Dans ce nouvel épisode de Paroles de Coach, nous recevons Eric Douennelle, Président de la PGA France.
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00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Parole de Coach ce mois-ci, un invité qui nous tient particulièrement à cœur, Eric Douaneul.
00:25Bonjour Louis, enchanté.
00:26Enchanté.
00:27Et puis, merci d'être venu.
00:29Avec plaisir.
00:30Tu as un parcours extraordinaire, tu vas nous parler de plein de choses, nous raconter les meilleures histoires et nous donner des tips.
00:35Écoute, on va essayer.
00:36Alors, t'es fait d'impe, ça a été évidemment d'être coach de Jean Van Devel et ensuite, tu as eu énormément de projets et tout ça, ça t'a amené jusqu'à la PGA France qui est l'organisme qui regroupe tous les enseignants de golf.
00:49C'est ça.
00:50Voilà, comment est-ce que tu es rentré dans le milieu du golf et qu'est-ce que tu as préféré ?
00:54Alors là, ça va prendre un petit peu de temps. On a combien de temps en fait ?
00:56En 25, 30 minutes.
00:58Ok. Bon, en fait, moi, j'étais au départ prof d'éducation physique et dans mon cursus staffs, il y avait une polyvalence golf. Donc, dès la première année, j'ai découvert le golf.
01:07Je suis passé trois d'index en deux ans et demi. J'ai tout de suite eu envie d'enseigner. Donc, je me suis lancé là-dedans. Donc, j'ai fait l'école fédérale de Vichy, etc.
01:13J'ai travaillé dans des clubs. J'ai travaillé au Golf National. J'ai travaillé à Dinard. Alors, au Golf National, j'ai eu la chance de rencontrer Jean-Etienne Lafitte.
01:20Super.
01:20Et Jean-Etienne Lafitte, qui était le directeur technique national, il m'a vraiment transmis la passion du truc, quoi.
01:25Là, j'ai vu quelqu'un qui avait de l'exigence. J'ai vu que c'était un vrai métier. J'ai vu que le métier pouvait être bien plus passionnant que ce que je croyais.
01:32Donc, voilà, j'ai travaillé au National. J'ai travaillé à Dinard. J'ai travaillé dans des clubs privés comme maintenant.
01:36Et puis, un jour, j'ai eu envie d'avoir ma propre école de golf. Et j'ai monté un practice, je crois, Louis, que tu connais, qui s'appelle le Golf du Jardin.
01:43Alors, il s'appelle, il s'appelait, si je puis dire.
01:45À Paris.
01:46Voilà, en plein Paris. Et là, j'avais une école de golf de 300 enfants. J'avais 600 membres.
01:51Vous étiez combien de pros, à peu près ?
01:52On était cinq pros. Et donc, ça m'a plutôt intéressé d'accompagner mes collègues.
01:58Et puis, évidemment, développer l'école de golf et d'amener les enfants vers le haut niveau, quoi.
02:01Donc, à ce moment-là, tu restais, évidemment, en tant qu'enseignant. Mais tu supervisais un peu les pros ou alors ?
02:06Oui, j'avais encore des leçons avec les gens que j'avais eues au début.
02:10Et puis, j'essayais d'aider les pros. Et je voulais qu'on ait une démarche pédagogique qui soit juste.
02:14C'est ce qui m'a donné envie d'écrire le premier bouquin, Les Clés de votre Swing,
02:18qui est très inspiré de la démarche loi-principes préférents de Gary Weyron.
02:22Je ne rentre pas dans le détail, mais c'est vraiment Gary Weyron.
02:24C'est sûr, on va rentrer dans le détail. Les gens ont envie de savoir.
02:26Bon, bien, Gary Weyron, c'est...
02:27C'est le principe de l'émission.
02:28Bon, alors, Gary Weyron, c'est l'auteur du PGA Teaching Manual.
02:31Donc, c'est vraiment celui qui a permis de construire le raisonnement
02:35qu'un enseignant doit avoir quand il a une leçon avec un élève.
02:39Et donc, moi, j'ai eu la chance de le rencontrer grâce à Laurent Yokchis,
02:42qui est un intervenant, là, sur le putting green.
02:44Il est spécialiste de putting, mais surtout un très grand spécialiste du swing.
02:47Et Laurent m'a présenté Gary Weyron.
02:49Et moi, j'ai rencontré quelqu'un qui était hyper structuré.
02:52C'était un ancien ingénieur.
02:53Et je me suis dit, mais c'est dingue, quoi, comme l'enseignement, pour nous,
02:57en tant que professeur, peut être structuré, cohérent, rationnel,
03:01et à quel point on peut, finalement, proposer à nos élèves une solution logique, quoi.
03:04En fait, il t'a donné des étapes à suivre, à peu près, sur lois, principes, préférences, etc.
03:08Oui, c'est ça.
03:09Alors, à l'époque, il y avait cinq lois, depuis avec TrackMan.
