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« Le gouvernement n’est pas à la hauteur » Après le meurtre d’Aboubakar Cissé, jeune fidèle de 22 ans tué vendredi 25 avril dans une mosquée du Gard, des milliers de personnes lui ont rendu hommage et dénoncé un « climat islamophobe » dans le pays à l’occasion de plusieurs rassemblements en France.

À Paris, des centaines de manifestants ont observé une minute de silence en mémoire du jeune homme d’origine malienne, tué de plusieurs coups de couteau dans un lieu de culte musulman de la commune gardoise de La Grand-Combe. Le principal suspect, « potentiellement extrêmement dangereux », est toujours en fuite et activement recherché par la police.

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Transcription
00:00Le gouvernement actuel n'est pas à la hauteur,
00:02ne prend pas la mesure de la crise sociétale qui nous divise.
00:07Un ! Un ! Un ! Un ! Un ! Un ! Un !
00:18Je suis ici pour dire non à ça, non à la haine,
00:21et non à la connerie humaine.
00:24On ne devrait pas banaliser ce genre d'action, surtout en France.
00:26On considère que c'est un pays laïque,
00:28qui pourrait vivre normalement et en étant en sécurité.
00:30On ne peut pas accepter ce type de situation,
00:32cet acte qui est extrêmement grave,
00:34et qui est malheureusement légitimé aussi
00:37par une bonne partie de la classe politique et par les médias.
00:49J'entends les gens autour de moi,
00:51j'entends les gens qui parlent des chaînes Bolloré et compagnie.
00:55Si vous voulez, tout ça, tout ce climat-là,
00:58a comme résultat que des déséquilibrés ou des fanatiques
01:01font ce que ce type-là a fait pour ce pauvre monsieur.
01:05Il y a des politiciens qui appellent à la haine des musulmans continuellement.
01:08Il y en a d'autres qui écrivent des livres islamophobes,
01:11qui écrivent des livres qui appellent à la haine,
01:14qui parlent de théories inexistantes de grands emplacements et autres.
01:17Et aujourd'hui, par ces gens, par leurs maux, d'autres gens ont agi.
01:23Moi, je suis extrêmement inquiète.
01:25T'inquiète de quoi ? De cette haine qui monte ?
01:28Elle ne monte pas, elle est alimentée, elle est constante,
01:32elle se diffuse, elle est acceptable, elle est acceptée, elle est tolérée.
01:36Moi, je ne l'accepte pas, je ne le résigne pas.
01:39Donc oui, je suis inquiète pour moi, je suis inquiète pour mes enfants.
01:42Son grand-frère est avec nous ! Mon frère !
01:50Vraiment, je ne sais pas le mot,
01:52quand je vois tout ce monde fait ce déplacement,
01:56ça m'a vraiment apaisé les cœurs.
01:58Je conférence à la justice française.
02:00Tout ce que nous, on demande, c'est la justice.
02:03Quelle justice soit faite pour mon frère Aboubakar.
02:05On voit quand même comment réagissent les politiques différemment,
02:20selon les situations, selon les origines des personnes,
02:23les mots qu'on emploie d'attentats, de meurtres,
02:28et puis comment on réagit pour tout ça, en fait.
02:30Ce n'est pas une sensation.
02:32Il me semble que c'est une réalité dans ce qu'on vit en ce moment.
02:34Je trouve que les hommes politiques ne sont pas,
02:36en tout cas le gouvernement actuel n'est pas à la hauteur,
02:39ne prend pas la mesure de la crise sociétale qui nous divise.
02:45Et que ceux qui sont censés nous rassembler,
02:49véhiculer les valeurs de la République,
02:51liberté, égalité, fraternité,
02:53jettent de l'huile sur le feu.
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