Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • hier
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNew jusqu'à 10h30.
00:00:06Samedi soir sur France 2, l'émission qu'à l'époque a donné la parole à Raphaël Pity pour évoquer le drame humanitaire qui se déroule à Gaza.
00:00:15Si Raphaël Pity est médecin humanitaire, il fut aussi candidat à l'élection législative en 2024.
00:00:22Il s'est présenté sous la bannière de place publique, le mouvement de Raphaël Glucksmann dans le cadre de l'alliance du nouveau Front Populaire
00:00:29qui a réuni les partis de gauche.
00:00:31Monsieur Pity a soutenu durant sa campagne que le Hamas était un mouvement de résistance.
00:00:37Cette information, ces informations n'ont jamais été données aux téléspectateurs qui croyaient écouter un médecin
00:00:42sans parti pris politique ou idéologique du drame que vivent les Gazaouis.
00:00:47C'est un premier manquement.
00:00:49A la suite de son témoignage, Thierry Ardisson a comparé Gaza à Auschwitz sans que jamais sa parole ne soit contredite.
00:00:57C'est un deuxième manquement.
00:00:58L'émission était enregistrée vendredi, elle fut diffusée samedi.
00:01:03La direction de France Télévisions l'a donc regardée, validée, diffusée, sans avertissement, sans couper la séquence.
00:01:11C'est un troisième manquement.
00:01:13Hier dimanche, face à la polémique, Thierry Ardisson s'est excusé et il a regretté ses propos.
00:01:19La PDG de France Télévisions, Mme Delphine Ernotte, n'a fait aucun communiqué.
00:01:23Seule la production de quelle époque a écrit quelques lignes pour déplorer les paroles de Thierry Ardisson.
00:01:30Il est, si je comprends bien, le seul responsable de l'incident.
00:01:34Qu'un porte-parole du Hamas puisse s'exprimer sans contradiction sur une antenne de la télévision publique.
00:01:39Que sa présidente ne prenne pas la parole pour présenter ses excuses, sinon sa démission.
00:01:45Que quasiment aucun média ce matin n'évoque ses faits.
00:01:49Qu'aucun homme politique ne réagisse à cette heure à cette mise en perspective de l'information, pour le moins biaisée,
00:01:56montre une nouvelle fois le parti pris idéologique de l'espace médiatique qui relaye la parole de l'extrême gauche avec indulgence.
00:02:04Je terminerai en rappelant que le drame humanitaire à Gaza mérite une approche différente.
00:02:08Si la responsabilité de Benjamin Netanyahou doit être discutée, critiquée, et elle l'est, quant à son action,
00:02:15la responsabilité du Hamas dans ce drame ne saurait être passée sous silence,
00:02:21comme ce fut le cas samedi soir sur le service public.
00:02:25Il est 9h01, Audrey Berthold.
00:02:27Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:39L'auteur du rodéo urbain qui a fauché un sapeur-pompier volontaire à Evian et toujours en garde à vue.
00:02:46La victime âgée de 38 ans est-elle toujours dans le coma entre la vie et la mort ?
00:02:51Selon la police, l'homme souffrirait d'un traumatisme crânien et d'un enfoncement thoracique.
00:02:55Invité de Sonia Mabrouk ce matin, Marion Maréchal réagit à cette tragique actualité.
00:03:00Écoutez.
00:03:01On peut même parler de fabrique de sauvages à certains égards,
00:03:04parce que c'est l'archétype finalement du multirécidiviste condamné pour trafic de stupéfiants
00:03:08qui aurait dû être derrière les barreaux, qui ne l'est pas,
00:03:11et qui n'ayant jamais rencontré sur son chemin de délinquant finalement l'autorité de l'État
00:03:15et la fermeté évidemment de l'État, est allée toujours plus loin jusqu'à cet acte abject.
00:03:22Le Hamas va libérer un otage israélo-américain.
00:03:25Il s'agit d'Edan Alexander.
00:03:27Il devrait être libéré aujourd'hui ou demain.
00:03:30Cette annonce intervient avant la visite au Moyen-Orient du président américain Donald Trump
00:03:34du 13 au 16 mai sur son réseau social.
00:03:37Donald Trump a bien sûr salué une nouvelle monumentale.
00:03:41Et puis la 33e cérémonie des trophées UNFP, c'était hier soir au pavillon Gabriel à Paris.
00:03:47Une cérémonie qui a récompensé les meilleurs joueurs des championnats de France
00:03:50en Ligue 1, Ligue 2 et pour l'Arkéma Première Ligue.
00:03:53Le Parisien Ousmane Dembele a été élu meilleur joueur de Ligue 1.
00:03:56Désiré Douai, meilleur espoir de Ligue 1.
00:03:58Luis Enrique, meilleur entraîneur.
00:04:01Et enfin, Kylian Mbappé depuis Madrid a reçu son trophée de meilleur joueur français évoluant à l'étranger.
00:04:06Merci chère Audrey.
00:04:08Puisque vous parlez football, il y a 49 ans, jour pour jour, le 12 mai 1976,
00:04:14Saint-Etienne butait contre des poteaux carrés à Glosgo et de Soudra.
00:04:19Il ne nous en sort toujours pas remis.
00:04:20Mais je salue les Stéphanois qui nous écoutent et notamment Jean-Michel Larquet
00:04:23qui est toujours très présent devant notre émission
00:04:27et qui se souvient que l'arbitre s'appelait M. Palotaille.
00:04:30Il est 9h03.
00:04:31Elisabeth Lévy est avec nous.
00:04:32Georges Fenech, Olivier Delagarde, Joachim Lefloc-Imad et Thomas Bonnet sont là.
00:04:37On parlera évidemment de ce qui s'est passé sur France 2 ce week-end.
00:04:41Mais il y a effectivement des choses parfois qui ne sont pas anecdotiques
00:04:46mais qui révèlent la société.
00:04:48Puis il y a la grande histoire qui se met en place.
00:04:50Cette grande histoire, nous serons avec Vincent Hervouet à 9h30
00:04:53pour évoquer la possible rencontre entre Zelensky et Poutine.
00:04:57Mais avant ça, le pompier, vous avez entendu Marion Maréchal il y a quelques secondes.
00:05:02Jusqu'à quand ? Jusqu'à quand on va tolérer cela ?
00:05:05Parce que le profil du suspect est finalement une synthèse.
00:05:08Une synthèse.
00:05:09Écoutez le sujet de Kinson.
00:05:13Dans cette caserne déviant les bains, qu'un sapeur pompier volontaire a été renversé
00:05:17alors qu'il essayait de mettre fin à un rodéo urbain ce samedi.
00:05:20L'auteur présumé, un conducteur âgé de 19 ans, bien connu de la justice,
00:05:27une quinzaine d'antécédents judiciaires liés à la consommation et au trafic de stupéfiants
00:05:31pour lesquels il avait effectué à peine 6 jours de prison en préventive,
00:05:36comme le précise Bruno Rotaillot.
00:05:37Le conducteur, après son forfait, a fait demi-tour, il a baissé la vitre, il a craché sur la victime
00:05:50et sur un autre sapeur pompier volontaire qui était en train de secourir son camarade.
00:05:59Il est reparti, il a refait demi-tour et il a pris la fuite.
00:06:06L'individu est interpellé et placé en garde à vue.
00:06:10Selon le parquet, il était alcoolisé.
00:06:12Dans son véhicule ont été retrouvés des bouteilles d'alcool et de protoxyde d'azote, un gaz hilarant.
00:06:17D'après une source policière, son permis de conduire était suspendu depuis le 15 avril
00:06:22après un contrôle sous l'emprise de stupéfiants.
00:06:25Les mêmes causes produisent les mêmes effets, Georges Fenech.
00:06:28Et quand je dis que c'est une synthèse, je ne sais pas jusqu'à quand,
00:06:32il y a un moment où ça va s'arrêter.
00:06:33Je ne sais pas quand, mais il y a un moment où ça s'arrêtera.
00:06:36Vous verrez.
00:06:37Les peines seront plus fortes, dissuasives, peines planchées.
00:06:40Vous dites ce que vous voulez.
00:06:41Vous êtes bien optimiste.
00:06:43Si ça va s'arrêter.
00:06:44Ce que dénonce...
00:06:46Jean Fenech.
00:06:49Ce que dénonce Bruno Rotaillot, c'est la stricte réalité, bien entendu.
00:06:53Mais le problème, il n'est pas là.
00:06:54Le problème, c'est que font-ils ?
00:06:57Que fait le Premier ministre ?
00:06:59Que fait le garde des Sceaux ?
00:07:00Pour rétablir les courtes peines d'emprisonnement pour les mineurs ?
00:07:04Pour faire en sorte que ces peines soient exécutées ?
00:07:06Pour revenir sur les cultures de l'excuse ?
00:07:09On a le profil...
00:07:10Si vous voulez...
00:07:10Non, mais vous dites, qu'est-ce qu'on fait ?
00:07:12Oui, on a...
00:07:12Mais on sait ce qu'il faut faire.
00:07:14Malédiction.
00:07:14Quand vous parlez de malédiction, c'est que vous ne pouvez rien dire.
00:07:16Mais je veux dire, Georges, je veux dire, moi, on ne va même plus parler de ces sujets-là.
00:07:19Ça sert à rien, parce qu'on va répéter ce qu'on a dit 25 fois.
00:07:21Mais pourquoi vous dites que ça va s'arrêter ?
00:07:23Mais non, mais ça ne pourra pas durer éternellement.
00:07:25Tant qu'il n'y aura pas une peine planchée.
00:07:27Rodéo, 10 ans de prison.
00:07:28Ça vous va ?
00:07:28Mais bien sûr.
00:07:29Ça vous va ?
00:07:29Mais oui, il faut...
00:07:3010 ans de prison.
00:07:32C'est excessif.
00:07:34Je suis d'accord avec vous.
00:07:34Il faut des peines planchées.
00:07:36Je suis d'accord avec vous.
00:07:37Mais là, ce n'est pas du rodéo.
00:07:38C'est une tentative d'homicide volontaire avec un véhicule.
00:07:40Quelqu'un fait du rodéo ?
00:07:41À partir du rodéo.
00:07:42La vérité, c'est que ça ne peut pas vous arriver.
00:07:44Avez-vous de faire un rodéo, ni à vous, ni à personne ?
00:07:46En fait, le problème de la société française, il n'est pas très compliqué.
00:07:49Il y a 99, peut-être 99% des gens qui ont envie de vivre tranquillement.
00:07:54Et tu as une minorité, une petite minorité.
00:07:57Et ces gens-là, on les laisse tout faire.
00:07:58Parce qu'on ne les a pas arrêtés.
00:07:59Vous avez vu le quasi-judiciaire, 15 antécédents judiciaires, depuis qu'il est mineur.
00:08:04On ne le sait pas, il n'y a pas des mineurs.
00:08:06Pascal, je peux vous poser une question.
00:08:07Qu'est-ce qui vous fait dire que ça va s'arrêter ?
00:08:09Qu'est-ce qui va faire dire, c'est qu'un jour, un jour, les populations vont en avoir tellement marre
00:08:16qu'elles voteront pour quelqu'un, comme Bukele.
00:08:19C'est ce qui s'est passé.
00:08:20Elles voteront pour un Bukele.
00:08:22Quelqu'un qui arrive et puis qui dit, c'est comme ça, en fait.
00:08:25Et puis maintenant, ce n'est plus autrement.
00:08:26Vous savez qu'avant Bukele, par exemple, on pourrait, par exemple, revoir les règles,
00:08:32moi je reviens toujours à ça, d'engagement de la force par les forces de l'ordre,
00:08:36pour qu'elles fassent peur.
00:08:37C'est tout.
00:08:38On pourrait faire cela tout à fait légalement.
00:08:40Écoutez, Sophie Primac, les rodéos, écoutez, les rodéos, ça fait...
00:08:43Je me souviens, Cyril, où Yannouna a fait des émissions avec les rodéos lyonnais,
00:08:47il y a deux ans, trois ans, quatre ans, c'est le...
00:08:49Rien ne change, écoutez, franchement.
00:08:52La faiblesse, l'impuissance plus exactement du pouvoir politique, parce qu'ils ne veulent pas.
00:08:58Donc un jour, il y aura quelqu'un qui arrivera dans le pays et qui dira,
00:09:01voilà ce que je propose.
00:09:02Et il sera élu, et peut-être.
00:09:05Et à ce moment-là, les choses à ce moment-là changeront.
00:09:07Écoutez, madame Prima.
00:09:08Écoutez, quand quelqu'un qui vient de renverser un pompier
00:09:11prend le soin de faire demi-tour
00:09:13pour venir cracher sur les pompiers
00:09:15qui sont en train de soigner leurs collègues,
00:09:17je ne sais pas si c'est de l'ensauvagement,
00:09:18mais c'est probablement un acte barbare.
00:09:20Ça, je confirme.
00:09:21Alors, la loi a déjà été changée sur les rodéos.
00:09:24Elle permet notamment de prendre immédiatement les véhicules.
00:09:30À la fois, Bruno Retailleau et Gérald Damanin
00:09:32ont engagé l'ensemble des forces de l'ordre
00:09:34à appliquer les saisies automatiques sur l'ensemble du territoire.
00:09:38C'était vrai qu'en Ile-de-France jusqu'à présent,
00:09:40sur l'ensemble du territoire,
00:09:42il faut appliquer la loi jusqu'au bout,
00:09:44saisir l'ensemble des véhicules, les vendre.
00:09:47Il faut vraiment être sans pitié sur cette question des rodéos.
00:09:50Ça ne suffit pas.
00:09:52Madame Prima, souvent, je vous dis ça,
00:09:55ces jeunes gens, ils n'y sont pour rien, les pauvres.
00:09:59Ils n'ont pas été élevés,
00:10:01ils n'y sont pour rien ou mal élevés.
00:10:03Simplement, il faut les mettre en dehors de la société
00:10:04et pourquoi pas les reconditionner différemment.
00:10:07Voilà.
00:10:08Donc, ça demande un changement de logiciel total.
00:10:12Il faut sans doute les mecs pendant 5 ans, 7 ans, 8 ans
00:10:15pour les reformater quelque part.
00:10:18Il a craché sur un pompier.
00:10:20Sur un corps meurtri.
00:10:21Vous vous rendez compte, le niveau,
00:10:23qu'est-ce que vous voulez faire avec quelqu'un qui crache ?
00:10:25Il est en dehors de la civilisation.
00:10:26Mais bien sûr, c'est pour ça qu'il faut changer.
00:10:28Est-ce que vous savez comment Libération traite le sujet aujourd'hui ?
00:10:31Olivier Gué, de la garde.
00:10:33Est-ce que vous savez comment Libération traite le sujet aujourd'hui ?
00:10:35Vous allez ne le dire.
00:10:36Pas une ligne.
00:10:37Il y avait un débat.
00:10:39Attendez, là, jusque-là, on disait
00:10:40est-ce que c'est un fait divers ou c'est un fait de société ?
00:10:42Aujourd'hui, c'est même plus un fait divers.
00:10:45Mais plus il n'y a pas une ligne dans le journal...
00:10:47Le tournant coercitif que vous préconisez, Pascal, il est nécessaire.
00:10:52Et en effet, il aura lieu.
00:10:53Mais il n'aura pas lieu à la technostructure et à la classe politique constante.
00:10:56Il n'y a pas de volonté politique de lutter contre la violence aujourd'hui dans ce pays.
00:10:59Quand on entend le Premier ministre François Bayrou parler de malédiction,
00:11:03c'est juste aberrant.
00:11:04Le politique, il n'est pas là pour prendre acte des procédures.
00:11:06Vous voulez que je vous dise ?
00:11:07Il n'y a pas cette volonté politique.
00:11:09Et il n'y en aura pas avant 2027, quoi qu'il se passe.
00:11:12Ce n'est que le début.
00:11:14Nous sommes au début de l'ensovagement du pays.
00:11:18Le chef-événement parlait déjà des sauvageons en 1998.
00:11:20Qu'est-ce qui s'est passé depuis ?
00:11:21Joachim, c'est de pire en pire.
00:11:23Oui, c'est de pire en pire.
00:11:23De pire en pire.
00:11:24Mais donc, ce n'est que le début.
00:11:26C'est pour ça qu'à un moment, il y aura une solution radicale.
00:11:30Et comme toujours, les hommes politiques impuissants diront
00:11:32« Ah oui, mais le public ou la population se tourne vers un Trump, vers un Bukele. »
00:11:37Ben oui, puisque vous n'avez pas répondu pendant des années.
00:11:40Donc, les gens y sont excédés.
00:11:42Donc, ils se tournent vers une position radicale.
00:11:44Ce que dit aussi cette histoire, c'est quand même le fait que là,
00:11:47des pompiers ont voulu s'interposer.
00:11:48C'est-à-dire qu'il y a beaucoup de situations problématiques qu'on évite.
00:11:52On ne va pas à la foire du trône parce que c'est mal fréquenté.
00:11:54On ne va pas sur les champs fêter la victoire parce que c'est dangereux.
00:11:57Bien sûr.
00:11:57Mais dès que quelqu'un va à la confrontation, va mettre les personnes en face de leur responsabilité,
00:12:02voilà ce qui peut lui en coûter.
00:12:03C'est ça que je trouve terrible.
00:12:04C'est-à-dire qu'on parle d'une société côte à côte et une société face à face.
00:12:07Là, on est une société face à face parce que quelqu'un a le courage d'aller dire à ces individus d'arrêter.
00:12:11Bonne remarque et vous faites bien de faire le parallèle avec ce qui s'est passé jeudi soir après le match du PSG
00:12:16et peu de gens en ont parlé dans l'espace médiatique, bien évidemment,
00:12:19parce que ce n'est pas quelque chose qu'on veut voir une nouvelle fois,
00:12:22comme on ne veut pas voir ce qui se passe.
00:12:24On ne veut pas voir les barbares sur le sol de France.
00:12:27Donc, on ne veut pas les voir.
00:12:30Mais écoutez, le discours qui les a beaucoup encouragés et qui continue
00:12:37est le discours de la victimisation.
00:12:39Pourquoi se sentent-ils autorisés à faire cela ?
00:12:42Parce que ça fait 20 ans, pour les ceux qui ont 20 ans,
00:12:46qu'on leur met dans le crâne qu'ils sont victimes d'une méchante société,
00:12:49raciste, colonialiste, tout ce que vous voulez.
00:12:51Et ils l'ont tellement intégré que, face à n'importe quel représentant de cette société,
00:12:56ils se sentent en droit de tout.
00:12:58Elle a très bien dit ce que j'allais dire.
00:13:00Georges, ne le répétez pas.
00:13:01Vous auriez un mot quand même, s'il vous plaît.
00:13:06Redites-le moins bien.
00:13:06Vous mettriez l'équivalent d'un buckelé à l'Élysée.
00:13:10Je ne sais pas ce que vous pensez.
00:13:12Admettons, que fera-t-il face à des juges qui ont le dernier mot
00:13:16et qui, effectivement, soutiennent cette vision de la société.
00:13:20Les juges n'auront pas le dernier mot si les lois changent.
00:13:26Avec des peines planchées.
00:13:28C'est là, je ne comprenais pas.
