Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 16/05/2025.
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00:00Merci à notre dernier thème de cette émission, 17h51, on va parler foot et homophobie maintenant
00:05parce que vous savez que demain, à l'occasion de la dernière journée de championnat,
00:08la LFP a monté une opération spéciale comme tous les enjus.
00:12Oui, pour cette journée, tous les joueurs arboreront un maillot spécialement conçu en est d'un badge distinctif,
00:17vous le voyez sur ces images, sur cette image, sur laquelle figurent les mots homophobie football
00:21avec le terme homophobie qui est symboliquement barré.
00:23Le badge officiel aussi de la compétition sera aux couleurs arc-en-ciel, tout comme les numéros des joueurs.
00:28Jonathan Clos, aujourd'hui dans le journal L'Équipe, le latéral droit lui a réaffirmé son soutien à la lutte contre l'homophobie
00:36et insiste sur la nécessité de sensibiliser les joueurs dès leur plus jeune âge dans un milieu où l'homosexualité est encore un tabou.
00:44Regardez ce qu'il déclare, j'aimerais que l'annonce du coming out d'un joueur n'ait aucun impact,
00:49que ce soit positif ou négatif sur son vestiaire, mais je pense que je ne serai plus là pour le voir.
00:54Si un joueur se sent à l'aise, il doit pouvoir le faire.
00:56Dans un instant, on sera avec un témoin privilégié sur le sujet, mais d'abord je vous pose la question à vous,
01:02est-ce que le foot a un problème avec les homos ? Ou c'est le sport ? Ou c'est notre société ?
01:06Non, le foot a un problème avec les homos, la société a un problème avec les homos, les rugbymans ont un problème avec les homos.
01:10Tout le monde en fait ?
01:11Évidemment. Là, on ramène ça au football parce qu'on a un thème dessus et que c'est l'actualité et que le week-end est fait pour ça.
01:17Mais évidemment que la société a un problème avec les homos et que c'est ultra compliqué.
01:22On voit ce qui s'est passé avec Mostafa Mohamed, on voit avec la religion un problème.
01:25Même les religions ont un problème avec l'homophobie, enfin l'homosexualité.
01:30Donc c'est un sujet, on est encore à des années-lumière de ce qui devrait se faire, mais le combat continue.
01:36Moi j'ai déjà parlé hier là-dessus, donc je vais laisser la parole à mes amis.
01:38On n'avance pas, on ne progresse pas malgré toutes ces opérations qui sont mises en place ?
01:42Moi je ne crois pas qu'on progresse vraiment, c'est bien de faire des choses comme ça, mais le problème est tellement profond.
01:50Moi j'ai joué 20 ans au basket, donc il y a la vie de vestiaire, il y a tout ça, les cars, les déplacements, les douches en commun, tout ça.
01:59Et en 20 ans, souvent les discussions qu'on a, c'est que je n'ai jamais eu le moindre soupçon ou quelqu'un qui est venu me dire,
02:06quand on parle de nos vies privées, de dire « moi en fait je suis homosexuel ».
02:09Et je suis persuadé qu'en 20 ans j'ai dû croiser des gens qui devaient l'être, c'est statistique.
02:13Et en fait, avec le recul, je me dis « mais en fait ça veut dire qu'il y a eu des gens avec qui j'ai joué toute une saison,
02:17avec qui on a partagé plein de choses, des victoires, des défaites, avec qui on s'est confiés.
02:21Et ces mecs-là n'ont jamais été assez en confiance de se dire « dans ce contexte-là, je peux confier à des frères d'armes sur le terrain,
02:27de me dire « mais en fait les gars, moi je suis homosexuel », parce qu'il avait peur des retours. »
02:31Et ça c'est dans ce monde semi-amateur, semi-pro.
02:35Donc je me dis que chez les pros ça doit être encore pire,
02:37et il le disait très bien Jonathan Clos, c'est les conséquences.