03:11Enfin, il y avait déjà six lois, mais ce n'était pas très bien expliqué comme ça.
03:14Donc, après, on a découvert qu'il y en avait six.
03:16Il y avait 14 principes.
03:17Alors, pour le rappeler, les lois mécaniques, c'est tout simplement les six éléments qui font qu'une balle vole d'un point A à un point B.
03:24Voilà, c'est ça.
03:25C'est tout ce qui va expliquer le vol de balle.
03:26C'est ça.
03:26Et en général, les pros commencent par essayer d'étudier la traducteur de balle, la regard de balle,
03:31et ensuite, ils vont essayer de comprendre ce qui s'est passé sous le capot.
03:33Oui, c'est exactement ça.
03:35Et donc, comme on dit, nous, on dit on regarde la flèche et après, on regarde l'Indien, quoi.
03:39Et ça nous a donné une démarche.
03:40Et Jean-Étienne Laffitte a été un des précurseurs puisqu'il nous a recommandé des livres, ceux de John Jacobs notamment.
03:46Et John Jacobs, c'était lui-même inspiré d'autres grands auteurs.
03:50Et donc, quand j'ai rencontré Jean-Étienne, j'ai eu l'envie justement de Ougar et Wiron,
03:54de devenir encore plus juste dans mon enseignement.
03:56Et ensuite, d'accompagner mes collègues en écrivant à mon niveau un livre qui pouvait aider l'élève et le professionnel.
04:03Alors, raconte-moi un petit peu tout ça.
04:04C'est-à-dire que tu as écrit ce livre.
04:07Oui.
04:07Il me semble que Jean-Vendevelle était sur la couverture.
04:09Sur le deuxième.
04:10Sur le deuxième livre.
04:11Comment est-ce que tu as rencontré Jean-Vendevelle ? Est-ce qu'il était déjà un champion à l'époque ?
04:15Oui, alors je l'ai rencontré il y a très longtemps parce que j'ai été caddie sur le Tour européen en 98 d'Olivier Edmond.
04:20Mais tu as tout fait en fait.
04:21Oui, j'ai fait quelques métiers.
04:24Mais non, mais je voulais découvrir le haut niveau.
04:26Et comme moi, je n'étais pas un joueur de haut niveau.
04:30Donc, un des accès pour moi, c'est de devenir caddie.
04:33Et donc, comme j'étais très copain avec Olivier Edmond, qui était un espoir du golfe français et qui a joué le Tour européen,
04:37Olivier m'a dit, allez, tu viens sur mon sac, on part sur le Tour.
04:40Et comme il était très copain avec Jean-Vendevelle, je l'ai rencontré à ce moment-là.
04:43D'accord, donc vous vous rencontrez et vous discutez.
04:45Alors toi, en tant que caddie, c'était un petit peu...
04:46Oui, alors on se discutait comme ça.
04:48Et quelques années plus tard, vous vous retrouvez...
04:50Quelques années plus tard, il dirige l'Open de France.
04:53Enfin, oui, au tout début, mais après sa carrière.
04:56Et puis on discute.
04:56Et puis je lui dis, écoute, moi, j'aimerais bien refaire mon bouquin.
04:59Parce qu'il y a eu des améliorations avec Trackman.
05:01J'aimerais bien être juste, plus juste que je l'ai été sur le premier.
05:03Donc j'ai besoin d'en refaire un.
05:05J'aimerais bien que ce soit toi, parce que tu as été, voilà, notre modèle, notre leader du golfe français pendant des années.
05:10Tu as un swing magnifique.
05:11Il m'a dit, mais il n'y a pas de problème.
05:12Et en discutant avec lui, de fil en aiguille, j'allais un jour, en week-end, jouer dans le Luberon avec des copains.
05:20Et je reçois un coup de téléphone, il me dit, est-ce que tu voudrais m'entraîner ?
05:24Et là, je me suis dit, est-ce que c'est bien à moi que Jean Bandeville demande ça ?
05:27Et en fait, voilà, ça s'est fait comme ça.
05:28Le coup de téléphone qui fait plaisir.
05:30Oui, parce que c'est un passionné de golf, c'est un passionné de la technique.
05:33Et le fait qu'il me demande de l'entraîner, ça devait être en 2014 ou 2015, avant d'aller sur le Champions Tour.
05:40Et donc, on est parti sur le Champions Tour.
05:42Donc, on a fait le Champions Tour ensemble.
05:45Donc, ça, c'était fabuleux parce qu'on allait d'un état à un autre.
05:47Et puis, tu revois tous les champions, tu as regardé en grandissant.
05:50Le matin, j'avais Montgomery, j'avais Fred Coppola, j'avais Ernie Els.
05:54Et si tu avais une anecdote à nous donner, ce serait laquelle ?
05:56Si j'avais une anecdote.
05:57Celle qui te revient instinctivement.
06:00J'en ai plusieurs, mais il y en a une que je trouve assez incroyable.