00:13:29Même les peines planchées, vous pouvez descendre.
00:13:32Merci, Georges.
00:13:33Il faut revoir le recrutement dans la magistrature.
00:13:35Bien sûr.
00:13:35C'est pas que l'idéologie des juges.
00:13:37C'est aussi le manque de place de prison qui est justifié.
00:13:39Non, non.
00:13:40Écoutez l'idéologie qui va appliquer les peines.
00:13:43Écoutez, Kinson.
00:13:44Il a fait six jours.
00:13:45Il était condamné à dix mois de prison.
00:13:47Il a fait six jours de prison.
00:13:48Écoutez, Kinson.
00:13:50Et M. Retailleau qui veut changer les choses.
00:13:51Dans Paris-Intramuros et la Petite Couronne,
00:13:57les forces de l'ordre sont déjà autorisées à poursuivre des véhicules
00:14:00participant à des rodéos urbains.
00:14:02Bruno Retailleau souhaite généraliser la prise en chasse
00:14:04sur l'ensemble du territoire.
00:14:07Le syndicat Alliance Police réclame des consignes claires.
00:14:11Mes collègues, comme d'ailleurs la société en général,
00:14:14veulent des outils administratifs et juridiques
00:14:18pour pouvoir travailler en toute sécurité,
00:14:20savoir ce qu'il est possible de faire,
00:14:21qui est la doctrine d'emploi.
00:14:22En une quinzaine d'années,
00:14:24ce fléau né dans les quartiers sensibles
00:14:26prend de l'ampleur et s'étend désormais dans des zones rurales.
00:14:30Le profil des participants,
00:14:32majoritairement des hommes âgés de moins de 30 ans.
00:14:35Au lieu d'arrêter le cheminement délinquant
00:14:38dès les premiers actes par des réponses pénales rapides,
00:14:42courtes, mais immédiates,
00:14:44on a laissé faire pendant trop longtemps.
00:14:47Et ce qui fait qu'on sanctionne au bout d'un cheminement délinquant au criminel.
00:14:53Le ministre de l'Intérieur a promis de prendre dans quelques jours
00:14:56une nouvelle instruction pour généraliser les poursuites sur les rodéos.
00:15:00La réaction que je vous propose, Manon Aubry,
00:15:02qui était hier sur le rendez-vous sur CNews et sur Europe 1.
00:15:08Manon Aubry.
00:15:10Il a raison de se rendre sur place
00:15:13au chevet de ce pompier,
00:15:16au chevet de la caserne de pompiers,
00:15:18mais il n'a pas eu la même indignation
00:15:21au moment où Abou Bakar Sissé a été assassiné.
00:15:23Ce fidèle musulman au cri de ton ala de merde,
00:15:28d'un crime raciste de toute évidence.
00:15:32Et je me souviens que Bruno Rotaillot,
00:15:36lui, ne s'est pas déplacé tout de suite,
00:15:38comme il l'a fait hier,
00:15:40alors qu'il est ministre des cultes.
00:15:42Il est allé quand même.
00:15:42Il est allé plus de deux jours après,
00:15:45même pas au lieu exact où ça s'est passé.
00:15:47Donc, vous voyez bien que cette façon
00:15:51de trier les Françaises et les Français
00:15:52de la part du ministre de l'Intérieur
00:15:54et d'avoir une indignation à géométrie variable,
00:15:57je vous le dis, moi, est insupportable.
00:15:58Aubry ne dit pas des choses justes
00:16:00puisque le ministre de l'Intérieur avait réagi
00:16:03le premier, même avant Jean-Luc Mélenchon,
00:16:06simplement avant de se déplacer.
00:16:08Il attendait qu'il y ait tous les renseignements.
00:16:09Il s'est déplacé une fois que tous les renseignements,
00:16:12parce qu'on était donné,
00:16:14et notamment que c'était une attaque
00:16:15anti-musulmane.
00:16:18Mais Manon Aubry, avant qu'on l'interroge hier
00:16:20sur le plateau de CNews,
00:16:22n'a fait aucun message pour venir au soutien du pompier.
00:16:25Donc, elle-même est allée dans une forme
00:16:27d'indignation à géométrie variable.
00:16:28D'ailleurs, hier, on l'interroge sur le rodéo,
00:16:30sur ce pompier qui est entre la vie et la mort.
00:16:31Tout de suite, elle revient sur une autre affaire.
00:16:34Parce que cette affaire-là la dérange.
00:16:35Il n'y a pas d'une clientèle électorale
00:16:36à flatter derrière cette affaire.
00:16:36Voilà, cette affaire-là la dérange.
00:16:37Elle la met face à l'idéologie qui est la sienne
00:16:39et qui conduit précisément à des actes pareils.
00:16:41Reda Bellage, que vous écoutez régulièrement,
00:16:44qui est remarquable, Reda Bellage,
00:16:45par sa prise de parole, par son intelligence,
00:16:47par son courage.
00:16:49Et il représente les policiers.
00:16:51Lutter contre les rodéos, la question est posée.
00:16:54Nous, quand on est policier, on veut faire.
00:16:58Aujourd'hui, les opérations,
00:17:00quand vous faites des opérations
00:17:01pour lutter contre le rodéo,
00:17:02les fameuses saisies,
00:17:03vous allez dans les parkings,
00:17:04vous avez des réquisitions,
00:17:06vous allez dans les HLM,
00:17:08dans les parkings souterrains,
00:17:09vous prenez trois numéros de plaque,
00:17:10vous prenez, hop, c'est bon,
00:17:12les chiffres sont faits,
00:17:13on pourra envoyer ça à tel ou tel préfet,
00:17:15tout le monde sera content.
00:17:16C'est comme ça que ça se passe.
00:17:17Quand on voit ce qui est arrivé à Florian,
00:17:18il s'est retrouvé en prison.
00:17:20Ça choque les gens que le collègue,
00:17:22il est tiré,
00:17:22mais en fait, ils n'étaient pas à leur place.
00:17:25Moi, je n'étais pas à leur place.
00:17:26Vous voyez ce que je veux dire ?
00:17:27C'est celui qui a fait usage
00:17:29de son arme de service.
00:17:30Voilà, et en fait,
00:17:32à un moment, on ne voudra plus y aller.
00:17:33Parce que moi, je ne suis pas rentré dans la police
00:17:35pour un mec qui roule sans permis,
00:17:37que l'État ne veut pas prendre ses responsabilités,
00:17:39et la justice ne veut pas prendre sa responsabilité.
00:17:41C'est moi qui vais la prendre
00:17:42et qui vais aller en prison.
00:17:43Non ?
00:17:43Non, à un moment, non.
00:17:44À un moment, on va dire stop.
00:17:45À un moment, on ne va plus vouloir le faire.
00:17:46Ce qui s'est passé jeudi soir ?
00:17:48J'ai vu que le conducteur
00:17:49avait été mis en examen.
00:17:50Le conducteur qui était dans la voiture
00:17:53et qui était harcelé par des personnes autour de lui
00:17:57qui montaient sur sa voiture.
00:17:58Mais c'est quand même extraordinaire.
00:18:01Pardonnez-moi.
00:18:01Ce monsieur, il est un 3h dans une panique,
00:18:06sans doute XXL.
00:18:07Vous imaginez ?
00:18:09Vous avez des hordes de...
00:18:11Je ne sais pas comment dire.
00:18:12Ce n'est pas de barbares de jeunes gens
00:18:14autour de votre voiture.
00:18:15Mais vous paniquez.
00:18:17Il n'a pas le permis.
00:18:18Il était sous l'empire de ce sujet.
00:18:19Il n'a pas le permis.
00:18:20Le chauffeur VTC.
00:18:21Ah bon ?
00:18:21Ça n'a pas en sa famille.
00:18:23Il n'a pas son permis.
00:18:23Sur le réflexe, je le partage avec vous.
00:18:26Oui, mais vous avez raison.
00:18:2824 heures après, on sait encore
00:18:29qu'il était sous l'empire de ce sujet.
00:18:31Parce qu'il est venu...
00:18:32Je crois que ça reste plusieurs jours.
00:18:34Bon, alors, ce qui en dit non, d'ailleurs,
00:18:36sur les gens qui conduisent.
00:18:38Il est chauffeur VTC ?
00:18:39En permis.
00:18:41Bon, bref.
00:18:42Donc, vous avez raison.
00:18:43Alors, effectivement, je nuance ce que j'ai dit.
00:18:46Écoutez ce que disait Marion Maréchal.
00:18:49Marion Maréchal.
00:18:50On peut même parler de fabrique de sauvage
00:18:53à certains égards.
00:18:54Parce que c'est l'archétype, finalement,
00:18:55du multirécidiviste condamné
00:18:57pour trafic de stupéfiants
00:18:58qui aurait dû être derrière les barreaux,
00:19:00qui ne l'est pas,
00:19:01et qui n'ayant jamais rencontré
00:19:02sur son chemin de délinquant, finalement,
00:19:04l'autorité de l'État
00:19:05et la fermeté, évidemment, de l'État,
00:19:08est allée toujours plus loin
00:19:10jusqu'à cet acte abject.
00:19:12C'est très, très simple.
00:19:13Les solutions, elles existent.
00:19:16À partir du moment
00:19:17où il y a récidive,
00:19:19une fois, deux fois, trois fois,
00:19:21quatre fois, cinq fois,
00:19:23et on est d'accord pour limiter
00:19:25à l'heure de sept, huit ou neuf.
00:19:28Ma solution...
00:19:29C'est appliqué aux États-Unis.
00:19:30Ma solution...
00:19:31Ça existe aux États-Unis.
00:19:32À partir d'un certain niveau de récidive
00:19:34à déterminer,
00:19:35huitième, neuvième,
00:19:36les gens ne sortent plus.
00:19:38C'est ce que font certains États américains.
00:19:40Certains États américains...
00:19:41Je considère...
00:19:43« Three strikes and draw out »,
00:19:44en anglais, c'est ce qu'ils disent.
00:19:45À la troisième faute,
00:19:47ils restent à vie à perpétuité.
00:19:48Je considère qu'ils sont irrécupérables.
00:19:50Je ne dis pas que c'est le bon système.
00:19:52Moi, je le dis.
00:19:53C'est mes avis de citoyens
00:19:54que j'ai, en fait.
00:19:56C'est l'avis de citoyens que j'ai,
00:19:59que je donne, plus exactement.
00:20:01Vous avez un million de détenus.
00:20:02Mais peut-être pas la troisième fois.
00:20:04Vous voyez, peut-être pas la troisième fois.
00:20:05Je suis plus indulgent que vous.
00:20:06Mais à partir d'un certain moment
00:20:08de récidive...
00:20:08Vous devenez vous, même.
00:20:09À partir d'un certain moment de récidive,
00:20:12pour un type d'acte que je détermine,
00:20:14délictuel, bien évidemment,
00:20:16il ne s'agit pas de contraventionnel.
00:20:19Délictuel, criminel, je n'en parle même pas.
00:20:21Les personnes ne sortent plus.
00:20:23Pourquoi ?
00:20:24Parce que je considère qu'elles sont irrécupérables
00:20:26pour la société.
00:20:27Alors, évidemment,
00:20:29je les mets dans les meilleures conditions humaines.
00:20:31Je les accompagne.
00:20:32Ce n'est pas le bagne que je propose.
00:20:35Mais je protège la société.
00:20:36Parce que c'est tout l'inverse
00:20:37qui est aujourd'hui préconisé.
00:20:38Il y a un rapport qui a été remis
00:20:39au mois de mars
00:20:39au ministre de la Justice
00:20:40qui avait été commandé par Didier Migaud.
00:20:42Et il y a toute une série
00:20:43de professionnels de la Justice
00:20:44qui demandent de faire
00:20:45des réductions de peine
00:20:46généralisées et exceptionnelles.
00:20:48Alors, cher Thomas,
00:20:49qu'on ne vienne pas s'étonner
00:20:51de ce pompier,
00:20:52c'est tout.
00:20:53Il faut être cohérent avec soi-même.
00:20:55Disons-le, Gérald Darmanin
00:20:55n'est pas en faveur
00:20:56de ces préconisations.
00:20:58Mais parce que...
00:20:59Pour la suppression des prisons.
00:20:59Mais là, ce sont des professionnels.
00:21:01On parle vraiment
00:21:02de directeurs de prison.
00:21:03Parce que Thomas,
00:21:04il est trop tôt encore.
00:21:05La société n'est pas prête pour ça.
00:21:07Ça va venir.
00:21:09Pas tout de suite.
00:21:10Mais ça va venir
00:21:10puisque l'enseuvagement
00:21:11va être XXL.
00:21:13J'espère que je ne l'appellerai pas.
00:21:14XXL.
00:21:15Vous entendez bien aussi
00:21:16de savoir si un jeune
00:21:17à 25 ans
00:21:18est irrécupérable
00:21:19à jamais pour la société
00:21:20ou s'il est à mandat.
00:21:22Écoutez,
00:21:22je vais vous dire,
00:21:24je m'en fiche en fait
00:21:24de cette question.
00:21:25Ça m'est égal.
00:21:27Mais en revanche,
00:21:27je pense aux pompiers.
00:21:28Vous, ça vous intéresse ?
00:21:29Moi, je m'en fiche.
00:21:30Je ne sais pas
00:21:31s'il est irrécupérable ou pas.
00:21:32Et puis, je ne veux même pas
00:21:32me poser la question.
00:21:34Je ne me pose plus la question
00:21:36au bout d'un certain temps.
00:21:37Je protège la société.
00:21:39C'est mon job
00:21:39si je suis politique.
00:21:40Je protège la société.
00:21:42Et la psychologie de ce monsieur,
00:21:43s'il est irrécupérable ou pas,
00:21:44je m'en fiche.
00:21:44Mais pour aller dans votre sens,
00:21:46Alain Boer dit que 5%
00:21:47de récidivistes
00:21:49sont ceux qui pourrissent
00:21:51en réalité la vie des...
00:21:52Oui, c'est ça.
00:21:54Il y a 5%
00:21:55de délinquants.
00:21:57Des délinquants.
00:21:58Délinquants d'habitude.
00:21:59Le Carillon d'Europe 1.
00:22:01Et nous sommes avec
00:22:01l'excellent Thomaïl.
00:22:03Thomaïl, comment allez-vous ?
00:22:05Mais j'ai vu que vous receviez
00:22:06un jeune journaliste,
00:22:07semble-t-il, ce matin.
00:22:09Gérard Rolls,
00:22:10il vient de débuter dans le métier.
00:22:11Il se débrouille bien.
00:22:12Il se débrouille bien.
00:22:13Il est avec vous déjà ?
00:22:15Non, il arrive à 10h avancé.
00:22:17On va parler du Mercato TV.
00:22:18Vous n'avez pas prévu de bouger,
00:22:19vous, à la rentrée ?
00:22:21C'est vraiment...
00:22:23Vous croyez que...
00:22:24Non, je n'ai pas prévu.
00:22:25Je suis trop bien.
00:22:26avec vous, ici.
00:22:28C'est la réponse que je voulais entendre.
00:22:29Mais j'ai l'impression
00:22:29qu'il est un peu mou,
00:22:30ce Mercato TV, non ?
00:22:32À part Cyril.
00:22:33Ça se passe beaucoup de choses.
00:22:34Ah non, ça se passe pas mal de choses.
00:22:35Mais qui va changer ?
00:22:37Olivier Mine, par exemple.
00:22:38Oui, mais ça fait 8 jours.
00:22:41Cyril Hanouna,
00:22:41c'est quand même un grand changement.
00:22:43Je vous ai dit, à part Cyril.
00:22:44Agathe Le Caron va peut-être
00:22:45changer d'émission.
00:22:47Agathe Le Caron va changer d'émission ?
00:22:48Non.
00:22:49Oh là là !
00:22:50Ça, c'est une information.
00:22:51Vous n'êtes pas con ?
00:22:52Vous n'êtes pas con ?
00:22:52Ça, c'est vraiment important.
00:22:54Vous faites bien de le dire.
00:22:56C'est qui, dit Elisabeth TV ?
00:22:58Non, écoutez, c'est bien.
00:23:01Bon, écoutez,
00:23:02non, mais c'est un petit peu mou.
00:23:04Bon, merci beaucoup,
00:23:06cher Thomas.
00:23:07Juste en une phrase pour revenir sur ce drame.
00:23:11Le problème, ce n'est pas uniquement la récidive,
00:23:13c'est notre incapacité en France à punir
00:23:15dès lors qu'une première faute lourde est commise.
00:23:17Ce jeune, on se dit que s'il avait fait un passage
00:23:19en centre éducatif ou s'il avait eu une courte peine de prison,
00:23:22il n'en serait peut-être pas là aujourd'hui.
00:23:23Il n'y a rien de plus criminogène que l'impunité.
00:23:25Je salue Alexandre Arcadi qui nous écoute
00:23:27et qui dit, bien sûr, le drame humanitaire pour les Gazaouis,
00:23:31mais les otages sont là aussi,
00:23:33il faut en penser, dit-il.
00:23:35Et toute la communauté juive a été,
00:23:38en France, bien sûr,
00:23:39a été secouée
00:23:41par ce qui s'est dit sur une antenne du service public.
00:23:44Thierry Ardisson, d'ailleurs,
00:23:45a eu raison.
00:23:48Et j'ai envie de dire, c'est le seul
00:23:49qui se soit excusé. On attend toujours les excuses
00:23:51de France 2 et de Delphine Ernotte.
00:23:53Et l'Arcom ne réagit pas ?
00:23:54L'Arcom va réagir. D'abord,
00:23:56je crois que Mme Ernotte, elle passe aujourd'hui.
00:23:59Est-ce qu'elle sera reconduite ou pas ?
00:24:00Il est possible que ça lui coûte sa place.
00:24:02Il est possible que ça lui coûte sa place.
00:24:04Ben oui, parce que je vous rappelle
00:24:06que C8, quand même, a été interdit.
00:24:08Je vous rappelle que CNews est ciblée,
00:24:10d'ailleurs, par France Télévisions,
00:24:11puisqu'on prépare, paraît-il,
00:24:12un documentaire contre CNews.
00:24:14Alors, les gens de complément d'enquête,
00:24:16qui commencent par faire un complément d'enquête
00:24:18sur leur télévision ?
00:24:20Qui commencent déjà par balayer devant leur porte,
00:24:22plutôt que de donner des leçons à leur confrère ?
00:24:25Il est 9h23, à tout de suite.
00:24:34Et 9h28, nous sommes un peu en avance.
00:24:39Sommet à l'abidi, bonjour.
00:24:44Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:24:46Alors que l'examen du texte est en suspens,
00:24:48réunion cruciale aujourd'hui,
00:24:50entre le gouvernement et les collectivités locales
00:24:52sur l'avenir des zones à faible émission,
00:24:54dit ZFE.
00:24:56Objectif, engager, je cite,
00:24:57un dialogue constructif sur la qualité de l'air.
00:24:59Une mesure, je vous le rappelle,
00:25:01initiée en 2019 pour lutter contre les émissions
00:25:03de particules fines responsables
00:25:05de 40 000 décès par an.
00:25:0750 000 euros de dégâts et de la clôture endommagée.
