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Trophée Marvin Berger. United Fight Night Series

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Sport
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00:00:00Le crochet est arrivé, le crochet large, le high kick, mais quel guerrier ! Oh la la la ! Le high kick là par contre il a fait mal !
00:00:19Bonsoir à tous, bienvenue à l'Italian Fight Night Series proposé par William Hustedberg et Julien Martinez.
00:00:35Nous sommes au Bossé dans le Var, pas très très loin de Toulon, et c'est le retour de l'événement devenu un rendez-vous annuel.
00:00:44Le trophée Marvin Berger en hommage à ce jeune boxeur parti trop tôt à l'écran.
00:00:49Kaméda Moussaoui, Manon Leclerc pour ouvrir cette soirée, c'est un véritable phénomène.
00:00:54Kaméda Moussaoui, membre de l'équipe de France, elle fait une médaille au championnat d'Europe IFMAS qui n'est quand même pas rien.
00:01:00Plusieurs fois championne de France, et face à elle, elle a une boxeuse qui fait son premier combat à ce niveau.
00:01:06Manon Leclerc, qui s'était déjà illustrée à l'Imperial Fight, il y a quelques mois, c'était déjà sur Sport en France.
00:01:21Et elle avait bluffé son monde dans un tournoi.
00:01:24Manon Leclerc, la voilà de retour dans le Var cette fois.
00:01:29Elle est chez elle, les deux d'ailleurs, on peut le dire, puisque Kaméda Moussaoui vient de Cogolin, pas très très loin.
00:01:38Et ce sont deux styles complètement opposés, puisque Manon Leclerc s'appuie sur un fond de coup très prononcé.
00:01:45On débite beaucoup, on perd un petit peu en efficacité.
00:01:50Mais c'est pas simple, c'est une équation qui est compliquée à résoudre.
00:01:53Il faut essayer d'en rayer, en diguer un peu la machine.
00:01:59Et Kaméda Moussaoui, pour l'instant, analyse un petit peu son adversaire, on le sait.
00:02:06C'est pas une boxeuse qui se jette à corps perdu.
00:02:09Il y a de l'intelligence dans ce qu'elle fait.
00:02:11Mais attention quand même à ne pas prendre trop de temps, laisser trop de temps comme ça.
00:02:16Parce qu'on marque des points, on est dans un format amateur, c'est presque le débit qui est privilégié.
00:02:25Le débit, les techniques, la variation des techniques.
00:02:32Et c'est bien ce petit pas de retraite Manon Leclerc, qui est bien entrée dans son combat.
00:02:37Qui est tout de suite rentrée dans son combat, on va le dire, parce que la boxeuse de la Team Cali connaît bien ce format.
00:02:50Voilà, on voit sur cet échange que Kaméda Moussaoui est plus dans la recherche d'efficacité.
00:03:02A l'inverse de Manon.
00:03:06Et c'est la fin de la première reprise, ça passe vite, ça passe très très vite.
00:03:09Trois reprises de deux minutes.
00:03:11Donc on n'a pas le temps d'être trop cogité finalement.
00:03:16Il faut vraiment vraiment enchaîner le plus possible, débiter, marquer ses points.
00:03:25Voilà, ce travail jambe avant, jambe arrière sur la cuisse, c'est deux points tout simplement.
00:03:32C'est mathématique de toute façon le kickboxing.
00:03:36A ce niveau là, elle rappelle des consignes.
00:03:42A l'écran, Gabriel Cali et Christophe Genes.
00:03:49Et la Team David Shreve qui donne ses conseils, qui est une figure du kickboxing dans le Var.
00:04:06Il ne faut pas oublier le protège-dent du côté de Manon Leclerc, parce que ça peut vraiment poser problème.
00:04:13Vous en doutez bien.
00:04:15Christophe Genes que l'on a vu remettre le protège-dent.
00:04:20Coach de Luc Genes, multiple champion du monde.
00:04:25Et on s'est lancé dans la seconde reprise.
00:04:35Et toujours ce travail d'impulsion de Manon Leclerc.
00:04:38Attention à l'écrocher un petit peu large.
00:04:41Du côté de Kamel Moussa, oui il faut en faire plus.
00:04:44Il faut chercher, il faut peut-être bousculer un peu plus.
00:04:46Décaler, remiser.
00:04:56Pour l'instant elle est bien.
00:04:57Elle est vraiment bien dans son rôle de boxeuse.
00:05:03Manon Leclerc.
00:05:11Et Kamel Moussa qui a des réflexes de Muay Thaï, parce que c'est une polyvalente du ring.
00:05:14Voilà, c'est une réalité.
00:05:16Le combat en kickboxing en K-1 en Muay Thaï.
00:05:18Aïe, c'est dangereux ce qu'elle a fait là Manon Leclerc.
00:05:20Parce que si la jambe était un petit peu plus haute, la sanction aurait sûrement été irrévocable.
00:05:31Intervention de l'arbitre qui maîtrise bien son sujet.
00:05:43Alors on ne s'en bat pas non plus, on ne va pas se mentir.
00:05:45C'est bien le travail en coup de genou de la part de Kamel Moussa, oui.
00:05:48On va couper un petit peu le souffle sur les côtés.
00:06:00Et toujours cette remise en middle.
00:06:03Le gauche droite.
00:06:12Et elle est moins active.
00:06:13Elle est vraiment moins active la boxeuse de Kogolin.
00:06:16Et il va falloir en faire un peu plus pour prétendre au gain du combat.
00:06:23C'est pareil, c'est bien ce travail en front kick de la part de Manon Leclerc qui repousse l'adversaire.
00:06:28Qui l'empêche de venir se coller.
00:06:30Placer éventuellement le travail en genou.
00:06:32Ça veut peut-être dire aussi que ce que fait Kamel Moussa au niveau des flancs.
00:06:36Il fait mal tout simplement.
00:06:39Et il pousse Manon Leclerc à sa traction.
00:06:42C'est bien ce travail en kick qui a une vraie prise de risque.
00:06:45Sur cette action de la part de Manon Leclerc qui aurait pu se faire sanctionner.
00:06:52Voilà à l'écran Christophe Geniès, formateur de champion.
00:06:58Alors il est coach du coach.
00:06:59Parce que c'est le coach de Gabriel Kani que l'on aperçoit.
00:07:07Hosni le coach qui donne de la voix maintenant.
00:07:09Qui pousse un peu son athlète.
00:07:11Il faut trouver les mots.
00:07:12Il faut trouver les mots.
00:07:13Pousser un petit peu l'athlète dans ses retranchements.
00:07:16Essayer de le faire sortir de sa superbe.
00:07:18Parce qu'on le voit elle n'est pas libérée.
00:07:20Kamel Moussa oui.
00:07:21Quant à son habitude.
00:07:22Où elle sait emballer les combats.
00:07:24Elle sait imposer sa boxe.
00:07:26Elle sait être dure aussi.
00:07:32Pour l'instant ça ne veut pas.
00:07:35Et c'est bien ce petit coup de genou.
00:07:37Mais elle a face à elle une boxeuse mobile.
00:07:39Voilà le petit pas de retrait.
00:07:43Ça annile un petit peu.
00:07:44Ah bien vu le backfist.
00:07:46Ça annile un petit peu les attaques adverses.
00:07:52Allez un petit souci avec le casque.
00:07:54Ah elle a une bonne base au niveau des jambes.
00:07:57Véron de Claire.
00:07:59Peut être un petit passage par le tacouine d'eau.
00:08:02Par le passé je ne sais pas.
00:08:04Mais on sent que bon voilà.
00:08:06Elle lâche bien ses jambes.
00:08:08C'est assez facile pour elle.
00:08:12C'est une bonne attaque.
