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Cette semaine, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin analysent la stratégie médiatique d’Emmanuel Macron, entre mises en scène controversées et interviews polémiques. Au programme :


🎥 L’image de la semaine : Le "narcogate" diplomatique
L’occasion de revenir sur la vidéo devenue virale où Emmanuel Macron cache un mouchoir lors d’une réunion internationale : une polémique artificielle pour masquer les vrais enjeux !


📰 Le dossier du jour : Macron sur TF1, le show de la dernière chance ?
Retour sur l’interview marathon face à des influenceurs et des membres de la société civile comme Tibo InShape, Robert Ménard ou Salomé Saqué. Un spectacle innovant certes, mais pénible même pour la presse habituellement acquise à la cause du président et surtout une chute vertigineuse des audiences avec seulement 5,78 millions de téléspectateurs.


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🎙️ Portrait piquant : François Bousquet
Le journaliste et auteur du livre "Le racisme antiblanc" (éd. La Nouvelle Librairie) démasqué par l’Observatoire du journalisme.


🔗 Liens utiles :
« Le racisme antiblanc » de François Bousquet : https://nouvelle-librairie.com/boutique/editions-la-nouvelle-librairie/le-racisme-antiblanc/


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Transcription
00:00♫ Générique de fin ♫
00:23– Chers téléspectateurs, bonjour, je suis ravie de vous retrouver
00:26aux côtés de Jean-Yves cette semaine, bonjour Jean-Yves.
00:29– Bonjour Floriane.
00:31– Alors, on a un vaste programme qui nous attend,
00:34l'image de la semaine ce sera Macron, sa réunion sur les rails,
00:38et puis le dossier de cette semaine ce sera Macron,
00:41son passage médiatique remarqué sur TF1.
00:44Ensuite on s'attaquera au passif de l'information
00:46et évidemment il y aura le portrait piquant de la semaine
00:49qui cette semaine est consacré à François Bousquet
00:52et vous allez le voir sur son enquête également contre le racisme anti-blanc.
00:57Si vous êtes prêts, que le programme vous plaît
01:00et que vous avez déjà cliqué sur le pouce en l'air,
01:01laissez un commentaire et puis partagez cette vidéo,
01:03et bien on va pouvoir y aller.
01:09Macron a organisé une réunion au sommet ou plutôt sur les rails
01:14et vous allez voir qu'il y a des détails parfois qui retiennent l'attention.
01:17Je vous propose de regarder une petite vidéo où vous allez voir,
01:21gardez l'œil, il y a un mouchoir et une petite cuillère.
01:24C'est un long pas, mais on est de retour en Pologne.
01:31C'est à travers ma salle de bain, hein ?
01:35C'est vraiment ça.
01:36On est venu par la Germaine et on est arrivé en France.
01:41On a gardé le pas à travers la porte.
01:43On peut faire une photo, on a pas besoin de tout ça.
01:45On peut faire une photo, on a pas besoin de tout ça.
01:46Je peux boire.
01:47Je peux boire.
01:52C'est bien.
01:55Tout le monde va bien.
01:56Ok, c'est bon.
01:57Merci.
01:58Merci.
01:59Merci beaucoup.
02:00Merci.
02:01Alors voilà, on a M. Macron qui est aux côtés de M. Mertz qui accueille Starmer qui arrive
02:13un petit peu en retard, qui dit attendez, on va se faire prendre en photo, on a un long
02:20chemin jusqu'en Pologne, est-ce que tout le monde va bien, ils font les resets au photographe.
02:24Est-ce que vous avez un commentaire déjà à faire sur cette mise en scène de la diplomatie
02:29européenne, Jean-Yves ?
02:30Je la trouve très gênante, très gênante parce que ces trois personnages qui sont censés
02:34aller discuter de la paix et de la guerre, ce qui est quand même une chose sérieuse,
02:40sont là, ricanant, jouant à être des copains ou des faux copains, dans des tenues tout
02:47à fait banalisées de week-end en quelque sorte, c'est assez choquant.
02:53C'est assez représentatif des pouvoirs européens décadents avec des gens qui viennent
03:01de la banque d'affaires comme M. Mertz ou M. Macron, ou quelqu'un comme M. Kermer,
03:06le premier ministre britannique qui a été le procureur général du roi, qui a enterré
03:11toutes les affaires de groupings gang pakistanais, c'est vraiment assez peu reluisant et je
03:19pense que ça ne peut donner qu'une idée assez méprisable de ce que sont les dirigeants
03:26européens dans le monde entier, dans le monde entier, cette petite scénette pour capter
03:34les spectateurs de ces différents pays européens, peut-être français, est profondément dégradante.
03:40Alors il y a quelque chose qui a retenu l'attention des spectateurs, notamment sur les réseaux
03:46sociaux, c'est cette histoire du mouchoir, mais également une petite cuillère, vraiment
03:52toute petite, qui est devant M. Mertz, qui la cache, Emmanuel Macron qui saisit le mouchoir,
03:59qui le planque et puis hop, qui le met dans sa poche, qu'est-ce que vous pensez de cette
04:04affaire ? En gros, tout le monde a cru que c'était un pochon de cocaïne, disons les
04:09choses.
04:10Alors je crois qu'il faut être extrêmement prudent, je le dis à ceux qui nous regardent,
04:14quand on relaie une information, il faut être sûr de sa véracité.
