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00:05 Un atout pour le rayonnement de tours et puis pourquoi pas l'opportunité de faire des affaires et oui ça sert aussi à ça la Coupe du monde de rugby.
00:13 Le contexte post-Brexit est favorable a priori. Nicolas De Reviens, bonjour.
00:18 Bonjour.
00:18 Vous êtes responsable de la commission Coupe du monde de rugby à la CCI Touraine.
00:23 Alors évidemment avec vous on parlait des potentiels retombés, du business à faire.
00:27 Mais d'abord nos envoyés spéciaux, vous étiez donc à Dublin je le rappelle.
00:31 Ce qu'on peut dire en tout cas c'est que le contexte est favorable et puis qu'il y a un secteur économique qui peut marcher fort entre Dublin et la Touraine, c'est le digital, c'est ça ?
00:41 Oui enfin il y en a plusieurs mais c'est vrai que le contexte c'est celui du post-Brexit.
00:46 C'est à dire que les échanges entre la France et l'Irlande sont en plein boom du fait qu'il n'y a plus de produits qui passent par la Grande-Bretagne,
00:54 du moins l'entrée dans l'Union Européenne passe par la France.
00:57 Il y a aussi des routes directes maritimes notamment entre l'Irlande et l'Ouest de la France.
01:01 Donc effectivement on est plutôt pas trop mal placé pour profiter de ce boom des échanges dans le domaine du digital effectivement
01:09 parce qu'il y a l'expérience de la Digital Loire Valley qui intéresse beaucoup les Irlandais.
01:13 Et puis ils ont leurs gros sièges, les sièges d'énormes entreprises.
01:17 Il y a des énormes entreprises comme Google etc. qui ont leurs sièges européens en Irlande.
01:21 Mais eux ce qu'ils veulent aussi c'est dépendre moins de ces gros sièges et de ces grosses compagnies et essayer de développer du digital local.
01:28 Mais là je pense que d'autres en parleraient mieux que moi.
01:31 Et puis il y a un formidable ambassadeur là qu'on voit c'est Mathieu Gorge qui est un Tourangeau,
01:36 qui est expatrié en Irlande depuis 27 ans maintenant, qui bosse lui aussi dans le digital.
01:41 Il a été président de la Chambre économique France-Irlande et qui va venir ici en Touraine avec des chefs d'entreprises irlandais
01:48 pour leur montrer un petit peu à quoi ressemble la région et pourquoi pas investir et resserrer les liens économiques avec la Touraine.
01:55 Donc c'est le meilleur ambassadeur pour, en tout cas niveau économique pour la Touraine.
01:59 Alors il y a une délégation de la CCI Touraine qui s'est rendue en Irlande un peu avant vous, je crois que c'était au mois d'avril.
02:05 Fin avril.
02:06 L'idée c'était de dire déjà bonjour c'est nous, de se présenter et puis vous êtes allé voir l'ambassadeur,
02:10 vous êtes également allé, on vous voit à la Viva Stadium.
02:13 Évidemment il y a quelque chose à faire au niveau du tourisme, ça c'est clair.
02:18 Vous voulez rendre visible notre belle vallée de la Loire auprès des Irlandais, est-ce que ça a marché ?
02:22 Alors ça a marché mais on a tiré de cette mission trois grands enseignements sur le digital, mais je vais y revenir,
02:27 mais sur le tourisme aussi.
02:29 Une belle leçon parce qu'on a fait le même constat que les journalistes de TV Tour,
02:35 c'est-à-dire qu'en Irlande, à Dublin, on ne connaît pas, faut pas mâcher ces mots, on ne connaît pas Tour, on ne connaît pas la vallée de la Loire.
02:43 On s'est prêté à un exercice, c'est-à-dire que deux élus de membres de notre commission ont passé une journée à faire
02:49 le tour de toutes les agences de tourisme, les agences de voyage de Dublin.
02:55 Il y en a 14, ils ont fait une dizaine de kilomètres à pied, seuls deux connaissaient le mot Loire-Vallée.
03:00 Ça fait mal ça non ?
03:01 Ça fait mal, mais en même temps il faut voir le verre à moitié plein, c'est un énorme potentiel,
03:06 à deux heures d'avion c'est 5000 personnes, ils sont très avides de notre culture.
03:10 Ça c'est vrai, on l'a vu sur place, effectivement, quand on a visité un restaurant qui vendait du vouvray,
03:17 effectivement la serveuse a tout de suite pris en note le vouvray pétillant, le saint mort, tout ça, tous ces produits-là m'intéressaient.
03:23 Ah vous étiez les prescripteurs, vous les journalistes ?