00:25:10Déclaration ce matin sur notre antenne
00:25:12du propriétaire du terrain sur lequel s'est tenue
00:25:14la rêve partie légale dans le lot.
00:25:16Une rêve qui s'est achevée hier,
00:25:18mais qui s'est désormais transformée en bivouac géant.
00:25:20Et sur les 10 000 fêtards réunis depuis le 7 mai,
00:25:23restent encore 2 000 personnes sur place.
00:25:26Et puis, Vladimir Poutine rencontrera-t-il
00:25:28Vladimir Zelensky en personne ce jeudi à Istanbul.
00:25:32La question restait en suspens
00:25:33puisque le chef du Kremlin n'a toujours pas répondu
00:25:35à l'invitation du président ukrainien.
00:25:38Istanbul, qui, je vous le rappelle,
00:25:39devrait être le cadre de négociations directes
00:25:41entre Kiev et Moscou.
00:25:43Merci beaucoup, Somméa.
00:25:45Pourquoi ça ne marche pas ?
00:25:46C'est comme si vous mettez des rustines sur le Titanic.
00:25:49Ça n'a pas marché, il va couler.
00:25:51C'est un changement complet d'état d'esprit.
00:25:56Souvent, j'ai utilisé le mot logiciel.
00:25:57Il faut tout changer dans notre approche.
00:26:00Autrement, on va écouter Célia Barotte
00:26:02qui parle des décisions de Gérald Darmanin
00:26:05sur la récidive.
00:26:07Mais lui-même ne va pas assez loin.
00:26:09Comme l'autre jour, quand on était avec Bruno Retailleau,
00:26:10je lui ai dit, vous n'allez pas assez loin non plus
00:26:12sur les régularisations.
00:26:13Tout ça, ce n'est pas un changement radical.
00:26:18Donc, ça continue.
00:26:18Écoutons Célia Barotte.
00:26:20Clarifier et revoir l'échelle des peines,
00:26:24c'est la volonté de Gérald Darmanin.
00:26:26Aujourd'hui, plus de 60% des personnes condamnées
00:26:28récidivent dans les 5 ans.
00:26:30Des chiffres qui démontrent une efficacité
00:26:32toute relative de notre système de sanctions pénales.
00:26:35De plus, le garde des Sceaux pointe du doigt
00:26:37l'éventail de plus de 200 peines
00:26:39dont disposent les magistrats
00:26:40et qui rend, selon lui, illisible notre code pénal.
00:26:43Dans une lettre adressée aux magistrats
00:26:45et aux agents du service public de la justice,
00:26:48Gérald Darmanin, qui s'oppose à la régulation carcérale
00:26:51ou à délibérations collectives anticipées,
00:26:53propose de soumettre à la concertation
00:26:55la réduction à 4 peines.
00:26:58La peine d'emprisonnement sans sursis,
00:27:00la peine de probation,
00:27:01le jour amende et les amendes,
00:27:03la peine d'interdiction ou d'obligation.
00:27:06Selon le ministère de la Justice,
00:27:07le recours aux peines de probation
00:27:08et aux peines d'amende devra être privilégié,
00:27:11mais leur violation entraînera immédiatement
00:27:13une incarcération.
00:27:15A noter que ces peines pourront être assorties
00:27:17de seuils minimaux pour garantir
00:27:19une réponse claire dès la première infraction
00:27:21si la culpabilité est retenue,
00:27:24en particulier pour les actes de délinquance du quotidien
00:27:27comme les vols, les dégradations
00:27:28et les rodéos sauvages.
00:27:30Avec cette proposition, Gérald Darmanin souhaite envoyer
00:27:32un message de grande fermeté et de rapidité.
00:27:35Son travail de concertation a déjà commencé
00:27:38avec l'ensemble des acteurs du monde de la justice.
00:27:40Il espère mettre en place cette nouvelle échelle des peines
00:27:44pour le début de l'année 2027,
00:27:46notamment en passant par les voies parlementaires
00:27:49et par des phases de discussion.
00:27:51C'est déjà bien, c'est mieux que rien.
00:27:53C'est mieux que rien.
00:27:54C'est bien ce que fait M. Darmanin.
00:27:57Il découvre une situation, effectivement,
00:27:59qu'il ne connaissait pas suffisamment
00:28:00et il essaie de trouver des solutions.
00:28:02Mais moi qui l'ai quand même pratiqué,
00:28:04cette justice, pendant quand même plus de 20 ans,
00:28:06je peux vous dire que tant que vous ne changerez pas
00:28:09le mode de recrutement des magistrats...
00:28:12Vous ne l'avez pas dit tout à l'heure ?
00:28:12Vous ne pouvez rien faire.
00:28:14Oui, mais vous ne l'avez pas entendu.
00:28:15Mais si, mais je suis d'accord.
00:28:17Il faut extirper de la justice ce mal endémique
00:28:20qui est celui d'être un foyer de résistance idéologique.
00:28:24Et c'est le juge qui a toujours le dernier mot.
00:28:26Vous pouvez faire toutes les lois que vous voulez,
00:28:28les rendre de plus en plus sévères.
00:28:29Ça ne va pas être simple, votre affaire.
00:28:31Parce qu'il faut changer aussi l'idéologie des écrivains,
00:28:33l'idéologie des essayistes,
00:28:35l'idéologie des profs d'université,
00:28:36l'idéologie des profs à l'école,
00:28:40l'idéologie des journalistes.
00:28:41Mais c'est une bataille idéologique.
00:28:42Vous ne pouvez pas dire qu'il faut changer
00:28:43l'idéologie des écrivains.
00:28:45C'est sûr que c'est une bataille idéologique.
00:28:46Non, vous ne pouvez pas dire ça.
00:28:47Les écrivains, ça doit rester un domaine de liberté.
00:28:49Non, mais vous avez compris ce que je veux dire.
00:28:51Alors, vous avez raison.
00:28:53Des jurys littéraires
00:28:56qui récompensent les écrivains
00:28:58et qu'il faut récompenser,
00:28:59et surtout pas récompenser ceux qui pensent mal.
00:29:01Mais les écrivains, même mauvais,
00:29:03doivent être libre.
00:29:04Il y a tellement de pain sur la planche
00:29:06qu'il vaut mieux changer de boulangerie
00:29:07dans ces cas-là, je pense.
00:29:08Dernière chose avant d'être...
00:29:09Vous pouvez changer de pays.
00:29:11Pas mal, ça, comme formule.
00:29:12Pas mal, la formule.
00:29:13Vous pouvez répéter ?
00:29:14Tellement de pain sur la planche
00:29:15qu'il vaut mieux changer de boulangerie.
00:29:16Pas mal, pas mal.
00:29:17Changement de logiciel, comme vous dites.
00:29:19Quand on va comprendre cette formule,
00:29:20c'est pas mal.
00:29:21Avant d'être avec Vincent Hervouet,
00:29:23que je salue,
00:29:23parce qu'il y a la grande actualité,
00:29:25c'est vrai aussi,
00:29:26et elle est dramatique,
00:29:28juste ce sujet sur le foot
00:29:29de Stéphanie Rouquet.
00:29:30Parce que le foot, là aussi,
00:29:32c'est un territoire,
00:29:33c'est d'une violence inouïe
00:29:34en match amateur.
00:29:35Match amateur.
00:29:36Et même dans les tribunes,
00:29:37parfois, des matchs professionnels.
00:29:39Et on voit les débordements.
00:29:40Vous allez voir, le 31 mai,
00:29:41le préfet Nunez,
00:29:42je lui souhaite bien du courage.
00:29:44Voyez ce qui se passe, par exemple,
00:29:45ce qui s'est passé
00:29:46avec un arbitre agressé à Marseille.
00:29:48Stéphanie Rouquet.
00:29:49C'est écrit,
00:29:52dès l'entrée du stade de Miramas,
00:29:54ce n'est qu'un jeu,
00:29:55l'arbitre est un être humain.
00:29:57Et pourtant,
00:29:58le 13 mars 2022,
00:30:00le football club de la ville
00:30:01affronte l'équipe des Salins de Giraud
00:30:03en championnat départemental 3.
00:30:06A la 75e minute,
00:30:07l'ambiance se dégrade.
00:30:09Enzo arbitre le match.
00:30:11Prétextant une faute non sifflée,
00:30:13un joueur se met à l'insulter
00:30:15avant de se jeter sur lui
00:30:16avec un coéquipier.
00:30:17Ils m'ont roué de coups,
00:30:19ça a duré une minute.
00:30:20Donc en fait,
00:30:20c'est rapide,
00:30:20sans être rapide.
00:30:22J'ai eu la chance,
00:30:23j'ai eu un bon réflexe,
00:30:24donc je n'ai rien eu physiquement.
00:30:26Mais c'est vrai
00:30:26que ça aurait pu être pire.
00:30:29Le jour même,
00:30:30Enzo porte plainte
00:30:31contre les deux individus.
00:30:32Ils écopent d'une amende
00:30:33de plusieurs centaines d'euros,
00:30:35des heures de travaux
00:30:36d'intérêt général
00:30:37et une suspension de 10 ans
00:30:39de leur licence de football.
00:30:41Alors,
00:30:41comment éviter
00:30:42ces comportements violents
00:30:43sur les terrains ?
00:30:44Il y avait déjà
00:30:45une première piste
00:30:45qui était venue,
00:30:46c'était à la Coupe du Monde
00:30:47à l'Euro dernier,
00:30:48où on avait dit
00:30:48que dès qu'un joueur
00:30:49s'approche d'un arbitre,
00:30:51il est averti systématiquement.
00:30:53Mais ça,
00:30:53c'était une première bonne solution,
00:30:54c'est-à-dire qu'on ne vient pas
00:30:55se peindre auprès de l'arbitrage.
00:30:57Donc il n'y a que le capitaine,
00:30:58c'est son rôle.
00:30:59Enzo continue de vivre sa passion
00:31:01et gravit les échelons.
00:31:03Il arbitre aujourd'hui
00:31:04des matchs
00:31:05de départemental 2.
00:31:07Vous voyez,
00:31:07la fédération
00:31:08a pris 10 ans
00:31:09de suspension.
00:31:11Alors,
00:31:11c'est vrai que
00:31:11en foot,
00:31:12quand tu prends 10 ans,
00:31:13ta carrière est sans doute terminée,
00:31:14même en amateur,
00:31:15parce qu'ils ont peut-être 22-23 ans,
00:31:17ils auront 32 ans.
00:31:17Mais pourquoi
00:31:18ce n'est pas une suspension à vie ?
00:31:19Enfin,
00:31:20tu tapes un arbitre,
00:31:21suspension à vie.
00:31:22Il faut être plus sévère que ça.
00:31:23Il y avait un baromède
00:31:24jusqu'à la fin des années 2010,
00:31:26je crois,
00:31:26sur la violence dans le football.
00:31:27On l'a cassé.
00:31:28On n'a pas des données
00:31:29très précises aujourd'hui.
00:31:30Je pense que c'est un vrai problème
00:31:31parce qu'en effet,
00:31:32on note chaque week-end
00:31:33un ensauvagement sur les terrains.
00:31:34Ça fait partie de l'évitement.
00:31:34Je vous parlais de l'évitement.
00:31:35Pourquoi on va plus
00:31:36sur les champs fêter des victoires ?
00:31:37Pourquoi les parents
00:31:38n'intrigent plus leurs enfants au foot
00:31:39parce qu'ils veulent éviter
00:31:40ce genre de situation ?
00:31:41Chaque jour,
00:31:42il y a quand même ça
00:31:42des domaines,
00:31:43des sports qu'on arrête
00:31:45parce qu'on est confronté
00:31:46à la violence.
00:31:46Comme vous le savez,
00:31:47je n'ai joué au plus haut niveau
00:31:48football pendant des années.
00:31:49Je n'ai jamais vu
00:31:50un match amateur
00:31:51en 10 ans.
00:31:54Jamais.
00:31:55Je ne crois pas.
00:31:57Jamais dans les années.
00:31:59Mais même pas.
00:32:00Je vous assure.
00:32:01Elles étaient légères.
00:32:04Dans le foot amateur,
00:32:06nous sommes avec l'excellent
00:32:07Vincent Hervouet
00:32:09et je lui dis
00:32:09qu'il nous manque
00:32:10ce matin
00:32:11mais votre activité
00:32:12manifestement
00:32:13vous a retenu
00:32:14en dehors de Paris
00:32:16mais on ne pouvait pas
00:32:17ne pas avoir
00:32:19votre expertise.
00:32:21Lorsque le conflit
00:32:22a commencé
00:32:23entre
00:32:23lorsque la Russie
00:32:25qui est l'agresseur
00:32:26a agressé l'Ukraine,
00:32:27vous m'avez dit
00:32:28immédiatement
00:32:28ça durera des années
00:32:30tout de suite
00:32:31parce que vous avez
00:32:31une connaissance,
00:32:32une expertise
00:32:32et une mise en perspective
00:32:34de ce sujet.
00:32:36Est-ce que cette semaine
00:32:37est-ce que vous pensez
00:32:38qu'on peut arriver ?
00:32:41D'abord,
00:32:41est-ce que M. Poutine
00:32:42va aller à Istanbul
00:32:43selon vous
00:32:44voir M. Zelensky
00:32:46et comment vous établissez
00:32:48ce matin
00:32:48le rapport de force
00:32:50et quelle est votre analyse
00:32:51de la situation ?
00:32:53Alors,
00:32:55vous avez une très belle chemise
00:32:56d'abord.
00:32:57Je voulais vous dire
00:32:58bonjour
00:32:58aux garçons.
00:33:00Bonjour à Elisabeth.
00:33:02Ce qui est frappant
00:33:03ce matin
00:33:04c'est que
00:33:05on parle de paix.
00:33:06on ne parle plus
00:33:07de victoire militaire.
00:33:09On accepte de discuter
00:33:10sans condition préalable
00:33:12et on ne dénonce plus
00:33:13les capitulaires,
00:33:14les munichois.
00:33:15On a vraiment changé
00:33:16de discours général.
00:33:18Regardez,
00:33:19tout le monde est content
00:33:19ce matin.
00:33:20Emmanuel Macron est allé
00:33:22à Kiev
00:33:23où il a entraîné
00:33:24l'Allemand,
00:33:25le Polonais,
00:33:26le Britannique
00:33:27et ils ont manifesté
00:33:28leur soutien à l'Ukraine,
00:33:29ça c'est banal,
00:33:30mais ils ont exigé
00:33:31de la Russie
00:33:32un cessez-le-feu immédiat
00:33:34de 30 jours.
00:33:35C'était très virile
00:33:36et ils ont sorti
00:33:37leur ultimatum
00:33:39d'une menace
00:33:40de renforcer
00:33:41les sanctions.
00:33:42Elles n'ont rien donné.
00:33:43On se souvient
00:33:44que Bruno Le Maire
00:33:46avait pronostiqué
00:33:47la faillite totale
00:33:48de la Russie.
00:33:49Ça n'a pas eu lieu,
00:33:50mais c'est une façon
00:33:51de s'imposer
00:33:52dans les discussions
00:33:53qui existaient
00:33:54entre Zelensky
00:33:55et Trump.
00:33:57Trump et Poutine
00:33:58sont d'une manière
00:33:59très exclusive
00:33:59comme on l'a vu
00:34:00à la Basilique de Rome
00:34:02la semaine dernière.
00:34:03La menace
00:34:03ne sert à rien,
00:34:05mais ça fait bouger
00:34:05les choses quand même.
00:34:07Et donc,
00:34:07ils ont de quoi être contents,
00:34:08ils ont de quoi être satisfaits.
00:34:10De la même manière,
00:34:12Poutine est content
00:34:12lui ce matin
00:34:13parce qu'il a réussi
00:34:14l'anniversaire
00:34:16de la Grande Guerre,
00:34:17la guerre patriotique.
00:34:19Il a raccompagné
00:34:20Xi Jinping
00:34:21à son avion.
00:34:23Il a rassemblé
00:34:25les représentants
00:34:26de plus de la moitié
00:34:26de l'éternité
00:34:27de l'humanité.
00:34:28Vous êtes toujours là,
00:34:29les amis ?
00:34:30Non, non,
00:34:31je vous écoute,
00:34:31je vous écoute,
00:34:32mais comme la liaison
00:34:32n'est pas facile,
00:34:34je ne vous interromps pas
00:34:35pour tout vous dire
00:34:36et je vous laisse aller
00:34:36au bout de votre développement.
00:34:38Vous serez demain matin
00:34:39avec nous d'ailleurs
00:34:39pour développer
00:34:40plus encore ce sujet.
00:34:43Ah, oui,
00:34:43la liaison est tellement difficile
00:34:45qu'elle ne passe plus.
00:34:47Est-ce que vous êtes avec nous
00:34:48de nouveau,
00:34:49cher Vincent ?
00:34:50Mais oui,
00:34:51je suis là.
00:34:52Bon, non,
00:34:52mais c'était important
00:34:53de vous avoir vraiment
00:34:53parce que pour nous,
00:34:55vous êtes notre référent,
00:34:56disons-le,
00:34:57sur ce sujet.
00:34:57Mais non,
00:34:59mais c'est une réalité.
00:35:01Donc,
00:35:01ce que je veux savoir,
00:35:02c'est est-ce que
00:35:03cette semaine est décisive ?
00:35:05Voilà,
00:35:05en quelques mots,
00:35:06est-ce qu'elle est décisive ?
00:35:07Non, je ne pense pas
00:35:09que je dis
00:35:10Poutine sera face
00:35:12à Vladimir Zelensky.
00:35:14Je pense que les choses
00:35:15vont prendre beaucoup de temps
00:35:16mais on est rentré
00:35:17dans une logique
00:35:17de négociation
00:35:18et en cela,
00:35:19Donald Trump
00:35:19a véritablement changé
00:35:20la donne,
00:35:21notamment avec son accord
00:35:22sur les mines.
00:35:23On rentre dans une période
00:35:25de palabre.
00:35:26Ça peut être très long,
00:35:27ça peut durer des semaines,
00:35:28des mois.
00:35:28Pendant ce temps-là,
00:35:29la guerre va continuer,
00:35:30une guerre lente
00:35:31mais il y a une perspective
00:35:33qui est nouvelle,
00:35:34qui est différente.
00:35:35Eh bien écoutez,
00:35:36c'est pour ça vraiment
00:35:36que cette mise en perspective,
00:35:38ces derniers mots
00:35:39sont importants
00:35:40pour décoder,
00:35:41décrypter
00:35:41et puis voir aussi
00:35:42que ce que vous dites
00:35:43sur ces sujets-là
00:35:44est souvent avéré.
00:35:47Donc merci,
00:35:48merci beaucoup.
00:35:49Ce n'était pas facile
00:35:49pour vous d'intervenir
00:35:50ce matin
00:35:50mais je sais que vous êtes
00:35:51sur notre plateau
00:35:52demain matin
00:35:54sauf si vous avez
00:35:55les uns les autres
00:35:56quelque chose à dire.
00:35:57La presse française
00:35:58ce matin,
00:35:59est-ce qu'elle soulignait
00:36:00l'importance peut-être
00:36:01d'Emmanuel Macron ?