00:08:14C'est une bonne attaque.
00:08:16C'est une bonne attaque.
00:08:18C'est une bonne attaque.
00:08:20C'est une bonne attaque.
00:08:22Et elle prend l'initiative.
00:08:24Elle ne lâche pas le morceau.
00:08:26Elle a raison de toute façon.
00:08:28Parce que je pense qu'elle est dans le bon game plan.
00:08:31Pour l'instant dans ce combat.
00:08:43Même si là elle est mieux dans cette fin de combat.
00:08:46Kamina Boussaoui.
00:08:48Le truc des failles.
00:08:50Alors évidemment c'est énergivore en ce que fait Maman Locard.
00:08:53Donc un moment ou un autre.
00:08:55Elle baisse un peu en rythme.
00:08:57Ça c'est humain.
00:08:59On ne va pas se mentir.
00:09:13Le bac à dos.
00:09:15Le bac à dos.
00:09:18Le bac à dos ça le maîtrise bien aussi Maman Locard.
00:09:21Elle a un panel technique relativement large.
00:09:28Alors c'est vrai qu'on est à un niveau.
00:09:30On est chez les classes.
00:09:32C'est l'antichamps des pros.
00:09:34Toujours une prise de risque.
00:09:36Une certaine liberté dans les gestes.
00:09:38On va dire ça comme ça.
00:09:40C'est la fin du combat.
00:09:43Et Kamina Boussaoui.
00:09:45Le bras de dos ici d'un coach satisfait.
00:09:47Evidemment.
00:09:51Voilà cette maîtrise.
00:09:53Même si elle s'expose en faisant ça Maman Locard.
00:09:55Parce qu'il y a une rebise dans le kick.
00:09:59On va quand même attendre la décision.
00:10:01Mais je pense qu'elle est devant Maman Locard.
00:10:05Sans surprise.
00:10:07Elle s'impose au point.
00:10:09Elle a le sourire.
00:10:11Elle reste stoïque.
00:10:15Ce sont des choses qui arrivent.
00:10:17Il y a des soirs comme ça.
00:10:19Où ça se passe un peu moins bien.
00:10:23Romeo Giudicelli.
00:10:25Casque blanc face à Malcolm Mead.
00:10:27D'où le duel de Varroa.
00:10:29Encore une fois.
00:10:31On a changé de catégorie.
00:10:33Puisqu'on est chez les moins de 80 kilos.
00:10:35On est toujours en classe A.
00:10:373 reprises de 2 minutes.
00:10:39C'est le règlement.
00:10:41La réglementation.
00:10:43Si vous voulez.
00:10:45Qui l'impose.
00:10:47Ce sont des garçons.
00:10:49Que l'on pourra retrouver prochainement.
00:10:51En équipe de France.
00:10:53Et ça part très fort.
00:10:55Malcolm Amidou.
00:10:57Qui est un solide.
00:10:59Romeo Giudicelli.
00:11:01Qui est chez lui.
00:11:03Qui boxe.
00:11:05Pour le club de Julien Martinez.
00:11:07Et face à lui.
00:11:09Il a un garçon de la team notary.
00:11:11C'est un bouillant.
00:11:13Un garçon qui affiche un bon record.
00:11:15De 15 combats.
00:11:1712 victoires.
00:11:19Une certaine expérience du ring.
00:11:21Un petit peu moins de combats.
00:11:23Pour Romeo qui affiche lui.
00:11:2512 combats.
00:11:2710 victoires.
00:11:29Des titres régionaux pour les deux.
00:11:31On pique bien.
00:11:33C'est percutant.
00:11:35Ce que fait Malcolm Amidou.
00:11:37Mais encore une fois.
00:11:39Il a compris.
00:11:41Il fallait débiter.
00:11:43Il a marqué des points.
00:11:49Il y a un travail de cadrage.
00:11:51De la part de Malcolm Amidou.
00:11:57C'est coup pour coup.
00:11:59Pour l'instant.
00:12:01On s'en donne à coeur joie.
00:12:03On est dans une belle catégorie.
00:12:05Ça permet de boxer.
00:12:07Mais aussi.
00:12:11De varier les techniques de frappe.
00:12:13Je cherchais mes mots.
00:12:19C'est bien ce que fait.
00:12:21Romeo Giudicelli.
00:12:23J'adore.
00:12:25Le percute au corps de Malcolm Amidou.
00:12:29C'est bien.
00:12:31Il finit fort.
00:12:33Il finit fort les deux.
00:12:35C'est un peu du hâteau à moi.
00:12:37Tout simplement.
00:12:39A chacun sa bonne séquence.
00:12:45C'est la fin de la première reprise.
00:12:47C'est bien ce travail en zone basse.
00:12:49On multiplie.
00:12:51Les techniques.
00:12:53On double des fois le low kick.
00:12:55Ce qui est pas mal.
00:12:57Malcolm Amidou.
00:12:59Coaché par Marc Notari.
00:13:01Qu'on voit à l'écran.
00:13:03Ange Notari.
00:13:05C'est une question de famille.
00:13:07Pour les jeunes.
00:13:09Pour les jeunes.
00:13:11Pour les jeunes.
00:13:13Pour les jeunes.
00:13:15Ange Notari, c'est une question de famille.
00:13:19On aime le pied de poing.
00:13:21Le père en fils.
00:13:23Il est pas concentré.
00:13:25Romeo Giudicelli.
00:13:27Qui regarde le public.
00:13:29Et à l'écran, son coach.
00:13:31Julien Martinez.
00:13:33Le copromoteur de ce bel événement.
00:13:35A rappeler.
00:13:39L'UFN c'est un événement.
00:13:41Qui est décliné un peu partout en France.
00:13:43Il y a des étapes en Corse, il y en a dans le Var, il y en a en Bretagne, ça se développe
00:13:50petit à petit, c'est un concept qui prend bien, et à chaque fois, c'est souvent complet,
00:13:55c'est très très souvent complet.
00:13:57C'est le cas ce soir au Bocé, il est un petit peu plus grand, il se sert bien de ses points
00:14:07remonté du Chili, c'est bien, il est un peu attentiste pour le coup Malcom Amidou, il
00:14:24est bien en zone basse, donc il y retourne de toute façon, il n'y a pas forcément de
00:14:27blocage, c'est un petit peu le revers de la médaille, il y a des protections à ce niveau
00:14:32parce qu'il y a des techniques qu'on fait un petit peu moins, parce qu'on sait qu'on
00:14:36est protégé, donc on remet, parce que c'est une obligation d'avoir l'étui bien protégé.
00:14:42Par exemple, on voit moins de blocage, les coups font un peu moins mal, on se fait un
00:14:49peu plus facilement la douleur, et on néglige certaines techniques comme le blocage, et
00:14:55je pense que c'est une erreur, je pense que c'est une erreur parce que quand on arrive
00:14:59en pro, vous avez des bons kickers qui frappent dur dans les jambes, et qu'on n'a pas le
00:15:04réflexe de bloquer, on y laisse soit une jambe, soit le gain du combat, ah c'est bien
00:15:11jolie cette pointe au menton, version funky de la part de Romeo Giudicelli, il cherche
00:15:28à placer ses points, il a raison, mais pour l'instant, il est un peu moins précis que
00:15:34son adversaire, il est un peu en bout de course aussi, donc là l'efficacité elle est clairement
00:15:44annulée, on remet la protection, ce qui permet de récupérer un petit peu, ce qui ne gâche
00:15:49rien.
