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À l'occasion de la journée internationale des travailleurs, la CGT revendique 300.000 manifestants à travers toute la France ce 1er mai. Le ministère de l'Intérieur en a recensé 157.000. À Paris, la manifestation s'est dans l'ensemble bien déroulée, s'est félicité Bruno Retailleau. Des députés socialistes se sont toutefois faits agresser, et le député Jérôme Guedj s'est fait évincer du cortège.

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Transcription
00:00Oui, bien sûr, je l'ai eu comme les autres, parce qu'il y a beaucoup d'élus et de militants qui se sont fait agresser.
00:06Il faut quand même dire que ça fait plusieurs fois cette semaine que Jérôme Guèche se fait agresser.
00:12Franchement, il faut dire les choses clairement.
00:13Il se fait agresser parce qu'il est socialiste, il se fait agresser parce qu'il est juif.
00:16Moi, je voudrais vraiment pousser un coup de gueule.
00:18Il y en a marre.
00:19Enfin, on est quand même, normalement, le 1er mai, c'est la fête des travailleurs.
00:24On devrait tous, moi j'étais à Dunkerque avec Olivier Faure, avec Boris Vallaud, avec François Ruffin.
00:28Enfin, voilà, on manifestait ensemble, pacifiquement, on peut avoir des différences, elles sont connues.
00:33Mais enfin, c'est la journée des travailleurs.
00:35Et on a des imbéciles chromés qui sont effectivement les agents zélotes de l'extrême droite
00:41qui viennent agresser, menacer physiquement.
00:43Je pense à Chloé Riedel, je pense à Emma Raffovitz, à Emmanuel Grégoire, à Arnaud Simeon, à Yannick Trigance,
00:48à Noah Flechel, que personne ne connaît, mais qui est un militant chez nous, qui s'est trouvé aux urgences.
00:52Et pourquoi ? Parce qu'ils sont socialistes et que certains d'entre eux sont juifs.
00:55C'est ça la vérité.
00:56Donc c'est l'un et l'autre pour vous.
00:58Mais évidemment, excusez-moi, je m'énerve un peu, mais parce que franchement, c'est honteux.
01:02Pourquoi est-ce que c'est toujours M. Jérôme Guetsch qui est ciblé ?
01:06C'est quoi la raison ?
01:07Elle se voit, la raison.
01:09Et pourquoi vous dites l'extrême droite ?
01:11Oui, c'est ça, oui.
01:11Ah oui, vous avez dit l'extrême droite.
01:14Ce sont les agents de l'extrême droite, au final, pourquoi ?
01:17Non mais attendez, lui aurait plutôt tendance à dire que ce sont des agents infiltrés de l'extrême droite.
01:23Vous l'avez mal écouté, il a dit, ce sont les agents de Jordan Bardella.
01:28On peut repasser le son, vous verrez.
01:30Expliquez votre raisonnement.
01:32Parce que, si vous voulez, c'est très simple.
01:34Nous sommes des démocrates.
01:36On doit d'abord refuser toute brutalisation du débat public.
01:40La violence n'a sa place nulle part dans la République.
01:45Et quand une partie de la gauche, en l'occurrence l'extrême-extrême gauche,
01:48les Black Blocs que vous avez cités,
01:51en réalité ce vôtre dans quoi, dans cette haine, dans cette violence,
01:56brutalise ce débat et agresse physiquement les personnes,
02:00évidemment que ça respectabilise l'extrême droite et que ça fait le jeu et le lit de l'extrême droite.
02:05C'est ce qu'a dit Jérôme Guetsch et il a parfaitement raison.
02:09Donc, attendez, ce que je voulais dire, c'est qu'au final,
02:12c'est l'extrême droite qui en tire bénéfice,
02:14mais que ceux qui se cachent derrière ces violences,
02:16pour vous, il n'y a pas de doute, c'est l'extrême gauche ?
02:18C'est évidemment l'extrême droite.
02:19Il n'y a aucun doute, ils auront agi.

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