Jérôme Guedj, député "Parti socialiste" de l'Essonne était l'invité de BFM jusqu'à minuit.
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00:00C'est le 1er mai. Les socialistes sont toujours présents, moi je suis toujours présent, j'étais avec mes collègues députés, Chloé Rydel et Marafovitch, j'étais avec Arnaud Simian, avec Emmanuel Grégoire, j'étais avec la première fédérale du Parti Socialiste de Paris, Lamia El Arache, qui elle-même a été aussi des envois de mortiers, et nous étions là comme d'habitude.
00:21Et des gens agressifs, virulents, sont venus d'abord nous insulter. Je serais tenté de vous dire, bon, on peut avoir des désaccords, l'insulte est déjà une erreur, c'est déjà une faiblesse, c'est déjà une médiocrité.
00:37Et puis après, des gens sont venus nous agresser. Après, nous avoir traités de tous les noms, d'être des complices du génocide, d'être des collabos, de quoi parle-t-il ?
00:48D'être des soutiens du gouvernement d'Emmanuel Macron ou des gouvernements d'Emmanuel Macron. Et puis après, ils sont passés à la violence.
00:55Et ça, pour moi, c'est la ligne rouge dans la politique. La complaisance avec la violence, elle est insupportable. Donc il y a des blagues bleues.
01:01Mais qui sont-ils, Jérôme Gage ? Ils, selon vous. Qui vous en veut ?
01:06Alors, il y a deux natures. Ceux qui se sont passés à l'acte aujourd'hui, moi je suis incapable de les qualifier, des plaintes ont été posées.
01:11Je sais que Lamia El Arache a porté plainte pour la Fédération du Parti Socialiste de Paris.
01:16Elle a raison parce qu'un militant socialiste a été blessé, que d'autres ont été choqués et que le stand du Parti Socialiste a été détruit.
01:27Je sais que le président du groupe socialiste, Boris Vallaud, a aussi, au nom des députés socialistes, décidé de saisir le procureur de la République.
01:34Donc je suis incapable de vous dire qui l'a fait.
01:36Mais ce que j'ai vu en face de moi, c'est des gens violents, agressifs, et qui voulaient en découdre.
01:42Moi je les appelle des crétins, des cérébrés, parce que ce sont les ennemis des travailleurs.
01:46Ce sont les ennemis du 1er mai.
01:48Regardez de quoi vous parlez depuis tout à l'heure sur vos plateaux.
01:51Au lieu de parler des mots d'ordre de cette journée, qui sont importants, la désindustrialisation.
01:55Il y avait un grand rassemblement à Dunkerque, aujourd'hui, autour d'ArcelorMittal.
02:00Au lieu de parler du pouvoir tâchera des services publics, des retraites, on parle de ceux qui veulent semer la discorde et la division.