommée de démissionner
06:11après une audition très suivie au Sénat américain
06:15où en effet elle était incapable de définir
06:17ce que c'était que l'antisémitisme.
06:19Ce qui est quand même un peu problématique
06:20quand on est président de l'université.
06:23Donc oui, il y a tout ça qui est extrêmement grave
06:26et qui est quelque chose qui se répand dans nos universités
06:30de façon extrêmement forte.
06:31J'en profite pour saluer Magali Vicente
06:34qui nous a rejoint.
06:35La faute à qui ?
06:36La faute à quoi ?
06:37Toujours pareil.
06:38La faute au bouchon ou à la circulation ?
06:40Très bien.
06:41Je vous donne la parole dans quelques instants.
06:43Vous voulez réagir ?
06:44Oui, je ne connais pas Fabrice Balanche
06:47et je ne me permettrai pas de m'exprimer
06:48sur son travail, etc.
06:50C'est un des plus grands spécialistes de la Syrie.
06:52J'avais Pierre Lelouch le jour sur ce plateau
06:53quand son affaire est sortie
06:56et il disait que c'était un grand universitaire.
06:58Mais c'est ce que j'allais dire,
06:59je crois que le sujet n'est pas là.
07:00Normalement, à l'université,
07:02on peut avoir des désaccords extrêmement fermes,
07:05même extrêmement violents parfois,
07:07mais ils prennent la forme de débats académiques,
07:10de débats, entre guillemets, scientifiques.
07:12C'est-à-dire d'un affrontement d'idées
07:16dans l'histoire de l'université française,
07:18européenne, même américaine.
07:19Il y a eu comme ça des moments d'affrontements
07:21extrêmement forts, extrêmement violents,
07:23qui sont restés extrêmement polémiques.
07:25La conférence de Davos,
07:27le débat entre Chomsky et Foucault
07:29qui continuent d'être légendaires.
07:31Je vous cite ça pour vous dire que,
07:32normalement, si on a quelque chose à reprocher
07:35à un chercheur, ce qui est possible sur le plan intellectuel,
07:37ça doit se faire de cette façon-là.
07:39Et qu'évidemment, dès lors qu'on essaye
07:42de faire taire un universitaire,
07:44de l'empêcher d'enseigner,
07:46etc., là, on entre dans un autre registre.
07:49Et je crois que, face à ce genre de phénomène,
07:53il faut en effet, de manière extrêmement claire,
07:55extrêmement ferme, dire que ce genre de comportement
07:58rend impossible la vie normale,
08:02la vie saine des idées.
08:03Et c'est intéressant, parce qu'on est dans un contexte
08:05très particulier, où la liberté académique,
08:08elle est menacée de partout.
08:09On le voit aux Etats-Unis, où Donald Trump,
08:11aujourd'hui, est dans une logique extrêmement belliqueuse,
08:13vis-à-vis de l'autonomie des universités.
08:16Et on voit aussi, parfois, dans certaines universités,
08:19des personnes qui essayent d'empêcher
08:22les valeurs universitaires,
08:23ou en tout cas, les principes universitaires,
08:25de pouvoir régir la vie des campus.
08:28Et dans les deux cas, vous avez des menaces,
08:29mais pas forcément sur le même plan,
08:31parce que ce n'est pas la même chose
08:31quand un dirigeant s'en prend à une université,
08:33ou quand c'est de l'intérieur.
08:34Mais en tout cas, vous avez une fragilité,
08:36aujourd'hui, de la vie universitaire,
08:39qui est évidemment le ciment premier de la démocratie.
08:41Et là, Véronique Jacquet, on assiste à une sonnac,
08:43incroyable, en fait.
08:44C'est cet enseignant qui est la victime,
08:47et en fait, c'est lui qui n'est pas soutenu,
08:49aujourd'hui, par sa hiérarchie.
08:50On marche un peu sur la tête.
08:52Mais on marche doublement sur la tête,
08:55parce que je pense qu'il n'est pas simplement
08:56question de liberté académique, loin de là.
09:00Le fond du problème,
09:01qui n'est absolument plus soulevé,
09:03y compris avec le développement de la polémique,
09:08c'est qu'une université comme Lyon 2
09:11tolère une rupture du jeûne du ramadan
09:14dans ses murs.
09:16Et c'est ça, au départ,
09:18que le professeur Fabrice Balanche dénonçait.
09:22C'est ça, au départ, qui pose problème.
09:24Et on n'en parle absolument plus.