00:15:50Le geste qu'a fait l'arbitre, c'est vraiment dans le règlement fédéral, c'est appliqué
00:15:59à la lettre, c'est à dire qu'on n'a pas le droit de s'appuyer sur les cordes, on pense
00:16:03qu'on veut, personnellement je trouve ça complètement absurde, mais on n'a pas le
00:16:07droit de s'appuyer sur les cordes, et monsieur l'arbitre a justement rappelé les règles,
00:16:13et ça c'est une bonne chose, il faut un garant de ce qui se passe sur le ring, le petit
00:16:19ralenti.
00:16:20Voilà, ce travail des deux mains de la part de Roméo Giudicelli, même si en crochet large
00:16:27il est dangereux Malcolm Amidou, mais ça ne suffit pas, ça ne suffit pas pour l'instant.
00:16:34Et c'est la dernière minute de repos de ce combat, moi je suis une notarie, on donne
00:16:40de la voix.
00:16:41On n'est pas inquiets non plus, parce qu'il n'y a pas Péridon là-dedans, il va falloir
00:16:57bousculer l'adversaire, faire une grosse troisième reprise pour s'imposer, ou pas,
00:17:04parce qu'il a quand même de bons gestes Malcolm Amidou, on l'a vu avec ce crochet large, avec
00:17:09le low kick aussi, mais il reste nettement moins actif, c'est vrai, il est un peu moins
00:17:13précis aussi, il y a un garçon face à lui qui utilise bien son allonge qui est plus
00:17:17grand, donc c'est assez intelligent ce que fait Roméo Giudicelli, on ne va pas se mentir,
00:17:24la stratégie est la bonne, il faut se servir de son allonge quand on est grand, mais il
00:17:28n'est pas dans son combat, c'est un peu un showman, il n'est pas dans son combat, il
00:17:36faut rester concentré, parce qu'il est sur le ring, ça se paye cash, ça va très très
00:17:41vite, on le sait, une petite erreur et c'est fini, voilà c'est bien, il tente de bousculer
00:17:56en cassant la distance, mais il faut un peu d'activité, c'est dangereux là, parce qu'il
00:18:01s'expose au coup de genou, on l'a vu décrocher, il y a un bon travail des deux mains, Malcolm
00:18:14Abidjou, c'est dommage qu'il ne s'en serve pas plus, c'est bien les coups de genou sur
00:18:20les bras, ça empêche justement l'adversaire de sortir de ses poings, c'est aussi simple
00:18:24que ça, c'est un peu le béabat, c'est vrai qu'en bas du ring, c'est facile à dire, c'allait
00:18:30un petit peu moins quand même, on ne va pas se mentir contre les cordes, à la remise,
00:18:38elle est sèche au niveau des jambes, il tente de casser la distance, d'imposer son pressing,
00:18:47Malcolm Abidjou, et le low kick encore une fois, le travail au corps, c'est bien ce petit
00:19:09crochet là, qu'il passe, on ne peut pas dire ça systématiquement ou pas, et qui met à
00:19:12mal, qui vous coupe le souffle, ça vous empêche de respirer, c'est pas impressionnant, la répétition
00:19:21des coups fait son effet, tous les adversaires du Hamidou qui est un spécialiste du genre,
00:19:28ce genou au corps, il est un petit peu dessus Malcolm Abidjou, mais c'est fait intelligemment,
00:19:37il y a un peu de fatigue qui se fait sentir, il reste quelques secondes dans cette troisième et
00:19:44dernière reprise, ce combat des moins de 80 kg, c'est la fin, non, si, c'est la fin du combat,
00:19:50beaucoup de sportivité, belle image, c'est important, c'est bien, voilà ce petit crochet
00:20:04que fait Malcolm Abidjou, et la réponse en genoux intelligente et précise de Roméo Giudicelli,
00:20:12il y a eu beaucoup de générosité dans cette troisième reprise, on a beaucoup donné, on va
00:20:22quand même attendre la décision, c'est assez logique quand on regarde la physionomie du combat,
00:20:31Roméo Giudicelli qui s'impose au point, c'est logique tout simplement parce que je pense que
00:20:37Malcolm Abidjou a démarré un petit peu tard, s'il avait démarré un peu plus tôt dans son combat,
00:20:42il y a un truc à faire, allez c'est un nouveau combat féminin qui est proposé ici, mais cette
00:20:49fois on est chez les pros, c'est le premier combat pro, elle s'appelle Sarah Benayed, c'est un véritable
00:20:54baptême du feu, elle est dans le coin bleu ici à l'écran, face à elle l'Espagnole Alexia Mendes
00:21:01Dominguez, un peu plus petite, une vaillante, j'ai pris des infos, elle est solide, elle n'a pas peur
00:21:07d'aller au contact loin de là, et ça part très fort, ça débite beaucoup, on est chez les moins
00:21:20de 52 kg donc on s'y attendait un petit peu, trois reprises de trois minutes, par contre il faut
00:21:24gérer, elle est motivée Sarah Benayed, elle avance bien, elle marche bien sur son adversaire,
00:21:29je n'en laisse pas compter pour autant, alors c'est dur de faire la transition entre les amateurs
00:21:41et les pros, c'est toujours particulier qu'il vous est à la maison pour Sarah, et pour l'instant
00:21:48elle s'y emploie bien, elle débite énormément, les jambes passent bien, c'est ce que je disais
00:21:54tout à l'heure, quand on sort du format amateur, on n'a pas le réflexe de bloquer, et forcément ça
00:22:03va piquer un petit peu dans les cuisses pour l'Espagnole Alexia Mendes Dominguez,
00:22:09un souci de protection du côté de la boxeuse espagnole,
00:22:22on va vite remettre ça, c'est bien vu de la part de l'arbitre Theo Lozano,
00:22:29c'est une situation qui pourrait paraître cocasse, mais elle ne l'est pas du tout,
00:22:40c'est très très important de protéger les différentes parties du corps, comme ça
00:22:48l'est autorisé, alors pour les femmes le plastron et la coquille, parce qu'il y a une petite coquille,
00:22:53et pour les hommes évidemment la coquille, rappelle qu'il y a une vie après la boxe,
00:22:58blague à part, on parle d'être humain et pas de machine, donc il faut en prendre soin,
00:23:05et elle reste dans son registre, elle est motivée à souhait, ça marche donc pourquoi pas,
00:23:13et elle a raison, elle a raison de ne pas laisser l'adversaire s'installer.
00:23:23Elle est quand même intelligente Alexia Mendes Dominguez, parce qu'elle cherche à caler,
00:23:36placer ses points, mais pour l'instant ça ne passe pas, la française ne s'en laisse pas compter,
00:23:40il y a des coups, le middle a fait mal.
00:23:53Elle ne lâche pas, c'est un débit constant, il faut une bonne préparation pour faire ce qu'elle
00:24:02fait Sarah Benayen, parce que, attention, il faut serrer un peu la garde, parce que la garde est
00:24:07ouverte depuis le début, c'est le reproche que je lui ferai Sarah Benayen, d'avoir un petit peu
00:24:13comme ça les points très ouverts, ce qui permet, alors là c'est vrai que c'est un petit peu moins
00:24:20risqué du fait que l'adversaire soit plus petite, mais face à un adversaire de même taille ce sera
00:24:25dangereux, ce sera quelque chose à corriger par la suite. Et c'est la fin de cette première reprise,
00:24:41je pense que la française a fait ce qu'il fallait, elle a évacué un petit peu toute la pression,
00:24:47le stress, parce qu'il y a du stress, il y a du stress quand on fait son premier combat pro,
00:24:53on ne veut pas se louper. C'est bien ce travail en ligne, la remise en jambes, c'est toujours des
00:25:01liaisons en fait, elle travaille beaucoup en liaison, Sarah Benayen, c'est jamais à part.
