• il y a 2 ans

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00:00 [Musique]
00:13 Comme disait un grand monsieur chic en costume dans une pub des années 90,
00:17 ce petit coin de nature est l'endroit idéal pour vous parler de...
00:20 Ben non, pas de lessive justement, nous on va vous parler de nature.
00:23 Rencontre en terrain connu, vous le savez, c'est votre émission qui vous emmène à la découverte d'à côté de chez vous.
00:29 Cette fois, on va partir à la découverte des espaces naturels sensibles de Loire-et-Cher.
00:33 Si ça grouille, si ça saute, si ça vole, si ça court, ça va nous intéresser.
00:38 Alors mettez des bonnes chaussures, prenez votre gourde et vos jumelles, c'est parti pour la découverte.
00:43 [Musique]
00:53 Bonjour Président !
00:54 Bonjour Emilie, attention, attention, on a quelques espèces sensibles de papillons,
00:57 les demi-deuils, on en voit là, ce sont des papillons qui sont de la race,
01:01 enfin pas de la race mais d'une espèce...
01:03 Oh là, il y en a un très beau, regardez, venez, on va le voir !
01:05 Tout à fait.
01:06 C'est une espèce qui est ici, qui est caractéristique ?
01:08 Alors c'est une espèce caractéristique à ce niveau-là, sur ce site.
01:12 Alors c'est un papillon qui aime les grandes herbes, comme on peut le voir,
01:16 et surtout des terrains assez secs, comme on a actuellement.
01:20 Alors il faut savoir en comment ce moment.
01:22 Alors ici, on est effectivement sur les coteaux de la 6, qui est un affluent de la 6,
01:26 et donc parfois, ce site, cette ENS, peut être au contraire une zone très humide,
01:31 en période d'hiver ou au début du printemps, et à cette époque-là, au mois de juillet,
01:36 on est bien sûr sur une période sèche, et on a donc ce type de papillons
01:41 qui circulent sur ces grandes herbes.
01:43 Alors je comprends...
01:44 Ils affectionnent particulièrement.
01:45 Oui c'est ça, c'est vrai qu'on en voit un petit peu partout.
01:47 Je comprends qu'il y a des endroits avec des espèces qui ont l'habitude d'y habiter,
01:50 moi je n'avais pas l'impression que le milieu naturel d'un président de conseil départemental,
01:54 c'était les hautes herbes, je pensais que c'était plus les salles de réunion
01:57 avec plein de gens en cravatet.
01:58 Ça fait partie de vos missions ?
01:59 Vous vous trompez, ma chère Émilie, c'est les deux.
02:01 On a une mission importante de protection de notre environnement.
02:05 C'est une politique forte du conseil départemental de Loire-et-Cher.
02:08 Alors vous le savez bien, on a dans le Loire-et-Cher un tiers de nos massifs forestiers
02:13 qui recouvrent notre département, avec 60% de la Sologne.
02:17 La Sologne, le massif forestier, c'est 60% qui se trouve en Loire-et-Cher.
02:21 Mais on a aussi des espaces naturels sensibles de très belles qualités
02:25 et très intéressants au niveau de la faune et de la flore,
02:28 que je vous invite et que j'invite bien sûr les Loire-et-Cheriens à venir visiter.
02:32 C'est ça qui est génial, c'est que de notre patrimoine Loire-et-Cherien,
02:35 on connaît les châteaux par exemple, mais on a aussi un patrimoine naturel très riche
02:39 et c'est ça qu'on va découvrir aujourd'hui grâce à vous.
02:42 Le conseil départemental y consacre un budget important, de quel ordre ?
02:46 Alors sur la politique environnementale, c'est à peu près 4 millions d'euros.
02:50 Ça rentre dans le cadre politique de l'agenda 2030,
02:53 de la protection de la biodiversité, de la transition énergétique.
02:56 Et puis sur les ENS, on consacre à peu près 600 000 euros par an,
03:00 ce qui est quand même déjà une somme relativement importante.