03:25 Voilà, c'est ça, on lui a dit ce qu'il fallait acheter.
03:27 Elle nous demandait s'il y avait d'autres vins, alors j'ai dit oui, vous ne connaissez pas le bourgogne, on lui avait dit avec un nom,
03:32 alors elle voulait qu'on l'écrive, qu'on le voie.
03:34 Grande, grande curiosité.
03:36 On voit qu'il y a un potentiel, je pense que je rejoins ce qui est dit, il y a un potentiel sur le plan du tourisme, sur le plan des vins et du fromage,
03:44 c'est clair, parce que ceux qui connaissent apprécient, par exemple le vouvray, ils ont déjà écoulé leur première...
03:52 Il y a déjà un petit peu d'exportation ?
03:54 Parmi les best-sellers, oui, un petit peu, on en a apporté...
03:56 Dans vos valises ?
03:58 Dans nos valises, on en a apporté un petit peu, voilà, du vin de Touraine,
04:02 et il y a une grande avidité, ils le connaissent très très mal, par contre ils ont très envie de le découvrir, et c'est ça le bon signal.
04:08 Est-ce que les vignerons de Touranger sont au courant qu'il y a justement cette appétence pour...
04:13 On est dans notre mission de la CCI, notre mission elle est soit d'avoir des initiatives, on en a depuis le mois de septembre,
04:19 on en a encore prévu jusqu'à la Coupe du Monde, et on en aura surtout beaucoup après,
04:23 mais il y a aussi de mettre en relation et de partager ce qu'on a appris, ce qu'on a détecté,
04:28 c'est le cas du digital, on a déjà pris des initiatives, voilà.
04:33 D'accord, alors on va retrouver évidemment Romain Delville qui est toujours au stade Tonnelay au Pourdeau,
04:39 et on va parler justement de l'héritage, de ce qui pourrait bouger du côté de la pratique sportive.
04:44 À toi Romain !
04:45 Alors à la question, va-t-il y avoir un effet Coupe du Monde de rugby ?
04:49 Il ne faut pas être devin Aurélie pour se dire que oui, il va y avoir un effet Coupe du Monde de rugby
04:55 organisé en France en tout début d'année scolaire et donc en tout début de saison sportive.
05:01 Pour en parler, Jean-Louis Beyrodi, responsable à l'U.S. Tour de la formation des jeunes,
05:06 cet effet Coupe du Monde, est-ce qu'on peut déjà, j'ai envie de dire, le comptabiliser, l'estimer ?
05:11 Oui, oui, dans les prévisions à venir, on est sur au moins 30% de licenciés
05:18 qui vont cogner à la porte de l'U.S. Tour notamment, et des clubs en France,
05:22 pour venir s'inscrire pour la pratique du rugby, et notamment chez les jeunes.
05:26 30% ? Ça veut dire ici à l'U.S. Tour, on parle de combien de jeunes rugbymen et rugbywomen,
05:32 pour en estimer combien à leur entrée ?
05:34 L'école de rugby, c'est 180 mômes, donc 30% en plus, vous voyez ce que ça donne.
05:40 Pour ce faire, on est sur la proposition que l'on a toujours ici d'accueillir les enfants et les jeunes à Tunley,
05:48 et aussi sur le site amélioré et rénové de la Chamboree, on est sur le projet de création d'une école de rugby.
05:57 Ça veut dire que là où vont s'entraîner justement les joueurs irlandais,
06:01 finalement à l'issue de la Coupe du Monde, l'idée c'est que l'U.S. Tour accueille ces jeunes,
06:06 en termes d'éducateurs, ça va le faire ?
06:08 Et voilà, c'est aussi une des problématiques qu'il va falloir qu'on règle,
06:11 donc on est en train de caler tout ça, et on espère effectivement avoir le nombre d'éducateurs
06:17 suffisant pour le lancement de cette école, cette annexe, ou cette deuxième école de rugby,
06:24 surtout c'est Tournord, la Chamboree, c'est un endroit, un quartier qui nécessite qu'on s'intéresse
06:30 et qu'on développe le rugby dans le secteur.
06:34 Merci beaucoup Jean-Louis.
06:36 Alors Aurélie, tu l'as bien compris, finalement c'est le deuxième effet Coupe du Monde de rugby,
06:41 c'est qu'on va avoir besoin d'éducateurs et d'éducatrices, je crois que c'est un message pour toi ça.
06:46 Désolée, il ne faut pas compter sur moi, mais en tout cas Bertrand Bourgeau,
06:49 là il faut être prêt pour l'arrivée des Irlandais, mais il faut être prêt une fois qu'ils seront partis,
06:54 parce que les jeunes vont vouloir pratiquer, là il ne faut pas se louper.