04:17En l'occurrence, je crois que la thèse de la cocaïne ne tient pas la route, elle est
04:26vraisemblable, elle n'est pas vraie.
04:28Pourquoi elle est vraisemblable ? Parce que Macron est toujours très excité, toujours
04:32en train de se toucher le nez, donc il a la réputation, à tort ou à raison, d'être
04:37cocaïnomane, au cas particulier, c'est simplement un mouchoir sale et que dans une entreprise
04:42de dissimulation, il retire, comme il avait retiré une montre de luxe dans une autre
04:49circonstance où il était enregistré à la télévision, c'est un dissimulateur, voilà.
04:55Alors, toute cette séquence vidéo, elle s'inscrit dans un déplacement très médiatique
05:01de Macron et je vous propose de regarder ce qu'on appelle un petit vlog, c'est-à-dire
05:06du vidéo blogging, pour le dire en anglais, et un reportage vidéo, mais sur les réseaux
05:12sociaux pour le dire en français, on regarde ça tout de suite, ça a été publié sur
05:16le Youtube de l'Elysée, mais également sur l'Instagram d'Emmanuel Macron.
05:20T'es sûr qu'on arrive à 8h ?
05:21Yes.
05:22Paris time or Kiev time ?
05:24Paris time.
05:257-0-0 Paris time.
05:26Ok.
05:27Ok, bonne nuit à tous.
05:28Bonne nuit.
05:29Bonne nuit Monsieur le Président.
05:31Hello Donald, may I call you in two minutes with Zelensky ? He accepted what you proposed
05:37on your message, meaning ceasefire for 30 days, so he is ready to announce it.
05:42I will call you back in two minutes with the others.
05:45La Paix et la liberté de le montre, ce jour ici à Kiev.
05:48Non, non, non, non, il faut qu'on aille travailler.
05:50On a le temps, d'accord ?
05:51On l'a avoir maintenant.
05:52Nous avons à l'instant décidé de soutenir Un cessez le feu qui commencera lundi prochain,
05:57qui a vocation à durer 30 jours pour bâtir cette paix robuste et durable.
06:01En cas de violation de ce cessez-le-feu, des sanctions massives seraient préparées
06:06et coordonnées entre Européens et Américains.
06:13C'est incroyable.
06:14Rien à ajouter. C'est de l'indécence sur de l'indécence sur de l'indécence.
06:19Rien à ajouter.
06:20Qu'est-ce que c'est que cette mise en scène de la diplomatie ?
06:23La diplomatie, c'est pas l'art de la discrétion plutôt, Jean-Yves ?
06:26C'est la rupture avec... Au fond, c'est une rupture civilisationnelle aussi.
06:31C'est la rupture avec des siècles de pratiques diplomatiques
06:35qui visaient précisément à rendre la paix possible
06:39alors que là, on est dans le cinéma guerrier
06:42avec les menaces de sanctions, les 17e, je crois,
06:46alors que les 16 premières n'ont pas été efficaces.
06:48Tout ça est peu sérieux.
06:49Comme le dit LCI, Macron menace Poutine.
06:53Oui, un bandeau proprement hallucinatoire, vraiment.
06:57Toutefois, pour revenir à la polémique du mouchoir,
07:00parce que j'ai un peu l'esprit d'escalier, Jean-Yves,
07:02vous disiez qu'elle était vraisemblable,
07:05que ce soit une dissimulation de drogue, mais sans doute pas vraie,
07:09et l'Élysée a produit un démenti.
07:11Le 12 mai, quand on tapait juste Macron sur Internet,
07:15sur la barre de recherche Google,
07:17on tombait sur Macron cocaïne,
07:19avec bien sûr des articles qui reprenaient ce démenti de l'Élysée.
07:22Qu'est-ce que ça dit de la communication présidentielle,
07:26du compte officiel de l'Élysée, Jean-Yves, tout ça ?
07:29C'est l'inverse de la communication de la Couronne d'Angleterre.
07:32La Couronne d'Angleterre, c'est on ne confirme, on ne dément jamais.
07:37Jamais, voilà.
07:38Là, Macron, il est dans le démenti permanent.
07:41Il a démenti cette histoire de coq,
07:46mais avant, il avait démenti la chaise.
07:49Sauf que la chaise, c'était vrai qu'il y avait la chaise et qu'elle a été retirée.
07:54Et d'ailleurs, on voit très bien que le Président Trump lui dit
07:58« Écoute, je discute avec Zelensky, on n'a pas besoin de toi, voilà. »
08:03Et donc, on a le même démenti,
08:06mais dans le deuxième cas, c'est probablement un démenti juste,
08:11si je puis dire. Dans le premier cas, ce n'était pas le cas.
08:13Et en tout cas, ça affaiblit évidemment la crédibilité de la communication élyséenne.
08:18Oui, c'est justifié, c'est toujours avoir tort quelque part.
08:21Oui.
08:22D'une certaine façon.
08:23« Never explain, never complain », c'est la devise de la Couronne d'Angleterre.
08:27Tout à fait.
08:28Eh bien, place maintenant au dossier de cette semaine.
08:34Macron, toujours, il était attendu, mardi 13 mai, pour une émission spéciale,
08:39un nouveau concept, il faut quand même le souligner,
08:42sur TF1, avec des interviews et des questions
08:46par quelques influenceurs, mais aussi des personnages issus de la société civile.