03:03 Nous disposons donc de 28 ENS, 23 en accès parfaitement libre,
03:13 4 qui ont un accès limité, il faut être encadré,
03:17 parce que ce sont des ENS où on a une protection très particulière sur de la faune ou de la flore,
03:21 et un ENS qui lui n'est accessible qu'avec des spécialistes et pour les spécialistes de l'écologie.
03:27 Très bien, parce que vous parliez de budget tout à l'heure,
03:29 le premier réflexe que j'ai eu dans ma tête, c'est de me dire
03:31 ce budget sert finalement à mettre ces espaces protégés sous cloche
03:35 pour qu'on n'y touche plus et qu'on préserve.
03:37 Pas du tout en fait, vous êtes en train de dire qu'on peut y accéder.
03:39 Bien sûr, déjà on a aussi la possibilité sur certains types d'ENS,
03:43 de pâturage avec certaines races d'élevage,
03:50 de l'élevage extensif, pas intensif bien entendu.
03:53 On a la visite aussi de groupes scolaires, bien entendu.
03:57 Alors les groupes scolaires ça va de la primaire jusqu'à nos collégiens,
04:02 on a 25 classes de collèges par an qui viennent visiter nos ENS.
04:05 Et puis aussi on a des lycéens et également des étudiants de l'INSAB
04:10 qui s'intéressent à la transition énergétique, à la biodiversité
04:14 et c'est aussi pour eux un site de visite et de travail.
04:17 Alors il faut dire que nos ENS sont quand même très bien équipés,
04:25 on a des sentiers pédagogiques, des observatoires,
04:28 on a un dispositif qui marche également avec le smartphone
04:31 où on peut télécharger deux applications.
04:34 Une pour les enfants, GuiDiGo, très ludique,
04:38 et puis une pour les adultes, EcoBallade, qui est un peu plus "scientifique".
04:42 Je connais des adultes qui aiment bien les applications pour enfants.
04:45 Le mieux bien entendu c'est d'aller le découvrir sur le terrain
04:48 et c'est la vocation de cette émission.
04:50 Et je vois que vous n'êtes pas venu les mains, Vichai Président.
04:52 Exactement ma chère, je vais vous remettre ce guide,
04:54 cet espace naturel sensible qui expose nos 28 sites.
04:58 Vous avez donc à l'intérieur des informations sur la faune, la flore,
05:02 la localisation et puis les spécificités bien entendu de ces sites
05:07 en fonction de leur localisation géographique.
05:09 Vallée du Loire, la Solongue, la Vallée du Cher, la Beauce également.
05:14 Je vous remets ce site.
05:17 Ça va être notre guide toute la journée,
05:19 mais j'ai l'impression que vous êtes très précurseur par contre
05:21 sur les espaces naturels sensibles dans l'Ouraichat.
05:23 Effectivement, on a mis en place un observatoire des ENS,
05:26 c'est un peu une première par rapport à l'ensemble des départements de France.
05:30 Bien joué !
05:31 Bien joué, merci.
05:32 Et cet observatoire a pour rôle de recenser l'ensemble des espèces
05:37 que l'on peut trouver dans nos ENS.
05:39 C'est près de 3 900 espèces différentes entre la faune et la flore,
05:44 dont un répertoire de à peu près 194 espèces menacées.
05:49 Ah oui, c'est pénal.
05:51 Voilà, c'est important.
05:52 Je crois que vous m'avez prévu un petit rendez-vous,
05:54 c'est ce que vous étiez en train de me dire.
05:55 Alors, effectivement, je crois que notre partenaire Coralie vous attend
05:58 pour la fin de la visite de cet ENS.
06:00 Puisque vous, merci d'avoir entré dans cette émission avec nous.
06:03 Et moi, je vais donc rejoindre Coralie.
06:05 Au revoir, Président.
06:06 Et donc, toi Coralie, qui le connaît par cœur cet ENS,
06:27 qu'est-ce qu'il a de particulier ?
06:29 Pour te répondre, je vais t'inviter à regarder un petit peu
06:31 le paysage qu'il y a autour de toi.