00:36:02Elle souligne l'importance,
00:36:02elle dit que,
00:36:03en fait,
00:36:04et c'est ce que disait
00:36:05Vincent,
00:36:05ce qui est très important
00:36:06c'est que,
00:36:07pendant longtemps,
00:36:08on a dit
00:36:08l'heure n'est pas aux diplomates
00:36:09et tout d'un coup,
00:36:11on sent que,
00:36:11voilà,
00:36:12enfin,
00:36:13l'heure vient
00:36:14à la diplomatie.
00:36:15Ça me fait penser toujours
00:36:15l'heure est plutôt
00:36:16à la diplomatie
00:36:17et à une réplique
00:36:18dans les tonton-fingues.
00:36:20Le moment serait plutôt
00:36:21à la diplomatie.
00:36:23Au table ronde
00:36:23et à la détente.
00:36:24Est-ce qu'on ne peut pas
00:36:27créditer quand même
00:36:28Emmanuel Macron
00:36:29d'avoir amené
00:36:30l'Europe et la France
00:36:31quand même
00:36:31un peu dans le jeu ?
00:36:32Eh bien,
00:36:33disons-le.
00:36:33Il faut quand même le dire.
00:36:34Ça a été dit
00:36:35et là,
00:36:35c'est un succès
00:36:36pour Emmanuel Macron
00:36:37et c'est un succès
00:36:38pour l'Europe
00:36:38qu'on disait finalement
00:36:39diplomatiquement mort
00:36:41et enterrée.
00:36:42Disons-le.
00:36:43Le voyage en train
00:36:44est quand même incroyable.
00:36:45Alors oui,
00:36:45il y a eu la petite polémique.
00:36:47Il est menti de l'Elysée.
00:36:48Alors c'est l'Elysée.
00:36:49Alors l'histoire du mouchoir.
00:36:50Franchement,
00:36:50il y avait un mouchoir
00:36:51sur la table.
00:36:52Certains y ont vu
00:36:53de la cocaïne.
00:36:54Bon.
00:36:55Donc l'Elysée
00:36:55est obligée.
00:36:56Les gens sont malveillants
00:36:56quand même.
00:36:57Non mais les gens sont...
00:36:58Alors j'en parlerais pas
00:36:59moi si l'Elysée
00:37:00n'en avait pas parlé.
00:37:01Nous sommes d'accord
00:37:02Thomas Bonnet.
00:37:02C'est l'Elysée.
00:37:02Ça a pris une ampleur telle
00:37:03sur les réseaux sociaux
00:37:04qu'ils ont été...
00:37:05Quand l'unité européenne dérange,
00:37:06la désinformation va jusqu'à
00:37:08faire passer un simple mouchoir
00:37:10pour de la drogue.
00:37:11Cette fausse information
00:37:12est propagée par les ennemis
00:37:13de la France à l'extérieur
00:37:14comme à l'intérieur.
00:37:15Vigilance face aux manipulations.
00:37:17Bon.
00:37:17Vigilance face aux manipulations.
00:37:18Ils ont raison.
00:37:19Oui.
00:37:20Surtout qu'en plus c'est vrai
00:37:20cette scène c'était celle
00:37:21de l'unité de l'Union...
00:37:22Enfin de l'Europe
00:37:23parce qu'il y avait les Britanniques
00:37:24aussi, de l'Allemagne
00:37:24donc effectivement certains
00:37:25ont pu avoir une manipulation.
00:37:26Qui croit qu'un président
00:37:27en plus qui a cru ça ?
00:37:28Ah bah Elisabeth,
00:37:29je veux vous assurer
00:37:30qu'hier sur les réseaux sociaux
00:37:31c'est quelque chose
00:37:31qui circulait énormément.
00:37:32Le complotisme.
00:37:33On en est à espérer
00:37:34qu'une réunion puisse avoir lieu
00:37:35ce jeudi à Istanbul.
00:37:36Vous savez quand une réunion
00:37:37de paix, une négociation
00:37:39a eu lieu à Istanbul
00:37:39on était au printemps en 2022.
00:37:41Il y en a eu une.
00:37:42On était en passe
00:37:42d'avoir un compromis territorial
00:37:43d'avoir un vrai accord de paix
00:37:45qui aurait permis
00:37:46une pacification de la région
00:37:47dans la durée.
00:37:48Pourquoi est-ce qu'on ne l'a pas eu ?
00:37:49Parce que Boris Johnson
00:37:50et une partie de la technostructure
00:37:52européenne s'y opposaient.
00:37:53Qu'est-ce qu'on a eu depuis ?
00:37:54On a eu un million de victimes.
00:37:55On a eu un pays martyrisé.
00:37:57On a eu des centaines
00:37:58de milliards d'euros engloutis
00:37:59dans l'aide à l'Ukraine.
00:38:00Je pense que dans quelques années
00:38:01quand on se penchera
00:38:01sur cette histoire
00:38:02on se dira que l'Europe
00:38:03a commis un étrange suicide
00:38:05pour des raisons absurde.
00:38:06Trump a non pas tweeté
00:38:08puisqu'il n'est plus sur Twitter
00:38:08mais il a écrit
00:38:09le président russe
00:38:10Poutine ne veut pas
00:38:10d'un accord de cesser le feu
00:38:12avec l'Ukraine
00:38:12mais souhaite plutôt
00:38:13une rencontre jeudi en Turquie
00:38:15pour négocier une éventuelle
00:38:16fin du bain de sang.
00:38:18L'Ukraine devrait accepter
00:38:19cet accord immédiatement.
00:38:20Au moins ils pourront déterminer
00:38:21si un accord est possible ou non.
00:38:23Si ce n'est pas le cas
00:38:23les dirigeants européens
00:38:24et les Etats-Unis
00:38:25sauront à quoi s'en tenir
00:38:26et pourront agir en conséquence
00:38:28les dirigeants européens
00:38:29et les Etats-Unis
00:38:30écrit Donald Trump.
00:38:31Je commence à douter
00:38:32que l'Ukraine conclura
00:38:34un accord avec Poutine
00:38:35qui est trop occupé
00:38:36à célébrer la victoire
00:38:37de la seconde guerre mondiale
00:38:38qui n'aurait pas pu être gagné
00:38:39loin de là
00:38:40sans les Etats-Unis d'Amérique.
00:38:42Rencontrez-vous maintenant
00:38:43a-t-il écrit.
00:38:44Voilà ce qu'on pouvait dire
00:38:45sur ce sujet.
00:38:46Alors il y a effectivement
00:38:47cette grande actualité
00:38:49et puis il y a parfois
00:38:49une actualité qui fait causer
00:38:51et dont les conséquences
00:38:53sont moins importantes.
00:38:54Et ce qui s'est passé
00:38:55évidemment dans l'émission
00:38:56Quelle époque
00:38:57a beaucoup fait parler
00:38:58dans nos métiers
00:38:59à l'extérieur de nos métiers
00:39:00bien évidemment.
00:39:01Alors pour ceux
00:39:02qui n'étaient pas
00:39:03devant leur poste
00:39:04samedi soir
00:39:05je rappelle que l'émission
00:39:06Quelle époque
00:39:06il y avait effectivement
00:39:07Thierry Ardisson
00:39:08qui est là
00:39:09et puis il y avait
00:39:09ou la mouchoir peut-être
00:39:11Non ce n'est pas un mouchoir
00:39:12c'est plutôt un verre d'eau
00:39:13que je voudrais.
00:39:14Est-ce qu'on peut apporter
00:39:14un verre d'eau
00:39:15à Elisabeth Lili ?
00:39:16Et sinon je voulais le chercher
00:39:17il y a une bouteille là-bas.
00:39:18Eh bien n'hésitez pas.
00:39:19Voilà.
00:39:20Ah bah écoutez
00:39:20allez-y
00:39:21Vous savez bien
00:39:22que c'est contagieux
00:39:23Vous n'avez pas tous tous
00:39:24C'est comme ébaillement
00:39:24Donc il y avait un médecin
00:39:26présenté comme tel
00:39:28qui s'appelle Raphaël Pity
00:39:29qui était donc sur le plateau
00:39:32Il se trouve que Thierry Ardisson
00:39:33ne savait pas
00:39:34qui était ce médecin non plus
00:39:35Et je pense qu'il n'aurait pas
00:39:36dit la même chose
00:39:37Thierry Ardisson
00:39:38s'il savait
00:39:38le pédigré
00:39:39de ce médecin
00:39:41Donc ce médecin
00:39:43qui est un médecin humanitaire
00:39:44il a bien le droit
00:39:45il a également le droit
00:39:47d'être sur un plateau
00:39:48mais c'est toujours
00:39:49la même question
00:39:49d'où tu parles
00:39:50Et le téléspectateur
00:39:51doit être mis au courant
00:39:52Et il ne l'était pas
00:39:53Pas mis au courant
00:39:54Donc cet homme
00:39:55il a le droit aussi
00:39:56c'est présenté sous la bannière
00:39:57de classe publique
00:39:58qui est le mouvement
00:39:58de Raphaël Glucksmann
00:39:59dans le cadre du nouveau
00:40:01Front Populaire
00:40:01qui a réuni les partis de gauche
00:40:03et il a soutenu
00:40:04durant sa campagne
00:40:06que le Hamas
00:40:06notamment était un mouvement
00:40:07de résistance
00:40:08Donc c'est important
00:40:09parce que forcément
00:40:09la prise de parole
00:40:11n'est plus la même
00:40:11Elle est engagée politiquement
00:40:13et je ne lui fais pas
00:40:14le reproche d'ailleurs
00:40:14Il a le droit
00:40:15Donc je vous propose
00:40:16de voir ce sujet
00:40:17de Chloé Tarka
00:40:18et puis les différentes
00:40:20conséquences
00:40:22notamment France Télévisions
00:40:23qui ne s'est toujours
00:40:24pas excusé
00:40:25C'est-à-dire que
00:40:26Mme Ernot
00:40:27n'a pas dit
00:40:27le moindre mot
00:40:28Et Mme Ernot
00:40:29elle dit
00:40:29c'est de la faute d'Ardisson
00:40:30Je vous la fais courte
00:40:31C'est de la faute d'Ardisson
00:40:32Ardisson
00:40:33qui ne s'excuse jamais
00:40:34pour le coup
00:40:34il s'est excusé
00:40:35Et donc
00:40:37lui il s'excusait tout de suite
00:40:39Il a eu une modération
00:40:40sur le plateau
00:40:40Alors ça c'est encore
00:40:42autre chose
00:40:42C'était en direct
00:40:42ou c'était enregistré ?
00:40:43Et vous n'avez pas
00:40:44écouté ce que j'ai dit
00:40:45c'était enregistré
00:40:46Donc ça a été
00:40:47Si c'est enregistré
00:40:48c'est un qualifiable
00:40:49Donc ça a été validé
00:40:52par la direction générale
00:40:54Donc ou la direction générale
00:40:55est incompétente
00:40:56ou elle est idéologiquement engagée
00:40:58C'est choisi
00:40:59Légalement
00:40:59c'est donc le directeur
00:41:00de publication
00:41:00qui est responsable
00:41:01Voyez le sujet
00:41:02de Chloé Tarka
00:41:04Parait la situation
00:41:06à Gaza
00:41:06à Auschwitz
00:41:07C'est le parallèle
00:41:08fait par Thierry Ardisson
00:41:09sur le plateau
00:41:10de l'émission
00:41:11Quelle époque
00:41:11Alors que Léa Salamé
00:41:13l'invitait à réagir
00:41:14aux images de Gaza
00:41:15dévastées
00:41:16et aux témoignages
00:41:17du médecin
00:41:18Raphaël Pity
00:41:18Les images que nous avons
00:41:20de ces enfants
00:41:21totalement dénutris
00:41:22ce sont des images
00:41:23inacceptables
00:41:23C'est ce qu'on a vu
00:41:24pendant la dernière guerre
00:41:25C'est ce qu'on a vu
00:41:26dans les camps de concentration
00:41:27Réponse de Thierry Ardisson
00:41:29Je crois que vous avez raison
00:41:30C'est Auschwitz quoi
00:41:31Une déclaration prononcée
00:41:33sans qu'aucune réaction immédiate
00:41:35ne vienne l'interrompre
00:41:36sur le plateau
00:41:37Cette indifférence en fait
00:41:38non seulement cette indifférence
00:41:39mais presque cette caution morale
00:41:40qui est apportée
00:41:41par les personnes
00:41:42qui sont présentes
00:41:42sur le plateau
00:41:43qui acquiescent
00:41:44aux propos tenus
00:41:45par Ardisson
00:41:45le fait que personne
00:41:46ne s'en émeuve
00:41:47que personne ne vienne
00:41:48apporter la contradiction
00:41:49c'est aussi extrêmement problématique
00:41:51L'organisation juive européenne
00:41:53a annoncé avoir déposé
00:41:54une plainte auprès de l'Arcom
00:41:56et effectué un signalement
00:41:57Dans la foulée
00:41:58le CRIF a réagi sur X
00:42:00par la voix de son président
00:42:01Yonatan Arfi
00:42:02Non, Thierry Ardisson
00:42:03Gaza n'est pas Auschwitz
00:42:05Aucune critique d'Israël
00:42:06ne justifie de le nazifier
00:42:08La situation au Proche-Orient
00:42:09est suffisamment compliquée
00:42:10et difficile
00:42:11pour ne pas avoir besoin
00:42:12de ces confusions coupables
00:42:14Face à la polémique
00:42:15Thierry Ardisson
00:42:16a présenté ses excuses
00:42:17dans un communiqué
00:42:18L'émotion était sans doute
00:42:19trop forte
00:42:20et mon propos exagéré
00:42:21Je prie mes amis juifs
00:42:23de bien vouloir me pardonner
00:42:24De son côté
00:42:25l'émission
00:42:26qu'à l'époque
00:42:26a elle aussi réagi
00:42:27sur les réseaux sociaux
00:42:28disant comprendre
00:42:29l'indignation
00:42:30suscitée par ses propos
00:42:32Il n'y a que l'émission
00:42:33qui a réagi
00:42:33je le répète
00:42:34Je n'apprends plus
00:42:35C'est l'excuse
00:42:35Je comprends l'émotion
00:42:37J'attends toujours
00:42:38les excuses
00:42:39de Delphine Ernot
00:42:40Je vous propose
00:42:41de voir ce qu'a dit
00:42:42Franck Tapirot
00:42:43qui a pris la parole
00:42:44Raphaël Pity
00:42:46on connaît à peu près
00:42:47le médecin humanitaire
00:42:49réanimateur
00:42:50mais on ne connaît pas
00:42:51l'homme politique
00:42:51et oui
00:42:52en 2024
00:42:53en juillet 2024
00:42:54il s'est présenté
00:42:55sous l'étiquette
00:42:56Nouveau Front Populaire
00:42:57à la cinquième circonscription
00:42:59des Hauts-de-Seine
00:43:00et pendant toute sa campagne
00:43:01notamment à Levallois
00:43:03les gens l'interpellaient
00:43:04en lui disant
00:43:05mais monsieur
00:43:05on vous a entendu
00:43:06il y a quelques jours
00:43:06chez Jean-Jacques Bourdin
00:43:07au micro de Sud Radio
00:43:08tenir des propos ignobles
00:43:10lesquels
00:43:10il a dit
00:43:11un
00:43:11que le Hamas
00:43:12était un mouvement
00:43:12de résistance
00:43:13deux
00:43:14que grâce
00:43:14à ce mouvement
00:43:15de résistance
00:43:16et bien
00:43:16les Gazaouis
00:43:17pouvaient enfin
00:43:17relever la tête
00:43:18et trois
00:43:18que le ministre
00:43:19de la Santé du Hamas
00:43:20qui est planqué
00:43:21dans un hôpital
00:43:21derrière la population
00:43:22civile
00:43:23était un homme
00:43:23admirable
00:43:24et à cela
00:43:25il leur a répondu
00:43:26ah ben vous savez
00:43:26je suis obligé de dire ça
00:43:27parce que si
00:43:28je commence à dire
00:43:28que le Hamas
00:43:29commet des crimes
00:43:30et que ce sont des terroristes
00:43:31moi je n'en plus
00:43:31à Gaza
00:43:32et pire
00:43:32ma vie serait en danger
00:43:33donc en fait
00:43:34c'est une prise d'otage
00:43:35vous êtes pieds et poings
00:43:36liés par le Hamas
00:43:37au lieu d'être juste
00:43:38dans votre métier
00:43:39vous n'êtes pas du tout
00:43:40un porte-parole humanitaire
00:43:41vous êtes devenu
00:43:42un porte-parole
00:43:43du Hamas
00:43:44alors moi j'aimerais
00:43:45peut-être parler encore
00:43:46au médecin
00:43:47est-ce que le médecin
00:43:48que vous êtes
00:43:48a demandé
00:43:49à aller voir les otages
00:43:50vous savez qu'il reste encore
00:43:51à peu près 21 otages
00:43:52en vie
00:43:53mais non bien sûr
00:43:54vous ne l'avez pas fait
00:43:55tout simplement
00:43:55pour la même raison
00:43:56Thierry Ardisson
00:43:57qui lui aussi a dérapé
00:43:58lui au moins ce matin
00:43:59il s'est excusé
00:44:00il a dit bien entendu
00:44:01qu'il regrettait ses propos
00:44:02qui comparaient Gaza
00:44:04avec Auschwitz
00:44:05est-ce que vous allez le faire vous
00:44:06ah ben non
00:44:06je le répète
00:44:07je pense que Thierry Ardisson
00:44:08il a été influencé
00:44:09par ce témoignage
00:44:11sans savoir
00:44:12d'où venait
00:44:12ce témoignage
00:44:13oui alors ce qu'il y a
00:44:14bon disons
00:44:15je ne veux pas accabler
00:44:16du tout Thierry Ardisson
00:44:17mais la semaine dernière
00:44:18il s'opposait
00:44:19à son ami Laurent Baffi
00:44:20justement sur la question
00:44:21des excuses
00:44:22mais il a eu raison
00:44:23de s'excuser
00:44:23je voulais juste ajouter
00:44:24à votre édito
00:44:25auquel je souscris
00:44:27qu'au même moment
00:44:28il y a eu sur BFM
00:44:29une autre polémique
00:44:30à la Jacobovitch
00:44:31a comparé Mélenchon
00:44:33à Goebbels
00:44:34et comparaison
00:44:35qui n'est pas du tout heureuse
00:44:36même si Mélenchon
00:44:37lui passe son temps
00:44:38à accuser
00:44:39les Israéliens
00:44:40d'être des nazis
00:44:41il avait lui-même
00:44:42une comparaison
00:44:42le président de l'université de Lille
00:44:43voilà
00:44:44et donc
00:44:45mais ce qui est intéressant
00:44:47c'est que là
00:44:48tout le monde a lâché
00:44:49à la Jacobovitch
00:44:50en race campagne
00:44:51c'est excusé
00:44:52BFM c'est excusé
00:44:54ça ne nous engage pas
00:44:55c'est pas de nous
00:44:55donc si vous voulez
00:44:56la différence
00:44:57dans un sens
00:44:58et dans l'autre
00:44:58est criante je trouve
00:45:00mais BFM c'est privé
00:45:01ce qui choque
00:45:02oui vous avez raison
00:45:03BFM fait ce qu'il veut
00:45:04vous avez parlé
00:45:05de l'espace politique
00:45:05voilà
00:45:06et l'espace médiatique
00:45:06oui mais l'espace médiatique
00:45:07j'ai envie de dire
00:45:08il fait aussi ce qu'il veut
00:45:09même si je sais
00:45:10de quel côté il penche
00:45:11en revanche le service public
00:45:12c'est différent
00:45:13il y a une exigence
00:45:14sur le service public
00:45:15qui n'est pas la même
00:45:16à mon sens
00:45:17qu'une chaîne privée
00:45:18dans le cahier des charges même
00:45:19bien sûr
00:45:19donc on peut réclamer
00:45:21effectivement
00:45:22une autre approche
00:45:24bon je pense que
00:45:25l'émission a été visionnée
00:45:27c'est ça qui est
00:45:28le plus dérileur
00:45:28ça c'est
00:45:29puisqu'elle émission
00:45:30est enregistrée le vendredi
00:45:31il n'y a même pas
00:45:32un avertissement
00:45:33donc c'est vage
00:45:34parce qu'ils auraient pu couper
00:45:35et en plus
00:45:35je ne pense pas
00:45:37que la direction
00:45:38de France Télévisions
00:45:39soit pour le coup
00:45:40sur cette ligne là