00:25:05Allez à l'écran, face à nous, avec sa belle moustache, William Wustenberg, qui est l'autre
00:25:10promoteur de l'UFM, qui est un promoteur d'expérience, puisqu'il y a quelques années en
00:25:17arrière, en compagnie de son papa Jean-Claude, le K1 en France est arrivé, le K1 reconnu par les
00:25:24japonais, qui plus est, c'était à Marseille, à la Salle Vallée, et on a vu passer tant de grands
00:25:30champions, Cyril Abidi, Alexei Inashov, je ne vais pas tous les citer parce qu'il y a tellement,
00:25:36Ranny Berbachi, Paris Vasilikos, un certain Jérôme Le Banner aussi est passé par là,
00:25:43dans les productions Wustenberg, et c'est vrai que ce K1 était tout simplement mythique,
00:25:49était reconnu par les japonais parce que le vainqueur du tournoi A8, parce que c'était
00:25:54des tournois A8 à l'époque, avait souvent son ticket pour le Japon. Elle est se frotter à l'élite
00:26:02des poids lourds venus des quatre coins de la planète. On repart dans ce combat,
00:26:07encore un petit souci de protection, non c'est réglé, bien vu, la bienveillance de la part de
00:26:14l'arbitre et ça c'est bien. Il faut avoir l'oeil à tout, alors c'est vrai que la France est compliquée
00:26:20parce que les règlements sont extrêmement pointus, parfois complexes, on ne va pas se mentir, et puis
00:26:27on a des arbitres qui arrivent à appliquer ça, et c'est pas facile le boulot d'arbitre, loin de là,
00:26:33il faut bien assimiler, bien connaître le règlement, et pour l'instant c'est un sans
00:26:42faute de la part de monsieur l'arbitre. Allez on revient au combat, Sarah Benayette qui reste
00:26:50dans le registre de ce qu'elle fait depuis le début, c'est à dire que, voilà, gauche droite
00:26:55au middle, low kick, mais il y a toujours une jambe qui passe après le travail en point, et ça c'est bien,
00:27:01ça c'est une bonne chose.
00:27:18Elle marque un petit peu le pas, parce qu'il faut trouver son second souffle, quand on débite
00:27:22beaucoup comme ça, évidemment il arrive un moment où la machine dit qu'il faut que je respire un petit peu,
00:27:28elle a affûté Sarah Benayette, elle a vraiment tout fait, et ça c'est tout à son honneur pour être prête
00:27:39pour ce jour, voilà, attention à ce crochet, quand elle charge elle est dangereuse, dans sa distance à
00:27:44elle, Alexa Dominguez est dangereuse, on l'a vu un instant avec ce crochet qui est passé, même si
00:27:50c'était pas complètement vissé, c'est dangereux, et elle a raison Sarah, de vite remettre le débat à sa distance à elle,
00:27:57et voilà, toujours ce crochet, il faut serrer la garde, il faut monter les points du côté de la française,
00:28:06parce que c'est dangereux, tout simplement.
00:28:16Gauche-droite, elle a dû le travailler fortement à la salle, parce que ça c'est vraiment de l'automatisme pur et dur,
00:28:26et toujours ce petit crochet de la part d'Alexa Dominguez, qui tente de presser,
00:28:32en termes de débit, je pense qu'elle est quand même un peu en dessous, et peut-être un petit peu plus efficace,
00:28:41mais elle m'inquiète, elle m'inquiète vraiment avec ce crochet,
00:28:51qui arrive souvent au visage de Sarah, qu'elle ne s'en laisse pas compter,
00:28:57loin de là, et c'est la fin de la deuxième reprise, il en restera une pour ce combat,
00:29:04les dernières consignes à donner, évidemment, le travail de Sarah Benayel,
00:29:18mais la réplique est bonne, d'Alexa Dominguez.
00:29:34Alors le monsieur qu'on voit à l'écran, c'est un cutman, il s'appelle David Vaubien,
00:29:43il a développé l'activité de cutman en France, et ça marche plutôt bien,
00:29:51il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de demandes, il fait beaucoup de formations en France,
00:29:57et il commence à l'étranger aussi, il commence à sévir, entre guillemets, en Suisse,
00:30:04et il apporte un certain savoir-faire, et personne ne s'en plaindra.
00:30:09Troisième et dernière reprise de ce combat, Sarah Benayel, gants blancs,
00:30:21et qui travaille bien en ligne, malgré les bonnes répliques de son adversaire,
00:30:26il y a un débit constant, et j'ai presque envie de dire, des deux côtés maintenant.
00:30:42Et toujours ce gauche-droite en ligne, elle aime bien le travail en ligne,
00:30:49Sarah Benayel, on le voit, elle est à l'aise, et puis ça passe bien aussi, c'est ça le truc,
00:30:55même si elle s'expose à chaque fois, alors je le dis, je le répète, je l'ai dit beaucoup,
00:30:59mais c'est vrai qu'elle a la garde un peu basse,
00:31:03et s'expose au compte de son adversaire, qui ne s'en prive pas de surcroît,
00:31:10c'est dangereux, et voilà, voilà, il y a eu un petit quelque chose,
00:31:16elle s'en sort bien, il y a un déséquilibre, l'arbitre est mieux placé que nous,
00:31:20mais ça devait arriver, ça devait arriver.
00:31:34En tout cas, elle ne lâche pas, elle ne lâche pas du tout, Sarah Benayel,
00:31:36elle a un mental en béton, et j'ai envie de dire la même chose d'Alexey Dominguez,
00:31:40parce qu'elle est vraiment, vraiment à l'aise dans ce qu'elle fait, l'espagnol,
00:31:45dans ce registre-là, à mi-distance, c'est là où elle est le plus efficace.
00:31:51Elle est solide, parce qu'elle prend beaucoup de coups aussi, on ne va pas se mentir,
00:31:55parce que la française là-dessus est dans un registre supérieur.
00:31:58Allez Sarah, il faut serrer les dents, il reste une quarantaine de secondes.
00:32:29Il y a toujours, on ne reviendra pas dessus, cette garde un peu évasive,
00:32:35mais il y a une volonté de fer chez cette jeune boxeuse, et ça fait du bien tout simplement.
00:32:49Bienvenue à elle, on est en pro, il y a du monde à son poids,
00:32:54il y aura quelques challenges à relever, tout au long des années qui viennent.
00:32:58C'est bien ce high kick, même s'il est sur les bras, la répétition des coups sur les bras,
00:33:02empêche un petit peu l'adversaire de sortir ses poings, et c'est la fin !
00:33:06C'est la fin de ce combat, bravo, bravo aux dauphins.
00:33:10Quel combat, quel engagement, beaucoup de débit.
00:33:16C'est percutant à souhait, il y a ce qu'il faut en fait, il y a ce qu'il faut où il faut.
00:33:23Mais le combat est plus serré qu'on croit, parce que ça discute dans le camp arbitral.
00:33:27Anthony Perrin que l'on voit, superviseur, directeur technique de la Ligue Région Sud,
00:33:33homme à tout faire.
00:33:37La décision, et c'est Sarah Benayet qui s'impose, alors moi j'ai envie de dire que c'est assez logique.
00:33:41Je suis assez d'accord avec la décision, parce que même si elle se travaille en contre,
00:33:47il y a quand même un débit constant, elle a fait mal, elle a su user l'adversaire.
00:33:53Effectivement, je n'allais pas laisser s'installer là,
00:33:57mais tout de suite, parce que j'ai...
00:34:01T'as senti vraiment que t'es terminée, pourquoi ?
00:34:03Bah je pense que c'est le premier combat professionnel,
00:34:07j'espère que j'ai vraiment l'air capable de le gagner ce soir,
00:34:09parce que je bosse à la maison, il y a tout le monde qui est à la télévision, qui est venu me voir,
00:34:13qui est remercié d'ailleurs, et donc j'ai l'obligé d'insister.