06:33 Puisque, en fait, un promeneur qui ne connaît pas le territoire
06:36 de la petite Beauce, va surtout ne pas s'attendre à ce type de paysage.
06:40 On a là devant nous des prairies avec des fourrés,
06:44 des petits bosquets d'épineux.
06:46 Et puis, petit à petit, quand tu te retournes,
06:48 on a les yeux qui se posent sur du relief
06:51 et on devine même plus bas une partie plus humide.
06:55 Donc là, on est vraiment sur le côteau sud d'une rivière
06:59 qui s'appelle la Sixtre, juste avant sa rencontre avec la rivière la Cisse.
07:03 D'accord.
07:04 Et donc, cette singularité, cette diversité,
07:08 donne toute la singularité à ce site.
07:10 Et c'est ce qui va nous enchanter,
07:12 et ce qui enchante également de nombreuses espèces,
07:15 tout un cortège d'espèces.
07:16 J'allais te le dire, on sait que s'il y a un paysage en particulier,
07:18 souvent il y a des espèces qui vont avec.
07:20 Alors là, ça veut dire qu'on a beaucoup d'espèces différentes ?
07:23 Oui, parce que tu as un cortège d'espèces qui va être adapté à ce milieu-là,
07:27 un petit peu côteau sec, plutôt ouvert, plein soleil.
07:31 Qu'est-ce qu'on voit ici par exemple ?
07:32 Et plus bas, sur le marais.
07:33 Qu'est-ce qu'on a comme espèces ?
07:34 Alors là, ce que tu me montres, c'est plutôt des graminées,
07:36 mais tu as notamment, ce qui est plus intéressant pour nous, des orchidées.
07:39 Ok.
07:40 Des orchidées sauvages, et par exemple, à la saison, quand tu arrives,
07:44 il y a des ophryses araignées, par exemple, que tu peux voir,
07:47 et ça c'est très très joli.
07:48 Et quelques reptiles également, mais n'ayez pas peur, des désarvères.
07:52 Ça va, c'est des lézards, ça ne me moque pas.
07:54 Et si tu descends plus bas dans le marais,
07:56 et bien là, ce sera des espèces beaucoup plus, qui apprécient les milieux plus frais.
08:01 Donc c'est super parce que là, comme ça, on peut avoir plein d'informations,
08:08 même si on n'a pas, comme moi, j'ai la chance de t'avoir avec moi,
08:11 quelqu'un pour nous expliquer ce qu'il y a à découvrir sur le site.
08:13 Et puis il y a d'autres outils que vous avez développés.
08:15 Alors, on a développé, avec le comité départemental de protection de la nature et de l'environnement,
08:20 qui est également une association de protection de la nature,
08:23 et qui développe un petit outil numérique.
08:25 Oui, très bien, la mode !
08:27 Et donc en fait, chaque espace a une histoire et une enquête à résoudre.
08:32 Une enquête, il faut aider Anémone à revenir,
08:34 Anémone, tiens d'ailleurs, ça tombe bien, on a ici des anémones pulsatiles,
08:37 à revenir dans le domaine des dieux dont elle a été chassée.
08:40 Tout à fait.
08:41 Et puis, vous construisez aussi, je sais qu'il y a un observatoire.
08:44 Oui, ben écoute, tu peux t'y emmener.
08:45 Très bien, allez, venez avec nous.
08:47 [Musique]
08:55 Voilà l'aménagement que l'on a mis en place, avec des matériaux naturels.
08:59 Et donc l'idée, c'est de voir sans être vu.
09:01 C'est ça, on peut regarder par le trou de la serrure, on va vous montrer.
09:04 Et en fonction des périodes de l'année, on observe différentes espèces, évidemment.
09:09 Différentes espèces, donc on peut aller voir les amphibiens quand arrive la saison des amours au printemps.
09:14 Et là actuellement, on a les libellules qui sont ici et qui sont en train de préserver leur territoire.
09:23 Très bien, on a vu un héron passer tout à l'heure, on a eu de la chance.