00:45:41pourquoi
00:45:41le point Goldwyn
00:45:42se porte bien quand même
00:45:43pourquoi dans
00:45:44toutes les conversations
00:45:45on en arrive toujours
00:45:47à comparer
00:45:48au nazisme
00:45:49d'un côté
00:45:49de l'autre
00:45:50surtout d'un côté
00:45:51surtout d'un côté
00:45:52cela pourrait avoir
00:45:54un peu de nuance
00:45:54on peut évidemment
00:45:55et vous avez raison
00:45:57Hitler est partout
00:45:57Hitler est partout
00:45:58on peut être diversé
00:45:59par la situation à Gaza
00:45:59sans traiter les gens
00:46:01nazis en face
00:46:02c'est une idée
00:46:03Gilles William
00:46:04Gilles William Goldnadel
00:46:06sera avec nous ce soir
00:46:07il a également
00:46:08tweeté
00:46:09Gilles William
00:46:10il sera avec nous
00:46:11il a publié
00:46:13je ne sais pas d'ailleurs
00:46:15voilà
00:46:15je constate cependant
00:46:16que sur le plateau
00:46:16de France 2
00:46:17Léa Samalamet
00:46:18n'a pas récusé
00:46:19cette comparaison immonde
00:46:20je ne sache pas non plus
00:46:21qu'elle se soit excusée
00:46:22une fois de plus
00:46:22je constate que
00:46:23l'audiovisuel public
00:46:23se fait le principal instrument
00:46:25de la détestation d'Israël
00:46:26et le fabricant
00:46:27de l'antisémitisme
00:46:28raison pourquoi
00:46:28j'ai décidé
00:46:29de saisir l'ARCOP
00:46:30alors
00:46:30j'invite tout le monde
00:46:31à lire une tribune
00:46:32absolument formidable
00:46:33de Charles Rochman
00:46:36j'espère qu'il sera là
00:46:37d'ailleurs avec nous jeudi
00:46:38qui a répondu
00:46:39lui-même
00:46:40à une tribune
00:46:41de Delphine Orvillère
00:46:42et puis de la prise de parole
00:46:43également d'Anne Sinclair
00:46:44sur Gaza
00:46:44c'est dans
00:46:46Tribune juive
00:46:47et c'est vraiment
00:46:48un texte tout à fait
00:46:48remarquable
00:46:49on ne peut rien
00:46:50comprendre aux réactions
00:46:50d'une partie du monde juif contemporain
00:46:52sans regarder en face
00:46:53un paradoxe aussi ancien
00:46:54que ravageur
00:46:54celui d'un judaïsme
00:46:56qui rêve de pureté
00:46:57dans un monde
00:46:58qui ne lui a jamais
00:46:59accordé le droit d'exister
00:47:00ce n'est pas la peur
00:47:02qui anime
00:47:03certains intellectuels juifs
00:47:04face à la guerre à Gaza
00:47:06ce n'est pas la lâcheté
00:47:07non plus
00:47:07c'est plus insidieux
00:47:09le désir d'un judaïsme
00:47:10impeccable
00:47:11un judaïsme aux mains propres
00:47:13c'est-à-dire
00:47:14sans main
00:47:15un judaïsme sans main
00:47:16est un judaïsme mort
00:47:18tout comme une morale
00:47:19sans courage
00:47:19est une morale vide
00:47:20Delphine Horvillère
00:47:22dans une tribune
00:47:22récemment publiée
00:47:23incarne cette tendance
00:47:24avec une éloquence
00:47:25qui fascine
00:47:25autant qu'elle désarme
00:47:26face aux bombardements
00:47:28à Gaza
00:47:28face aux accusations
00:47:29de crimes de guerre
00:47:30elle choisit de distinguer
00:47:31son judaïsme
00:47:32de celui des autres
00:47:33de ceux qui soutiennent
00:47:34Israël
00:47:35dans l'épreuve
00:47:36de ceux qui refusent
00:47:37de se dérober
00:47:38derrière une morale abstraite
00:47:39elle écrit comme si
00:47:40le judaïsme devait
00:47:41se laver les mains
00:47:42de tout
00:47:42pour rester fidèle
00:47:43à ses principes
00:47:44même au prix
00:47:44d'un abandon
00:47:45et je terminerai
00:47:47alors je ne vais pas dire
00:47:47toute la tribune
00:47:48mais qui est tout à fait
00:47:49exceptionnelle
00:47:49la tribune
00:47:50d'intelligence
00:47:52et de profondeur
00:47:53la tradition juive
00:47:54n'enseigne pas
00:47:55la pureté
00:47:56elle enseigne
00:47:56la responsabilité
00:47:57elle ne dit pas
00:47:58de rester innocent
00:47:59elle appelle à agir
00:48:00justement
00:48:01dans un monde
00:48:02qui ne l'est pas
00:48:02et cette justice là
00:48:04ne consiste pas
00:48:05à accuser Israël
00:48:06avec les mots
00:48:07de ses ennemis
00:48:07colonialisme
00:48:08apartheid génocide
00:48:09mais à porter
00:48:10la complexité
00:48:11de son histoire
00:48:12la légitimité
00:48:13de son existence
00:48:14le droit
00:48:15de ses citoyens
00:48:16à vivre
00:48:17et bien
00:48:17j'invite tout le monde
00:48:19d'ailleurs
00:48:19monsieur Rochman
00:48:20devrait être invité
00:48:22samedi prochain
00:48:23dans l'émission
00:48:25ça serait d'ailleurs
00:48:26intéressant
00:48:26moi je l'ai invité
00:48:27je crois qu'il veut venir
00:48:27jeudi
00:48:27on ne pouvait pas
00:48:28il ne pouvait pas venir
00:48:29chez nous
00:48:29lundi, mardi, mercredi
00:48:30j'espère qu'il sera là
00:48:31jeudi
00:48:31parce que ça demande
00:48:32effectivement un peu
00:48:33de profondeur
00:48:34et un peu
00:48:35de réflexion
00:48:38on a quand même
00:48:39l'impression
00:48:39que madame
00:48:40vous l'avez lu
00:48:41sans doute
00:48:41la tribune
00:48:42de madame
00:48:42je remercie
00:48:45beaucoup
00:48:46d'ailleurs
00:48:46Charles Rochman
00:48:47parce que
00:48:48il a donné
00:48:49des mots
00:48:49et des arguments
00:48:50et une indignation
00:48:51qui m'habitait
00:48:53parce que
00:48:54j'ai quand même
00:48:54le sentiment
00:48:55que madame
00:48:55Sinclair
00:48:56tout à fait
00:48:57personne tout à fait
00:48:58estimable
00:48:59veulent montrer
00:49:00que nous
00:49:01nous sommes
00:49:01des bons juifs
00:49:02nous détestons
00:49:03monsieur Netanyahou
00:49:04comme le veut
00:49:05votre
00:49:06notre espace
00:49:08médiatique
00:49:09mais on peut le critiquer
00:49:10et à juste titre
00:49:12j'allais y venir
00:49:13et il est très critiqué
00:49:14en Israël
00:49:15on pouvait certainement
00:49:16critiquer par exemple
00:49:17le bombardement allié
00:49:18sur Dres
00:49:19se demander
00:49:19est-ce qu'il était nécessaire
00:49:20est-ce qu'il n'était pas nécessaire
00:49:21on a le droit de cela
00:49:23on a le droit de dire
00:49:24là vous avez été trop
00:49:25il y a un drame humanitaire
00:49:26qu'il faut rappeler
00:49:27il y a un drame humanitaire
00:49:28avec des enfants
00:49:29qui tous les jours
00:49:30meurent
00:49:30ce drame humanitaire existe
00:49:32alors après il faut voir
00:49:33cibler les responsabilités
00:49:34on peut discuter
00:49:37je ne suis pas sur le terrain
00:49:38je ne sais pas
00:49:39si la conduite de la guerre
00:49:40aujourd'hui est justifiée
00:49:41ce que je sais
00:49:42c'est que
00:49:42quand on parle de génocide
00:49:44cela signifierait
00:49:45que les Israéliens
00:49:46veulent exterminer
00:49:48les Palestiniens
00:49:49s'ils avaient voulu faire cela
00:49:50à mon avis
00:49:51c'était plus facile
00:49:53de le faire différemment
00:49:54c'est bien sûr
00:49:55pas ce qu'ils veulent faire
00:49:56et encore une fois
00:49:58sur l'aide humanitaire
00:49:59là c'est vraiment
00:50:00ça devient vraiment insupportable
00:50:01parce que le Hamas
00:50:02passe son temps
00:50:03à distraire de l'aide humanitaire
00:50:05à l'empêcher d'entrer
00:50:06etc
00:50:06et après accuse Israël
00:50:08d'affamer les gens
00:50:09donc je pense que
00:50:10Mme Horvillère
00:50:12et les autres
00:50:12ils donnent des gages
00:50:13voilà
00:50:14ils donnent des gages
00:50:15parce que le droit d'Israël
00:50:16à se défendre
00:50:17pour eux
00:50:17n'est pas
00:50:18complètement inaliénable
00:50:20il vaudrait mieux finalement
00:50:21qu'Israël laisse le Hamas
00:50:22préparer à nouveau
00:50:237 octobre
00:50:23on sera tous d'accord
00:50:25ici sur la tribune
00:50:26que vous venez de lire
00:50:27de même qu'on sera d'accord
00:50:28sur le caractère inqualifiable
00:50:29de la comparaison
00:50:30de M. Hardisson
00:50:31sur le deux poids deux mesures
00:50:32du service public
00:50:32maintenant je ne suis pas certain
00:50:33que la manière de répondre
00:50:34à ce genre de discours
00:50:35ce soit de saisir l'ARCOM
00:50:37ou d'aller devant la justice
00:50:38comme ça va être le cas ici
00:50:40qu'on parle du rôle de l'ARCOM
00:50:41qu'on parle du rôle
00:50:42de la 17ème chambre
00:50:43qu'on parle des lois mémorielles
00:50:44des lois d'incitation à la haine
00:50:45ça fait des années
00:50:46qu'on est en train d'ouvrir
00:50:47dans ce pays
00:50:47une boîte de Pandore
00:50:48qui conduit à toujours
00:50:49moins de liberté
00:50:50dans l'expression
00:50:51du débat public
00:50:53qui conduit à toujours plus
00:50:54de surenchères victimaires
00:50:55et je ne suis pas certain
00:50:56qu'on aille vers une société
00:50:57plus apaisée
00:50:58de cette manière
00:50:59de même que je pense
00:50:59que ça va se retourner
00:51:00contre tout un tas de discours
00:51:01qui sont de bon sens
00:51:02et on le voit déjà ici
00:51:03à CNews
00:51:04avec des gens
00:51:04qui sont condamnés
00:51:05pour des discours
00:51:05sur l'immigration
00:51:06qui correspondent juste
00:51:07à la réalité
00:51:07On va marquer une pause
00:51:08mais la conclusion
00:51:10que je tire de tout ça
00:51:11c'est que CNews
00:51:12est indispensable
00:51:13à l'espace médiatique
00:51:14C'est ça la conclusion
00:51:16parce que cette mise en perspective
00:51:18est importante
00:51:20et de rappeler
00:51:22comment fonctionne
00:51:23l'espace médiatique
00:51:24c'est essentiel
00:51:26et Europe 1 le fait
00:51:27le journal du dimanche
00:51:28le fait
00:51:28CNews le fait
00:51:29toute la presse
00:51:30ne le fait pas
00:51:31me semble-t-il
00:51:32Donc on marque une pause
00:51:33on va recevoir
00:51:34Jacques Pradel
00:51:35dans une seconde
00:51:35on pourra parler
00:51:37de la fin de vie
00:51:39et puis de Léon XIV
00:51:40parce que j'ai lu
00:51:41un papier formidable
00:51:41ce matin dans le Figaro
00:51:43c'est-à-dire que
00:51:44Jean-Marie Guénois
00:51:45qui est sans doute
00:51:46l'un des meilleurs spécialistes
00:51:47avec Émeric Pourbet
00:51:49du Vatican
00:51:49il nous dit
00:51:51pour qui ont voté
00:51:52les cardinaux
00:51:53les cardinaux ont parlé
00:51:55donc ils devraient
00:51:55être excommuniés
00:51:56Ils devraient
00:51:57Attendez
00:51:58puisque le cardinal Parolin
00:52:00a eu des voix
00:52:01et Jean-Marc Aveline
00:52:03a eu des voix
00:52:04c'est ce que j'ai lu
00:52:04dans ce formidable papier
00:52:06du Figaro
00:52:07de Jean-Marie Guénois
00:52:08donc moi je suis ennuyé
00:52:10pour ces cardinaux
00:52:11Avec Benoît XV
00:52:12et que Benoît XV
00:52:13Léon XV a été
00:52:14Léon XIV
00:52:15Non mais vous êtes
00:52:16complètement perdu
00:52:17Il faut arrêter
00:52:17Vous arrêtez
00:52:18Louis Sly le matin
00:52:18Vous êtes dans le fur
00:52:19Donc Léon XIV
00:52:21Léon XIV
00:52:22Léon XV
00:52:23finalement savait
00:52:24qu'il allait devenir pape
00:52:25finalement
00:52:25suffisamment longtemps
00:52:28à l'avance
00:52:28pour qu'il ait le temps
00:52:29d'écrire son discours
00:52:29C'est dans le papier de Guénois
00:52:32Vous rachetez
00:52:33par cette information
00:52:34parce que vous aviez mal
00:52:36comment c'est
00:52:36Benoît XV
00:52:37Léon XV
00:52:37Là vous m'inquiétez
00:52:39La pause
00:52:40à tout de suite
00:52:40Jacques Pradel est avec nous
00:52:46L'univers des crimes
00:52:46c'est aux éditions du Rocher
00:52:48et vous nous racontez
00:52:49Bonjour cher Jacques
00:52:49Heureux de vous voir
00:52:51car vous êtes moins à Paris
00:52:52que jadis
00:52:53Vous habitez la Corse
00:52:54Oui absolument
00:52:55Et donc on salue
00:52:56nos amis de Corse
00:52:57et vous venez
00:52:57quelques jours
00:52:59parfois à Paris
00:53:00Oui régulièrement
00:53:01pour nous parler
00:53:03de ces histoires
00:53:04marquantes
00:53:04par leur mystère
00:53:05leur capacité
00:53:06à sonder l'âme humaine
00:53:07l'univers du crime
00:53:08c'est vrai que c'est le mystère
00:53:09qui fait qu'on s'intéresse
00:53:10des années après
00:53:12encore à une histoire criminelle
00:53:13le plus souvent
00:53:14alors l'affaire des affaires
00:53:16c'est évidemment
00:53:16l'affaire Grégory
00:53:17l'affaire Émile
00:53:19a peut-être pris la place
00:53:21d'une certaine manière
00:53:21de l'affaire Grégory
00:53:22peut-être l'a-t-elle remplacée
00:53:24d'une certaine manière
00:53:25pour cette jeune génération
00:53:27il y a évidemment
00:53:29dont vous nous parlez aussi
00:53:30bien sûr
00:53:31de l'affaire
00:53:32Marie Bénard
00:53:33qui est aussi
00:53:34très très présente
00:53:35donc on en parlera
00:53:36tout à l'heure
00:53:37ce qui est intéressant
00:53:38c'est de voir
00:53:39on le voit bien
00:53:40avec l'affaire Émile
00:53:40l'affaire Émile
00:53:41on saura peut-être
00:53:42parce qu'il y a des éléments
00:53:45comment dire
00:53:47des éléments technologiques
00:53:48et l'affaire Grégory
00:53:50on ne saura sans doute jamais
00:53:50l'affaire Grégory
00:53:52il reste encore
00:53:53une infime chance
00:53:55scientifique
00:53:56puisqu'il y a
00:53:58de nouvelles expertises
00:53:59scientifiques
00:53:59qui ont été
00:54:00demandées par la justice
00:54:02et par la famille
00:54:04bien sûr
00:54:04parce que
00:54:05Jean-Marie Villemin
00:54:06Christine Villemin
00:54:07n'ont jamais
00:54:08baissé les bras
00:54:08c'est un couple
00:54:09absolument admirable
00:54:11donc il se raccroche
00:54:12à ce dernier espoir
00:54:13mais qui
00:54:14il faut le dire
00:54:15est très mince
00:54:16Somaya Labidi
00:54:17nous rappelle les titres
00:54:19Etan-Alexander
00:54:23otage israélo-américain
00:54:25sera libéré
00:54:25aujourd'hui
00:54:26annonce le Hamas
00:54:27et alors que sa famille
00:54:28fait route vers
00:54:29l'état hébreu
00:54:30en perspective
00:54:31de sa libération
00:54:32Benjamin Netanyahou
00:54:33affiche sa fermeté
00:54:34il n'y aura
00:54:35ni cessé le feu
00:54:35ni libération
00:54:36de prisonniers
00:54:37palestiniens
00:54:37en échange
00:54:38assure le premier ministre
00:54:39des escalades
00:54:41entre Washington
00:54:42et Pékin
00:54:43sur les surtaxes
00:54:44les Etats-Unis
00:54:44et la Chine
00:54:45vont suspendre
00:54:45pour 90 jours
00:54:47une partie
00:54:47de leurs droits de douane
00:54:48suspension
00:54:49qui selon
00:54:50un communiqué commun
00:54:51publié ce matin
00:54:52doit prendre effet
00:54:53d'ici le 14 mai
00:54:54et c'est une annonce
00:54:55qui redonne déjà
00:54:56des couleurs
00:54:58aux places financières
00:54:59notamment Hong Kong
00:55:00qui a pris
00:55:003%
00:55:02et puis
00:55:033 hommes jugés
00:55:03à partir d'aujourd'hui
00:55:04pour la mort en 2021
00:55:06de Lionel
00:55:0616 ans
00:55:07tués au pied
00:55:07de son immeuble
00:55:08sur fond de rivalité
00:55:09entre quartiers
00:55:10bordelais
00:55:11je vous rappelle
00:55:12que le 2 janvier 2021
00:55:13peu après 22 heures
00:55:14la jeune victime
00:55:15qui vendait des pâtisseries
00:55:16pour partir
00:55:17au ski
00:55:17a été pris pour cible
00:55:18au fusil automatique
00:55:20par des hommes masqués
00:55:21circulant à bord
00:55:22d'une voiture
00:55:23le verdict est attendu
00:55:24le 23 mai
00:55:25Merci beaucoup
00:55:26ce Maya
00:55:26message pour Georges Fenech
00:55:28M. Fenech a raison
00:55:29quelles que soient les lois
00:55:30c'est les juges
00:55:31qui décident en dernier ressort
00:55:32dans ce cas
00:55:32il faut créer
00:55:33une justice d'exception
00:55:34pour les cas extrêmes
00:55:35et individus
00:55:36extrêmement dangereux
00:55:37pour la société irrécupérable
00:55:38qu'il faudrait définir
00:55:39comme à l'époque
00:55:39de l'Algérie française
00:55:40dit ce monsieur
00:55:41on limiterait les dangers
00:55:42mais vous savez
00:55:43pour recruter des gens
00:55:46d'expérience
00:55:47issus de la société
00:55:49ils n'ont pas
00:55:49de l'université
00:55:50du cocon familial
00:55:52des gens qui ont
00:55:53un esprit
00:55:53déjà bien fait
00:55:55et qui sont
00:55:56déodolisés
00:55:58c'est à dire
00:55:58qu'ils n'ont pas
00:55:59d'idéologie
00:55:59préconise
00:56:00Oui mais franchement
00:56:00vos critères
00:56:01c'est ce qui se passe
00:56:02dans tous les pays du monde
00:56:03dans toutes les grandes démocraties
00:56:05il n'y a qu'en France
00:56:05où on a un vivier
00:56:06comme ça
00:56:07vous sortez du cocon familial
00:56:09de l'université
00:56:09et on vous enseigne
00:56:11toujours
00:56:11des vieilles lubies
00:56:13je dirais
00:56:14de post-68
00:56:15On pourrait élire
00:56:15les juges
00:56:16non on n'est pas
00:56:17dans une culture
00:56:18d'élection des juges
00:56:19mais il faut les recruter
00:56:22parmi des anciens avocats
00:56:24commissaires
00:56:25notaires
00:56:25Vous croyez qu'un ancien avocat
00:56:27a envie d'être juge ?