06:03C'est qu'on est au Toshiba, à Newport Beach.
06:07Et Jean, il est réglé comme du papier à musique.
06:09Et il me regarde et il me dit, je ne suis pas calé là.
06:13Et les balles, elles sont juste magnifiques.
06:15Et je vois qu'au moment où il me dit ça, je vois qu'il n'a pas envie d'y aller.
06:19Parce qu'il y a toujours, pour n'importe quel champion, et ça, on le sait, ce n'est pas un secret que je trahis,
06:25il y a forcément de l'appréhension, il y a forcément l'envie de bien faire.
06:28Et on peut avoir des moments de doute, c'est tout à fait naturel.
06:30Et je vois bien qu'il veut juste que je le rassure.
06:33Et je lui dis, mais comment ça, tu n'es pas calé ?
06:35Parce que juste les balles, elles sont juste parfaites.
06:36Ils jouent avec Scott McCarron, qui est un gros joueur du Champions Tour.
06:40Et je lui dis, non, mais vas-y, tu peux y aller, il n'y a pas de problème.
06:44Et donc, c'est pour vous dire, en termes d'expérience de coaching,
06:46c'est que même quand le joueur de lui-même, objectivement, produit des balles parfaites,
06:51il a quand même besoin qu'on vienne le rassurer.
06:53Et je trouve cette anecdote, bon, après, il y en a d'autres.
06:55Non, mais il y a toujours un peu d'appréhension.
06:57Tu disais, peu importe qu'on soit, c'est comme une équipe de foot ou un joueur de tennis,
07:01même s'il est au top de son niveau, il y a toujours un petit degré à aller chercher en plus.
07:06Et de temps en temps, le coach, il est là pour faire ce que tu as fait,
07:08c'est-à-dire juste rassurer un petit mot, un petit regard, un petit geste.
07:12Ah oui, ce n'est pas grand-chose.
07:12Après, en amont, il y a quand même énormément de travail.
07:16Il y a des prérequis qui doivent être cochés.
07:19Oui, on avait bien travaillé sur le fond du sujet.
07:22Après, il y a une autre anecdote qui peut peut-être intéresser les gens qui vont nous écouter,
07:25c'est que j'étais invité au Tiger Woods Invitational par un de mes amis.
07:29Donc, ça, c'est une épreuve que Tiger organise pour ses principaux donateurs de sa fondation.
07:34Et donc, la première année, je fais le Tiger Woods Invitational et Tiger était blessé à l'époque.
07:38Donc, c'est Fred Coppoles qui l'avait remplacé.
07:40Et la deuxième année, mon ami me dit « Mais tu ne veux pas venir avec un autre copain et tout ? »
07:44Je lui dis « Bah, si tu veux, je vais venir avec Jean Vandevel. »
07:47Il me dit « Non, mais t'es dingue. »
07:47Je lui dis « Si, je vais venir avec Jean. »
07:49Donc, j'appelle Jean.
07:50Jean me dit « Ok, on y va, on y va ensemble. »
07:52Et donc, je vous le fais court à la soirée de gala.
07:54On est juste à 10 mètres de Tiger.
07:56Et Tiger, il fait un discours exceptionnel, sans fiche, sans rien.
07:59Il fait un discours méga structuré en 20 minutes.
08:02Et à la fin de son discours, Tiger va un peu saluer les donateurs de sa fondation.
08:05Et moi, je dis à Jean « Écoute, Jean, je suis un peu gêné de te le demander, mais j'ai déjà rencontré Tiger. »
08:11« Bon, voilà, comme ça. Mais est-ce que tu pourrais, toi, me le présenter ? »
08:14Il me dit « Écoute, je n'aime pas trop faire ça, mais pour toi, je vais le faire. »
08:17Et donc, on se rapproche de Tiger.
08:19Donc, il y a 300 personnes.
08:20On est dans une salle.
08:21Et tout d'un coup, Tiger, il voit Jean, il fait « Jean ! »
08:25Et donc, ils sont une énorme accolade.
08:28Et juste après l'accolade, Jean, il se dirige vers moi et il dit « Tiger, j'aimerais te présenter Éric Douanel. »
08:33Et là, il y a un silence énorme dans la salle.
08:35Et Tiger, il dit « Enchanté, alors, machin, président de la PGA, la Ryder Cup, machin et tout. »
08:39Et je me retrouve à discuter avec Tiger en face-to-face comme ça.
08:42Avec 300 personnes dans un silence de cathédrale.
08:45Et en termes d'anecdote, je dois dire que celle-ci, elle était pas mal.
08:47Ça, c'était en quelle année ?
08:48C'était en 2016.
08:50Surtout que, miraculeusement, j'avais joué 73 à Monterey Peninsula.
08:54Donc, Tiger m'avait remis une coupe.
08:56Et donc, je n'en parle pas souvent parce que je me dis « Je ne sais pas si les gens vont me croire. »
09:00Donc, je préfère garder la photo pour moi de cet événement-là.