09:27Maintenant, on dit,
09:28est-ce que le professeur a eu raison ?
09:30Et la présidente de Lyon 2 ose dire,
09:32ah non, mais il a tenu des propos sur Gaza,
09:34c'était peut-être un peu too much.
09:36Mais on marche sur la tête,
09:37oui, on marche sur la tête,
09:39parce que nos universités sont menacées,
09:42non pas par une histoire de liberté académique,
09:44me semble-t-il,
09:45mais oui, par un entrisme islamiste
09:48qu'a dénoncé, justement, Fabrice Balanche.
09:51Et il a bien fait.
09:51Et la preuve, je trouve ça intéressant
09:53de voir qu'il est quand même soutenu
09:54par bon nombre de ses pairs.
09:56Ensuite, juste une petite chose
09:57qu'on ne souligne jamais,
09:58mais qui va rejoindre finalement ce que dit Nathan,
10:01c'est que ces grands débats
10:03qu'on avait dans les années 60 ou même 68
10:05entre grands intellectuels
10:06avec des étudiants qui buvaient leur parole,
10:09malheureusement, mon cher Nathan,
10:10on n'en est plus là.
10:12Les étudiants qui viennent étudier
10:14ne viennent plus pour étudier.
10:15En trois ans, ils n'arrivent même pas
10:16à avoir une licence.
10:18Coût pour l'État, 11 500 euros,
10:20c'est ultra subventionné.
10:21Il me semble que là aussi, il y a un sujet.
10:23Je faisais référence à Pierre Lelouch
10:25qui était à nos côtés,
10:27qu'on a l'affaire à éclater,
10:28et qui connaît bien cet enseignant
10:30et qui connaît bien la politique internationale,
10:32qui dit que c'est scandaleux
10:33parce qu'en fait,
10:33c'est un des plus grands spéciers du Moyen-Orient
10:35et notamment de la Syrie.
10:36Et il le disait à juste titre,
10:38qu'on soit d'accord ou pas,
10:39comme vous l'évoquiez très justement,
10:41mon cher Nathan,
10:42mais c'est également l'intérêt de l'enseignant
10:44et que les étudiants devraient se réjouir.
10:46Regardez Gilles Kepel il y a quelques jours.
10:48Oui, oui, bien sûr.
10:49Il avait dit à Gilles Kepel.
10:51Et c'est ça qui est terrible.
10:52Toutes ces chaires et toutes ces courations.
10:54C'est ça qui est terrible.
10:55Parce qu'il y a trois problèmes en fait.
10:57Il y a un premier problème
10:57qui est que dans la communauté éducative
11:00et notamment dans la communauté enseignante,
11:02il y a un vrai sujet,
11:03c'est qu'il n'y a plus de liberté,
11:04il y a de moins en moins de liberté académique
11:05puisqu'il y a de moins en moins
11:06de confrontations, de débats d'idées.
11:08Vous prenez l'ensemble des sciences humaines
11:09et des sciences économiques.
11:10La plupart des enseignants aujourd'hui
11:11pensent la même chose.
11:12Sur les questions économiques,
11:13il y a de moins en moins de professeurs
11:14qui sont néolibéraux, etc.
11:17De la même façon,
11:18sur les sciences humaines,
11:19on peut démultiplier en sociologie, etc.
11:21Donc là, il y a un premier problème,
11:22c'est l'uniformité de la pensée
11:23au niveau de l'enseignement super.
11:25Le deuxième sujet qui me paraît majeur,
11:27c'est ce que vous avez rappelé,
11:28c'est qu'en fait,
11:28on a eu des pressions de la part de la base.
11:30C'est-à-dire qu'on a une base d'étudiants
11:31de plus en plus radicalisée.
11:33Toutes les enquêtes,
11:33Sevipov le démontrent.
11:35Quand vous prenez un sondage
11:36dans les années 2000,
11:37ce n'était pas si longtemps que ça,
11:38à Sciences Po,
11:39vous prenez une promo,
11:40c'était à peu près 40% d'étudiants
11:42qui se disaient dits de droite
11:43et 60% dits de gauche.
11:45Et qu'aujourd'hui,
11:46on est quasiment à 80%
11:47avec plus de 50% qui sont LFI
11:49ou Philippe Poutou.
11:51À un moment donné,
11:51ça ne peut pas donner des bons résultats.
11:53Et puis le troisième problème aussi,
11:54me semble-t-il,
11:54c'est que dans l'enseignement supérieur,
11:57trop de responsables d'université
11:59ont adopté la logique
12:01du pas de conflit, pas de vague
12:02et n'ont pas soutenu suffisamment
12:03les enseignants.