00:56:28Moi ?
00:56:29Vous ?
00:56:29Non
00:56:30Moi je ne veux pas être juge
00:56:31alors franchement
00:56:31je dis
00:56:32est-ce que vous croyez
00:56:32qu'un ancien avocat
00:56:33a envie d'être juge ?
00:56:34Oui s'il a un statut
00:56:35J'ai découvert un film formidable
00:56:37que je ne connaissais pas
00:56:38de Coste-Gavras
00:56:391975
00:56:40qui s'appelle
00:56:41Section Spéciale
00:56:42le titre n'est pas très bon
00:56:43d'ailleurs
00:56:43Mais ça se passe en 1941
00:56:46et il y a le ministre de l'Intérieur
00:56:48Pucheux
00:56:48qui va faire passer
00:56:50des tribunaux d'exception
00:56:52tribunaux d'exception
00:56:53les magistrats
00:56:54ils se couchent
00:56:54ils sont tous d'accord
00:56:55à cette époque-là
00:56:56ils ont tous dit
00:56:57ok à Vichy
00:56:58tribunaux d'exception
00:56:59avec loi rétroactive
00:57:00Vous connaissez ça sans doute
00:57:03Jacques Pradel
00:57:03Non
00:57:03Je découvre
00:57:04C'est un film de Costa-Gavras
00:57:06alors il y a tout le cinéma français
00:57:08dedans
00:57:08je vous assure
00:57:09ce film est tout à fait étonnant
00:57:10de Jean Bouize
00:57:11à Michel Lonsdad
00:57:13il y a vraiment tout ce que
00:57:14le cinéma de Julien Guillomard
00:57:16enfin toute cette période-là
00:57:17c'est Jacques Spicer
00:57:18qui joue un rôle
00:57:19qui est tout jeune
00:57:21Nous en avons des juridictions
00:57:22d'exception
00:57:23Oui
00:57:23La cour d'assises
00:57:24pour le terrorisme
00:57:25c'est une juridiction d'exception
00:57:26Oui mais ce que je voulais vous dire
00:57:27c'est que les magistrats
00:57:28ont validé ça
00:57:29c'est ça
00:57:29Oui enfin
00:57:30c'est pas la gloire de la France
00:57:32C'est bien ce que je voulais
00:57:33c'est pour ça que je le dis
00:57:33La loi rétroactive
00:57:35quand même
00:57:35C'est pour ça que je vous le dis
00:57:37C'est un mauvais souvenir
00:57:38Les magistrats
00:57:39Il y a Louis Seignier
00:57:40qui joue le ministre
00:57:41de la justice
00:57:41de la garde des Sceaux
00:57:42Louis Seignier
00:57:43qui est exceptionnel
00:57:43et qui
00:57:45comment dire
00:57:46effectivement témoigne
00:57:47lui il dit
00:57:48il n'est pas d'accord
00:57:49bon et puis Pétain
00:57:50dit
00:57:50et tout le monde se tait
00:57:52les magistrats français
00:57:53ont appliqué ça
00:57:54bravo
00:57:54les mêmes qui après
00:57:55en 45
00:57:57rendaient la loi
00:57:58c'était les mêmes
00:57:59donc les magistrats
00:58:00c'est vrai que
00:58:01voilà
00:58:02on va avoir un peu de distance
00:58:03Fin de vie
00:58:05la proposition de loi relative
00:58:07à la fin de vie
00:58:07arrive donc aujourd'hui
00:58:08à l'Assemblée nationale
00:58:09ce texte soulève
00:58:10de vifs débats
00:58:11vous le savez
00:58:11la ministre de la santé
00:58:13Catherine Vautrin
00:58:13a tenu à rassurer hier
00:58:14dans une tribune
00:58:15ce n'est qu'une légalisation
00:58:17ce n'est pas
00:58:17une légalisation
00:58:18de l'euthanasie
00:58:20je vous propose
00:58:20peut-être
00:58:21de voir
00:58:22le sujet
00:58:24de
00:58:25Célia
00:58:26Judas
00:58:26et puis après
00:58:27on parlera
00:58:27des 5 critères
00:58:29qui sont mis en place
00:58:29si vous le voyez bien
00:58:30sur l'épineux sujet
00:58:33de l'aide à mourir
00:58:34la ministre de la santé
00:58:35a tenu à clarifier
00:58:37quelques points
00:58:37Catherine Vautrin
00:58:38a rappelé que
00:58:39seuls les malades
00:58:40atteints d'une affection grave
00:58:41et incurable
00:58:42en stade avancé
00:58:43ou terminale
00:58:44de la maladie
00:58:44pourront bénéficier
00:58:46de l'aide à mourir
00:58:47pour déterminer
00:58:47le pronostic vital du malade
00:58:49la haute autorité de santé
00:58:51n'a pas réussi à trancher
00:58:52c'est donc la ministre
00:58:53de la santé
00:58:54qui déposera
00:58:55un amendement
00:58:55permettant de déterminer
00:58:57la phase avancée
00:58:58de la maladie
00:58:58les malades éligibles
00:59:00à l'aide à mourir
00:59:00pourront ainsi
00:59:01mettre fin à leur jour
00:59:02à l'aide d'une substance létale
00:59:04alors concrètement
00:59:05qui l'injectera
00:59:06la ministre de la santé
00:59:08est claire
00:59:08le suicide assisté
00:59:09sera la norme
00:59:11le patient doit s'administrer
00:59:12la substance létale
00:59:13la réalisation
00:59:14par un professionnel
00:59:15de santé
00:59:16sera l'exception
00:59:17même s'il y aura
00:59:18toujours la présence
00:59:19d'un soignant
00:59:19en cas d'auto-administration
00:59:21Catherine Vautrin
00:59:22insiste également
00:59:22sur l'importance
00:59:23du discernement
00:59:24en ce sens
00:59:25elle déposera
00:59:26un deuxième amendement
00:59:27pour établir
00:59:28un délai de réflexion
00:59:29incompressible
00:59:30de 48 heures
00:59:31à compter
00:59:32de l'accord
00:59:32des médecins
00:59:33toujours dans son rôle
00:59:34d'équilibriste
00:59:35Catherine Vautrin
00:59:36a précisé
00:59:36que cette loi
00:59:37ne concernera pas
00:59:38des milliers de cas
00:59:39mais seulement
00:59:40des situations précises
00:59:41écoutez Catherine Vautrin
00:59:43tout ce qui me guide
00:59:46depuis le premier jour
00:59:47dans ce texte
00:59:49c'est l'accompagnement
00:59:50des malades
00:59:51en fin de vie
00:59:52on parle
00:59:53d'une situation
00:59:54de personnes
00:59:55dont la situation
00:59:56est irréversible
00:59:58qui sont des gens
00:59:59qui sont habités
01:00:00au quotidien
01:00:00par la souffrance
01:00:01c'est à dire
01:00:02que là nous sommes
01:00:03dans une conversation
01:00:03entre deux personnes
01:00:04qui ont l'air
01:00:05en tout cas
01:00:06bien portantes
01:00:07mettons-nous
01:00:08une seconde
01:00:09dans l'état d'esprit
01:00:10de quelqu'un
01:00:11qui souffre
01:00:11à longueur de journée
01:00:13à longueur de nuit
01:00:14qui sait que malheureusement
01:00:15la médecine a encore
01:00:16des limites
01:00:17et qui dit
01:00:18je ne veux plus
01:00:20souffrir
01:00:20c'est ça la question
01:00:22qui nous est posée
01:00:23avons-nous le droit
01:00:24de dire
01:00:25eh bien non
01:00:26on ne s'intéresse pas
01:00:27à ce sujet
01:00:28et dans ce cas-là
01:00:29que se passe-t-il
01:00:31un certain nombre
01:00:32de nos concitoyens
01:00:33ceux qui en ont
01:00:34les moyens
01:00:34ceux qui le peuvent
01:00:35font le choix
01:00:36de partir
01:00:37en Suisse
01:00:38en Belgique
01:00:39au Luxembourg
01:00:40est-ce que c'est ça
01:00:41la réponse de la République ?
01:00:43Moi ce que je ne comprends pas
01:00:43c'est que Philippe Juvin
01:00:44a été très clair là-dessus
01:00:45ça existe déjà en France
01:00:47parce que la sédation profonde
01:00:49permet ça
01:00:50donc je saisis mal
01:00:52et c'est immense
01:00:53mais voilà
01:00:54d'ailleurs je propose
01:00:56que Marine peut-être
01:00:59nous ressorte
01:01:00ce passage
01:01:01où la semaine dernière
01:01:02j'ai fait écouter
01:01:03Philippe Juvin
01:01:04parce qu'il me semble
01:01:05que quand on est
01:01:06dans cet état extrême
01:01:08la sédation profonde
01:01:09permet
01:01:10puisque tu t'endors
01:01:11tu ne meurs pas
01:01:12tu t'endors
01:01:13et je voudrais
01:01:14qu'on écoute
01:01:16je voudrais qu'on écoute
01:01:18Marion Maréchal
01:01:19avec l'autorisation
01:01:21de l'euthanasie
01:01:22on fait peser
01:01:23sur ces personnes
01:01:24la culpabilité
01:01:25de rester en vie
01:01:26alors que c'est la société
01:01:27qui devrait se sentir coupable
01:01:28de ne pas être assez solidaire
01:01:30et de ne pas donner
01:01:30les moyens
01:01:31de soulager la souffrance
01:01:32efficacement
01:01:32vous voulez que je vous dise
01:01:33cette loi
01:01:34c'est une loi en fait
01:01:35pour l'euthanasie des pauvres
01:01:36parce qu'aujourd'hui
01:01:37oui quand vous vivez
01:01:38dans un désert médical
01:01:39que vous n'êtes pas accompagné
01:01:41correctement sur le plan médical
01:01:42que vous souffrez
01:01:43que votre seule perspective
01:01:45c'est de finir
01:01:46dans un EHPAD
01:01:46public
01:01:47dans lequel vous pouvez
01:01:48potentiellement
01:01:49être maltraité
01:01:50changer une fois par jour
01:01:51voire vous prendre des baffes
01:01:52par certains aides-soignants
01:01:53oui évidemment
01:01:54à certains égards
01:01:56l'euthanasie peut paraître
01:01:57plus douce
01:01:57voilà
01:01:58c'est pas fait
01:01:58pour les gens
01:01:59qui eux auront les moyens
01:02:00de pouvoir être accompagnés
01:02:01dans des soins plagiatifs
01:02:02de cliniques privées
01:02:03donc je trouve
01:02:04cette loi indécente
01:02:06et écoutez ce que disait
01:02:07Philippe Juvin
01:02:08la semaine dernière
01:02:09d'ailleurs écrit une tribune
01:02:11et que j'ai trouvé
01:02:11vraiment remarquable
01:02:12Philippe Juvin
01:02:12qui m'a plutôt convaincu
01:02:14ma crainte c'est qu'il y ait
01:02:16des demandes d'euthanasie
01:02:17par défaut d'accès
01:02:18aux soins palliatifs
01:02:19par défaut d'accès
01:02:21aux psychiatres
01:02:22par défaut d'accès
01:02:23à la consultation
01:02:24de la douleur
01:02:25et il y a un dernier point
01:02:26qu'il faut que les gens
01:02:27comprennent
01:02:28parce que ça
01:02:28ça a été prouvé
01:02:29dans l'Oregon
01:02:30qui se suicide
01:02:31qui c'est qui
01:02:32ce sont les plus pauvres
01:02:33les plus modestes
01:02:34les plus seuls
01:02:35tout simplement parce que
01:02:36quand vous êtes riche
01:02:36et entouré
01:02:37la vie est plus facile
01:02:38même la fin de vie
01:02:39que quand vous êtes seul
01:02:40et pauvre
01:02:40et donc c'est une loi
01:02:41qui est faite par des gens
01:02:42riches et inquiets
01:02:43et qui va s'appliquer
01:02:44à des gens pauvres et seuls
01:02:45c'est un des meilleurs experts
01:02:46je trouve
01:02:47que j'ai entendu
01:02:49sur ce sujet
01:02:50il vous éclaire
01:02:51sur un certain nombre
01:02:52d'aspects
01:02:53que vous n'avez pas
01:02:53forcément en tête avant
01:02:54Elisabeth Lévy
01:02:56alors moi d'abord
01:02:57juste
01:02:57quand on commence
01:02:59avec des freins
01:03:00on vous dit
01:03:00ça va être dans tel
01:03:01avec beaucoup de contraintes
01:03:03autour
01:03:03des règles etc
01:03:04l'expérience étrangère
01:03:06montre
01:03:06qu'elles finissent toujours
01:03:07par sauter les unes
01:03:08après les autres
01:03:09rappelez-vous quand même
01:03:10en Belgique
01:03:10l'aide à mourir
01:03:13à une jeune fille
01:03:13de 17 ans
01:03:14qui était traumatisée
01:03:15par les attentats
01:03:16de Bruxelles
01:03:17donc
01:03:18il est quand même
01:03:21question aussi
01:03:21dans certains pays
01:03:22de malades mentaux
01:03:23je ne sais pas
01:03:24si vous vous rendez compte
01:03:25la deuxième chose
01:03:27très vite
01:03:28c'est que ça devient
01:03:29maintenant
01:03:29comme un élément
01:03:30de la panoplie progressiste
01:03:32alors que moi
01:03:33je n'ai pas de religion
01:03:34je comprends la souffrance
01:03:35aussi qu'il y a derrière
01:03:36et que ça ne devrait pas
01:03:37être un enjeu idéologique
01:03:38mais il y a
01:03:39une idéologie
01:03:40et il y a un argument
01:03:40très fort
01:03:41qui est le même
01:03:42que sur le mariage gay
01:03:43ou sur l'adoption
01:03:44d'ailleurs
01:03:45l'homoparentalité
01:03:46qui est de dire
01:03:46en quoi ça vous enlève
01:03:47quelque chose
01:03:48c'est-à-dire
01:03:48dans une société
01:03:50il faut s'occuper
01:03:51de ce que payent
01:03:52les autres
01:03:52comme impôts
01:03:53en revanche
01:03:54la filiation
01:03:55les questions de la vie
01:03:56et de la mort
01:03:56c'est chacun pour soi
01:03:57ça me paraît
01:03:58quand même être
01:03:59un argument
01:04:00d'un libéralisme
01:04:01frénétique et fou
01:04:02je pense qu'effectivement
01:04:05la loi Clé-Selenti
01:04:06répondait
01:04:07à cette situation
01:04:08de fin de vie
01:04:09et en plus
01:04:10on permettait
01:04:11à la personne
01:04:12de faire connaître
01:04:13ses intentions
01:04:15par les directives
01:04:16anticipées
01:04:17voilà
01:04:18donc là
01:04:18cette loi
01:04:19me fait peur
01:04:19parce qu'effectivement
01:04:20sous prétexte
01:04:22de fin de vie
01:04:22on pourrait interrompre
01:04:23la vie
01:04:24sous forme d'euthanasie
01:04:25bien avant
01:04:26l'issue fatale
01:04:28ce qu'il faut dire
01:04:28c'est que Catherine Vautrin
01:04:29moi je reconnais le sens
01:04:29de la mesure
01:04:30c'est pas la plus extrémiste
01:04:31dans ses positions
01:04:33en revanche
01:04:33quand elle dit
01:04:33cette loi ne vise pas
01:04:34à légaliser l'euthanasie
01:04:36pardon mais si
01:04:37parce qu'en fait
01:04:38lorsque vous allez
01:04:38donner aux patients
01:04:39la possibilité
01:04:40de demander à un soignant
01:04:41de leur injecter
01:04:42la dose létale
01:04:43ça s'appelle de l'euthanasie
01:04:44bon Claire Fourcade
01:04:45également qu'on peut suivre
01:04:45sur ces sujets là
01:04:46Philippe Juvin
01:04:47Claire Fourcade
01:04:48me paraissent
01:04:48écouter les concernés
01:04:50il y a un dissensus
01:04:51aujourd'hui
01:04:51entre l'appel
01:04:52à libérer la parole
01:04:53à écouter
01:04:54ceux qui savent
01:04:55les soignants
01:04:57en l'occurrence
01:04:57et le fait
01:04:58qu'on musèle
01:04:59sa demande de parole
01:04:59puisqu'elles ne vont pas
01:05:00dans le sens de la doxa
01:05:00Léon XIV
01:05:02alors ce Léon XIV
01:05:04vraiment très intéressant
01:05:05les prises de pouvoir
01:05:06de Léon XIV
01:05:08que je vous propose
01:05:09peut-être d'abord
01:05:10d'écouter
01:05:11parce qu'il a dit
01:05:11d'abord
01:05:12il y a ce visage
01:05:13quand même
01:05:13ça compte un visage
01:05:15un beau visage
01:05:15exactement
01:05:16ça compte
01:05:17les premières impressions
01:05:19qu'on a de lui
01:05:20une manière de se comporter
01:05:22et je vous propose
01:05:23d'écouter ce qu'il a dit
01:05:24il va faire une conférence
01:05:26de presse à 11h
01:05:276000 journalistes
01:05:28seront là
01:05:28quelle est la question
01:05:29que vous lui poseriez ?