08:50Beaucoup de personnages, d'ailleurs, qui pèsent sur les réseaux sociaux.
08:53Globalement, c'est le sentiment qu'on a, c'est qu'ils ont été choisis de cette façon.
08:58Je vous propose de regarder, Jean-Yves, avant de vous faire réagir,
09:01une petite story sur les réseaux sociaux, là encore, d'Emmanuel Macron,
09:06qui s'annonce lui-même.
09:08Je voulais vous donner simplement rendez-vous, mardi 13 mai, à 20h10 sur TF1,
09:13et vous dire que si vous avez des questions, vous pouvez les faire poser en direct.
09:17J'y répondrai.
09:18Jean-Yves, une réaction ? Il interpelle les Français pour qu'ils lui posent des questions ?
09:24Oui, mais il ne leur permet pas, par contre, de donner des réponses,
09:28puisqu'il avait fait un peu de teasing, si je puis me permettre,
09:33à propos d'un référendum éventuel, et donc il a tenu en haleine, si on peut dire,
09:39les spectateurs, pendant 3h30, pour ne rien dire sur un éventuel référendum.
09:44Oui, effectivement.
09:46Donc les Français peuvent poser des questions,
09:48mais ils n'auront pas le droit d'apporter leurs réponses.
09:50Leurs réponses, tout à fait.
09:51Alors, après son petit vlog qu'on a vu dans le sujet précédent,
09:55là, maintenant, ce sont des stories pour qu'il s'annonce lui-même sur les médias.
10:00Est-ce que les médias traditionnels ne lui suffisent plus, Jean-Yves ?
10:04Je crois que, d'un certain point de vue,
10:06il est assez normal qu'une communication politique
10:09s'intéresse au nouveau mode de communication,
10:13en particulier parce que c'est ce mode de communication
10:16qui touche un public différent, un public plus jeune
10:20que les modes de communication traditionnels à travers l'audiovisuel.
10:24Avec, en fait, dans cette affaire-là, une connexion entre les deux,
10:28puisqu'il utilise les réseaux sociaux pour amener sur le média audiovisuel.
10:34Et ensuite, une partie de ce qui sera produit sur le média audiovisuel
10:37se retrouvera sur les réseaux sociaux.
10:39On ne peut pas tellement lui reprocher ça.
10:42On peut peut-être lui reprocher de le faire lui-même
10:45et de ne pas le faire faire.
10:47Mais on peut le comprendre.
10:49Alors, il y a la comparaison avec Trump
10:51qui a gagné l'élection présidentielle américaine avec ces méthodes-là.
10:55Mais Trump, il n'avait pas le choix, d'ailleurs,
10:57puisque de toute façon, les médias officiels, lui, étaient fermés ou hostiles,
11:03alors que Macron y cumule un petit peu,
11:06puisque les médias officiels sont généralement assez gentils avec lui,
11:09un peu moins cette fois-ci,
11:11et qu'il est aussi présent sur les réseaux sociaux.
11:15– C'est lui en même temps, Macronien, dont on a l'habitude.
11:18Je vous propose maintenant, chers téléspectateurs,
11:20d'écouter Barbara Lefebvre.
11:22Elle était sur Les Grandes Gueules, sur RMC,
11:25et elle donnait son point de vue sur ce que serait l'émission
11:29avant même qu'elle ne soit tournée.
11:31Il se trouve qu'elle n'a pas tout à fait tort.
11:33On l'écoute tout de suite.
11:35– Ça ne sert à rien de regarder, parce que moi, je peux déjà vous dire.
11:37Alors, à Robert Ménard, il va lui dire,
11:39Robert Ménard, il va dire, vous avez raison.
11:43Agnès Verdier-Molligny, qui pourtant, à mon avis,
11:45va parler du sujet le plus important qui est la question de la dette et du budget,
11:47parce qu'excusez-moi, deux heures et demie de show,
11:49il ferait mieux de s'occuper des 3 000 milliards de dettes qu'il nous a foutues dessus.
11:52Il va lui dire quoi à Verdier-Molligny ? Vous avez raison.
11:54Après, viendra Sophie Binet, il va lui dire, vous avez raison.
11:57Après, viendra Salomé Saquet, vous avez raison.
11:59Ce soir, tout le monde va avoir raison,
12:01et monsieur va monter sur son Olympe,
12:03et après avoir dit à tout le monde, vous avez raison,
12:06il nous sortira des espèces de phrases toutes faites.
12:08Ça n'a aucun intérêt.
12:10– Surtout aujourd'hui, qu'est-ce qu'il peut annoncer, puisqu'aujourd'hui…
12:12– Il connaît déjà les questions, il sait déjà ce qu'on va lui dire,
12:15mais c'est tout ce qu'il parle.
12:17– C'est pas mal vu, c'est vu avant, c'est pas mal vu.
12:22– Alors, une petite revue de presse rapide, Jean-Yves,
12:25Sophie, vous avez quelque chose à ajouter ?
12:27– Oui, moi je crois que cette émission, elle était assez bonne,
12:31parce que 3h30 de Macron, c'est très difficile,
12:34et là, avec le format qu'il a trouvé, avec des interlocuteurs
12:38qui, objectivement, posaient quand même des vraies questions,
12:41souvent, je pense en particulier à Verdier-Molligny sur l'économie,
12:46ou à Ménard sur l'immigration, ça a permis de tenir.
