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00:01Symbole de ce climat nauséabond, on évoquait tout à l'heure le 1er mai, on va prendre la direction de Lyon et de l'université de Lyon 2.
00:10Décidément, il se passe toujours beaucoup de choses à l'université de Lyon 2.
00:13Vous ne serez pas étonnés, évidemment, quand on voit ce qui s'est passé avec l'universitaire Fabrice Ballange,
00:19en tous les cas des tags appelant au meurtre de policiers, j'ai bien dit au meurtre de policiers,
00:23ont été retrouvés sur les murs de l'université de Lyon 2.
00:26Même le ministre de l'Intérieur était visé.
00:29C'est Mathilde Lacouvillère-Flornois et on en parle avec nos invités sur Europe 1 et sur CNew ce soir.
00:35La police et Bruno Retailleau sont directement visés.
00:39Sur ces images, plusieurs inscriptions ont été taguées sur le bâtiment de l'université de Lyon 2.
00:44On peut y lire « Retailleau, on aura ta peau » ou encore « un flic, une balle ».
00:48Ces tags ont été qualifiés d'ignobles par la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
00:52Des tags ignobles appelant au meurtre des policiers ont été inscrits sur les murs d'une université.
00:57La préfète condamne avec la plus grande fermeté ses appels à s'en prendre aux forces de l'ordre.
01:02Elle leur apporte son soutien indéfectible.
01:05Oui, c'est bien très souvent le courant de groupuscules d'ultra-gauche qui laissent toujours les mêmes messages, les mêmes menaces.
01:14Et là, directement même des appels au meurtre, je le rappelle, envers des policiers.
01:18C'est tout simplement inadmissible.
01:21Sur cette photo prise à l'université Lyon 3, on peut y lire « Retailleau et Gallimler » faisant référence au criminel de guerre du Troisième Reich.
01:29Pour Alain Barberis, les militants ne visent pas seulement le ministre de l'Intérieur, mais bien l'État.
01:34C'est l'État qui visait à travers l'uniforme, à travers les policiers.
01:37Ça peut être les pompiers, ça peut être les professeurs.
01:41Notre société, elle est malade aujourd'hui.
01:43Elle se transforme par de la violence et uniquement de la violence.
01:46La préfecture a demandé l'effacement de ces tags le plus rapidement possible.
01:51Quel climat, Patrick Martin-Jeunier, en France en 2025 ?
01:56Moi, je suis d'autant plus choqué que j'ai enseigné 20 ans à Lyon 3.
02:01Vous savez qu'à Lyon 3, il y a une fac de droite, c'est Lyon 3.
02:03Une fac de gauche, c'est Lyon 2.
02:05Un peu comme Nanterre et Assas chez nous.
02:07Mais je suis assez scandalisé quand même qu'on puisse détruire la réputation d'une université.
02:12Mettre de tels messages de haine qui ont été, je crois, effacés.
02:14Ce matin, rapidement, sur Lyon 3 et non pas sur Lyon 2, d'ailleurs.
02:18Et donc, je trouve absolument détestable ces messages de haine, notamment contre la police,
02:23qui appellent à des menaces, à tuer.
02:25Et donc, ce sont des choses tout à fait inacceptables.
02:28À Lyon, d'autant plus Lyon, qui est quand même la capitale de la résistance.
02:31Et donc, il se passe beaucoup de choses à Lyon.
02:34Je suis très, très déçu parce que je suis lyonnais.
02:36C'est désolé.
02:38Ce n'est pas normal.
02:40Je veux dire que dans une ville qui est porteuse de symboles, où on a torturé Jean Boulard...
02:45C'est vrai qu'on parle beaucoup de Lyon en ce moment.
02:46Oui, même aussi.
02:47Mais vous savez, ça me fait mal, moi aussi, quand on parle de Nantes.
02:50Oui, mais je crois que...
02:50Si ça peut vous rassurer.
02:51Mais à tel point, je vais l'attendre...
02:52Chacun sa ville.
02:53Non, mais moi, j'ai l'attention de m'occuper vraiment de ce qui se passe à Lyon dans les prochains mois, si vous voulez ce que je veux dire.
02:59Ah, une information précisée.
03:01Il y a des élections municipales que je sais.
03:03Il y a Jean-Michel Aulas et Louis de Ragnel qui suit l'actualité politique.
03:07Donc, vous n'irez plus jamais Grenier.
03:09Non, pas, pas, pas, pas, pas, plus jamais.
03:11Non, ce que je veux dire, c'est que...