09:02Bon, lui, Jean est au courant, évidemment.
09:04C'est extraordinaire.
09:06Oui, c'est un truc de dingue.
09:07Toi, c'est une vie sur les fairways, dans les golfs.
09:09Et c'est ce que ce sport nous apporte.
09:11Il nous rapporte énormément de rencontres.
09:12Il nous rapporte évidemment des qualités techniques.
09:15Mais surtout, le plus important, c'est des rencontres et des anecdotes qu'on peut avoir et qu'on en retire.
09:19C'est vrai que le golf, ça aura été le moyen, pour moi, en tout cas, de rencontrer beaucoup de personnes intéressantes, de vivre des moments passionnants.
09:26Je me sens extrêmement gâté.
09:28Là, en ce moment, je travaille avec la Fédération Royal Marocaine de Golf.
09:31J'ai la chance de m'occuper…
09:32Sur le golf de Barès Salam.
09:33De Barès Salam, voilà.
09:34Il y a des grands tournois de golf.
09:35Exactement.
09:36On a, comment dire, le Champion's Tour qui vient, plus une épreuve du Ladies European Tour.
09:41Et là, j'ai la chance, moi, de m'occuper de joueuses plus particulièrement, de travailler avec Olivier Edmond.
09:45Ça fait maintenant six ans qu'on travaille au Maroc sur la formation des pros également.
09:49Il y a pas mal de préférences motrices, hein.
09:51Oui, alors ça, c'est un peu le credo d'Olivier.
09:53Moi, je reste sur un enseignement un peu plus traditionnel, si je puis dire, inspiré, comme je le disais, vraiment du PGA Teaching Manual.
10:00Et donc, à tous les deux, je pense qu'on fait un combo assez intéressant pour essayer de faire avancer les gens, chacun restant dans nos préférences, si je puis dire, quoi.
10:07Et donc, aujourd'hui, t'es en partie à la tête de la PGA.
10:10Ouais.
10:10T'aides les pros qui sont en France à se structurer, à être accompagnés, que ce soit sur le côté fiscal, que ce soit sur la promotion, sur le marketing.
10:19Quel est ton rôle vraiment et qu'est-ce que tu souhaites que les pros qui nous écoutent et que les gens qui connaissent des pros,
10:25qu'est-ce que tu souhaites qu'on sache sur des pros professionnels de golf et qu'est-ce que tu aimerais qui arrive dans les 10 et 20 prochaines années ?
10:31Alors, nous, ce qu'on veut absolument, c'est qu'ils continuent à monter en compétences.
10:35Donc, la compétence, elle est globale.
10:36C'est pas juste une compétence pédagogique, c'est une compétence de communication également.
10:40Enfin, dans la compétence, on peut y mettre pas mal de choses.
10:42Donc, nous, on les aide à être meilleurs.
10:44Là, on sort une application Swing360 pour permettre le lien plus facile entre le pro et l'élève.
10:48Tout simplement, à la fin de ma leçon, j'envoie mon petit bilan vidéo à mon élève.
10:53Et là, c'est clair pour l'élève et ça démontre à l'élève toute l'implication du pro.
10:57Et surtout, l'élève peut revoir la vidéo.
11:00Et s'entraîner en autonomie.
11:01Voilà, il peut s'entraîner en autonomie.
11:02Et surtout, le pro, avant le prochain cours, peut revoir la vidéo en se disant qu'est-ce que j'ai fait ?
11:07Ben voilà, lui, il faut que je te prenne comme commercial alors parce que tu as bien compris l'intérêt du truc.
11:10Donc, ça fait longtemps, notamment avec Frédéric Schmitt qui a été vice-président pendant des années,
11:14qu'on cherche le meilleur moyen d'aider les pros.
11:16Et là, je crois qu'à travers cette application, on a trouvé un moyen après, nous, de manière plus générale.
11:21La formation continue, c'est un sujet et on le fait avec la Fédération Française de Golf.
11:25Permettre les échanges et les rencontres, on produit 180 journées de jeux par an dans nos régions en épreuve nationale.
11:30Avec des tournois PGA Paris.
11:31Des tournois PGA parce qu'on a besoin que les pros se rencontrent.
11:34Parce que quand ils échangent, ils parlent, ils échangent, j'apprends de toi.
11:37Peut-être tu apprends un peu de moi et on devient meilleur.
11:39On fait leur promotion en expliquant justement que les pros PGA y continuent de se former.
11:44Donc, voilà, on essaye vraiment de les accompagner.
11:45Et puis également dans tout leur environnement.
11:48Donc, oui, on les accompagne avec les directeurs ou les présidents.
11:51Qu'est-ce que tu souhaites que les pros qui, encore une fois, qui nous écoutent, réalisent ?
11:55Comment imagines-tu le pro en 2035, en 2045 ?
12:00Quel rôle doit-il avoir ? Parce que c'est un peu la genèse de cette émission.