02:42C'est qu'aujourd'hui il y a un joueur pro qui dit « mais écoutez les gars, moi je suis homosexuel »,
02:45les conséquences on les connaît dans le vestiaire,
02:47elles sont même peut-être au niveau des sponsors, au niveau des supporters.
02:51Aujourd'hui, pour faire un coming-up, si on est joueur pro, il faut avoir un courage de l'extrême.
02:55Et pour en parler, je vous propose d'accueillir quelqu'un qui connaît bien le sujet
02:58et qui fait régulièrement le tour des clubs d'ailleurs, pour intervenir auprès des jeunes, pour raconter son expérience.
03:03C'est l'ancien joueur de Toulouse que je suis ravie d'accueillir,
03:05Wissem Belgasem qui a dû cacher son homosexualité quand il était au centre de formation
03:08et qui a sorti un livre magnifique que je vous conseille de lire « Adieu ma honte ».
03:12Il y a eu un documentaire ensuite vidéo.
03:14Wissem, merci d'être avec nous dans cette journée particulière. Comment tu vas ?
03:18Je vais très bien, merci France. Merci de me recevoir.
03:20C'est important de te donner la parole aujourd'hui.
03:22Déjà, est-ce que cette journée de Ligue 1 de lutte contre l'homophobie,
03:25c'est pour toi suffisant ce que fait la LFP ? Est-ce que ça te touche ou pas tellement ?
03:30Pour être franc, ça ne me touche pas tellement. Je mets en cause son efficacité.
03:36Moi, j'ai l'impression que ces dernières années, ça a créé peut-être plus de polémiques que ça a apporté de solutions.
03:42Et je ne suis pas convaincu qu'arborer le drapeau arc-en-ciel l'avant-dernière journée de Ligue 1
03:47pendant les 50 prochaines années va provoquer un éveil de conscience chez les personnes homophobes.
03:52Quand tu vois que certains footballeurs refusent encore et toujours de s'associer à cette lutte contre l'homophobie,
03:57je pense évidemment au joueur de Nantes, Mostafa Mohamed, ça te rend fou ou malheureusement tu es un peu habitué ?
04:04Non, mais en fait, je pense que le respect que je lui donne, c'est que je pense que ce joueur-là est allé au bout de sa pensée homophobe.
04:13C'est-à-dire qu'en fait, lui, en quelque sorte, il endosse ce rôle et il est OK avec.
04:18Donc, ça quand même donne une forme de respect parce que je suis convaincu qu'en fait,
04:23la vaste majorité d'entre eux le portent, en n'ont rien à foutre.
04:27Si on se parle de manière très transparente, c'est plus pour ne pas prendre une amende
04:30ou pour ne pas se faire remarquer par son club.
04:32Mais ils ne sont pas engagés sur le sujet.
04:35Donc, du coup, je ne pense pas que faire de la communication comme le fait la LFP,
04:38sans fond, sans formation, sans éducation, ça n'apportera jamais rien.
04:43Pour être bien complet sur le sujet, Mostafa Mohamed, il s'est justifié sur les réseaux.
04:47Ça va, c'est profond, son histoire.
04:48Oui, c'est la troisième année de suite où il ne participera pas à cette journée de lutte contre l'homophobie.
04:54Et effectivement, sur ses réseaux sociaux, il a tenté une justification, Mostafa Mohamed.
04:57Je crois au respect mutuel, au respect que nous devons aux autres,
05:01mais aussi au respect que nous devons à nous-mêmes, à nos croyances.
05:04Pour ma part, il y a des valeurs profondes enracinées liées à mes racines
05:08et à mes croyances, ce qui rend ma participation à cette initiative difficile.
05:12Ce choix est personnel, ce n'est pas par rejet ou jugement.
05:16Wissem, qu'est-ce que tu penses, toi, de cette justification de Mostafa Mohamed ?
05:21Moi, je pense que c'est juste se cacher derrière sa religion
05:23pour véhiculer sa propre homophobie.
