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00:00Direction Bagnoles-sur-Seize dans le Gard des Narcotrafiquants.
00:04Écoutez cette histoire, on carrément menacé cette semaine des lycéens et des enseignants
00:08qui ont dû se mettre carrément à l'abri.
00:11Tout ça, leur tort, vous savez quoi ?
00:13Ils se trouvaient près d'un endroit de deal.
00:16Évidemment, ça ne plaisait pas aux narcotrafiquants.
00:18Écoutez le témoignage de Jérôme Jacquel, qui est conseiller municipal d'opposition de Bagnoles-sur-Seize.
00:24Il y a eu des enfants, une soixantaine d'enfants et trois professeurs
00:27qui se sont confinés dans une salle, dans les vestiaires,
00:32suite à des menaces par des jeunes dealers de l'autre côté du stade.
00:37C'est dingue de se faire amener par la police au lycée alors qu'on vient faire du sport.
00:42Comme j'avais dit la dernière fois, les examens de sport pour le bac ont été passés.
00:48Donc ça fait que là, jusqu'à la fin de l'année, le stade sera pu utiliser par le lycée notamment.
00:54Patrick, Martin, Jeunier, voilà, le proie des narcotrafiquants.
00:58C'est quand même une ère, c'est saine.
01:00En fait, ce sont eux qui font la loi.
01:01Ça me rappelle, vous savez, ce collège ou cette école de Saint-Ouen qui doit partir parce qu'il y a du narcotrafique.
01:07On doit s'adapter aux narcotrafiquants aujourd'hui en France en 2025.
01:10On doit s'adapter, c'est-à-dire que pour l'instant, effectivement, on recule.
01:12Et je crois que l'objectif aujourd'hui, c'est que la République reconquière tous ces territoires perdus.
01:17Et Dieu sait si les collectivités territoriales font quand même un gros boulot de médiation.
01:21Mais la médiation, ça ne suffit plus.
01:23Il faut du contrôle, il faut de la police, il faut des effectifs.
01:26Et effectivement, s'en prendre à des équipements sportifs, à des stades ou à des écoles, c'est absolument inadmissible.
01:31Le problème aujourd'hui, on le disait, c'est qu'il faut une présence, il faut des surveillances.
01:36Il faut faire en sorte qu'on ne puisse pas rentrer armé dans un équipement sportif, dans un équipement scolaire.
01:41Et donc, tout ça, ce sont des moyens également.
01:43Et également, une justice qui doit être extrêmement vigilante pour faire en sorte que ces narco-trafiquants ne puissent plus devenir des patrons dans ces quartiers.
01:51Parce que ce sont souvent des quartiers en difficulté.
01:54Il y a des jeunes qui veulent faire du sport.
01:55Il y a des associations sportives qui font, je veux dire, une action très très importante.
02:00Des élus qui s'investissent dans ce genre de manifestations sportives.
02:05Et donc, ça ne suffit pas.
02:06Donc, il ne faut pas reculer face à cette violence.
02:09Il faut que l'État soit présent aux côtés des élus.
02:11Alors, je vous propose d'écouter Bruno Rotaillot, qu'on a écouté tout à l'heure,
02:15qui était en visite dans un centre de rétention administrative de Metz-Queleu
02:19et qui s'est exprimé sur cette affaire, justement, de bagnole sur 16.
02:25Saint-Ouen, il y avait 7 points de deal.
02:27Il n'en reste plus que 3.
02:29On en a supprimé 4.
02:31Il en reste à supprimer.
02:32On les aura.
02:33On les aura.
02:34Mais, évidemment, le travail que nous faisons est un travail dans la profondeur.
02:39Ça ne peut pas être un travail qui s'inscrit exactement dans l'actualité.
02:44Mais on ne renoncera et on ne reculera en rien.
02:48Voilà.
02:48C'est deux actions.
02:50Un texte qui change tout.
02:52Et une stratégie sur le terrain qui est globale, complète, là encore, pour avoir des résultats durables.
02:59Et Bonnet-Rotaillot faisait référence, vous l'avez bien compris, à l'exemple de Saint-Ouen.
03:03Très rapidement, Véronique Jacquet et Noémie Allioua.
03:05Et juste après, le journal avec Morine Didal.
03:08Alors, le ministre de l'Intérieur, évidemment, a raison de parler de la sorte.
03:11Mais moi, je pense que ce combat contre le narcotrafic, contre les dealers, ne sera pas gagné
03:16si tout un chacun ne se considère pas comme ayant une bataille à mener.
03:21Mais quand vous vous faites référence à l'État, l'État ne peut pas tout.
03:25Le citoyen, maintenant, doit se mobiliser.
03:28Parce que sinon, ce qui nous attend dans les dix ans qui viennent, ça va être de pire en pire.
03:31Pour l'école de Saint-Ouen, la moitié des parents étaient pour le déménagement de l'école.
03:35L'autre moitié voulait se battre pour faire en sorte que l'école ne bouge pas.
03:39Moi, je pense qu'il faut qu'il y ait quand même de plus en plus de résistants dans ce genre de bataille à mener.
03:43Parce que sinon, on ne va pas s'en sortir.
03:46Il faut quand même que le Français se réveille.
03:48Et moi, je trouve qu'il y a beaucoup trop de Français qui tournent la tête face à ces problèmes
03:51en disant justement, ah mais oui, mais que fait Bruno Retailleau ?
03:55Que fait Emmanuel Macron ?
03:56Non, il y a un moment, c'est tout un chacun qui doit se considérer comme un citoyen
03:59et qui doit prendre son destin en main, y compris celui de son pays.
04:02Même s'il y a un risque d'anarchie, vous le savez, ce n'est pas aux citoyens de faire justice.
04:06C'est la base du contrat social.
04:07Ce n'est pas aux citoyens de faire justice, mais c'est aux citoyens peut-être de dire,
04:09peut-être de trouver des solutions pour que l'école ne déménage pas.
04:13Il y a un risque d'anarchie.
04:14Si on fait reposer cette responsabilité sur les individus et sur les citoyens,
04:19il y a un risque d'anarchie.
04:20Normalement, c'est à l'État, c'est à la police, c'est à tous les services qui représentent l'État
04:23de faire en sorte qu'il y ait une paix sociale.
04:25Cette paix sociale, elle est censée être mise en place parce que nous renonçons à un certain nombre de droits
04:29et nous payons des impôts pour avoir ces services.
04:32En l'occurrence, normalement, une forme de sécurité qui nous permettrait au moins
04:35de pouvoir mettre nos enfants à l'école sans craindre qu'il y ait des problèmes.
04:3918h30, vous êtes bien sur Europe 1 et sur CNews.