12:04On voulait, notamment avec Jean-Philippe Rodenburger, remettre les pros...
12:08Au centre du jeu.
12:09Au centre, pas forcément.
12:11Alors, du jeu, mais aussi d'un club parce qu'il y avait 20 ou 30 ans...
12:13Alors, c'était une expression parce qu'en fait, quand tu disais ça, c'est-à-dire que je pense que le pro,
12:17on a peut-être perdu un petit peu notre place pour des raisons plus ou moins valables.
12:20En partie, de notre faute, mais pas toujours.
12:23Et c'est dommage parce que le pro, c'est quand même un expert.
12:27C'est la passion.
12:28S'il n'a pas de passion, il arrête le métier assez rapidement.
12:30Donc, c'est des gens qui ont la passion et qui savent la communiquer.
12:33Donc, nous, on veut absolument être là, on appuie de nos pros.
12:36Et expliquer aux dirigeants que le pro, c'est un élément moteur, c'est un élément structurant.
12:40Et que si on veut développer le golf tous ensemble, on a absolument besoin des conseils du professionnel.
12:46Donc, ça aussi, on essaye de les mettre en valeur.
12:48Et je pense encore une fois que l'application Swim360, c'est une démonstration extrêmement concrète
12:53de ce que le pro est capable de faire pour son élève, dans l'intérêt de son élève.
12:572035-2045, qu'est-ce que tu souhaites pour les pros et comment veux-tu qu'ils évoluent ?
13:01J'ai besoin de savoir.
13:02Je pense que s'ils pouvaient faire un peu plus de formation continue, ce serait bien pour tout le monde.
13:11Mais à l'heure des charges, ce n'est pas toujours évident.
13:13Ensuite, je pense qu'ils pourraient être dans le club, ils devraient être invités permanents
13:17de la commission sportive, de la commission développement, de la commission terrain.
13:22Trouver une solution pour que le club bénéficie de l'expertise globale du professionnel.
13:29Donc, ça, c'est le travail qu'on a à faire avec les clubs et un travail qu'on a à faire avec les pros.
13:34Pour moi, il est évidemment, je suis peut-être bien placé ou très mal placé pour le dire,
13:39mais il est de facto la pierre angulaire du système.
13:42Donc, il ne doit pas rester juste comme quelqu'un qui fait les initiations et qui fait les cours collectifs.
13:47C'est tellement réducteur, c'est tellement mal utilisé les compétences de quelqu'un
13:50qui a consacré sa vie pour le golf et pour l'enseignement du golf au profit du développement de toute la filière.
13:58Pourquoi lui laisser une toute petite place dans un coin ?
14:00C'est absurde et c'est mon boulot de dire le contraire.
14:02Alors maintenant, on va faire un coup de projecteur sur le golf qui, à ton avis, remplit son meilleur rôle.
14:09Donne-nous un exemple en France du golf qui utilise le mieux son pro ou du pro qui joue le plus son travail.
14:15Donne-nous un nom qu'on pourra peut-être aller voir sur un prochain.
14:18Alors, je ne vais pas être très objectif, mais étant, vous l'avez compris, associé à Jean Vanneuvel sur l'académie Jean Vanneuvel d'Arroissy,
14:25nous, par exemple, Arroissy, le numéro 2, enfin le responsable de l'académie, c'est évidemment un pro,
14:29mais il est également numéro 2 du golf, ce qui lui permet de…
14:32C'est vraiment, non ?
14:33Daniel Duchesne.
14:34On a aussi Valentin, qui est aussi le responsable de l'enseignement avec Daniel,
14:39mais disons que j'avais recruté Daniel en premier avec Jean quand on l'avait choisi,
14:43et il participe à tout au planning des compétitions.
14:47Et ça fait partie de sa charge de travail.
14:49C'est dans sa mission.
14:50C'est dans sa mission, d'accord.
14:51C'est d'ailleurs drôle parce que tu me disais c'est quoi le pro en 2035-2040,
14:54mais aux États-Unis, les pro PGA, la plupart du temps, ils sont directeurs de golf.
14:58Donc je ne sais pas si c'est l'évolution pour tous les pros,
15:01mais ça peut être une évolution parce que, encore une fois,
15:04c'est quelqu'un qui connaît le golf, il le vit toute la journée,
15:07donc il sait, lui, ce qui est bien pour le golf.
15:09Donc je crois qu'on doit davantage s'appuyer sur le pro de golf.
15:12On l'a dit, on l'a exprimé à maintes reprises durant cette interview,
15:15tu as évidemment passé ta vie sur les golfs.
15:17Maintenant, donne-nous deux éléments.
15:19Déjà, le conseil que tu donnerais à la plupart des golfeurs.
15:22Un tip, ton meilleur tip, et ensuite, parle-nous de la meilleure leçon que tu n'es jamais donnée.
15:26Alors, plus que mon meilleur tip, c'est d'être centré sur une seule consigne.