05:26En plus, avec Mostafa, on partage la même religion.
05:28Donc, moi, je suis musulman aussi.
05:30Bien évidemment, je ne m'inscris pas dans son courant de pensée.
05:34Mais franchement, c'est triste à tous les niveaux.
05:36Je crois que lui, ça fait trois ans qu'il fait ça.
05:39Je ne comprends pas que le club n'intervienne pas plus sévèrement.
05:43Je pense que lui, au-delà de son rôle de footballeur,
05:46c'est aussi un leader d'opinion, que ce soit en France, dans son pays,
05:48de par son statut de footballeur professionnel.
05:51Et du coup, les valeurs que tu inculques aux jeunes qui te regardent,
05:54ce n'est pas digne du sport, ce n'est pas digne des valeurs humaines
06:00qu'on souhaite véhiculer.
06:01Le foot, on dit que c'est le vivant ensemble.
06:03Il faut le prouver.
06:05Donc, en fait, c'est vraiment une déception à tous les étages.
06:08Mais voilà, je termine rapidement.
06:11Pardon, il ne faut pas qu'on pense que, par contre,
06:12l'homophobie en France se résume à quelques joueurs
06:15qui refusent de porter ce signe-là.
06:17Il y en a plein qui le portent.
06:19Ensuite, tu vois, s'ils étaient vraiment motivés par le sujet,
06:22ils mettraient ensuite des posts sur leurs réseaux sociaux
06:24en disant « je suis content et fier d'avoir préparé cette journée ».
06:27Personne ne le fait.
06:28Un peu comme l'a fait Jonathan Clos aujourd'hui dans l'équipe.
06:31Ce n'est pas mal, ce message qu'il porte.
06:32Exactement.
06:33Et on le voit sur d'autres discriminations,
06:35sans opposer les luttes,
06:37parce qu'elles doivent toutes être portées avec la même force.
06:40Mais si on prend le racisme, par exemple,
06:41parce que c'est quelque chose que je connais moi aussi
06:43en tant que Wissem Belgasem,
06:45je vois à quel point les joueurs sont plus spontanés,
06:47sont plus volontaires sur certaines discriminations comme le racisme
06:51et beaucoup moins sur d'autres comme l'homophobie.
06:54On revoit l'extrait de Jonathan Clos qui disait
06:56« il n'y aura pas de coming out ».
06:58En tout cas, je n'ai jamais vu de coming out
06:59ou alors je ne serai plus là pour le voir.
07:01Est-ce qu'il a raison, malheureusement ?
07:02Est-ce que ça fait peur ?
07:03Parce que déjà toi, à l'époque,
07:04tu n'avais pas pu faire ton coming out.
07:06Non, non, oui.
07:07Après, j'aimerais tellement porter une parole plus positive
07:10et avec plus d'espoir.
07:12Mais je pense qu'il dresse un constat assez réaliste de la situation.
07:15Moi, je le vois, je continue de sillonner les clubs,
07:18d'intervenir, je suis sur le terrain.
07:20Et les choses que j'entends,
07:21si j'étais à la tête d'une fédération telle que le football
07:25et que j'entendais ça sur le terrain,
07:26je prendrais vraiment le problème à sa juste mesure.
07:30Or là, ça ne bouge pas.
07:32Donc en fait, on ne peut pas voir du progrès
07:34parce que si on ne met pas un vrai plan en place
07:38d'éducation, de formation,
07:40rien ne changera.
07:41Et je reviendrai chaque année dresser le même constat.
07:43Moi, j'ai la question.
07:45Oui, Sam, bonsoir.
07:47Je suis un peu partagé.
07:49Est-ce que tu penses...
07:50Parce que le message qu'on est en train de faire passer,
07:52il me dérange un peu
07:54parce que j'ai l'impression que le foot, en fait,
07:55rend les gens un petit peu homophobes
07:56avec ce qui se passe en centre de formation.