12:51C'est un effort, mais ça a permis de tenir.
12:53Donc c'était un format relativement intéressant, sur la forme.
12:56– Alors, ce que vous disiez, justement, tout à l'heure,
12:58c'est que peut-être les médias lui étaient un peu moins favorables ce coup-ci,
13:01et je vous propose une petite revue de presse,
13:03et on commence avec Ouest-France, dans une émission spéciale
13:07qui a réalisé un carton d'audience, nous dit le sous-texte.
13:10Ce n'est pas tout, un carton d'audience, alors on attend,
13:14voici les chiffres, vous allez voir, l'excitation redescend très largement,
13:19ils reprennent cette terminologie de carton d'audience en intertitres,
13:24et nous parlent ensuite de 5,785,000 téléspectateurs.
13:29Bon, ce n'est quand même pas grand-chose.
13:31Si on remet un peu de contexte dans les chiffres,
13:33il y a deux mois, le 6 mars dernier, 15 millions de téléspectateurs,
13:37c'était son allocution, on s'en souvient, sur la menace russe.
13:41Mais si on reprend encore plus loin, en 2020, lors du Covid,
13:45il y avait 36,7 millions de téléspectateurs qui étaient devant le poste.
13:50C'est une chute gravissime en réalité.
13:53Oui, mais il parlait de la guerre, la guerre contre le Covid,
13:55la guerre contre la Russie ou la menace russe.
13:57Là, c'est un peu plus dilué, même s'il a parlé en premier
14:00de la question internationale avec Rochemont.
14:02Alors justement, c'est intéressant que vous soulignez cet ordre
14:06dans l'émission-là, parce que ce à quoi les médias s'intéressent assez peu,
14:12finalement, c'est que cette émission est globalement en deux parties.
14:15Il y avait donc 20h10 jusqu'à 21h53, mais à partir de 21h53,
14:20globalement, les gens sont un peu fatigués.
14:22Et là, l'émission est encore descendue un peu,
14:25il y avait moins de téléspectateurs encore, 3,89 millions très exactement,
14:30selon Pure Média.
14:33Alors, dans ces affaires-là, ce qui est important,
14:38c'est la manière dont on enchaîne les sujets.
14:41Et évidemment, il enchaîne, il met en premier la question internationale,
14:46parce que sur la question internationale, il fait le beau,
14:49il se met en scène comme acteur diplomatique,
14:53il y a la menace de guerre, il y a l'effet drapeau.
14:57Donc, il met en premier ce qui va le servir
15:01et ce qui lui a permis quand même de maintenir son niveau de popularité
15:06au cours des derniers mois, c'est la mise en scène internationale.
15:09Et puis, on met beaucoup plus tard, en deuxième partie,
15:14la question de l'immigration, parce que ça, c'est quand même politiquement incorrect.
15:19Il faut en parler, mais on en parle plus tard.
15:22C'est exactement le même phénomène que pendant les élections européennes
15:25ou législatives, ou dans tous les débats.
15:28On avait, en fin de parcours, l'immigration.
15:30Alors là, on avait, en début de parcours, l'international et l'écologie.
15:34Avec Macron, l'écologie est arrivée plus tard.
15:37Mais c'est toujours le même schéma.
15:39La manière dont on met en ordre les sujets, c'est essentiel.
15:44– Oui, et alors, West France est totalement dithyrambique,
15:48globalement sur cette prestation présidentielle,
15:51mais vous allez voir le monde un peu moins.
15:54Sur TF1, Emmanuel Macron, président touche-à-tout,
15:57confronté à son impossibilité d'agir,
15:59et il y a cette phrase en sous-texte qui retient notre attention,
16:03dans une émission au format inédit destinée à lui permettre de reprendre la main,
16:07il a préféré ne pas s'engager trop précisément.
16:10Donc globalement, ce que le monde nous dit, c'est que c'était du vent.
16:13Soudouest tacle carrément, le président se justifie beaucoup et annonce peu.
16:18Libération titre à un Macron en défense de l'exercice de son quinquennat chaotique,
16:25nous dit-on.
16:26Il y a également BFM TV qui nous parle des oppositions
16:31qui taclent Emmanuel Macron après sa longue interview.
16:34Longue.
16:35BFM est à deux doigts de nous dire que c'était quand même hyper pénible.
16:38Et puis, globalement, on a cette formule aussi de Tuck Duel-Denis,
16:43peut-être qui résume bien les choses, je trouve.
16:45Emmanuel Macron connaît tout sur tout, mais il ne change rien à rien.
16:50Ça, c'est intéressant comme…
16:53– C'est trois heures et demie de bavardage pour le moment,
16:56mais pas inintéressant par le format qu'il a trouvé.
17:01Ou qu'il a trouvé avec TF1, puisque TF1 était soucieux de l'audience aussi.
17:06– Naturellement.
17:07– S'il avait eu trois heures et demie de bavardage
17:09avec deux journalistes totalement à pied et à genoux,
17:15ça n'aurait pas tenu, quoi.
17:17– Justement, Gilles Boulot, Jean-Yves, a commencé l'interview de façon assez étonnante.
17:21Je vous propose d'écouter ça tout de suite.
17:23– Elle a ruiné la France.
17:25Si on gérait, nous, nos budgets ménages comme il gère le budget de la France,
17:28on serait depuis longtemps interdit bancaire.