15:32Je trouve qu'il ne faut pas empiler les consignes.
15:34Pour moi, quand on donne une consigne, elle doit être incluse dans un swing global.
15:38Donc si j'avais un conseil à donner, c'est resté simple.
15:41C'est-à-dire que votre enseignant, il doit simplifier la consigne.
15:43Sur un cours d'une heure, un conseil, enfin un axe, en fin de compte ?
15:48Je dirais que sur le statique, peut-être qu'on peut donner une ou deux consignes,
15:51mais sur la dynamique, ça ne peut être qu'une consigne qui est englobée.
15:55C'est absolument nécessaire pour que le cerveau intègre.
15:58Essayez peut-être de donner cette consigne de quelques manières différentes,
16:02mais toujours restez sur un élément.
16:03Exactement.
16:03C'est-à-dire que mon objectif, c'est effectivement l'amélioration d'un point technique parmi les 14,
16:08sachant que dans les 14 points techniques, il y a des sous-principes.
16:10Des préférences, tu veux dire ?
16:11Voilà.
16:12Exactement.
16:12Quand je choisis un de ces principes-là, je l'isole,
16:16mais par contre, je peux le faire travailler différemment.
16:17Imaginons que la personne n'ait pas un très bon angle d'attaque,
16:20je la fais travailler dans le rough, je la fais travailler sur une sortie longue de bunker,
16:23je la fais travailler en pente, je la fais travailler avec un petit derrière la balle,
16:26mais les 4 exercices, ils vont tous dans la même direction.
16:29Mais moi, je n'ai pas trop nourri d'idées techniques la personne.
16:32Je suis resté sur, on va améliorer l'angle d'attaque,
16:35et peut-être que c'est le plan de swing ou autre chose.
16:36Pour essayer d'isoler un peu et de faire comprendre,
16:40on a parlé tout à l'heure des lois mécaniques, il y a un A6,
16:42et en dessous de ces 6 lois mécaniques, on a à peu près 14 préférences.
16:45Alors, ça peut être le centre du swing, ça peut être les leviers.
16:47Voilà, les leviers à largeur de swing, à longueur de l'arc, la position d'impact.
16:51En fait, c'est un peu un entonnoir, c'est-à-dire qu'on va commencer large avec la loi mécanique,
16:54et ensuite, au fur et à mesure, on va rentrer dans une préférence.
16:56Et on va choisir un, deux, et on va voir comment ça réagit,
17:00et on va voir si on reste sur celui-ci, si on le travaille différemment,
17:03ou si alors, ce n'est pas la bonne piste, et on part sur un autre.
17:05C'est pour ça que les amateurs, ils disent toujours,
17:07« Non, mais je ne comprends pas, je suis allé voir un pro, il m'a dit un truc, je vais voir un pro, il va en voir un autre. »
17:11Peut-être qu'ils ont le bon raisonnement, mais ils essayent des pistes différentes.
17:14Complètement, c'est-à-dire qu'ils vont avoir la même loi mécanique, par exemple.
17:17Oui, pareil, l'angle d'attaque, par exemple, ou le chemin, ou l'orientation de la face.
17:21Pour les gens qui débutent, c'est absolument essentiel d'avoir l'angle d'attaque,
17:24parce que si on n'a pas l'angle d'attaque, on n'a pas le contact.
17:26Ensuite, un peu plus tard, dans une évolution de golf, on commence à parler du chemin de club,
17:33parce qu'il y a beaucoup d'effets gauche-droite, en général, pour les droitiers.
17:36Mais ce que tu es en train de dire, c'est que les lois mécaniques, en général, les pros,
17:39ils voient la même chose, et qu'ensuite, ils choisissent un axe différent.
17:41Ça ne veut pas dire qu'ils ne disent pas la même chose, ils disent la même chose dans les dernières différentes.
17:44Oui, c'est ça.
17:45Il suffit que leurs exercices soient différents, pour que l'amateur, et c'est bien normal,
17:49se dise « Ce n'est pas possible, il me fait travailler comme ça, et lui comme ça. »
17:52Mais les deux vont peut-être dans la même direction.
17:53C'est la même chose, exactement. On voit le golf à peu près de la même manière.
17:57Le meilleur cours que tu n'aies jamais donné.
17:58Le meilleur cours ?
17:59Je ne sais pas, un déclic qui s'est passé, peut-être, ou un élève qui était tellement content,
18:05il t'a invité à déjeuner.
18:06Là, il n'y a pas très longtemps, je pense, j'ai eu une joueuse, la numéro 3 marocaine, Minabel Mati.
18:12On cherchait à modifier justement sa trajectoire droite-gauche un peu plate,
18:15parce qu'on voulait qu'elle fasse un peu défaite pour arrêter les balles.
18:18Et je voulais en même temps qu'elle gagne de la vitesse, donc on cherchait depuis un petit moment.