07:58Tu as été au centre de formation aussi,
07:59tu connais un peu le modèle.
08:01Mais est-ce qu'il n'y a pas...
08:02Ce n'est pas des gamins qui deviennent homophobes à la naissance ?
08:05Enfin, je veux dire, on les éduque aussi.
08:06Il y a un problème sociétal qui est plus derrière.
08:08Ce n'est pas uniquement lié au foot.
08:09Je pense que le racisme,
08:11qui est assez conséquent dans le football,
08:13c'est une vraie lutte.
08:14Et je suis entièrement d'accord avec toi
08:15qu'il ne faut pas hiérarchiser les choses.
08:16Mais malgré tout, elles le sont.
08:18Et le racisme, on est tous d'accord.
08:19C'est une bonne cause, apparemment.
08:21N'empêche qu'il y a encore des problèmes.
08:22N'empêche que dans les centres de formation,
08:24il y a une mixité qui est lunaire.
08:26Comment tu veux qu'une bataille contre l'homophobie
08:29puisse être faite différemment
08:31que si les joueurs, en fait,
08:33prennent l'initiative eux-mêmes ?
08:35Ça doit venir des joueurs, de toute façon.
08:37Oui et non.
08:39Mais en fait, je suis entièrement d'accord avec toi
08:42sur le fait qu'il n'y a pas de l'homophobie
08:43que dans le football.
08:44Et je pense qu'il y a une part de responsabilité
08:47politico-médiatique ces dernières années.
08:49Des gens comme Trump,
08:51d'autres chaînes de télé en France
08:52que je ne vais pas citer, mais qu'on connaît tous,
08:54ont libéré une certaine forme de parole homophobe
08:58qui fait qu'aujourd'hui, les gens se lâchent.
09:00L'insulte numéro une sur un stade de foot,
09:02ça reste aujourd'hui sale PD.
09:04Je fais aussi beaucoup d'interventions
09:05en établissement scolaire.
09:06Je ne sais pas si vous connaissez
09:07c'est quoi le dernier jeu en vogue
09:09dans les cours de récré.
09:10C'est le premier qui bouge, il est gay.
09:12Et d'ailleurs, il y avait Zlatan Ibrahimović
09:14qui a pris part à cette vidéo
09:15avec un YouTuber connu
09:16où ils ont fait ce jeu.
09:17Le premier qui bouge, c'est dans une voiture.
09:19Le premier qui bouge est gay.
09:20Je peux vous assurer que la vidéo,
09:21elle dure longtemps.
09:22Elle dure plusieurs minutes.
09:24Et en fait, c'est sûr que si on a ces exemples-là,
09:27si on a Mostafa à Nantes en exemple,
09:30du coup, c'est très...
09:30Moi, en tout cas, ça rend mon travail
09:32incroyablement plus difficile
09:34quand sur le terrain, je vais parler aux jeunes
09:36et je leur explique qu'en fait,
09:37de la même manière qu'on ne choisit pas
09:38sa couleur de peau,
09:40on ne choisit pas son orientation sexuelle.
09:42Et donc, du coup, il est facile de conclure
09:43que c'est foncièrement injuste
09:45de reprocher à quelqu'un quelque chose
09:47que 1, il n'a pas choisi
09:49et 2, il ne peut pas changer.
09:51Mais c'est un travail colossal.
09:54Mais le football en a les armes.
09:56Moi, je ressors plein d'espoir
09:58de mes interventions en centre de formation
10:01parce que je peux vous assurer
10:02qu'en l'espace de 1 ou 2 heures,
10:04les jeunes parcourent un chemin incroyable
10:06sur le sujet.
10:07Mais c'est sûr que si...
10:08Parce qu'éduquer, c'est répéter.
10:10Donc, si on ne fait rien
10:12quelques mois plus tard,
10:13ils vont se remettre à penser
10:14comme ils pensaient avant que j'intervienne.