17:30Est-ce que le citoyen, il l'a été entendu depuis le Covid ?
17:34Qu'est-ce qui a été amélioré, à part nous prendre du pognon ?
17:37– Le monde est plus dur à l'extérieur,
17:39mais je trouve que nous, on a beaucoup de chance d'être dans ce pays.
17:41On a des services publics performants,
17:43on est bien pris en charge en termes de santé.
17:45– C'est un président qui ne nous voit pas, qui a du mépris.
17:49– Est-ce que vous êtes optimiste pour la France ?
17:51– Non, pas du tout.
17:52Avec un président qui veut pratiquement nous envoyer en guerre.
17:56– Oui, moi je suis vraiment inquiète,
17:57parce que je trouve que la France se préoccupe trop
17:59des affaires qui ne nous regardent pas,
18:00au lieu de se concentrer sur notre propre pays.
18:02– C'est rude, j'en conviens,
18:04mais le sondage de l'IFOP que nous avons réalisé il y a quelques jours
18:07confirme cela à l'échelle statistique.
18:09Regardez, depuis que vous êtes à l'Élysée depuis 8 ans,
18:12la France change plutôt en mal, 69%,
18:15plutôt en bien, 7%.
18:17Ça ressemble à un échec, c'est comme votre échec,
18:20c'est vous qui êtes le capitaine depuis 8 ans.
18:22– C'est ce qu'on appelle mettre tarif à quelqu'un.
18:24– Oui, il est mis le tarif.
18:26On a montré à nos spectateurs que les micro-trottoirs,
18:30on leur faisait dire un peu ce qu'on veut,
18:33là c'est un micro-trottoir à charge,
18:35mais Boulot dit, mais attention,
18:38ça correspond à ce que donnent les sondages,
18:4169% qui pensent que la situation s'est dégradée,
18:44avec votre quinquennat et demi,
18:48et 7% qui trouvent que ça s'est amélioré.
18:52– Là on voit qu'on n'a pas dû beaucoup les fouetter
18:55pour qu'ils disent ça quand même à mon avis.
18:57– C'est vous qui êtes habituée des micro-trottoirs,
18:59je ne sais pas comment vous faites,
19:01je ne sais pas si vous les fouettez.
19:03– Moi j'y vais avec mon charme, j'en y vais.
19:05– Très bien, alors là ça marche forcément.
19:07– C'est mon arme féminine, naturellement.
19:09Il y a un chiffre qui a été utilisé,
19:11donc revenons un peu au déroulé de cette interview,
19:14et notamment à ce passage sur l'immigration
19:16qui va nous intéresser plus particulièrement.
19:18Il y a un chiffre qui est utilisé par Emmanuel Macron lui-même,
19:21c'est celui de 500 000 entrées légales par an.
19:25Écoutons ce qu'en dit Pascal Praud et Robert Ménard
19:29qui était l'intervieweur sur le sujet immigration
19:32le lendemain sur CNews.
19:34– Macron a repris le chiffre de 500 000 entrées légales en France,
19:38c'est lui qui le met dans sa bouche,
19:40alors que nous, CNews, et moi en particulier,
19:42nous sommes passés devant l'ARCOM
19:44parce qu'on nous reprochait d'utiliser ce chiffre 500 000.
19:47– Je lui ai dit c'est la ville de Toulouse.
19:49– C'est la ville de Toulouse.
19:50– Mais il l'a repris dans sa bouche, le Président de la République,
19:52donc je préviens l'ARCOM qu'Emmanuel Macron doit passer devant l'ARCOM.
19:56Parce que nous, mais attendez, vous rigolez,
19:58nous on nous a fait, alors bon, visiblement,
20:01on a pu convaincre que ce chiffre de 500 000 était une réalité.
20:05– C'est même légèrement sucré.
20:07– Je crois qu'on est passé devant l'ARCOM sur ce sujet,
20:09hier ou avant-hier.
20:11Alors effectivement, le passage avec Ménard a été particulièrement intéressant
20:18sur un certain nombre de points, en particulier sur celui-ci.
20:20Le chiffre de 500 000, c'est un chiffre que les Français ignorent.
20:23Ménard a dit que ça correspond à la population de Toulouse,
20:28l'agglomération de Toulouse, donc ça parle,
20:30mais c'est un chiffre que les Français ignorent.
20:32C'est un chiffre qui commence à circuler sur les réseaux sociaux
20:35depuis à peu près 2 à 3 ans,
20:39qui se décortique de la manière suivante,
20:42330 000 titres de séjour délivrés
20:45et 150 000 demandeurs d'asile plus des mineurs isolés,
20:51on arrive à 500 000.
20:52Mais c'est un chiffre, il y a 3 ans,
20:54qui était effectivement uniquement sur les réseaux sociaux et complotiste.
20:57Et puis qui est arrivé depuis les réseaux sociaux sur les médias alternatifs,
21:02depuis les médias alternatifs vers CNews, médias de transition,
21:06et qui est arrivé sur TF1, et donc vers le grand public,
21:11et qui est arrivé dans la bouche de Macron.
21:13C'est effectivement quelque chose de tout à fait important.
21:18Bravo de ce point de vue-là à Ménard d'avoir permis cela.