03:12Mais vous êtes sérieux ?
03:14Ben, écoutez, on va voir ce qui se passe.
03:16J'ai des contacts.
03:17Donc, je trouve que ce qui se passe à Lyon est tout à fait catastrophique.
03:20Ben voilà.
03:21Qui est pour la deuxième ville métropole de France.
03:24Donc, c'est ce genre de choses.
03:25Il ne faut pas que ça se reproduise.
03:27Surtout qu'on voit des groupuscules, ce genre de groupuscules d'extrême-gauche haineux qui diffusent.
03:33La haine, des messages antisémites d'ailleurs, des messages contre la police et des messages qui sont contre la concorde sociale.
03:39Et à Lyon, pour moi, comme partout en France, c'est tout à fait inacceptable.
03:42Alors, en exclusité ce soir pour les auditeurs d'Europe 1 et les spectateurs de CNews, on annonce Patrick Martin-Jeunier qui a de l'ambition pour Lyon.
03:49Nathan Devers.
03:50J'ai cru lire un tag où il y a écrit Retailleau égale Himmler ou...
03:54Oui, oui.
03:54J'ai mal lu ou Hitler.
03:55Non, non.
03:55Ça a été dit.
03:57Vous avez bien lu.
03:57Malheureusement, vous avez bien lu.
03:58Donc, j'aimerais juste quand même faire une remarque.
04:02Cette manière dont on entend de plus en plus à gauche le slogan « A cab » en anglais.
04:09« Tous les policiers sont des bâtards », traduction littérale.
04:12où on voit les tags « un flic, une balle », c'est particulièrement cynique et pervers.
04:19Pour deux raisons.
04:20D'abord, parce que c'est faire une confusion volontaire entre le fait de critiquer une institution républicaine.
04:27Toutes les institutions de la République peuvent avoir des défaillances.
04:30Dans tous les corps de métier, on peut trouver des problèmes.
04:31On peut trouver des gens qui peuvent, ici ou là, se comporter mal.
04:34On peut contester la méthode, la doctrine, etc.
04:36Et les policiers sont les seuls chez qui ces critiques-là font l'objet d'une haine ontologique.
04:43Ça veut dire que ceux qui prétendent critiquer la police,
04:46mais qui, en fait, insultent les gens qui travaillent dedans.
04:48Si on fait un exemple, l'hôpital public.
04:51Tout le monde est d'accord pour dire qu'il va mal.
04:53Tout le monde est d'accord pour dire qu'il peut y avoir des problèmes à l'hôpital public.
04:56Que certains soignants peuvent parfois mal se comporter, dans le stress, avec leurs conditions de travail.
05:01Est-ce que vous entendriez une seule personne dire un jour « l'hôpital tue » ?
05:04Ou « tous les soignants sont des bâtards » ?
05:07Ou « un soignant, une balle ».
05:08Évidemment, jamais.
05:09Et deuxièmement, et j'en viens au cœur de ce que je voulais dire,
05:12pourquoi ces slogans sont-ils très importants dans la culture de l'extrême-gauche d'aujourd'hui ?
05:17Parce que ce n'est pas des choses marginales.
05:19C'est au cœur d'une certaine rhétorique.
05:21Parce que derrière, il s'agit de dire, en effet, Retailleau, Himmler,
05:26c'est-à-dire « la France n'est pas une démocratie ».
05:28Et en fait, c'est ça qui est fascinant.
05:29La manière dont ces gens-là décrivent la police,
05:32c'est de dire non pas que c'est une police républicaine
05:34qui peut avoir ses défauts comme toutes les institutions républicaines,
05:37mais que c'est une milice comme une milice de dictature.
05:40Et ce qui est drôle, c'est que ces gauchistes, ces extrêmes gauchistes,
05:42vous ne les entendez pas critiquer les dictatures qui existent ici ou là, sur le globe.
05:47C'est ça qui est incroyable.
05:48Il y a un deux poids deux mesures qui est formidable.
05:51Nathan, Nathan Neuver, on marque une pause.
05:53On se retrouve dans quelques instants.
05:54On va parler du futur pape.
05:57On sera avec Émeric Pourbet.
06:00Apparemment, Emmanuel Macron ferait campagne pour Jean-Marc Aveline, l'archevêque de Marseille.
06:05On sera avec Émeric Pourbet.
06:06C'est un sujet pour Punchline.
06:08Léonique Jacquet, je vous attends aussi.
06:09Attention, il va falloir s'engager.
06:11A tout de suite sur CNews et sur Europe 1.