06:59 Non, mais justement, comme le disait fort justement Jean-Louis, qui est responsable avec Philippe Briat,
07:04 ils sont ateliers à la tâche depuis un bon petit moment, ils ont filé des coups de téléphone et tout
07:08 pour essayer justement de recruter pour l'année prochaine, et alors je vais un peu plus loin.
07:12 Recruter des éducateurs sportifs ?
07:14 Voilà, c'est ça, parce qu'on risque d'avoir, entre les jeunes et les seniors,
07:18 on peut très bien avoir plus d'une centaine de licenciés, ce qui serait énorme.
07:21 Bon, et donc, oui, c'est où je voulais en venir, et il a défloré un peu le sujet,
07:26 parce qu'en fait c'est un vrai scoop, il va y avoir une deuxième école de rugby à la Chambrerie.
07:31 Avec des équipements internationaux ?
07:35 Oui, top niveau, mais alors ils vont être obligés de décaler les horaires et tout,
07:38 parce qu'il y a des éducateurs qui vont se dédoubler, qui seront le matin par exemple à Tonley,
07:41 l'après-midi là-haut et tout, donc tout ça, ça va demander une certaine gymnastique,
07:45 il va y avoir ça, l'occupation des terrains et tout, mais c'est merveilleux, c'est merveilleux,
07:49 parce que, encore une fois, tout va dépendre de la Coupe du Monde et de la réussite du 15 de France,
07:53 parce qu'ils parlent de 30%, je regardais les excellents résultats du 15 de France depuis deux ans,
07:58 j'ai cherché 14% d'augmentation de licenciés à la fin d'année.
08:02 Donc ça, c'est significatif.
08:04 Ils veulent s'identifier aux exploits des Dupont et Tamar et tout.
08:07 Donc bienvenue aux Irlandais, mais on aimerait quand même que vous nous laissiez gagner un petit peu.
08:10 - Monsieur De Robien, évidemment, il y a l'aéroport de Tours,
08:13 une heure et demie, deux heures d'avion entre Tours et Dublin.
08:16 Est-ce que, là, encore une fois, l'idée est vraiment de doper l'aéroport avec cette ligne ?
08:23 Vous avez tout pour...
08:25 - L'aéroport, c'était un des pivots de la candidature de Tours,
08:29 c'était le point marquant et c'est sans doute l'un des points de bascule,
08:32 en tout cas c'est le témoignage que nous a fait l'IRFU, la Fédération Irlandaise.
08:36 Donc voilà, c'était l'un des enjeux majeurs de notre candidature,
08:39 c'est l'un des enjeux majeurs de toutes les conséquences positives pour l'économie tourangelle.
08:44 Donc oui, oui, trois fois oui.
08:46 - La cadence, en gros, chaque année, c'est à peu près 20 000 voyageurs,
08:50 10 000 côté Tourangeau, 10 000 côté Irlandais.
08:53 Toi, tu as rencontré les dirigeants de Ryanair à Dublin,
08:56 et alors qu'est-ce qu'ils te disent sur le futur de cette ligne ?
09:00 - Eux, ils sont très contents parce qu'ils remplissent leurs avions.
09:02 De toute manière, Ryanair est en plein boom, il n'y a pas de drame du côté de Ryanair.
09:07 Ils ont retrouvé une bonne santé après le Covid.
09:11 Ce qu'ils disent, parce que les critiques des autorités locales,
09:15 c'est de dire que ça profite moins au territoire qu'à l'Irlande,
09:18 c'est-à-dire qu'il y a plus de gens de Tourangeau qui prennent l'avion pour aller à Dublin
09:22 que de gens d'Irlande qui viennent chez nous.
09:24 Alors c'est difficile à quantifier.
09:26 Eux, ils disent "nous, on met des avions dans un sens et dans l'autre,
09:28 après c'est à vous de vous faire connaître la région".
09:31 - Nous, Ryanair, il a ses tranchées.
09:32 Dès qu'il y a de l'échange, il y a de la richesse,
09:34 qu'elle soit monétaire ou qu'elle soit morale.
09:37 Donc on va s'échanger de la culture, il faut du flux.
09:39 Et c'est un des moyens importants.
09:41 - Alors on a parlé donc des avions, de la viticulture, de l'héritage sportif.
09:47 Et puis il y a 2024, hop, là on se met un peu, on va un petit peu plus loin.
09:51 Les Jeux Olympiques, l'association s'appelle "Tour rugby 2023-2024".
09:55 Rapidement, l'objectif c'est de se dire "on est prêt,
09:57 on aura déjà une première expérience et on veut accueillir une équipe".