12:04Et après, ça a des impacts
12:06qui sont considérables
12:07sur toute la chaîne de l'éducation.
12:08Quand vous avez aujourd'hui
12:0954% des professeurs
12:11qui s'auto-censurent
12:12dans le lycée, par exemple,
12:13dans le secondaire
12:13ou dans le collège,
12:14si l'exemple n'est pas donné
12:16au niveau de l'enseignement supérieur,
12:18je peux vous garantir
12:19que le problème ne sera pas résolu
12:20dans l'ensemble
12:21de la politique éducative en France.
12:23Et c'est ça, me semble-t-il,
12:25le vrai sujet aujourd'hui,
12:26c'est qu'il y a des choses
12:27qui ne sont plus suffisamment enseignées.
12:29Et donc, de fait,
12:29le citoyen éclairé
12:30qui est la promesse républicaine
12:31de l'école,
12:32cette promesse-là
12:33n'est plus suffisamment...
12:34Enfin, elle est un peu battue
12:35en brèche, finalement,
12:35par tous les problématiques
12:37que je viens de vous énoncer.
12:37Allez, Magali Vissane,
12:38vous allez retrouver votre sou
12:39parce que vous avez couru
12:40pour être à l'heure
12:40à cette émission,
12:42malgré les embouteillages parisiens.
12:44Et on ne vise personne, évidemment,
12:45mon cher Nathan Devers,
12:46on ne cite aucun nom.
12:47Magali Vissane,
12:48votre regard très rapidement.
12:49Non, mais entre la prise de position
12:50de la présidente
12:51et le délai aussi
12:52de sa prise de position,
12:53c'est qu'on a pu remarquer
12:54qu'il y a eu un premier communiqué
12:55de la part de l'université
12:56que trois jours après.
12:58Et là, la présidente,
12:58elle s'exprime 15 jours après.
13:00Donc, entre ce qu'elle dit
13:01et en plus le délai,
13:02il y a un total affaiblissement
13:04de la posture de l'université
13:06face à l'intimidation.
13:08Et après,
13:08quand on regarde les mots
13:09qu'elle utilise
13:10où elle dit que c'est l'enseignant
13:11et c'est à l'enseignant
13:11de trouver sa place
13:13au sein de l'université,
13:14on voit bien qu'en fait
13:15il y a un renversement
13:16des responsabilités.
13:17Et c'est là où c'est très grave.
13:20C'est qu'aujourd'hui,
13:20si on a une présidente d'université
13:22qui renverse la responsabilité
13:23et comme vous le disiez très bien,
13:25s'il a réagi comme ça,
13:26c'est aussi parce qu'il se passait
13:27un certain nombre de faits
13:28au sein de l'université,
13:29ben là, en fait,
13:30on a totalement un déni
13:31de responsabilité
13:32de la part de la présidente.
13:33Et moi, je salue en fait
13:34les 50 signataires
13:36qui demandent sa démission
13:37parce qu'effectivement,
13:38on parle aujourd'hui
13:39de recul de l'État,
13:40de recul de la République.
13:42Eh bien là, totalement,
13:42si on commence à reculer
13:43au niveau de l'université...
13:45Ça dit beaucoup.
13:46Oui.
13:46Ça dit beaucoup de notre société.
13:47Ça dit beaucoup, totalement.
13:49Les amis, on va voir qu'une pause
13:50dans ce punchline
13:51sur Europe 1, sur CNews.
13:53Question, vous avez prévu
13:54de partir pour les différents ponts
13:56de mon mois de mai ?
13:57Pas de tout !
13:57Prenez le train ou pas ?
13:58Mais pas du tout !
14:00On se pose d'abord, non ?
14:01Demain.
14:01Demain ?
14:02Angers.
14:03Angers, Véronique,
14:04Jean-Luc Véquier, Nathan ?
14:06J'ai prévu de rester avec vous.
14:07Ben, voilà.
14:08Je serai avec vous aussi demain.
14:09Ah, très bien.
14:10Rassurez-vous.
14:11On va faire les deux.
14:12Parce qu'on va parler des grèves.
14:13Eh oui, quand il y a des ponts,
14:15il y a des grèves.
14:17À la SNCF.
14:17On en parle sur Europe 1,
14:18sur CNews.
14:19Restez avec nous.
14:20Première chaîne d'information de France,
14:21c'est sur CNews et sur CNews.
14:23À tout de suite.

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