18:21Et en fait, je n'avais pas vu qu'en mettant la balle très à gauche comme sur un drive,
18:27c'est là qu'elle libérait énormément.
18:29Et ça ne jouait pas tellement sur la direction, mais on avait plus de vitesse,
18:31et on avait vraiment des balles plus hautes et gauche-droite.
18:34Et je me suis dit, mais pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt ?
18:36Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que même si ça fait, moi j'ai donné mes premiers cours en 1988,
18:40donc même si ça fait 37 ans qu'on donne des cours,
18:42et bien le moteur puissant pour nous, c'est la remise en question permanente.
18:47Voilà, donc j'avais trouvé d'autres exercices et elle progressait.
18:49Mais disons que celui-ci, il était encore plus juste.
18:53Et puis après, avec Jean, je pense que c'était assez drôle, le premier cours,
18:57parce que c'était au Golf National, j'étais un peu tremblant quand même.
19:01Et je crois qu'assez vite, sur le premier cours, on s'est compris.
19:04Et c'est ce qui a expliqué notre collaboration après tous les deux.
19:07Très bien. Alors pour qu'il y ait des bons cours, il faut évidemment qu'il y ait un bon pro,
19:11mais il y a aussi des choses qui sont importantes.
19:13Il faut des bonnes structures et il faut, de nos jours, on est un peu obligé, un petit peu de technologie.
19:17Quel est ton avis sur ces deux éléments-là ?
19:19Est-ce que la PGA a un rôle à jouer pour améliorer les structures,
19:21pour peut-être mettre à disposition des éléments, des outils pédagogiques ?
19:25Et ensuite, en termes de technologie, est-ce que tu préconises que tout le monde ait un trackman ?
19:30Est-ce que tu préconises que tout le monde ait un capto ?
19:32Comment tu te situes là-dessus ?
19:33Alors moi, j'ai une vision un peu, peut-être pas aussi moderne,
19:37bien que moi j'ai des outils partout.
19:38Dans toutes mes académies, j'ai des trackman ou des flightscope,
19:41j'ai à peu près tout ça, et des capto et des big tilt, je m'en sers.
19:44Mais je m'en sers au service du raisonnement.
19:46Pour moi, si l'enseignant ne maîtrise pas le raisonnement,
19:48ce n'est pas la peine qu'il aille chercher dans les outils.
19:51Ensuite, moi j'ai la chance de pouvoir faire un peu de haut niveau,
19:54donc ça m'est vraiment utile.
19:55Je ne suis pas sûr que pour un débutant, ce soit absolument utile.
19:57Peut-être que je me trompe, c'est mon point de vue.
19:59Pour ce qui concerne la PGA, les outils pédagogiques, oui,
20:02on va les proposer sur la boutique parce que c'est absolument indispensable.
20:06Parce que là, on est en train de discuter,
20:08mais les élèves ont parfois besoin de ressentir.
20:10L'outil pédagogique, il permet vraiment de visualiser et de ressentir.
20:13Donc c'est pas mal de passer du mode verbal au mode visualisation,
20:18au mode sensation, pour certains de nos élèves en tout cas.
20:20On en parlait notamment avec Alveo,
20:22qui est une marque d'outils pédagogiques made in France,
20:25qui est extraordinaire.
20:25C'est génial.
20:26Et en fait, on est en train de se dire,
20:28un outil, en général, on abuse un peu d'utilisation de l'outil,
20:32mais il nous fait gagner du temps.
20:33Ah oui, clairement.
20:34Parce que l'élève, il est là, il a entre deux sessions de travail,
20:38il pense peut-être à autre chose,
20:39il n'a pas forcément du temps pour comprendre.
20:41Par contre, avec un outil, tac, direct, on va dans le sujet.
20:43Et là, moi, je voudrais compléter la chose,
20:45c'est que moi, je disais souvent, tu me demandais tout à l'heure,
20:47parce que tu as un tips en particulier, etc.
20:48Moi, je disais toujours à mes élèves,
20:51le principal, ce n'est pas que vous progressiez dans la demi-heure
20:53où on va être ensemble.
20:55Ce qui est important, c'est que je vous donne les éléments
20:57pour qu'en autonomie, vous soyez capables de progresser qualitativement.
21:01C'est ça, moi, qui m'intéressait.
21:02Et l'outil pédagogique, c'est un accélérateur d'entraînement qualitatif.
21:06Donc nous, on les aura pour nos professionnels.
21:08Tout à l'heure, vous me posiez la question, Louis,
21:10qu'est-ce que vous faites pour les pro-PGA ?
21:11Eh bien, on développe une boutique qui est réservée aux pros,
21:14où ils vont pouvoir aller chercher des outils pédagogiques
21:16pour que les élèves puissent en profiter
21:18en fonction de leurs besoins les uns les autres.
21:21Très bien.
21:22Avec tout ça, on ne peut être que positif
21:23et on ne peut qu'être ambitieux pour les coachs en France
21:28et dans les années à venir.