00:34:17Bon, bataille du jeu, cadeau au roi.
00:34:19Encore un moment pour la suite.
00:34:21Elle ne sait pas ce que devient un cadeau au roi.
00:34:27Merci Sarah, merci beaucoup. Bonne soirée.
00:34:29Madame le Monsieur, Sarah Eiffel !
00:34:31Sarah Eiffel qui a répondu à nos questions,
00:34:33et qui peut être pleinement satisfaite.
00:34:39Dans la famille d'Ygasparo, je demande Tony,
00:34:41ils sont deux frères ce soir au programme,
00:34:43et pour l'instant c'est Tony d'Ygasparo qui s'y colle,
00:34:48j'ai envie de dire, en face à El Gamos, Abderrahman, le Marocain,
00:34:52la team à Midouche, donc c'est costaud,
00:34:54parce que ce sont des boxeurs à la solide réputation,
00:34:58c'est un jeune boxeur Abderrahman, El Gamos,
00:35:04c'est un vaillant, et là face à lui, c'est un peu l'eau et le feu,
00:35:08parce que Tony d'Ygasparo c'est un garçon assez stoïque,
00:35:12qui fait son job, qui n'est pas un extravagant,
00:35:17qui ne s'éponge pas sur les réseaux sociaux ou quoi que ce soit,
00:35:21il fait ce qu'il a à faire,
00:35:23et il le fait plutôt bien,
00:35:25ça marche plutôt bien pour lui en pied-point,
00:35:27il a cette particularité de combattre aussi en MMA,
00:35:31puisqu'il a été champion de la Cage Warrior Academy,
00:35:35dans deux catégories différentes,
00:35:3766kg et moins de 70kg,
00:35:41et, petite précision, c'est le détenteur de la ceinture de l'UFN,
00:35:46il a déjà un joli palmarès,
00:35:50alors que son adversaire, qui est plus expérimenté en pied-point,
00:35:54est champion d'Espagne,
00:35:58où il est établi.
00:36:02Il y a de la méthodologie dans ce que fait Tony d'Ygasparo,
00:36:06c'est un garçon qui analyse beaucoup ses adversaires,
00:36:10qui trouve les failles,
00:36:15et quand il a trouvé, en général, il fait mal.
00:36:21Le travail...
00:36:25Evidemment, il va travailler à distance,
00:36:29Abdarrahman El Gammouz,
00:36:33mais là, attention, je pense qu'il a tort de venir se coller au français,
00:36:37il est plus grand, il peut se servir de son allonge,
00:36:41il peut, amplement, j'ai envie de dire,
00:36:45sortir les genoux,
00:36:49travailler avec ses segments en ligne,
00:36:53et pour l'instant, il n'y parvient pas,
00:36:57et les comptes de Tony d'Ygasparo sont redoutables, on ne va pas se mentir.
00:37:01C'est un garçon qui sait être efficace,
00:37:05qui met peu de coups, mais qui fait mouche à chaque fois.
00:37:11...
00:37:23Et toujours, ce travail...
00:37:27précis, on va dire, voilà, c'est ça.
00:37:31C'est un petit peu un orfèvre, Tony d'Ygasparo,
00:37:35il y a peu de déchet dans ce qu'il fait.
00:37:39C'est un garçon dur au mal aussi, qui sait aller au charbon,
00:37:43s'il faut aller au charbon, ce n'est pas un problème pour lui.
00:37:53Abdarrahman El Gammouz qui n'est pas facile à boxer, il est grand.
00:38:09Voilà, c'est bien ce travail des deux mains,
00:38:13de la part de Tony d'Ygasparo, qui a bien compris, qui posait problème.
00:38:17On l'a vu, depuis tout à l'heure, ça gêne un peu Abdarrahman El Gammouz,
00:38:21et il a pris compte loin de l'adversaire.
00:38:25Pourquoi se priver ?
00:38:29Ce travail des deux mains, crochet gauche, crochet droit, ça arrive bien.
00:38:33Ce n'est pas complètement vissé,
00:38:37mais il y a de l'idée.
00:38:53Ils sont bien récupérés.
00:39:07C'est un combat prévu en trois reprises de trois minutes.
00:39:15Du côté espagnol, c'est pareil, parce qu'on bouge beaucoup,
00:39:19donc c'est énergivore, il faut vraiment oxygéner au maximum le corps.
00:39:23On a une minute pour le faire.
00:39:27C'est le règlement fédéral qui le prévoit.
00:39:31Et c'est parti dans cette deuxième reprise.
00:39:35C'est crochet,
00:39:39qui est un peu plus incisif que dans la première reprise.
00:39:43Il a pris le temps, c'est ce que j'ai dit il y a quelques minutes.
00:39:47Il prend le temps, il analyse, il marque ses points,
00:39:51et puis après, il essaye
00:39:55d'imposer sa boxe.
00:39:59Le petit pas de retrait sur les low-kicks,
00:40:03c'est assez intelligent.
00:40:07C'est assez marrant, parce qu'il est plus grand,
00:40:11mais il ne parvient pas à le toucher.
00:40:15La réplique est systématique.
00:40:19Dès qu'il s'approche un peu, qu'il a porté le point,
00:40:23le gauche-droite sort.
00:40:29Même si son bout de course est arrivé,
00:40:33attention, c'est dangereux, il faut lever les mains du côté espagnol,
00:40:37parce que là, clairement, le ton se durcit.
00:40:41Le français avait vraiment envie
00:40:45peut-être d'abréger la rencontre.
00:40:49De toute façon, comme disait Jean-Claude Boutier,
00:40:53le regretté Jean-Claude Boutier n'est pas payé au round.
00:40:57Jean-Claude Boutier, qui est une véritable légende du noblard français,
00:41:01pour avoir combattu à deux reprises le droit argentin
00:41:05Carlos Monzon.
00:41:09Oh, joli, il s'est esquive, il l'a mis dans le vent complètement.
00:41:17Il ne se précipite pas, c'est bien, c'est vraiment...
00:41:21Il y a de la réflexion, il fait mal, en plus,
00:41:25c'est le retour de Di Gasparro.
00:41:29C'est dur, c'est dur pour Abderrahman El Gammouz,
00:41:33parce qu'il commence à prendre beaucoup de coups au visage,
00:41:37et ça, à un moment ou à un autre...
00:41:41Maintenant, c'est le high kick qui est passé, et il n'a pas de solution.
00:41:45L'espagnol, on le voit, il est un petit peu perdu, le regard est perdu,
00:41:49et ça, ça veut tout dire.
00:41:53On le sait, c'est souple du buste,
00:41:57Abderrahman El Gammouz, mais là, les coups font mal.
00:42:01Maintenant, Di Gasparro qui ne s'en prive plus.
00:42:05Et il aurait bien tort.
00:42:09Attention, attention.
00:42:13L'arbitre qui veille aux bons usages du ring,
00:42:17rappelle un petit peu les consignes.
00:42:21Le gauche-droite, maintenant, il le maîtrise.
00:42:25Il le maîtrise, Tony Di Gasparro, et il ne s'en prive pas,
00:42:29parce que de toute façon, ça arrive, ça passe bien.
00:42:33Il aurait tort de se gêner.
00:42:41Il faut peut-être réfléchir,
00:42:45savoir comment abréger cette rencontre,
00:42:49parce qu'il en est là, on le voit sur ralenti, Tony Di Gasparro.
00:43:19Il va tout donner, je le sens comme ça.
00:43:23Il va tout donner, le français, les consignes sont données
00:43:27de la part de Julien Martinez.