09:26 [Musique]
09:34 On se demande bien ce qui est fait ici, puisque effectivement, tu n'es plus vraiment sur des prairies.
09:39 Le terrain en fait est labouré.
09:41 Et c'est nous qui labourons ce terrain.
09:44 Le conservatoire, on a un programme de préservation des plantes rares.
09:47 Et donc là, on va chercher à préserver les mesicoles.
09:49 C'est quoi les mesicoles ?
09:51 Les mesicoles, c'est les plantes compagnes des moissons.
09:53 Donc c'est des plantes qui ont calqué leur cycle de vie sur le développement des céréales d'hiver.
09:59 Les mesicoles, ça vient de moissons ?
10:01 C'est très bien.
10:02 Ça vient de moissons et c'est des plantes qui n'aiment pas trop la concurrence.
10:05 Et donc un terrain labouré, avec un labour juste en surface, c'est l'idéal pour elles.
10:11 [Musique]
10:20 Bonjour, je cherche Dominique Manchion. Est-ce que tu saurais où il est ?
10:24 Oui, bien sûr.
10:26 Très bien, merci.
10:27 [Musique]
10:37 Dominique ?
10:38 Oui ?
10:39 Salut, je me demandais si c'était vous. Mais oui, c'est vous. Comment ça va ?
10:43 Ça va très bien, merci.
10:44 Je vous dérange en pleine création ?
10:46 Oui.
10:47 Qu'est-ce que vous êtes en train de faire ?
10:48 Je suis en train de faire un croquis assez rapide parce que, à la Maison Botanique,
10:52 pour la communication, on a toujours besoin d'images.
10:54 Bien sûr, d'images de Trognes, puisque c'est notre emblème national et même international.
10:59 Et toute la communication de la Maison Botanique, c'est des dessins que j'offre,
11:04 des aquarelles, des peintures pour cette communication.
11:08 Et j'en fais régulièrement pour renouveler le stock, en quelque sorte.
11:11 Donc là, je vous dérange en plein boulot, en fait.
11:13 On est venu vous présenter à nos téléspectateurs le chemin des Trognes.
11:18 Est-ce que vous pouvez être notre guide et nous emmener un petit peu à la découverte de cet endroit
11:22 et nous parler du projet Arbores et Trognes ?
11:24 Avec le plus grand plaisir !
11:25 Le chemin des Trognes, ce sont finalement des arbres morts, mais il y a plein de vie dans ces Trognes.
11:35 Oui, alors le chemin des Trognes, c'est une longue histoire, puisque ce sont des Trognes qui viennent du bocage,
11:40 qui ont été détruites ou qui sont mortes pour agrandir les parcelles
11:45 que j'avais récupérées pour le festival de Chaumont-sur-Loire.
11:48 C'est ça.
11:49 Elles sont revenues au pays.
11:50 Je vous emmène, on va aller voir par là, vous montrez.
11:52 J'ai voulu les mettre en scène pour faire connaître l'usage.
11:56 Pourquoi les Trognes ? Pourquoi ces arbres qui sont dans plein de paysages ?
12:00 Et surtout, à ces Trognes mortes, on a associé bien sûr des arbres vivants
12:05 qu'aujourd'hui on a déjà taillés plusieurs fois en Trogne.
12:08 Un des grands intérêts des Trognes, c'est cet aspect biodiversité
12:11 qui est lié aux nombreuses cavités qu'elles développent, notamment,
12:15 et dans lesquelles on va trouver plein d'insectes, des chauves-souris,
12:20 des oiseaux évidemment, et même des batraciens comme cette salamandre.
12:24 Des salamandres ? C'est vrai ?
12:25 Oui, dans le terreau, parce qu'en fait, quand la Trogne se creuse,
12:29 se forme du terreau qui est frais, au sein duquel vivent plein d'autres espèces
12:34 qui ne vivraient pas dans le haut des Trognes.
12:36 Je comprends.
12:37 Alors justement, vous disiez que vous aviez déjà commencé à les tailler.
