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  • il y a 6 jours
Retrouvez l'édito politique de Françoise Degois

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##L_EDITO_POLITIQUE-2025-05-01##

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News
Transcription
00:00Allez, 7h48, Françoise de Gois, le 1er mai, les commerces sont ouverts le 1er mai, non, ils ne sont pas ouverts, non, non, non, non, commerce de prêt-à-porter, non, les commerces de bouche, oui, le muguet, tout ce qui rapporte en fait à l'État reste ouvert, vous remarquez, le tabac reste toujours ouvert, le bar tabac, le café du coin est ouvert, vous pouvez aller boire votre café ou prendre un demi-de-bière ce soir, à la fraîche.
00:29Le muguet, bien sûr, la fête des travailleurs, le bon aimé, et comme chaque année, c'est la journée des revendications, avec deux images fortes aujourd'hui.
00:37Ah oui, oui, deux images fortes, normalement c'est dans les présidentielles qu'on voit ça, deux salles et deux ambiances, à Narbonne d'abord, c'est Marine Le Pen et Jordan Bardella qui seront ensemble sur la photo, fini, vous le savez, depuis des années, le traditionnel hommage à Jeanne d'Arc, depuis des années, le RN, gomme les images de Le Pen père, gomme toutes les traces.
00:56Alors, après Perpignan, l'an dernier, la plus grande ville détenue par le RN, c'est donc Narbonne, aujourd'hui, dans l'Aude, où le RN, je le rappelle, a fait le grand chlème, avec trois députés sur trois.
01:06La photo, en fait, elle devait être belle, mais elle sera un peu étrange aujourd'hui, car ça n'est plus un ticket que nous aurons devant les yeux, c'est-à-dire la future présidente espérée, le Rassemblement National et le Premier Ministre,
01:18mais, en fait, on aura deux candidats possibles, et c'est en ça que la photo est un peu étrange, et le malaise qui n'est désormais pas le part du RN, depuis que Marine Le Pen, condamnée, voit ses chances de concourir à peu près égal à zéro,
01:30et que Jordan Bardella a séché son monde dimanche dans le Parisien, en déclarant qu'il était prêt à lui succéder.
01:36Du coup, cette déclaration, ça somme le trouble, vous avez cette photo qui sera un peu une photo de famille, un peu hypocrite, ai-je envie de dire, celle que l'on prend avant que tout le monde s'engueule au dessert.
01:46Et l'autre photo, elle est tout aussi surprenante, parce qu'elle s'est réglée hier soir, très tard, toute la gauche, c'est-à-dire Olivier Faure pour le PS, Marine Tondelier pour les Verts,
01:56François Ruffin, Benjamin Lucas pour Génération et Fabien Houssel pour le PC, ils seront où ce 1er mai ?
02:02Non pas à Paris, derrière le cortège traditionnel des politiques, mais à Arcelor à Dunkerque.
02:08La gauche plurielle, et vous noterez bien sûr, Jean-Jacques, qu'il manque un personnage, probablement le personnage principal, Jean-Luc Mélenchon.
02:15Le message est très clair sur le front politique et sur le front social, le message est particulièrement clair.
02:22Eh bien, cette gauche-là qui se prend à rêver, unie pour 2027, un rêve de victoire qui est possible, même si le chemin est très étroit.
02:30Eh bien, cette gauche-là, elle dit à Jean-Luc Mélenchon, tu vois, toi tu es à Paris, et nous, nous sommes ensemble réunis auprès d'ArcelorMittal,
02:37avec des revendications très claires.
02:39On rappelle que ArcelorMittal à Dunkerque, c'est 600 emplois directs menacés, et la gauche demande évidemment à l'État d'intervenir.
02:47Donc, deux images, deux ambiances nord-sud, un 1er mai inédit, je vous le disais, car généralement, ce genre de combat d'images,
02:54ça se déroule pendant une présidentielle, et on a l'impression que le temps s'accélère.
02:57Et ce 1er mai, c'est aussi un défi sécuritaire.
03:00Ah oui, bien sûr, ça, Bruno Retailleau l'a dit, et Laurent Nunez, parce que même s'il y a 250 cortèges partout en France,
03:06c'est bien sûr le cortège de Paris qu'on va regarder, parce que c'est toujours un défi.
03:10Vous vous souvenez, Jean-Jacques, c'était dingue, les 1er mai sous tension qu'on a vécu en 2018,
03:15vous vous souvenez de cette image délirante, 1500 blocs en tête de cortège,
03:20qui se changent tranquillement, sous les yeux des policiers qui ne bougent pas, et ces manifs qui dégénèrent.
03:25En 2019 aussi, nous étions en pleine crise des gilets jaunes, des violences, des images extrêmement violentes.
03:32Donc aujourd'hui, tout a été fait pour que ça ne déborde pas.
03:35On voit bien aussi que c'est un défi pour les syndicats.
03:38Les syndicats, ils voudraient faire de ce 1er mai un moment de revendication pour les retraites,
03:43pour les conditions de travail.
03:44On va voir la jauge ce soir, mais je n'ai pas le sentiment qu'il y aura beaucoup de foule.
03:48Il y a de moins en moins de syndiqués.
03:49– Probablement, mais en tout cas, si vous voulez, ce n'est pas parce qu'il y a moins de monde le 1er mai
03:54que la révolte sociale ne gronde pas en France.
03:56– Oui, et puis n'oublions pas que la dissolution d'urgence palestine a été engagée
04:00par Bruno Retailleau, ainsi que la dissolution de la jeune garde, c'est l'extrême gauche,
04:05et la dissolution de Lyon populaire, ça c'est l'extrême droite.
04:07– Nous allons voir, nous allons voir.
04:09– Je vais en parler à Thomas Porte, qui est député LFI, très engagé.
04:14Il sera là à 8h30. Merci François.
04:16– Merci, mon cher ami.
04:20– Il est 7h52.
04:21– Sous-titrage ST' 501
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