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Pour le journaliste Frédéric Durand, «paradoxalement, le pape François est presque mort dans un grand souffle de vie», dans #180minutesInfo. 

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Transcription
00:00On a envie de dire que, paradoxalement, il est presque mort dans un grand souffle de vie.
00:04D'abord parce qu'il est mort à Pâques et puis parce qu'il a eu ce courage que vous évoquiez.
00:09Courage face à l'existence, face aux difficultés de la vie,
00:12mais aussi courage dans sa volonté profonde de réformer l'Église.
00:17Et c'est sur ça aussi que les cardinaux l'ont choisi.
00:20C'est-à-dire qu'on choisit en général un pape parce qu'on regarde l'état de l'Église,
00:25on se dit vers quoi faut-il aller, c'est aussi en fonction de ça.
00:27Je pense que le discours de la volonté de réforme de l'Église n'y est pas pour rien.
00:32Ensuite, effectivement, pour certains, c'était un pape laxiste et permissif.
00:36Pour d'autres, c'était un pape ouvert et progressiste.
00:39Enfin, on avait à peu près tous les avis, mais il a laissé personne indifférent.
00:43Ça, c'est absolument certain.
00:44Et enfin, je dirais que vous parliez des migrants.
00:47Effectivement, pour lui, et c'est là que sa rencontre avec le vice-président américain peut évoquer quelque chose.
00:53C'est-à-dire que pour le pape, la figure du pauvre, c'était le migrant.
00:56Pour Vance, la figure du pauvre, c'est le chômeur américain de la ceinture rouillée, de l'Amérique désindustrialisée.
01:04Donc, il n'avait pas tout à fait la même figure de celui qui avait le pape.
01:07Mais surtout, le pape, il ne peut à aucun moment être soupçonné du moindre nationalisme ou de la moindre préférence nationale.
01:15C'est pour ça que le discours entre le politique et le religieux est difficile de ce point de vue-là.
01:19Parce que le pape, il est là, sa patrie, c'est l'Église, sa patrie, c'est le monde.

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