21:21Vous voyez, c'est aussi sa force de reprendre finalement
21:24la force de frappe des réseaux sociaux
21:27et de réemployer certaines de ses idées
21:31pour faire réagir et pour avancer son programme.
21:34Alors par contre, sur le fond,
21:36il a reconnu qu'il y en avait 500 000 qui entraient chaque année,
21:39il trouve ça très bien.
21:41Il n'en a rien de plus.
21:42Comment on les paye, comment on les loge, comment…
21:46Voilà, ça c'est…
21:47S'il a dit qu'il fallait les répartir plus dans la campagne.
21:50Voilà, c'est ça.
21:51Comme ça, effectivement,
21:52on voit le développement de la sécurité dans les campagnes,
21:54tout le monde en profite.
21:55Les bien-sûrs téléspectateurs maintenant placent aux pastilles de l'information.
22:02Et on commence ces pastilles avec une actualité majeure.
22:05Delphine Ernotte a été reconduite pour un troisième mandat.
22:08J'en ai vu un troisième.
22:09Ça ne s'est jamais vu dans l'histoire des présidents de France Télévisions.
22:14Elle a fait le job.
22:16Elle a fait doublement le job.
22:18Elle sert bien le régime, le régime Macron.
22:23Elle est à cheval entre l'extrême-centre et l'extrême-gauche.
22:27Donc elle fait bien le job.
22:29Et ce qui lui assure son succès, c'est ce qu'elle a dit,
22:33on ne représente pas la France telle qu'elle est,
22:36mais telle qu'on voudrait qu'elle soit.
22:38Et puis on chasse les mâles blancs depuis 50 ans.
22:42Donc elle a fait le job.
22:44Et donc elle est récompensée.
22:46Elle est la quintessence du politiquement correct.
22:49C'est bien normal qu'elle fasse trois mandats,
22:51puis pourquoi pas quatre ?
22:52Alors ce qui m'a amusée particulièrement dans la revue de presse
22:55qui mentionne cette reconduction de Delphine Ernotte,
22:58c'est qu'il n'y a qu'un seul article qui s'écarte de la terminologie employée.
23:04Deux, très exactement.
23:06Donc France 24 parle d'elle comme une femme de télé et de pouvoir.
23:09Évidemment, c'est un article flatteur, France 24, c'est le service public.
23:13Donc voilà, c'est téléguidé.
23:15Mais il y a Le Figaro quand même qui, je pense, s'amuse un petit peu.
23:18Delphine Ernotte réussit l'exploit de décrocher un troisième mandat
23:22comme si c'était presque une surprise, alors qu'on s'y attendait.
23:26On en a déjà parlé d'ailleurs plusieurs fois.
23:28– Oui, c'est vrai, mais bravo.
23:30– Il n'y a pas de suspense.
23:31– Il faut bien récompenser le politiquement correct quand même.
23:33– Il n'y a pas de suspense.
23:34Alors d'ailleurs, sur France Télévisions, on peut dire que c'était très intéressant
23:37parce que donc, mardi soir, sur TF1, il y avait Emmanuel Macron.
23:41Mais sur France 2, il y avait un reportage, et pas n'importe lequel.
23:45Ce reportage, il s'appelait Aux Origines de Point, l'esclavage.
23:49Voilà, une émission de culpabilisation, en fin de compte,
23:56avec d'ailleurs des personnalités intéressantes comme Joe Estar.
24:01Ils ont mis le paquet quand même dans ce reportage.
24:04Il y avait également Stéphie Salma, qui est d'origine martiniquaise,
24:08Guillaume O'Haru, qui est un joueur de foot.
24:11Enfin voilà, c'était varié, avec un service presse d'ailleurs de qualité.
24:17Le Monde, Télérama, Le Nouvel Obs, l'Humanité,
24:19Ouest-France, Le Parisien en ont fait la promo.
24:22Jean-Yves, qu'est-ce que ça dit finalement d'avoir TF1 et France 2 qui…
24:27D'abord, vous n'échappez pas au politiquement correct,
24:31puisque vous avez Macron, ou vous avez la petite leçon sur l'esclavage.
24:37Ceci étant, c'est assez habile de mettre le même jour que le Président Macron
24:41sur France 2, cette émission sur l'esclavage,
24:45puisque ça amène à dériver les spectateurs, soit vers le feuilleton de France 3,
24:51soit vers le Macron de TF1.
24:55Donc c'est assez habile.
24:57Alors sur le fond, on explique que c'est des personnalités
25:02qui redécouvrent leurs ancêtres esclaves.
25:05Mais je pense qu'il faudrait être plus complet.
25:09C'est des personnalités qui retrouvent leurs ancêtres esclaves.
25:13Ce sont des martiniquais ou des réunionnais, c'est-à-dire des métisses.
25:18Des métisses de blanc et de noir.
25:23Or, un métisse de blanc et de noir, quand il vit, il vient des îles,
25:28que ce soit la Martinique ou la Réunion.
25:30Effectivement, il a des ancêtres esclaves,
25:35mais il a aussi des ancêtres maîtres d'esclaves.
25:39Puisqu'à l'origine du métissage, il y a très souvent le maître d'esclaves
25:44ou le fils du maître d'esclaves qui séduit la jeune esclave.
25:49Donc, quand ils nous disent qu'on est des descendants d'esclaves, c'est épouvantable.
25:53Oui mon gars, tu es descendant d'esclaves.