01:05:31Au pape ?
01:05:32Ben oui
01:05:32Ah ben oui
01:05:35Il appelle à la paix
01:05:37mais comment ?
01:05:38C'est ça que j'attends
01:05:39C'est intéressant
01:05:41parce que
01:05:41vous c'est la paix
01:05:42moi c'est Dieu
01:05:43mais chacun a choisi
01:05:44Au pape je lui pose
01:05:45une question sur Dieu
01:05:46vous lui posez
01:05:46une question politique
01:05:47On a le temps d'y penser
01:05:47mais la paix tout de suite
01:05:48Ah non on n'a pas le temps
01:05:49d'y penser Dieu
01:05:50Pardonnez-moi
01:05:50on y pense tout le temps
01:05:52Et la question
01:05:54qu'on pourrait lui poser
01:05:54c'est où est Dieu ?
01:05:56Ah où est Dieu ?
01:05:57Il est là
01:05:57Il est parmi nous
01:05:59Eh je sais où est Dieu ?
01:06:01Voilà
01:06:01Vous auriez une question
01:06:02Vous avez 8 heures
01:06:02Non mais quelle est la question
01:06:04que vous poseriez au pape ?
01:06:05Une question de Georges
01:06:06intéressante
01:06:06Oui mais c'est une question politique
01:06:08Ben je suis désolé
01:06:09oui j'aurais une question politique
01:06:11Et ben moi je voudrais une question
01:06:12Je ne suis pas mystique
01:06:14je suis désolé
01:06:15Bon
01:06:15Je ne vais pas le devoir
01:06:16Ben réfléchissez les uns les autres
01:06:17et si vous avez une idée
01:06:18vous me le direz
01:06:19Est-ce que la déclinisation de l'Europe
01:06:20est une fatalité ?
01:06:20Comment ?
01:06:21J'aurais une question politique
01:06:22Je dirais qu'est-ce que vous pensiez
01:06:23de la détestation
01:06:25qu'avait votre prédécesseur
01:06:26pour les pays occidentaux en général
01:06:28et la France en particulier ?
01:06:29Voilà
01:06:29C'est polémique
01:06:30Mais attendez
01:06:31Vous pouvez me dire
01:06:31que c'est une mauvaise question
01:06:32Si vous voulez
01:06:33Vous avez le droit
01:06:34Vous avez parfaitement le droit
01:06:35Mais laissez-moi libre
01:06:36de poser les questions
01:06:37que je veux ou pas
01:06:38Non il peut me proposer les siennes
01:06:39Je voudrais qu'on élève le débat
01:06:41C'est la France qui est habituel
01:06:42Non mais vous êtes tout seul là-haut
01:06:43Voilà
01:06:44Je voudrais qu'on
01:06:45Personne ne peut atteindre
01:06:46votre niveau
01:06:47Vous nous avez perdu là
01:06:49Vous nous sentez que le porte
01:06:50et vous vous repussez très haut
01:06:52Je voudrais qu'on respire
01:06:53dans les cimes
01:06:54et qu'on pose
01:06:54On tute pas les anges
01:06:55Voilà
01:06:56Alors écoutez ce qu'il a dit
01:06:57en tout cas ce week-end
01:06:59Je m'adresse aux jeunes
01:07:01et je leur dis
01:07:02n'ayez pas peur
01:07:03Accepter l'invitation
01:07:07de l'église
01:07:08et de Christ
01:07:10et du Christ
01:07:11Ça me remplit de douleur
01:07:18ce qui arrive
01:07:18dans la bande de Gaza
01:07:19Qu'il y ait immédiatement
01:07:23un cessez-le-feu
01:07:24Qu'on puisse fournir
01:07:34l'aide humanitaire
01:07:36à la population civile
01:07:38et que tous les otages
01:07:40soient libérés
01:07:41Bon voilà des premières
01:07:44prises de parole
01:07:44qui sont intéressantes
01:07:45Avant d'être avec Jacques Pradel
01:07:46dernier sujet
01:07:47que je voulais aborder avec vous
01:07:48c'est les écologistes
01:07:50vous avez peut-être écouté hier
01:07:51Elliot Deval
01:07:52Un excellent éditorial
01:07:54pour prendre
01:07:55pour se moquer un peu
01:07:57de cette décision
01:07:58des écologistes
01:07:59qui ne veulent plus
01:07:59qu'on mange de comté
01:08:00Oui on en est là
01:08:02Donc voyez le sujet
01:08:03de Barbara
01:08:04Durand
01:08:05Carmona
01:08:06Été de manger du comté
01:08:09Cette requête
01:08:10c'est du sérieux
01:08:11Certains militants écologistes
01:08:13veulent même aller
01:08:14jusqu'à interdire
01:08:15la consommation
01:08:16de ce fromage
01:08:17Le fromage
01:08:18le lait
01:08:19tue et fait souffrir
01:08:20les animaux
01:08:20tout autant que la viande
01:08:22si ce n'est plus
01:08:22Alors pardon d'être un peu direct
01:08:24Mais quelle raison
01:08:25a-t-on encore aujourd'hui
01:08:26d'acheter du comté ?
01:08:28La question serait complexe
01:08:29plus complexe
01:08:30si on avait un besoin vital
01:08:31de fromage à pâte dure
01:08:32Désolé
01:08:33c'est pas le cas nutritionnellement
01:08:34Alors le comté
01:08:36si c'est mauvais écologiquement
01:08:37si c'est mauvais pour les animaux
01:08:39est-ce que
01:08:40notre petit plaisir
01:08:41à se faire une tranche de fromage
01:08:43c'est supérieur
01:08:44à tout ça ?
01:08:46Un discours
01:08:46une nouvelle fois moralisateur
01:08:48à l'encontre des agriculteurs
01:08:50accusé
01:08:51de polluer
01:08:51En 2022
01:08:53la députée
01:08:54Sandrine Rousseau
01:08:55avait appelé
01:08:55à changer de mentalité
01:08:57pour que manger
01:08:57une entrecôte cuite
01:08:58sur un barbecue
01:08:59ne soit plus
01:09:00un symbole de virilité
01:09:01se justifiant
01:09:02ainsi
01:09:03Oui
01:09:04les hommes
01:09:04consomment plus de viande
01:09:05Plus surprenant
01:09:06Emmerick Caron
01:09:07avait demandé
01:09:08à ne pas tuer
01:09:09les moustiques
01:09:10selon le journaliste
01:09:11engagé pour la défense
01:09:12de la cause animale
01:09:13Les femelles moustiques
01:09:14nous piquent
01:09:15car elles cherchent
01:09:15dans le sang
01:09:16de leurs victimes
01:09:16des protéines
01:09:17pour nourrir
01:09:18leurs oeufs
01:09:18en développement
01:09:19et donc
01:09:19leurs bébés
01:09:20Des propositions
01:09:21écologistes
01:09:22la plupart du temps
01:09:23ironisées
01:09:24par les français
01:09:25Non mais on en est là
01:09:28il y a cette France
01:09:30ultra minoritaire
01:09:31sectaire
01:09:32qui veut interdire
01:09:32le comté
01:09:33et il y a cette France
01:09:34pour le coup
01:09:34ultra majoritaire
01:09:35qui va comme moi
01:09:35au cinéma
01:09:36voir le film
01:09:36Vindieu
01:09:37un cinéma populaire
01:09:38qui sublime nos paysages
01:09:39nos savoir-faire
01:09:40nos agriculteurs
01:09:42personnellement
01:09:42j'ai choisi mon camp
01:09:43Le pire
01:09:44c'est pour les élus écologistes
01:09:46des trucs comme ça
01:09:47le maire de Lyon
01:09:48qui va se faire bananer
01:09:49face à Ola
01:09:49parce que tout ça
01:09:50C'est une catastrophe
01:09:51Mais comment vous savez
01:09:52qui va être ?
01:09:53Voilà je le sens
01:09:55Je modère votre propos
01:09:57parce qu'on pourrait imaginer
01:09:58que ce soit
01:09:59une prise de parole politique
01:10:00Une prise de parole ?
01:10:01Non non non
01:10:02L'analyse
01:10:03C'est une prédiction
01:10:05C'est une prédiction politique
01:10:06Je veux vous dire
01:10:07c'est ce qui est marqué
01:10:08dans les gazettes
01:10:09D'accord
01:10:09Un écolo qui se fait bananer
01:10:11ça reste dans les fruits
01:10:12en même temps
01:10:13Oui mais alors la banane
01:10:15On a quand même oublié
01:10:18de préciser
01:10:19que le grand problème
01:10:20du comté
01:10:20d'après ses écolos
01:10:21c'est les bouses
01:10:22c'est que les vaches
01:10:24produisent des bouses
01:10:25Mais vous avez parfaitement raison
01:10:26C'est ça le grand problème
01:10:28Alors effectivement
01:10:29quand il n'y aura plus
01:10:32de comté
01:10:32ni de blé
01:10:32ni de viande
01:10:33il n'y aura plus de vache
01:10:34et là les écolos
01:10:35seront hyper heureux
01:10:36Non mais vous avez
01:10:37parfaitement raison
01:10:38Mais pourquoi le comté
01:10:39pas la vache qui rit par exemple ?
01:10:40Ah j'en sais rien
01:10:41Moi je ne sais pas comment
01:10:42Bah parce que
01:10:43Pierre Rigaud
01:10:44c'est le ministre animaliste
01:10:45Il s'autoproclame
01:10:47naturaliste et écologue
01:10:48Il a pris la parole
01:10:49dans l'émission
01:10:49La lutte enchantée
01:10:50sur France aux terres
01:10:50La lutte enchantée
01:10:52c'est une oeuvre d'art
01:10:52Ah oui
01:10:53C'est une oeuvre d'art
01:10:55je vous assure
01:10:55C'est comme
01:10:55La flûte enchantée
01:10:56La lutte enchantée
01:10:58Le titre est bon
01:10:58Déjà la lutte enchantée
01:11:00C'est drôle
01:11:00Non mais c'est une oeuvre d'art
01:11:02C'est pour ça que c'est insupportable
01:11:04en fait France
01:11:05le service public
01:11:06C'est-à-dire que ce sont
01:11:07des militants
01:11:08Mais c'est votre argent
01:11:09Sur une chaîne privée
01:11:11qui soit militante
01:11:13pour l'écologie
01:11:14ça ne me gêne pas
01:11:14Mais c'est votre argent
01:11:16On est obligé d'entendre
01:11:17ces fadaises
01:11:18Enfin ça compose
01:11:20il me semble
01:11:21que ça pose un problème
01:11:22Au moins qu'il y ait une contradiction
01:11:22Le parti a obtenu
01:11:241,12%
01:11:26Parce qu'il est du parti animaliste
01:11:27Il a obtenu
01:11:281,12%
01:11:30des suffrages
01:11:30d'élections présidentielles
01:11:31Il a mis une émission
01:11:32sur France Inter
01:11:33C'est pas beaucoup moins
01:11:34qu'Anne Hidalgo
01:11:35En même temps
01:11:35Vous savez il y a des alternatifs
01:11:36véganes au fromage
01:11:37qu'on appelle le faumage
01:11:38et je pense que
01:11:39en matière écologique
01:11:40le faumage
01:11:41en matière écologique
01:11:42je pense que c'est
01:11:42mille fois pire
01:11:43que les bouses
01:11:45des vaches de...
01:11:45Mais en matière gastronomique
01:11:47ça doit être génial
01:11:48Jacques
01:11:48vous qui êtes en Corse
01:11:49je trouve que
01:11:50la Corse
01:11:51est un dernier
01:11:52territoire de France
01:11:54qui est préservé
01:11:55face à la bêtise ambiante
01:11:57et vraiment
01:11:58et à chaque fois
01:11:59que je vais en Corse
01:12:00je suis frappé
01:12:01qu'on est là
01:12:02sur des valeurs
01:12:04qui me paraissent
01:12:05j'allais dire
01:12:05à l'ancienne
01:12:06la famille
01:12:07comment dire
01:12:09une forme d'honneur
01:12:10alors ça n'existe pas
01:12:11ce qui se passe en Corse
01:12:12parfois
01:12:12sur le point
01:12:13de la criminalité
01:12:14bien évidemment
01:12:15mais la parole donnée
01:12:17pourquoi pas
01:12:18vous voyez
01:12:19et puis un comportement
01:12:20et puis on est
01:12:21on est à côté
01:12:22ces choses-là
01:12:23il n'y a pas un Corse
01:12:25qui ira dans la rue
01:12:26pour dire
01:12:26il ne faut pas manger de comté
01:12:27ils sont plus intelligents
01:12:29que ça
01:12:30le comté
01:12:31c'est ma Corse
01:12:33d'abord vous
01:12:33qui vivez aujourd'hui en Corse
01:12:35est-ce que vous partagez ?
01:12:36oui, non
01:12:37c'est sûr qu'il y a
01:12:39un respect
01:12:40je dirais
01:12:41de la tradition
01:12:42qu'il y a
01:12:43contrairement à beaucoup
01:12:45de régions de France
01:12:46des jeunes
01:12:47qui
01:12:47ils ne retournent pas
01:12:50la terre
01:12:50ils y vont
01:12:51ils sont très inventifs
01:12:53les Corses
01:12:54malgré
01:12:55toutes les plaisanteries
01:12:57qu'on peut faire
01:12:57sur
01:12:59l'esprit
01:13:00des Corses
01:13:03bon
01:13:03ils sont en train
01:13:05de réagir
01:13:06au réchauffement climatique
01:13:08en faisant de nouvelles cultures
01:13:10non
01:13:12il y a une sorte
01:13:13d'ébullition
01:13:13et de
01:13:14de mariage
01:13:16entre la tradition
01:13:17et la modernité
01:13:18alors
01:13:19bien entendu
01:13:20on ne peut en parler
01:13:20qu'en termes général
01:13:21mais individuellement
01:13:23il y a des gens
01:13:25des jeunes
01:13:27et notamment des jeunes gens
01:13:28qui restent en Corse
01:13:29et qui ne veulent surtout pas
01:13:30venir sur le continent
01:13:31parce qu'ils ne veulent pas
01:13:32être pollués
01:13:33par ces atmosphères
01:13:35et par ces discussions
01:13:37parfois grotesques
01:13:38qui nous animent
01:13:38vous voulez dire
01:13:39que le nouveau village d'Astérique
01:13:41c'est en Corse ?
01:13:42bon
01:13:42l'univers du crime
01:13:43c'est vrai que
01:13:44c'est paradoxal aussi
01:13:45la Corse
01:13:46parce que d'un côté
01:13:46il y a une délinquance
01:13:47qui est peut-être moins faible
01:13:48et une criminalité
01:13:49qui est très très importante
01:13:50c'est ça aussi
01:13:51oui alors une criminalité
01:13:53organisée
01:13:53si vous voulez
01:13:54moi c'est pas ma tasse de thé
01:13:56si j'ose dire
01:13:57ça n'a jamais été
01:13:58donc ce qui m'intéresse
01:14:00c'est pas tellement
01:14:01les professionnels du crime
01:14:03ceux qui vont
01:14:04à l'usine
01:14:05pour braquer
01:14:05s'ils se font prendre
01:14:08ils savent pourquoi
01:14:09il y a une sorte de règle du jeu
01:14:11moi ce qui m'intéresse
01:14:13c'est qu'il m'a toujours passionné
01:14:14c'est plutôt le décryptage
01:14:16et le mystère
01:14:17du passage à l'acte
01:14:19c'est à dire
01:14:19le crime de monsieur
01:14:20madame tout le monde
01:14:21parce qu'on a tous eu envie
01:14:23un jour
01:14:23de passer quelqu'un
01:14:24par la fenêtre
01:14:25non
01:14:25ne me regardez pas comme ça
01:14:26vous êtes prêts
01:14:27non
01:14:27vous croyez moi
01:14:28si j'ose dire
01:14:29et Georges aussi
01:14:31mais non
01:14:31jamais
01:14:32mais
01:14:32on a tous
01:14:35à un moment
01:14:36été
01:14:36on a tous dit
01:14:38dans une phrase
01:14:39évidemment
01:14:40comme ça
01:14:41ah ben
01:14:43celui-là
01:14:43il faudrait
01:14:44ou celle-là
01:14:44je vais m'en débarrasser
01:14:46mais on ne le fait pas
01:14:47la majorité des gens
01:14:48ne le font pas
01:14:50ceux qui le font
01:14:51ceux qui passent à l'acte
01:14:53sont souvent des gens
01:14:54ordinaires
01:14:55qui nous ressemblent étrangement
01:14:57qui pourraient être
01:14:58notre voisin de palier
01:14:58d'accord
01:14:59mais il n'y a pas que des ordinières
01:15:00bon alors je ne sais pas
01:15:01par quoi commencer
01:15:01parce que je ne sais pas
01:15:02quel est le mystère
01:15:03qui est le plus intéressant
01:15:04pour nos amis téléspectateurs
01:15:06l'affaire Robert Boulin
01:15:08oui
01:15:08l'affaire Robert Boulin
01:15:09alors elle est en cours
01:15:10elle est en cours
01:15:11mystérieuse disparition
01:15:12ministre du travail
01:15:13et de la participation
01:15:14du gouvernement
01:15:15Giscard
01:15:16on est en 1979
01:15:18ça demeure
01:15:19l'un des secrets
01:15:20les mieux gardés
01:15:20de la 5ème république
01:15:22la famille du ministre
01:15:23demeure persuadée
01:15:24qu'il s'agit en réalité
01:15:25d'un crime
01:15:26commis pour des
01:15:27motifs politiques
01:15:28qui aurait tué
01:15:31selon vous
01:15:32ou selon la famille
01:15:32et où en est-on aujourd'hui
01:15:34par exemple
01:15:35Robert Boulin
01:15:35la famille
01:15:37elle est soutenue
01:15:38et notamment
01:15:39la fille de Robert Boulin
01:15:40maintenant
01:15:40est soutenue
01:15:42par une avocate
01:15:43que Georges doit connaître
01:15:44Marie Dosé
01:15:45qui est excellente
01:15:47et qui
01:15:47mène un combat
01:15:49j'allais dire
01:15:50quotidien
01:15:51depuis
01:15:52des dizaines d'années
01:15:54pour faire en sorte
01:15:55que
01:15:55l'affaire
01:15:57ne soit pas
01:15:58prescrite
01:15:58ne tombe pas
01:15:59sous la prescription
01:16:01donc
01:16:01c'est quoi la thèse ?
01:16:04la thèse
01:16:04c'est simplement
01:16:05un assassinat politique
01:16:07il allait être
01:16:09le même premier ministre
01:16:10comment ?
