Est-ce le retour d'une "Edvige light" ? La publication au Journal officiel, dimanche 18 octobre, de deux décrets du ministère de l'Intérieur instituant deux nouveaux fichiers de police, a fait renaître les craintes qui avaient déjà eu raison, l'an dernier, du projet de fichier "Edvige". La CNIL, cette année, a donné un avis favorable aux deux nouvelles "bases de données", pour reprendre l'astucieux euphémisme inventé par Brice Hortefeux. Pour autant, toutes les craintes sont-elles infondées à propos de fichiers, qui prévoient de collecter des données concernant "l'origine géographique" ou les engagements syndicaux de certains citoyens ?
Mais que faut-il entendre, exactement, par "origine géographique" ? Le criminologue Alain Bauer, président du groupe de travail sur les fichiers initié par le ministère de l'Intérieur, affirme d'abord à Guy Birenbaum que ces données ne concernent que le quartier, ou la ville d'origine des "fichés". Mais comment être certain que ne vont pas, également, s'y glisser des données ethniques ? Poussé dans ses retranchements, Bauer finit par admettre que la notion "d'origine géographique" gagnerait à être précisée. Sur notre plateau, il défend tout de même pied à pied la création de ces fichiers face à Delphine Batho, députée (PS) des Deux-Sèvres, auteure en mai d'un projet de loi censé clarifier la jungle des divers fichiers existants, et Meryem Marzouki, présidente de l'association "Imaginons un réseau internet solidaire" et opposante acharnée à Edvige.
Mais que faut-il entendre, exactement, par "origine géographique" ? Le criminologue Alain Bauer, président du groupe de travail sur les fichiers initié par le ministère de l'Intérieur, affirme d'abord à Guy Birenbaum que ces données ne concernent que le quartier, ou la ville d'origine des "fichés". Mais comment être certain que ne vont pas, également, s'y glisser des données ethniques ? Poussé dans ses retranchements, Bauer finit par admettre que la notion "d'origine géographique" gagnerait à être précisée. Sur notre plateau, il défend tout de même pied à pied la création de ces fichiers face à Delphine Batho, députée (PS) des Deux-Sèvres, auteure en mai d'un projet de loi censé clarifier la jungle des divers fichiers existants, et Meryem Marzouki, présidente de l'association "Imaginons un réseau internet solidaire" et opposante acharnée à Edvige.
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