10:01 - On avait un fusil à deux coups.
10:02 Donc là, l'Irlande, c'est fait, il reste quelque chose à peaufiner.
10:06 Mais on a déjà basculé, changé de casquette et tout avec mes collaborateurs.
10:10 On s'est sérieusement penchés sur les Jeux Olympiques.
10:12 On a joué les VRP pour la ville de Tours.
10:15 On est allés en Nouvelle-Zélande, on s'est rapprochés de l'équipe néo-zélandaise.
10:21 Mais alors là, c'est une mauvaise nouvelle, malheureusement.
10:23 C'est la seule certitude, les Néo-Zélandais ont choisi Souston dans les Landes.
10:26 - Alors qui vient ? Les journalistes vous enquêtent, c'est votre boulot.
10:28 Qui viendra ? Parce qu'il ne va pas nous le dire, Bertrand Bourgeau.
10:30 Mais qui pourrait venir ? - Non mais là, pour le moment, je ne peux rien vous dire.
10:33 - Oui, Caroline, ton avis ?
10:34 - On m'avait parlé d'une bonne équipe également.
10:38 - Non mais de toute façon, je vais vous dire une chose, c'est que l'Irlande nous a donné...
10:44 On a la suite dans les idées, on a tapé fort d'entrée, on veut un gros calibre.
10:48 Alors ce que je peux vous dire quand même, c'est qu'on aura une délégation, voire plusieurs.
10:53 - D'accord.
10:54 - Parce que le rugby à sept, si vous voulez, il s'entraîne individuellement,
10:57 mais il en arrive très fréquemment de faire des oppositions.
11:00 Et là, ce n'est pas tombé dans l'arène d'un sourd quand on l'a su, et donc on veut...
11:04 Et il y aura, on va essayer de faire la parité, hommes-femmes.
11:08 - Très bien. Dernière info, et très rapidement, il y aura une fan zone.
11:11 Parce que moi aussi, j'ai envie de faire partie de la fête.
11:13 J'irai du côté de Tonley, comment ça va se passer ?
11:16 Là, on est au clair sur où on fait la fête, finalement.
11:18 - Voilà. - Rapidement, Bertrand.
11:20 - Je vais essayer d'être assez bref et rapide.
11:23 Il y aura en fait quatre fan zones lors de la Coupe du Monde.
11:26 Deux qui vont se dérouler au stade Tonley, ça c'est acté.
11:29 Le match d'ouverture France-Nouvelle-Zélande, le vendredi 8 septembre,
11:35 ainsi que le quart de finale avec le match de la France,
11:40 qui peut très bien être un France-Irlande comme un France-Afrique du Sud.
11:43 Si l'équipe de France va plus loin, on aura la Vallée du Cher,
11:48 et pour la finale, soit la Vallée du Cher, soit le Hall des Foires, le parc exposition.
11:54 - Ça se verra dans la ville, monsieur de Robien ?
11:56 - C'est pas mal. - Ouais, c'est pas mal.
11:58 Est-ce que ça se verra dans la ville, dans les commerces et tout ça,
12:01 qu'on accueille les Irlandais ?
12:03 - Je vous ai apporté, par exemple, voilà l'autocollant.
12:07 C'est une action de la CCI et de la Fédération des Unions Commerciales.
12:11 - Donc là, ça veut dire que sur tous les commerces, on a ce petit sticker ?
12:13 - Tout ce qu'ils souhaitent, on va déployer ça dès la semaine prochaine.
12:17 Et en fait, ça permet de traduire notre volonté de bien les accueillir,
12:21 mais aussi, ces commerçants, de les aider, à travers des formations en anglais
12:25 et de bien comprendre les attentes du marché irlandais.
12:27 - Donc là, il va falloir se dépêcher pour apprendre l'anglais, les restes quelques semaines.
12:31 On s'adresse à la CCI, c'est ça ? Si on veut faire partie de la fête ?
12:34 - Absolument. Tout le monde doit faire partie de la fête.
12:36 - Très bien. Merci beaucoup. - Je le garde.
12:38 - Tu le gardes, tu veux faire partie de la fête aussi.
12:40 Merci beaucoup, messieurs. Merci, Caroline, d'être venue sur le plateau aujourd'hui.
12:44 On finit avec cette petite gigue et on te regarde, Florent,
12:46 puisque tu nous avais promis une petite entreprise.
12:48 - C'est pas mal. Il y a des progrès. - Ça va, franchement.
12:50 - Merci à la rédaction pour la préparation de cette émission.
12:53 Quant à nous, on se retrouve la semaine prochaine, même endroit, même heure. Salut !
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