25:56Mais tu es aussi descendant d'esclavagistes.
25:59Assume ! Assume les deux côtés.
26:04Sans parler du fait que les esclaves noirs étaient eux-mêmes vendus
26:08aux gens qui venaient les acheter en bateau par d'autres noirs.
26:12Il y a quelque chose dont on parle aussi un peu moins
26:16et sur lequel j'avais envie de revenir,
26:19qui n'a pas bénéficié d'une si grande couverture médiatique,
26:21du moins, disons-le comme ça.
26:23C'est cette information, un rapport de l'ONU
26:25qui spécifie que 90% des femmes migrantes aujourd'hui
26:29sont violées lors de leur passage.
26:32Les femmes et les filles, donc on parle de jeunes femmes
26:35mais aussi de jeunes enfants.
26:37Comme on ne peut pas culpabiliser les Français,
26:39là forcément il y a moins de retour médiatique.
26:41Quand on tape viol, femmes, migrants,
26:43il n'y a pas grand monde qui a fait le taf.
26:46France Info a fait un article.
26:48Le Monde, un article.
26:50Et sinon après, ce sont plutôt la CIMAD
26:52ou alors des ONG qui parlent de ce rapport de l'ONU.
26:57C'est un autre phénomène, mais plus occulté celui-là.
27:04Un jeune pompier de 39 ans a été percuté
27:06lors d'un rodéo urbain.
27:08Et je vous propose d'écouter tout de suite
27:10ce que dit Éric Coquerel de cette problématique
27:13un peu envahissante et répétitive désormais
27:16des rodéos urbains.
27:18Vous remarquerez par exemple que,
27:20il va y avoir bientôt, je le dis juste comme ça,
27:22je n'ai rien du tout de contrôle suivi,
27:24j'irai le voir sur le monde,
27:25mais il va bientôt y avoir Mission Impossible
27:27qui va passer.
27:28Vous remarquerez les exploits que feront Tom Cruise
27:30sur sa moto, très souvent sur une route.
27:32Donc il y a toute une espèce de mythologie
27:34autour des véhicules, etc.
27:36qui, traduit de cette manière-là, peuvent être dangereuses.
27:39C'est l'influence d'un film qui n'est pas encore passé.
27:41Non, alors la réalité, c'est que les attaques de pompiers
27:44dans les banlieues, qui remontent à plus de 20 ans,
27:47près de 20 ans, ça fait près de 20 ans que ça existe,
27:50et ça s'est beaucoup développé, beaucoup généralisé.
27:53En fait, ce n'est pas du tout de la petite délinquance,
27:56c'est de la conquête territoriale.
27:59Le pompier est un des représentants de l'État,
28:01même s'il vient secourir les gens
28:04dans toutes les circonstances.
28:06Mais c'est un représentant de l'État,
28:07et c'est à ce titre-là qu'il est attaqué.
28:10C'est une entreprise de conquête territoriale,
28:12et tant qu'on ne verra pas ces phénomènes-là
28:14comme une entreprise de conquête territoriale
28:16de la partie la plus violente de l'immigration,
28:20on ne comprendra pas.
28:22– Bon, ça a été l'occasion pour les médias
28:24de redonner un peu la parole à ces pompiers,
28:26qui d'ailleurs, pour certains, se déplacent maintenant
28:28avec des gilets pare-balles, il me semble.
28:32Une tentative d'enlèvement a eu lieu en pleine rue à Paris,
28:35nous apprend la presse, la revue de presse est unanime.
28:39Il n'y a que le Figaro qui mentionne
28:41que ce sont des images hallucinantes,
28:43parce qu'en plus la scène est entièrement filmée,
28:45et CNews qui parle d'images terrifiantes,
28:48ce qui n'est pas tellement mentionné,
28:51c'est aussi que ça se passe en plein jour,
28:53et les articles qui en parlent mettent ça
28:56dans des catégories intéressantes, vous allez voir.
28:59Sur 20 minutes, on a une petite sous-catégorie
29:01effroi, avant le titre, sur Sud-Ouest,
29:05c'est les faits divers, sur BFM, les faits divers,
29:09bien sûr, police, justice, et sur Le Parisien,
29:13on est dans la rubrique des faits divers.
29:15Jean-Yves, est-ce qu'il n'est pas temps
29:17de créer une rubrique insécurité ?
29:19Faits d'insécurité, faits d'insécurité,
29:21non pas faits divers, oui, vous avez raison.
29:25Et on conclut cette revue de presse
29:27avec cette actualité, 4 adolescents ont été suspectés
29:30d'avoir dégradé des escaliers, des escaliers,
29:33tenez-vous bien, pro-LGBT, et Le Parisien,
29:37titre, il savait très bien ce qu'il faisait.
29:39Alors moi, il y a quelque chose que je ne savais pas,
29:41déjà, je ne savais pas que des escaliers
29:43pouvaient être pro-LGBT, et je trouve
29:46que cette photo est absolument incroyable,
29:50parce qu'on voit les jeunes auteurs, visiblement,
29:52qui sont issus de la diversité.
29:54Oui, voilà.
29:55Là, pour une fois, on les a mis en scène,
29:57d'une certaine façon, parce qu'ils ont
29:59dégradé des escaliers pro-LGBT.
30:02Ah, ça, c'est très mal.
