• il y a 11 heures
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##L_EDITO_POLITIQUE-2025-01-16##

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News
Transcription
00:00— Jeudi, jour de censure. Jeudi, jour de censure à l'Assemblée nationale. On commence à en avoir l'habitude.
00:06— Oui. Alors à gauche, tous les regards se tournent vers l'EPS parce que l'EPS, on le sait, est un tournant.
00:11Fera-t-il cavalier seul en ne votant pas la censure ? — Réunion ce matin, je crois, non ?
00:14— À midi, oui. — Réunion à midi, oui. — Ou bien censurera-t-il comme LFI, les Verts ou l'EPC ?
00:18D'abord, il faut quand même dire que le Parti socialiste a gagné dans la séquence ses nouveaux ganons quand même
00:23de partis de gauche, de gouvernement. Depuis combien d'années, Jean-Jacques, on n'avait pas vu des socialistes
00:28négociateurs, responsables qui arrivaient à dépasser leur querelle de chapelle pour s'adresser directement
00:33et essayer de trouver des accords consultifs ? Moi, je vous le dis tout de suite. Depuis 2012,
00:38arrivée de François Hollande à l'Élysée. Et malgré le mépris et les moqueries habituelles, parce que c'est le lot
00:43quand même de tous les premiers secrétaires du Parti socialiste, eh bien finalement, celui qui a mené la danse,
00:47c'est quand même Olivier Faure qui s'est révélé dans la séquence. — Que j'attends toujours, hein.
00:50— Oui. Bah dites-lui, Olivier Faure, Jean-Jacques Bourdin. — Non, non, je l'ai dit. Je lui ai envoyé 10 SMS.
00:54— Il faut répondre à Jean-Jacques Bourdin, sinon ça va charter. Olivier Faure, en tout cas, c'est lui qui a mené la danse.
01:00Et c'est lui, justement, Jean-Jacques, qui donnera la position officielle du groupe socialiste cet après-midi à l'Assemblée.
01:06Et en fait, plus le PS, si vous voulez, retrouve des couleurs de partis de gouvernement, plus Jean-Luc Mélenchon
01:11mugit, glapit, vitupère. Alors maintenant, il en est à menacer les socialistes d'avoir un candidat insoumis
01:17d'un char si transcription pour tout socialiste qui ne votera pas la censure. Mais en réalité, vous savez,
01:23les hurlements de Jean-Luc Mélenchon quand vous discutez avec les députés socialistes, au fond, ça les fait sourire.
01:27Ils n'en peuvent plus, d'abord. Et puis surtout, ce qu'ils disent, c'est que OK, on a besoin des voix de LFI.
01:32Mais LFI, s'il n'y a pas les voix du PS, ça reste à 17 députés comme en 2017. Donc le PS a deux chemins aujourd'hui.
01:40Soit il vote la censure parce que le compte n'y est pas, parce qu'il n'y a pas eu la suspension de la réforme.
01:46Soit il vote la non-censure parce qu'il va jusqu'au bout de sa logique et il dit OK, on sera impitoyable.
01:52Sur la prochaine censure, on sera impitoyable. Mais celle-là, on laisse encore agir pour la conférence sociale.
01:58– Mais Françoise, de toute manière, le gouvernement Bayrou ne tombera pas
02:01puisque le Rassemblement National ne votera pas la censure.
02:04C'est la gauche qui vole en éclats sous nos yeux, là, en ce moment ?
02:07– Oui, alors, je pense moi-même, Jean-Jacques, avoir utilisé en 20 ans de journalisme politique
02:13à peu près 400 fois cette expression, la gauche qui vole en éclats.
02:16Alors c'est vrai que la gauche, c'est sa spécialité, elle vole en éclats jusqu'à ce qu'elle se recompose.
02:21C'est l'ADN de la gauche, c'est-à-dire qu'on s'engueule mais on est capable, sur l'essentiel, de se mettre d'accord.
02:25Donc aujourd'hui, si le PS ne vote pas la censure, il y a une fracture du Nouveau Front Populaire
02:31mais ça ne veut pas dire qu'il est mort pour la suite.
02:32Personne, en tout cas, ne sait de quelle comté va tomber la pièce.
02:36Je ne sais pas si ce sera censure ou non-censure, eux-mêmes ne le savent pas encore, je pense.
02:39– Bien, merci beaucoup Françoise. – C'était un plaisir, mon cher Louis.
02:42– Merci, 7h51. On vous retrouve tout à l'heure, Françoise, vous êtes là avec Élisabeth Lévy.
02:477h51, nous reviendrons sur la flemme, tiens, sur le moindre effort.
02:52Il est 7h51, nos auditeurs veulent réagir, 0826-300-300, à tout de suite.

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