00:43:31Il y a peut-être un coup à faire.
00:43:43Pour Abderrahman El Gammouz, c'est un peu plus compliqué que ça.
00:43:49Et oui, voilà.
00:43:53Il a compris, Tony, que ça passe,
00:43:57donc maintenant, il est focus là-dessus.
00:44:01Je pense qu'il a tort, Abderrahman El Gammouz,
00:44:05d'aller chercher l'épreuve de force comme il le fait,
00:44:09parce que ça va compliquer considérablement ses affaires.
00:44:19Ah, il fait mal, il fait mal.
00:44:23Il est solide, Abderrahman El Gammouz,
00:44:27parce que ça fait quand même quelques crochets,
00:44:31quelques directs qui passent comme ça.
00:44:35Et pour l'instant, il ne plie pas.
00:44:39Il ne rompt pas.
00:44:43C'est le roseau qui plie un petit peu.
00:44:47Il y a une fable autour de ça.
00:44:51Voilà, tel le roseau, il plie mais ne rompt pas.
00:44:55Et pour combien de temps ?
00:44:57Parce que là, on ne parle pas de roseau, on parle d'homme.
00:45:07J'aime beaucoup ce que fait Tony Di Gasparo,
00:45:09ce travail de cadrage pour placer les points derrière.
00:45:11C'est dur pour Abderrahman El Gammouz, on le voit.
00:45:15Il est un peu perdu, le crochet de Tony Di Gasparo.
00:45:21C'est difficile.
00:45:35C'est dur, c'est vraiment dur.
00:45:39Le crochet encore une fois, la série des deux mains.
00:45:45Il charge bien maintenant, le français ne le lâche plus.
00:45:47Elle est belle cette série.
00:45:49Il ne s'enflamme pas, il a raison,
00:45:51parce qu'il ne sait pas si l'adversaire va...
00:45:53Oh, pas !
00:45:55Mais si, c'est là-dessus qu'il rompt.
00:45:57Abderrahman El Gammouz, assis pour l'instant.
00:46:03Il fait signe que non, à son coin.
00:46:05C'est fini.
00:46:07C'est fini.
00:46:09L'arbitre va aller jusqu'au bout du débat,
00:46:11parce que c'est la règle du monde qu'il prévoit.
00:46:13Mais c'est terminé.
00:46:15Tony Di Gasparo qui signe une belle victoire.
00:46:17Il n'a plus le temps de construire son combat.
00:46:21On le voit sur le ralenti.
00:46:25Il passe bien derrière la garde.
00:46:35Évidemment, la décision.
00:46:37Quelle fierté de s'imposer chez soi.
00:46:43Il peut être satisfait.
00:46:45Il a rempli son contrat, le Varroa.
00:46:53Sans trop trop d'effusion,
00:46:55on reste assez stoïque.
00:47:13Merci à tous.
00:47:15Merci d'avoir eu vos instants.
00:47:21Après, je mets un peu de temps à démarrer.
00:47:23Je sais, je suis casse-couille.
00:47:25Je vais me faire engueuler.
00:47:27Il fallait être patient quand même.
00:47:29Moi, je suis un mec patient.
00:47:31Lui, il était dangereux quand même.
00:47:33Je sentais que dès qu'il voulait me rentrer dedans,
00:47:35si je prenais un coup, ça pouvait changer le combat.
00:47:37Après, on est dur au mal.
00:47:39On lâche rien.
00:47:41Qu'est-ce que ça serait pour toi ?
00:47:43Magnifique, comme d'habitude.
00:47:45On n'est jamais déçu de l'UFN.
00:47:47Donc, rendez-vous le 7.
00:47:49Merci.
00:47:51Mesdames et Messieurs,
00:47:53Tony DiGasparo.
00:47:55Il a répondu à nos questions,
00:47:57Tony DiGasparo.
00:47:59Le sourire avec.
00:48:01Il ne gâche rien, évidemment.
00:48:03Il s'est pleinement satisfait de ce combat.
00:48:05Dans la famille DiGasparo,
00:48:07c'est Tom, maintenant le frère.
00:48:09C'est le premier combat de pancrase
00:48:11de l'histoire de l'unité de Fight Night.
00:48:15Tom DiGasparo.
00:48:17Shorts...
00:48:19Pour les différencier,
00:48:21ils sont habillés quasiment pareil.
00:48:23L'éliseré bleue sur les bitaines de MMA.
00:48:25Face à lui,
00:48:27Warren Nange, la team Ibanez
00:48:29du côté de Saint-Sulpice vers Toulouse.
00:48:35C'est toujours
00:48:37quelque chose
00:48:39de particulier, de passer du pied-point.
00:48:41Parce que Warren Nange est un transfuge
00:48:43du pied-point, le réunionnais.
00:48:47Combattre en pancrase avec
00:48:49des mythènes.
00:48:51Il faut s'y faire,
00:48:53tout simplement.
00:48:55On voit ça beaucoup aux WAN,
00:48:57même s'il n'y a pas de K-WAN.
00:48:59Je précise bien pour éviter.
00:49:01C'est du pancrase.
00:49:03Le combat est prévu en pancrase.
00:49:05Après, la liberté aux deux hommes
00:49:07de rester debout s'ils veulent.
00:49:09Quand vous avez deux strikers,
00:49:11ils n'ont pas forcément envie d'aller au sol.
00:49:19Évidemment,
00:49:21les protections étant moindres,
00:49:23les coups sont un peu plus efficaces.
00:49:31On ne se précipite pas.
00:49:33C'est de la dangerosité,
00:49:35entre guillemets,
00:49:37parce que c'est du sport
00:49:39pratiqué par des gens
00:49:41qui connaissent bien
00:49:43les sports de combat.
00:49:49Il n'est pas question
00:49:51de se précipiter.
00:49:55Dominique Gasparo,
00:49:59surnommée le marchand de sable.
00:50:03Pour Warren Danguet,
00:50:05c'est un peu particulier.
00:50:07C'est son premier combat pro.
00:50:09Toutes disciplines confondues.
00:50:11Il faut faire avec.
00:50:25On n'est plus dans l'observation.
00:50:27Peut-être de la méfiance aussi.
00:50:29Il ne faut pas se leurrer.
00:50:33C'est bien.
00:50:35C'est propre.
00:50:37Mais il ne se passe pas grand-chose.
00:50:39Voilà.
00:50:41Il y a de la méfiance.
00:50:43Il y a de la méfiance des deux côtés.
00:50:45Ça se ressent.
00:50:53Il est touché.
00:50:55Enculé.
00:50:57Il est touché.
00:50:59Encroché.
00:51:01Warren Danguet.
00:51:03Non.
00:51:05Il relève le débat.
00:51:07Dominique Gasparo.
00:51:09Il a cette liberté-là
00:51:11d'aller ou pas.
00:51:13On le voit souvent
00:51:15dans les combats de MMA.
00:51:17Bellator et autres.
00:51:19PFL.
00:51:21Si un adversaire n'a pas envie
00:51:23d'aller au sol,
00:51:25il a carrément relevé
00:51:27son opposant.
00:51:29Ce qui est assez bluffant.
00:51:45Il y a beaucoup de...
00:51:47On cherche.
00:51:49On guette la faute de l'autre
00:51:51pour pouvoir s'y engouffrer.
00:51:57C'est bien là.
00:51:59Quand les deux jeunes se libèrent
00:52:01tout de suite.
00:52:03Des choses un peu plus intéressantes.
00:52:07On rappelle.
00:52:09C'est trois reprises de cinq minutes.
00:52:11On a le temps.
00:52:13On a cette chance-là.
00:52:15Cette chance de pouvoir construire.
00:52:19Il s'est tordu la cheville.