30:03C'est intéressant, parce qu'on nous voit
30:05de plus en plus, d'ailleurs, d'escaliers LGBT,
30:08de passages cloutés, enfin passages protégés LGBT, etc.
30:12C'est l'imprégnation de la propagande
30:16dans le paysage urbain, voilà.
30:18Et là, c'est un peu le choc intersectionnel,
30:23pour parler...
30:24Absolument.
30:25Là, c'était les marchepieds de la minorité.
30:28Oui.
30:33Et voilà, on arrive déjà à la fin de cette émission.
30:35Merci à tous de nous avoir suivis.
30:37Je vous le rappelle, si ce n'est pas déjà fait,
30:39le pouce en l'air, c'est très utile
30:41pour booster l'algorithme de cette émission.
30:44Jean-Yves, on rappelle également
30:46à nos téléspectateurs qu'ils peuvent laisser
30:48un commentaire juste en dessous, naturellement,
30:50mais on leur rappelle surtout
30:51qu'il y a le portrait piquant.
30:52De François Bousquet, et ça, c'est vraiment
30:55un grand journaliste.
30:57Un grand journaliste indépendant
30:59et qui tape sur les vrais sujets.
31:02Il vient de publier un livre remarquable
31:04sur le racisme anti-blanc.
31:05Regardez son portrait.
31:07Et d'ici là, on se retrouve très vite sur TVL
31:09et moi, je vous dis, portez-vous bien
31:11et à très bientôt.
31:14Dessinons le portrait de François Bousquet,
31:17un journaliste franc-tireur et conservateur.
31:21Une plume virevoltante
31:24au service de la revue Elements
31:26et auteur d'un livre,
31:28le racisme anti-blanc,
31:30sur lequel nous reviendrons.
31:32François Bousquet est né en 1968,
31:34parent au Vernia,
31:36petit commerçant poujadiste
31:38aux solides racines rouergates.
31:41Un père papivore,
31:43le fait tomber très tôt
31:44dans la marmite typographique.
31:47Il travaillera tour à tour avec un fou,
31:49un fou génial,
31:50Jean-Édernallier,
31:52et un génie inspiré,
31:53Vladimir Dimitrievitch.
31:55Éditeur, journaliste, écrivain,
31:58il vit entouré de livres,
32:00comme d'autres, de passions tristes.
32:02Il se dit identitaire,
32:04Français d'Europe et lecteur de Balzac.
32:06Maîtrise de lettres modernes à la Sorbonne,
32:08en 1993,
32:10il est le collaborateur de Jean-Édernallier
32:12au Jean-Édern's Club
32:14sur Paris Première en 1995.
32:17Puis, il passe à l'édition
32:19et devient directeur des éditions
32:21L'Âge d'homme France
32:23de 1995 à 2002.
32:26Journaliste à Éléments depuis 1999,
32:30il en devient le rédacteur en chef en 2017,
32:34puis le directeur de la rédaction en 2024.
32:37Entre temps, il écrit pour le magazine
32:39Le Choc du mois à partir de 2007,
32:42avant d'en devenir rédacteur en chef jusqu'à 2011,
32:46date de la disparition du journal.
32:49Il poursuivra en parallèle une collaboration
32:51à Valeurs actuelles et Spectacles du monde
32:54de 2009 à 2014.
32:56Inlassable, il crée en 2018,
32:58au quartier latin, une librairie,
33:00la Nouvelle Librairie,
33:02qui deviendra une maison d'édition
33:04l'année suivante.
33:06Si la librairie ferme en 2024,
33:08la Nouvelle Librairie éditeur
33:10continue son aventure éditoriale.
33:13En conclusion, je voudrais attirer votre attention
33:17sur le dernier livre de François Bousquet
33:19dont je vous parlais à l'instant,
33:21tout juste paru aux éditions
33:23de la Nouvelle Librairie.
33:25Je vous le montre.
33:26Le racisme anti-blanc,
33:28l'enquête interdite, l'enquête interdite.
33:31Un livre choc sur un racisme ignoré,
33:35un racisme à l'école, dans la rue,
33:38dans les transports, sur le terrain de football,
33:41dans l'entreprise, un racisme anti-européen
33:44qui frappe surtout, surtout,
33:46les enfants et les adolescents.
33:49Je cite.
33:59La première partie démonte l'imposture
34:02du racisme systémique
34:04qui fonctionne comme un verrou mental
34:07interdisant de penser le racisme anti-blanc.
34:10La seconde partie constitue le cœur du livre.
34:14Elle donne la parole aux victimes,
34:16celles que l'on réduit au silence,
34:19car reconnaître leur souffrance
34:21reviendrait à dynamiter le récit dominant.
34:24Fin de citation.
34:2640 témoignages de racisme anti-blanc,
34:28bouleversant, accablant.
34:30Prenons celui d'Axel Aoubagne.
34:33Je cite.
34:41Le harcèlement prend une dimension religieuse.
34:44Le climat général, c'est une hostilité à la France.
34:47Des « sales français »
34:49qui fusent à tout propos.
34:51Fin de citation.
34:52Je ne vais pas plus loin.
34:54De toute urgence, je dis bien de toute urgence,
34:57il faut lire et faire lire ce livre.
35:00Lisez-le, offrez-le à vos amis
35:02pour rendre hommage aux victimes,
35:04mais surtout, surtout,
35:06pour prendre conscience, agir et protéger
35:09nos enfants et petits-enfants.

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