12:40 Est-ce qu'on peut parler un petit peu de cette relation qui se crée
12:44 entre l'arbre et l'homme finalement dans les Trognes ?
12:47 Alors c'est une relation de fidélité.
12:50 Alors l'homme, il ne va pas vivre aussi longtemps que la Trogne,
12:52 mais ce sont les générations qui suivent qui vont continuer à pratiquer
12:56 la cueillette sur ces arbres, parce que ce sont des arbres de cueillette
12:59 qu'on va tailler à hauteur pour pas que le bétail ne mange les repousses.
13:03 Et à chaque fois, ce qui est là le miracle des Trognes,
13:07 c'est que la Trogne renaît grâce à des bourgeons dormants qui repartent,
13:11 qu'on appelle des réitérations, et qui vont faire la récolte future
13:15 au bout d'un an, de deux ans, de huit ans, de neuf ans, selon les usages.
13:19 Très bien. Alors est-ce que, parce que là, il y a une action de l'homme sur l'arbre,
13:23 est-ce que c'est... on l'abîme par exemple ?
13:27 Alors ça c'est toujours un peu l'inquiétude des personnes
13:30 qui n'ont jamais compris, qui ne connaissent pas les Trognes.
13:34 Et en fait, il semblerait que, non seulement ça ne l'abîme pas,
13:38 mais ça peut le faire vivre beaucoup plus longtemps que s'il n'était pas taillé.
13:42 C'est la petite cure de jouvence en fait.
13:44 C'est ça, il y a une stimulation de l'arbre, l'arbre n'a pas besoin d'aller emmener sa sève très très haut,
13:49 donc il est ramassé au niveau du sol, moins sensible aussi aux intempéries,
13:53 et en plus il forme des réserves au niveau de la tête,
13:56 où sont taillées régulièrement ses branches, ses rejets.
14:00 [Musique]
14:04 Et puis il y a ce projet là, puisque c'est un lieu qui va accueillir du public,
14:09 il va y avoir des ateliers, il va se passer plein de choses,
14:11 qu'est-ce qu'on va pouvoir découvrir ici ?
14:13 Alors l'idée de l'arbre et Trogne, c'est de montrer que l'arbre et Trogne, c'est d'abord un arbre d'avenir.
14:17 C'était un arbre qu'on a créé il y a très longtemps, mais c'est surtout un arbre d'avenir.
14:22 Avec cet arbre et Trogne, on a une série de thématiques,
14:26 dont le but est de répondre à des enjeux pour l'avenir,
14:30 l'enjeu climatique, quelles essences on va pouvoir mettre à l'avenir dans nos bocages, dans nos paysages,
14:36 et l'arbre en plus, quand il est en Trogne, il est beaucoup plus résilient aux problèmes de climat,
14:42 parce qu'il est moins haut, il a moins à dépenser d'énergie pour produire,
14:48 et en plus il est stimulé par les tailles,
14:51 donc ça c'est aussi sa forme qui permet de penser à cet avenir.
14:54 On se retrouve aussi, vous l'avez dit, avec des bébés arbres, donc là on a une norcerie.
15:00 Bien sûr, le but de cette installation avec d'abord les arbres morts,
15:05 c'est bien sûr que le relais soit pris par des jeunes Trognes, des Trognes vivantes,
15:10 qu'on va tailler régulièrement, c'est ce qu'on va faire sur l'arbre et Trogne,
15:13 ça va être des chantiers participatifs, on va offrir des rameaux aux gens,
15:17 on va offrir des possibilités, ils vont pouvoir bouturer quand ce seront des saules et des peupliers,
15:21 ils vont pouvoir faire des fagots pour faire du bois énergie ou des nichoirs insectes,
15:26 il y a de multiples usages, des rames pour les petits pois,
15:29 c'est-à-dire que cet arbre mort et Trogne, ça va être un lieu de partage, un lieu d'échange,
15:32 un lieu d'accueil de public, un lieu de visite gratuite pour tout le monde.
15:36 [Musique]

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