21:29D'ailleurs, petite anecdote,
21:30j'étais en Angleterre la semaine dernière.
21:32J'ai eu la chance de jouer un joli tournoi en Angleterre.
21:35Et j'ai joué avec un joueur qui s'entraîne avec Robert Rock.
21:38Et Robert Rock, lui, il connaît bien Thomas Burn, etc.
21:41Et Thomas Burn aurait dit, et la personne avec qui je jouais me l'a répété,
21:45aurait dit qu'il fallait que les pays de l'Est
21:48essaient de vraiment se mettre vraiment aux outils
21:50et un peu au coaching à la française
21:52parce que dans pas longtemps, en Raider Cup,
21:54il y aurait beaucoup de joueurs français.
21:55Ah, c'est sympa.
21:56Petite anecdote sympathique.
21:58Thomas Burn considère que le job est très bien fait en France
22:01au niveau de l'enseignement.
22:02Et je pense qu'encore une fois,
22:03il faut que les pros retrouvent leur place
22:04et il faut les considérer à leur juste valeur.
22:07Maintenant, on arrive bientôt au bout de l'émission.
22:09Est-ce que tu peux nous parler de deux choses ?
22:11Le centenaire de la PGA et, bien sûr,
22:14le tournoi double de la PGA
22:15qui cette année sera au Golf des S et au Golf des Brandes ?
22:17Exactement.
22:18Je crois que d'ailleurs, tu connais ce tournoi
22:19puisque je crois que tu as été un vainqueur
22:20associé à ton collègue Antoine Schwartz.
22:25Vous avez gagné.
22:26Cette année, c'est le centenaire.
22:28Donc, il nous fallait quand même un golf.
22:30Le Golf des S, nous, on adore.
22:32C'est un parcours magnifique.
22:33Mais il y a tellement eu de demandes
22:34qu'il nous fallait un deuxième golf.
22:35Donc, je me suis dit,
22:36peut-être qu'on va demander au Golf des Brandes
22:37qui est juste à côté.
22:38Mais c'est très, très compliqué de jouer au Board.
22:40Mais à l'occasion du centenaire,
22:42le Golf des Bords a vraiment eu la sympathie
22:44de nous ouvrir ses portes.
22:45Donc, on va faire un tournoi
22:46sur deux golf extraordinaires.
22:48On va faire une belle réception.
22:49On a loué un château pour l'occasion
22:51pour réunir l'ensemble des participants.
22:53On sera 255 participants à ce jour.
22:55Donc, c'est vraiment une belle cérémonie.
22:58Ouvert aux extérieurs ?
23:00Non, c'est vraiment que pour les Propeja.
23:01Et puis, nos partenaires
23:03ou nos soutiens, je dirais, fidèles.
23:06Et donc, le centenaire de la PGA,
23:07oui, 1925-2025,
23:09avec Louis Guintran comme premier président,
23:12avec Jean Garayal,
23:13je ne vais pas tous les citer,
23:14mais vraiment,
23:15on a eu vraiment des présidents illustres.
23:18On essaie vraiment,
23:19à l'occasion de ce centenaire,
23:20de proposer à ceux qui sont encore là
23:22de venir.
23:22Alors, on ne peut pas inviter tout le monde,
23:24mais on aura vraiment
23:25une belle représentation.
23:26On aura la PGA de Grande-Bretagne
23:29qui sera là,
23:30la PGA britannique.
23:30On aura la PGA allemande,
23:33on aura la PGA suédoise,
23:34on aura la Fédération française de golf,
23:36on aura Grégory Avray
23:37qui sera là
23:37en tant que prénom
23:38de la commission professionnelle.
23:39On aura Jean Van Devel
23:40dans maître de cérémonie.
23:41Ça va vraiment,
23:42je crois, être une belle soirée.
23:43On est très contents
23:43avec notre association.
23:44Elle est déjà un siècle.
23:46C'est important.
23:46Et puis, moi,
23:47je ne verrai sûrement pas
23:47le deuxième centenaire.
23:48Donc, on va essayer
23:49de bien profiter du premier.
23:50Je ne sais pas qu'on y sera non plus.
23:50Voilà.
23:51Mais oui,
23:51je crois que ça va être
23:52un très beau moment.
23:53Et on parle là
23:53de cet événement.
23:54On a le tournoi.
23:55Et là,
23:56on a 188 joueurs.
23:57Donc, ça va vraiment
23:58être une vraie belle compétition.
24:00Bon, un coup de projecteur
24:01en plus sur les enseignants français
24:02et sur certains joueurs français.
24:04Voilà.
24:04C'est top.
24:05Merci pour tout.
24:06Merci, Louis.
24:06Merci beaucoup.
24:08Merci pour tout
24:08ce que vous nous avez donné
24:10pendant cette émission.
24:11Et on vous retrouve très vite.
24:12C'est la fin
24:13de ce Parole de Coach.
24:14Et on vous retrouve très vite
24:15pour une prochaine émission.