00:52:21Warren Danguet.
00:52:27Il y a eu quelque chose.
00:52:29On le voit.
00:52:31Les appuis sont bons.
00:52:35Et l'arbitre
00:52:37arrête la rencontre.
00:52:39C'est assez surprenant.
00:52:41Alors ça discute.
00:52:43Avec le coin
00:52:45de Warren Danguet.
00:52:51Elle lève les mains.
00:52:53L'arbitre explique
00:52:55pourquoi.
00:52:57C'est vrai qu'il y a eu quelque chose.
00:52:59On l'a vu.
00:53:01Pourtant, il n'a pas l'air
00:53:03de brouetter plus que ça.
00:53:07Ça gratifie d'un joli coup
00:53:09pirot tourné.
00:53:13Forcément,
00:53:15il est déçu, le réunionnais.
00:53:17Tom DiGasparo.
00:53:19Il l'est autant.
00:53:21Ce n'est pas un garçon.
00:53:23Il n'aime pas
00:53:25finir comme ça.
00:53:27Ça discute beaucoup.
00:53:31C'est un beau geste.
00:53:33C'est lui qui lui remet la médaille.
00:53:35C'est toujours
00:53:37quelque chose de gratifiant.
00:53:39C'est une belle image du sport.
00:53:41On discute.
00:53:47Avec Tom DiGasparo.
00:53:49La première victoire
00:53:51en Pancrase de l'histoire de l'UFN.
00:53:53Ça fait quoi ?
00:53:55Je tiens à remercier mon adversaire
00:53:57d'avoir accepté le combat.
00:53:59Franchement, merci à toi.
00:54:01Je ne suis pas outé.
00:54:03Merci à tous les gens
00:54:05qui sont venus me soutenir.
00:54:07Ça me fait vraiment plaisir
00:54:09de gagner pour la première fois
00:54:11en Pancrase avec les petits gants.
00:54:13Mon adversaire, c'était un bon boxeur.
00:54:15Franchement, les gars,
00:54:17c'était incroyable.
00:54:19J'avais envie de me bagarrer
00:54:21pendant encore quelques rondes.
00:54:23Le rendez-vous est pris
00:54:25pour une revanche.
00:54:27Le rendez-vous est pris pour mars.
00:54:29Le 7 mars,
00:54:31à Toulon.
00:54:33On prend la revanche
00:54:35avec les gros gants.
00:54:37Cette fois-ci, en 3x3,
00:54:39on va se massacrer.
00:54:41L'objectif pour tous les deux
00:54:43c'est de se tabasser
00:54:45jusqu'à ce que l'un d'entre nous finisse en KO.
00:54:49Voilà, tout est dit.
00:54:51Tom DiGasparo qui annonce la revanche
00:54:53le 7 mars prochain
00:54:55à l'UFN, à Toulon,
00:54:57et en K1, s'il vous plaît.
00:54:59C'est le retour d'Omar Medoumer
00:55:01en main event ici
00:55:03à gauche sur l'écran
00:55:05face à l'Espagnol
00:55:07Alejandro Le Grand,
00:55:09le géant espagnol.
00:55:11Alejandro Cortada.
00:55:17C'est le retour d'Omar Medoumer
00:55:19qui est passé par la Thaïlande
00:55:21souvent, qui a combattu à de nombreuses
00:55:23reprises en Thaïlande
00:55:25et qui est un habitué quand même de l'UFN
00:55:27pour ne pas se mentir.
00:55:29On le connaît bien, il est très très ami avec
00:55:31Julien Martinez et William Witzelberg.
00:55:33Et puis, il faut dire que ce n'est pas
00:55:35un tricheur sur le ring, loin de là.
00:55:37C'est un garçon qui
00:55:39est généreux,
00:55:41qui fait de belles choses.
00:55:47Il ne va pas se gêner. Une pensée à Fouad Esbiri, tiens.
00:55:49Puisque
00:55:51c'est avec Fouad Esbiri
00:55:53que tout a commencé. Il a monté sa team
00:55:55maintenant, Medoumer.
00:55:59Le Hammer Crew 69.
00:56:03Il a cette qualité de coach, de boxeur,
00:56:05de grand frère.
00:56:07C'est un peu tout ça.
00:56:09C'est un humain terriblement attachant.
00:56:11Attention à ses genoux, d'aller rendre
00:56:13au Cortada, qui donne le temps
00:56:15un petit peu, même si
00:56:17les lowkicks de Medoumer n'ont pas l'air de le gêner.
00:56:23Medoumer, c'est un palmarès exceptionnel.
00:56:25Il y a près de 70 combats,
00:56:27une cinquantaine de victoires.
00:56:29Champion de France
00:56:31Pro en K-1,
00:56:33Champion d'Europe en Boxe Thaï,
00:56:35Champion du monde,
00:56:37Champion intercontinental.
00:56:39Il a une belle
00:56:41collection de ceintures.
00:56:43Le boxeur de Villeurbanne.
00:56:49Alors attention, voilà.
00:56:51Anthony Perrin, arbitre de la rencontre,
00:56:53qui appelle les règles. On ne saisit pas les jambes.
00:56:55On est dans les règles du K-1. Alors c'est vrai qu'il est habiteux
00:56:57au format Bretagne,
00:56:59qui est un peu plus permissif, puisqu'on peut
00:57:01saisir les jambes en Bretagne. On peut saisir la nuque
00:57:03pour projeter. On peut tenir la nuque
00:57:05et travailler avec les genoux.
00:57:07Mettre des coups de genoux au corps, au visage.
00:57:09Donc...
00:57:13Les Nakhmoé,
00:57:15c'est comme ça qu'on les appelle, les pratiquants
00:57:17de Muay Thaï, les combattants de Muay Thaï,
00:57:19sont parfois, se sentent un petit peu lésés.
00:57:21Attention, c'est dangereux.
00:57:23Ils se sentent un peu lésés quand ils sortent de leur discipline
00:57:25pour aller en K-1, au kickboxing.
00:57:29Un peu plus...
00:57:31restreignant.
00:57:33Il est bien, dans son combat, Mamey Doumer.
00:57:35C'est percutant.
00:57:37Et le kick, là...
00:57:39Il n'a pas l'air gêné
00:57:41pour l'instant, à les rendre au corps.
00:57:47Je suis un peu...
00:57:49perplexe, parce que...
00:57:51forcément, la répétition
00:57:53des coups, et en plus qu'il puise à ce niveau-là.
00:57:55C'est un automatisme
00:57:57pour Mamey Doumer.
00:57:59De bien lâcher en zone basse, comme ça...
00:58:03Ça ne lui pose aucun problème.
00:58:05Il a un coup d'œil, en plus, le français.
00:58:07Ce qui ne gâche rien.
00:58:15À les rendre au corps, Tada, qui a un physique assez longiligne,
00:58:17assez osseux.
00:58:19Et ça, ça peut être...
00:58:21ça peut être une problématique.
00:58:23Les boxeurs, comme ça, qui font...
00:58:25les grandes tailles.
00:58:29Voilà.
00:58:31Il a été annihilé,
00:58:33le kick.
00:58:35On voit toute la générosité
00:58:37du geste de la part de Mamey Doumer.
00:58:47Pour l'instant dans le coin espagnol,
00:58:49on est plus tranquille.
00:58:51Jonathan Meierso,
00:58:53Jonathan Maezzo, Julien Martinez dans le coin.
00:58:55Jonathan Maezzo qui a connu une belle consécration à l'UFN, c'était à Brest, il y a deux saisons
00:59:02je crois.
00:59:03Combattant glorie, je pense que c'est aussi ça, l'UFN, espèce d'attrait pour les grands
00:59:11combattants.