10:16Merci de nous aider à éduquer nos jeunes.
10:17En faire partie, en tout cas.
10:18Erwan.
10:18Salut, Wissem.
10:19Est-ce que tu penses que dans cette lutte
10:20importante dans le sport
10:22et qui est très liée au monde des hommes,
10:24chez les femmes dans le sport,
10:26il n'y a pas du tout...
10:27Il y a beaucoup moins de problèmes là-dessus.
10:28Donc, on peut aussi rajouter
10:29cette problématique liée au sport masculin.
10:33Est-ce que tu penses qu'il ne faudrait pas
10:34un joueur qui est un exemple d'un joueur
10:36et j'imagine la dureté que ça doit être
10:38mais qui assume tout et qui soit...
10:40Pour moi, de toute façon,
10:40la première lettre,
10:41elle doit venir des joueurs,
10:42des gens qui sont dans les vestiaires
10:43et qu'il y ait un exemple
10:45où tout le monde finalement puisse se dire
10:47« Ah mais regarde, en fait, lui,
10:48il joue, il gagne l'unique des champions,
10:50il est en équipe nationale,
10:51il fait ça et il est homosexuel
10:52et tout se passe bien »
10:53et qu'il soit porté par tout le monde.
10:55Parce qu'en fait, j'ai l'impression
10:55que dans cette lutte-là,
10:58les joueurs ont peur,
10:59donc j'ai de le dire,
11:00mais même de soutenir,
11:01c'est ce que tu disais,
11:02j'ai l'impression qu'il manque
11:02un vrai exemple d'un joueur
11:05qui dit « Voilà, c'est comme ça et après ».
11:07Mais je ne suis pas convaincu
11:09qu'il faille mettre la pression
11:10sur les joueurs
11:11pour qu'un coming-out arrive.
11:12Pour moi, je prendrais le sujet à l'envers,
11:14c'est-à-dire que pour moi,
11:15c'est à nous,
11:16en tant qu'écosystème football,
11:18de réunir les conditions
11:19pour qu'un joueur se dise
11:20« Je peux faire mon coming-out
11:22et ça ne va pas impacter
11:24de manière négative ma carrière. »
11:26Mais là, vous savez,
11:27les carrières d'un footballeur,
11:28elles sont tellement brèves,
11:30les carrières,
11:30je crois que la durée moyenne,
11:31c'est six ans.
11:32En six ans,
11:33il faut que tu te mettes à l'abri,
11:34toi, ainsi que tes proches,
11:35ta famille.
11:36C'est une trop grosse demande
11:38que de demander à un joueur
11:39de potentiellement risquer
11:40toute sa carrière
11:41pour faire un coming-out.
11:44Pour moi, c'est vraiment,
11:45vous savez,
11:45le jour où on n'entendra plus
11:47« Il faut les brûler,
11:48c'est pédé dans les vestiaires »
11:49où on n'entendra plus
11:50les coachs dire
11:51« Vous jouez comme des tapettes,
11:52bougez-vous le cul. »
11:54Déjà, ne serait-ce que ça,
11:56peut-être que les joueurs
11:56se diront « Ok,
11:57peut-être que je peux le faire. »
11:58Ça va peut-être être un peu dur,
11:59mais ça va le faire.
12:01Mais là, aujourd'hui,
12:02pour moi, on recule.
12:04La société et le football aussi
12:06sont de plus en plus homophobes.
12:08Merci beaucoup,
12:09Wissam Elkacem,
12:10pour ton témoignage hyper riche
12:12et on en apprend vraiment
12:13beaucoup plus.
12:14Je vous invite vraiment
12:14à lire son bouquin
12:15« Adieu ma honte »
12:15parce qu'il est super
12:16et ça me rappelle nos années
12:17au TFC ensemble,
12:18Wissam.
12:18Salut, à la prochaine.
12:19Bonne journée, salut.
12:20Sous-titrage Société Radio-Canada