01:16:11on parlait de lui
01:16:11comme prochain premier ministre
01:16:13de Giscard
01:16:14ce qui ne plaisait pas
01:16:16du tout
01:16:16à Chirac
01:16:17et au RPR
01:16:19donc le RPR
01:16:20la thèse de la famille
01:16:22c'est que le RPR
01:16:22aurait commandité
01:16:23la thèse de la famille
01:16:26c'est qu'il y avait
01:16:27une porosité
01:16:28qui a été reconnue
01:16:29par tout le monde
01:16:30entre la classe politique
01:16:32et une association
01:16:34qui s'appelait
01:16:34le SAC
01:16:35le service d'action civique
01:16:37qui faisait appel
01:16:38à des gros bras
01:16:39pour aller vite
01:16:41bon
01:16:41et vraisemblablement
01:16:43la thèse
01:16:43que développe
01:16:44en tout cas
01:16:44la famille
01:16:45c'est
01:16:46l'ordre
01:16:47serait peut-être
01:16:48venu
01:16:49de Charles Pasqua
01:16:50mais non pas
01:16:52de tuer
01:16:52Robert Boulin
01:16:53mais
01:16:54de lui envoyer
01:16:56quelques gros bras
01:16:57pour lui dire
01:16:59de se calmer
01:17:00parce qu'il était parti
01:17:02comme il était
01:17:03accusé
01:17:05d'avoir
01:17:06de malversation
01:17:07dans l'achat
01:17:08d'un terrain
01:17:09aramatuel
01:17:11et qu'il ne supportait
01:17:13pas la campagne
01:17:14de presse
01:17:14qui avait accompagné
01:17:15cette chose là
01:17:16et Robert Boulin
01:17:17disait
01:17:18je suis totalement innocent
01:17:19je n'ai jamais
01:17:20c'est le type
01:17:21qui lui a vendu
01:17:22le terrain
01:17:22qui était un véritable escroc
01:17:24et Boulin
01:17:25à un moment
01:17:26a dit
01:17:26puisque
01:17:27les attaques
01:17:28sont incessantes
01:17:29il soupçonnait
01:17:30quand même
01:17:30ses amis
01:17:32entre guillemets
01:17:33politiques
01:17:33d'alimenter
01:17:34la polémique
01:17:35il a menacé
01:17:38il a dit
01:17:39un truc
01:17:40du genre
01:17:40moi j'ai des dossiers
01:17:42sur les affaires
01:17:43voilà
01:17:44donc là on comprend
01:17:45le mobile
01:17:46oui oui absolument
01:17:47donc voilà
01:17:48maintenant
01:17:49personne n'a jamais
01:17:50prouvé
01:17:51que ce mobile
01:17:52était exact
01:17:52et là
01:17:53donc c'est en 1979
01:17:55c'était Alain Perfit
01:17:57je me souviens très bien
01:17:58moi de cette période là
01:17:59parce qu'Alain Perfit
01:17:59le soir même
01:18:00il était l'invité
01:18:01des dossiers de l'écran
01:18:02ce jour même
01:18:03où Boulin meurt
01:18:04et effectivement
01:18:05c'était Alain Jérôme
01:18:07qui présentait
01:18:08et
01:18:08j'avais 15 ans
01:18:09je me souviens très bien de ça
01:18:10et Alain Jérôme
01:18:11il m'a dit
01:18:12écoutez
01:18:12il n'y aura pas de questions
01:18:13sur Robert Boulin
01:18:15parce que c'est insuficient
01:18:16oui et puis parce que
01:18:18l'instruction
01:18:18là l'instruction
01:18:19elle est en cours
01:18:20ah oui bien sûr
01:18:21en janvier 2025
01:18:25deux personnalités
01:18:28ont été entendues
01:18:30l'ancien président
01:18:32de la Polynésie française
01:18:34Gaston Floss
01:18:35voilà
01:18:37qui avait vu Robert Boulin
01:18:40la veille de son suicide
01:18:41et qui s'étonnait
01:18:43de n'avoir jamais été entendu
01:18:44Jacques Pradel
01:18:45l'univers du crime
01:18:46édition du Rocher
01:18:47vous étiez avec nous ce matin
01:18:48alors j'ai choisi le premier sujet
01:18:49et je me suis dit
01:18:49le deuxième
01:18:50c'est vous qui alliez le choisir
01:18:51j'ai envie de dire
01:18:52oui
01:18:52et comment on va le choisir
01:18:54quelle est l'affaire
01:18:55dont on vous parle le plus
01:18:57qui dans l'esprit
01:18:58des uns et des autres
01:18:59est celle
01:19:00où on vous interroge
01:19:01le plus dans la rue
01:19:02écoutez
01:19:04il y a des affaires emblématiques
01:19:06comme
01:19:06le déposeur de Mons
01:19:09par exemple
01:19:10bon parce que
01:19:11il y a beaucoup d'affaires
01:19:13qui sont à la fois
01:19:15des affaires criminelles
01:19:17et en même temps
01:19:18avec des scénarios
01:19:20qui renvoient à la fiction
01:19:22et là
01:19:24par exemple
01:19:25à Mons
01:19:26une patrouille
01:19:28de policiers à cheval
01:19:29qui fait sa patrouille
01:19:33donc sa tournée
01:19:34aperçoit un sac
01:19:36ce qu'ils prennent
01:19:37pour un sac poubelle
01:19:38bon
01:19:38ils descendent voir
01:19:39quand même
01:19:40parce qu'ils ont eu l'impression
01:19:41qu'il y avait quelque chose
01:19:42qui dépassait du sac
01:19:44quand ils ouvrent le sac
01:19:45c'est un bras humain
01:19:46et ils vont trouver
01:19:48en quelques jours
01:19:5118 sacs
01:19:53avec des membres humains
01:19:56de gens
01:19:57qui ont été
01:19:57dépecés
01:19:59et en plus
01:20:00ces 18 sacs
01:20:02ont été déposés
01:20:03dans des endroits
01:20:04qui s'appellent
01:20:05Rivière de la Haine
01:20:06rue du dépôt
01:20:08enfin
01:20:08il y a une espèce
01:20:09d'humour macabre
01:20:10et éventuel
01:20:11et ça a été
01:20:13une des plus grandes enquêtes
01:20:14de la police
01:20:15belge
01:20:16qui ont fait appel
01:20:17au FBI
01:20:17etc
01:20:18quelle année ?
01:20:19et alors
01:20:20c'était
01:20:20c'était en
01:20:22enfin
01:20:25c'était après
01:20:26l'an 2000
01:20:27et la prescription
01:20:30va intervenir
01:20:32en 2029
01:20:33donc il reste
01:20:34deux ans
01:20:35pour résoudre
01:20:35on ne sait pas qui c'est
01:20:36le déposeur
01:20:37et on n'a jamais
01:20:38trouvé
01:20:39et depuis 25 ans
01:20:41il n'y a jamais
01:20:42eu d'autres meurtres
01:20:43donc pourquoi ?
01:20:45et combien de meurtres
01:20:46alors ?
01:20:4618 ?
01:20:47on a identifié
01:20:485 victimes
01:20:49mais on pense
01:20:52qu'il y a eu
01:20:52beaucoup plus de cannaves
01:20:53il est peut-être mort
01:20:54il est peut-être mort
01:20:56il est peut-être en tôle
01:20:57il est peut-être parti
01:20:58en cavale
01:20:59évidemment
01:21:00mais enfin c'est une affaire
01:21:01qui a bouleversé
01:21:02et on n'a rien
01:21:03il n'y a pas grand chose
01:21:04en tout cas
01:21:05non
01:21:05voilà
01:21:06mais sinon
01:21:07sinon on a
01:21:08les colquesses en Belgique
01:21:09le déposeur de Mons
01:21:10nous sommes au début
01:21:12du printemps
01:21:13en 1997
01:21:14non loin de la ville de Mons
01:21:15il est particulièrement beau
01:21:16mais c'est vrai
01:21:18que c'est passionnant
01:21:20ces histoires
01:21:20alors s'il n'y a pas mystère
01:21:21il n'y a pas de
01:21:22c'est le mystère qui fait tout
01:21:24c'est parce que
01:21:24non pas forcément
01:21:25par exemple
01:21:26je raconte dans ce livre
01:21:27l'attentat de Tokyo
01:21:30du métro de Tokyo
01:21:32au gaz sarin
01:21:33avec un
01:21:34secte Aoum
01:21:35oui la secte Aoum
01:21:36la vérité suprême
01:21:38avec une sorte de gourou
01:21:39qu'on prenait pour un doux dingue
01:21:41parce qu'il vendait ses poils de barbe
01:21:43300 dollars le soir
01:21:46le centimètre
01:21:47et il vendait des bouteilles
01:21:49avec l'eau de son vin
01:21:50le Japon
01:21:51la condamnée à mort
01:21:51est exécutée
01:21:52récemment
01:21:53il n'y a pas si longtemps
01:21:54alors que la peine de mort
01:21:56n'était plus appliquée
01:21:57dans le Japon
01:21:57il a été exécuté
01:21:59il y a quoi
01:22:00il y a une dizaine d'années
01:22:01un peu moins
01:22:01oui absolument
01:22:03et ce qui est terrible
01:22:04c'est que
01:22:05l'enquête
01:22:06de la police japonaise
01:22:07a prouvé que
01:22:09en fait
01:22:10il a agi
01:22:11avec cet attentat
01:22:13au gaz sarin
01:22:14plutôt qu'il ne l'avait prévu
01:22:16c'était pour
01:22:16détourner l'attention
01:22:18de la police
01:22:18parce qu'il avait lui-même
01:22:20tué quelqu'un
01:22:20on va marquer une pause
01:22:22on va marquer une pause
01:22:23non on va être avec
01:22:23un sommeil à la bidie
01:22:24alors je précise
01:22:25ce que je vous ai demandé
01:22:26à 11h
01:22:27il y a donc le pape
01:22:28qui va parler
01:22:29si vous étiez journaliste
01:22:30quelles questions
01:22:31lui poseriez-vous
01:22:32et bien heureusement
01:22:33qu'on a des téléspectateurs
01:22:34qui eux
01:22:35sont un peu plus imaginatifs
01:22:37que vous
01:22:37et je salue
01:22:38quelqu'un
01:22:39qui nous écoute
01:22:40chaque matin
01:22:41pour qui j'ai
01:22:41beaucoup d'affection
01:22:42dont le prénom est Pierre
01:22:44mais je ne dirais pas
01:22:44son nom de famille
01:22:45Charon
01:22:46comment ?
01:22:47Charon
01:22:47non
01:22:47c'est pas Pierre Charon
01:22:49c'est pas du tout
01:22:50le même univers
01:22:51c'est Saint-Pierre
01:22:52exactement
01:22:52il dit
01:22:54alors il pose une question
01:22:56vraiment intelligente
01:22:57au pape
01:22:57le mal ne gagnera pas
01:23:00c'est qui
01:23:01c'est quoi
01:23:02le mal
01:23:03très très bonne question
01:23:04eh oui
01:23:05c'est qui
01:23:06c'est quoi
01:23:07le mal
01:23:08voilà une bonne question
01:23:09et comment le combattre
01:23:11le malin
01:23:11le diable
01:23:12sommeil à la bidie
01:23:15sans transition
01:23:16il répondra peut-être
01:23:21à la question
01:23:21des 11h
01:23:22le pape Léon XIV
01:23:23reçoit la presse internationale
01:23:25des 11h
01:23:25heure française
01:23:26Pascal
01:23:26une journée qui sera marquée
01:23:28par une longue série
01:23:29de rendez-vous
01:23:29qui baliseront
01:23:30sa prise de fonction
01:23:31à la tête de l'église catholique
01:23:33indique le Saint-Siège
01:23:34un moment que vous pourrez
01:23:35évidemment vivre en direct
01:23:36sur notre antenne
01:23:38le projet de loi
01:23:39sur la fin de vie
01:23:40sera débattu
01:23:41à partir d'aujourd'hui
01:23:41à l'assemblée
01:23:42des débats
01:23:43qui promettent d'être vifs
01:23:44puisque le projet de loi
01:23:45contient deux textes
01:23:46l'un sur les soins palliatifs
01:23:48l'autre sur l'aide à mourir
01:23:49et ce dernier
01:23:50perçu comme un suicide assisté
01:23:52cristallise les tensions
01:23:53et puis la FFF
01:23:55tient une réunion
01:23:56importante aujourd'hui
01:23:57au menu
01:23:57remise d'un rapport
01:23:59sur la sécurité des arbitres
01:24:00un enjeu crucial
01:24:01face à la multiplication
01:24:02des violences à leur égard
01:24:04depuis plusieurs années
01:24:05la Fédération française
01:24:07de football
01:24:07qui entend même
01:24:08collaborer avec le ministère
01:24:09de l'intérieur
01:24:10en vue de mieux
01:24:11les protéger
01:24:12nous sommes
01:24:13merci beaucoup
01:24:14Somaïa
01:24:14nous sommes avec Jacques Pradels
01:24:15maintenant
01:24:15l'univers du crime
01:24:16c'est aux éditions du Rocher
01:24:17alors il y a quelque chose
01:24:18aussi qui nous avait intéressé
01:24:20c'est François de Gros-Souvre
01:24:21c'est ?
01:24:22François de Gros-Souvre
01:24:24bah oui
01:24:24il se tue
01:24:25l'ami du président
01:24:26qui se tue
01:24:27à l'Elysée
01:24:28oui
01:24:29voilà
01:24:29alors il se tue
01:24:31curieusement
01:24:33enfin la famille
01:24:34va être
01:24:34petit à petit
01:24:36persuadée
01:24:36qu'on l'a fait taire
01:24:38qu'on l'a tué
01:24:39etc
01:24:39ah bon ?
01:24:40oui bien sûr
01:24:41parce que
01:24:41la famille dit
01:24:43c'est un faux suicide
01:24:44on l'a trouvé
01:24:45avec une balle de 45
01:24:47et un 45
01:24:48à la main
01:24:49mais curieusement
01:24:50quand les avocats
01:24:52ont posé la question
01:24:53mais comment ?
01:24:53personne n'a rien entendu
01:24:54alors on a dit
01:24:55non non
01:24:56son bureau était insonorisé
01:24:57c'est faux
01:24:58on a quelqu'un
01:25:00qui tire
01:25:01tirer une balle de 45
01:25:03dans une pièce fermée
01:25:04c'est un coup de bazouquin
01:25:06bon
01:25:07les gardes
01:25:09dans la rue
01:25:10au pied de cette fenêtre
01:25:12n'ont rien entendu
01:25:13et
01:25:14donc il y a un mystère
01:25:17à votre avis ?
01:25:18bah oui
01:25:19il souffrait beaucoup
01:25:20d'avoir perdu
01:25:21l'amitié du président
01:25:22qu'il avait rendu responsable
01:25:24des chasses présidentielles
01:25:26je crois
01:25:26alors qu'avant
01:25:27il s'occupait
01:25:27des services secrets
01:25:28et des affaires sensibles
01:25:30et de mazarine
01:25:31voilà
01:25:32et de mazarine
01:25:33et il habitait d'ailleurs
01:25:34dans le même immeuble
01:25:35bien sûr
01:25:35il habitait
01:25:36bien sûr
01:25:37mais ça a été
01:25:38le problème
01:25:40c'est que
01:25:41quand les affaires criminelles
01:25:42touchent des gens
01:25:43extrêmement connus
01:25:45et là on ne pouvait pas
01:25:45faire mieux
01:25:46il y a une espèce de
01:25:48et quand on ne trouve pas
01:25:50tout de suite
01:25:51la bonne réponse
01:25:52alors il y a une espèce
01:25:54de Cluedo
01:25:55qui se met en marche
01:25:56en public
01:25:57voilà
01:25:57il y a toujours
01:25:58oui mais il y a toujours
01:25:59une part
01:26:00sur toutes les morts
01:26:01célèbres
01:26:02de Marilyn Monroe
01:26:04à Jim Morrison
01:26:05à Kennedy
01:26:06à la voie
01:26:07à la voie
01:26:08il n'y a pas
01:26:08certains ont déjà pu dire
01:26:10vous avez l'entendu
01:26:11même Coluche
01:26:12alors Coluche
01:26:14ça a existé
01:26:14mais à la voie
01:26:15il n'y a pas
01:26:15c'est un accident d'hélicoptère
01:26:16c'est l'accident d'hélicoptère
01:26:17la seule question
01:26:19qui est posée
01:26:20je répondrai
01:26:21parce que je connais
01:26:21la réponse
01:26:22c'est sur le pilotage
01:26:23donc c'est tout
01:26:25ce qui était sur place
01:26:26c'est tout
01:26:27il y avait
01:26:28Nathalie Odent
01:26:29du journal du dimanche
01:26:30il y avait
01:26:31comment dire
01:26:33François-Xavier Bagnou
01:26:34qui était dans l'hélicoptère
01:26:36il y avait Thierry Sabigne
01:26:37il y avait Daniel Balavoine
01:26:38et il y avait
01:26:40une autre jeune personne
01:26:42et François-Xavier Bagnou
01:26:43c'était le fils
01:26:44d'Albina du Bois-Rouvray
01:26:46qui s'est beaucoup engagé
01:26:47d'ailleurs depuis
01:26:48dans beaucoup de causes humanitaires
01:26:50c'était en 86
01:26:52fin janvier 86
01:26:54début janvier
01:26:56oui fin janvier 86
01:26:56merci Jacques Pradel
01:26:58alors vraiment
01:26:58c'est formidable
01:26:59comme toujours
01:27:00merci
01:27:01vous allez bien
01:27:01alors vous n'êtes plus sur RTL
01:27:03vous n'êtes plus sur Europe 1
01:27:04aujourd'hui
01:27:04vous êtes libre
01:27:06de radio du tout
01:27:07pour l'instant
01:27:08mais je continue
01:27:09à faire sur TFX
01:27:10chronique criminelle
01:27:12et vous repartez quand
01:27:13pour la Corse ?
01:27:15ah ben là
01:27:15dans une vingtaine de jours
01:27:16parce que
01:27:17vous faites évidemment
01:27:18la tournée
01:27:19des amis
01:27:20bon bah écoutez
01:27:21on salue la Corse
01:27:22au Corse
01:27:22et le d'amour
01:27:23pays
01:27:24où je n'ai pas vu le jour
01:27:26je voulais
01:27:27je voulais saluer
01:27:30voilà Jean de Lacoste
01:27:32c'était avec nous
01:27:33Jérémy Guilleux
01:27:34et Thibaut Palfroy
01:27:34était à la réalisation
01:27:35ce matin
01:27:35Ludovic Liébard
01:27:36était à la vision
01:27:37avec Juliette
01:27:38Anatole était au son
01:27:39merci à Marine Lançon
01:27:40à Jean de Lacoste
01:27:42Larrey Mondedi
01:27:43était là
01:27:44et puis je salue
01:27:44le jeune Cyprien
01:27:45qui nous a regardé
01:27:46aujourd'hui
01:27:47qui est en stage
01:27:48à Europe 1
01:27:48et qui est un jeune
01:27:49journaliste
01:27:51en tout cas
01:27:51qui a envie
01:27:51de devenir journaliste
01:27:52et qui vous a regardé
01:27:53ce matin
01:27:54et il a pris des notes
01:27:55exactement
01:27:56merci à tous
01:27:58Jean-Marc Moronini
01:27:59dans une seconde
01:27:59merci à tous
01:28:01Jérémy Guilleux
01:28:02Sous-titrage FR ?

Recommandations