• il y a 15 ans
De nos jours, la traite d’êtres humains pour alimenter l’industrie du sexe est un marché mondial soutenu par des outils électroniques et la technologie de pointe.
Les prédateurs s’y retrouvent à tous les niveaux, depuis les acheteurs/clients jusqu’aux proxénètes locaux et aux trafiquants internationaux qui utilisent les mêmes méthodes que les maris violents pour asservir leurs victimes : insultes, menaces, coups, isolement social, contrôle économique, viol et autres genres de torture.

Il en résulte une profonde détresse émotionnelle dont les symptômes sont extrêmes : dépression, anxiété, syndrome de stress post-traumatique (SSPT), toxicomanie et même lésions cérébrales traumatiques.
Selon une étude, 71% des prostituées auraient subi des agressions physiques, 68% répondraient aux critères diagnostiques du SSPT (taux comparables aux anciens combattants, les femmes battues ou violées et les victimes de torture pratiquée par des agents de l’État) et 89% d’entre elles voudraient s’enfuir.
On ne trouve dans aucun autre « emploi » des taux semblables de violence physique, de viol et d’homicide.

Les symptômes du SSPT sont encore plus intenses lorsque les femmes prostituées sont aussi filmées à des fins de pornographie.
En fait, l’industrie du sexe est alimentée par la pornographie qui non seulement montre aux hommes comment « utiliser » les femmes, mais est également une voie d’approvisionnement privilégiée pour amener les femmes vers la prostitution.
Des hommes peuvent désormais repérer des femmes à acheter partout sur la planète en consultant les sites de pornographie et de prostitution, lesquels sont pratiquement identiques : tous ces sites se servent de photos pour proposer leurs « produits », suggèrent des mauvais traitements à infliger aux femmes et minimisent ou occultent les souffrances qui en résultent.
Les femmes prostituées offertes aux acheteurs sur ces sites sont en très grande majorité jeunes, pauvres et « exotiques », c’est-à-dire non blanches.

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