00:59:23Allez, c'est la deuxième reprise de ce combat.
00:59:30Le double air qui charge bien des deux mains et qui n'oublie pas de placer une frappe dévastatrice
00:59:51en zone basse.
00:59:52Il y a un petit quelque chose là, on l'a vu sauter sur place, c'est pour essayer de
00:59:57faire un petit peu circuler le sang parce que la répétition des coups, quand vous
01:00:00avez un tibia qui s'abat sur votre cuisse, à un moment ou à un autre, il y a une petite
01:00:08gêne.
01:00:09On va dire ça comme ça parce que l'adrénaline empêche, le crochet large est bien passé.
01:00:14Il a des attitudes de Nakmué aussi, l'Espagnol, comme ce type au corps assez cinglant, c'est
01:00:25cinglant des deux côtés, en zone moyenne pour Cortada, en zone basse pour Mamedoumer,
01:00:43et toujours cette petite pique au corps.
01:00:45Mamedoumer qui cherche clairement à casser la distance et placer ses poings.
01:00:51Et maintenant il travaille à l'intérieur et ça c'est bien.
01:01:02Le petit crochet large qui passe bien.
01:01:10Allez, un coup de coquille, on va laisser.
01:01:21Il y a une blessure au niveau du tibia.
01:01:27Alors ça peut gêner, ça peut vraiment gêner un athlète parce que vous êtes un peu plus
01:01:32arrêtissant pour frapper le fou, pas forcément la douleur mais c'est un peu plus complexe
01:01:37parce que vous n'avez pas à agresser.
01:01:39Oh là là c'est terrible ce crochet en contre de la part de Mamedoumer.
01:01:46Et c'est assez surprenant parce qu'il était vraiment dans une phase où il aurait pu être
01:01:50perturbé Mamedoumer, il a choisi d'accélérer, de placer ses poings et ça paye, ça paye.
01:01:55Ah c'est dur, là c'est dur pour l'Espagnol.
01:01:59Il faut garder un peu sous le pied Mamed parce qu'il s'est écroulé mais il s'est relevé
01:02:08tout de suite.
01:02:09Ça veut bien dire ce que ça veut dire.
01:02:12Il travaille de sape au corps, c'est bien.
01:02:16Il est intelligent Mamedoumer, on le sait, il connaît bien la ring.
01:02:29Ah c'est compliqué là pour l'Espagnol qui perd la reprise et qui va devoir forcément
01:02:41trouver des solutions parce qu'il est en retard désormais dans ce combat.
01:02:48Ah il est bien cherché au corps, elle est belle.
01:02:57Franchement cette droite est arrivée, ah c'est magnifique.
01:03:01Magnifique, bravo, ralenti de notre réalisateur Paco Ibanez et Cyril.
01:03:08Alors là il ne faut pas douter.
01:03:16Je me demande ce qu'il se passe dans la tête d'Alejandro Cortada parce que quand on est
01:03:22compté comme ça on a un solide.
01:03:25Mamedoumer c'est un costaud face à soi, c'est pas simple.
01:03:46Allez il faut y aller, il reste une reprise, trois minutes il faut gérer.
01:03:52Alors la blessure n'a pas l'air...
01:03:54Elle était bien soignée une fois de plus par le cutman de la soirée parce qu'il y
01:04:01avait un cutman prévu pour la soirée.
01:04:03On le voit de plus en plus, je l'ai dit tout à l'heure, mais c'est vrai qu'on le voit
01:04:05de plus en plus et c'est pas une mauvaise chose en soi.
01:04:09C'est vrai qu'en France on a des idées nouvelles comme ça, c'est toujours pris avec beaucoup
01:04:15de pincettes.
01:04:30Joli l'esquive, le retrait du but comme ça, ça c'est une chose qu'on voit souvent en
01:04:35Thaïlande.
01:04:37Une nouvelle fois il le met complètement dans le vent.
01:04:46Ce crochet, c'est dangereux quand même ce qu'il fait Kortada parce qu'il s'approche
01:04:51comme ça, il avance, il s'expose, la garde est un petit peu basse, les crochets sont
01:04:55larges et passent bien.
01:05:06C'est bien, alors c'est vrai que ça peut être un petit peu, ça casse un peu le rythme
01:05:21du combat, mais en s'accrochant comme ça, il y a quelques secondes qu'il passe, oh
01:05:24joli l'esquive encore une fois, le retrait du but, je disais qu'il s'accroche et qu'il
01:05:30permet de temporiser un petit peu, il y a quelques secondes qu'il s'éloigne, ça c'est
01:05:33le métier.
01:05:34Ça c'est le métier qu'il parle, il ne se serre peu de sa jambe dans mes demeures,
01:05:40il a changé de garde.
01:05:47Les ouvertures tibia comme ça, c'est ce que je disais en début de combat, quand vous
01:05:51avez un adversaire très longigne comme ça, je ne vais pas dire que les os sont saillants
01:05:55mais pas loin, ça peut provoquer ce genre de blessure.
01:06:04Bien sûr que ça peut être possible aussi quand on est un peu plus musclé, il n'y a
01:06:07pas de problème, sur un physique différent, mais là c'est le cas.
01:06:14Il se touche les gants, il y a beaucoup de fair-play, c'est la marque de fabrique de
01:06:17l'OMR, aussi redoutable que respectueux de l'opposant.
01:06:26Alors remise encore une fois, elle est chirurgicale.
01:06:35Il travaille bien finalement, sa jambe avant est devenue sa jambe arrière et ça n'a pas
01:06:41l'air de lui poser trop de problèmes.
01:06:43Mohammed Omer qui revient en France quand même avec un beau défi parce que Kortada
01:06:47il est présent.
01:06:51Ce décompte a fait basculer le combat.
01:06:54Clairement ça a fait basculer le combat, il s'étose à chaque fois au point de l'adversaire
01:07:01aller rendre haut.
01:07:02Et c'est fini.
01:07:04Quel combat.
01:07:05Bravo, bravo aux deux hommes parce qu'il faut être deux pour s'arrêter le combat.
01:07:10Un beau combat comme celui-ci.
01:07:17Voilà ce crochet large qui a fait des dégâts.
01:07:20On ne va pas se mentir.
01:07:21Et qui passe encore une deuxième fois, un peu en force comme ça.
01:07:26Il lève le bras, c'est un peu de l'intox à aller rendre haut Kortada.
01:07:30Forcément il est déçu parce que la place de deux c'est la plus mauvaise en boxe.
01:07:39Ce serait quand même une aberration de le voir repartir avec la victoire.
01:07:47On a quand même le sourire du côté espagnol, un sourire un peu figé.
01:07:51On le voit.
01:07:52Voilà.
01:07:57Mohamed Houmer que l'on va retrouver à notre micro.
01:08:02Et qui pose avec la ceinture de l'UFN.
01:08:08Une pensée à Marvin Berger, parti trop tôt, à ses parents.
01:08:12Le monsieur avec la casquette c'est le papa de Mohamed Houmer qui soutient le fiston le plus possible.
01:08:27Et ça c'est bien.
01:08:33On prend le temps de faire la photo.
01:08:36Il y a toute la team Houmer qui vient.
01:08:39Le Hammer Crew, tous les boxeurs qui ont participé en carte préliminaire.
01:08:50Belle victoire, bon retour de la part de Mohamed Houmer.
01:09:09Avec Mohamed Houmer qui fait un retour en France, ça n'a pas été simple.
01:09:15Non, ça n'a pas été simple.
01:09:17Avec la blessure, je pense que vous l'avez vu.
01:09:20J'ai essayé de rester quand même dans le combat.
01:09:25Grâce au coin, grâce à mon papa aussi qui est venu m'encourager.
01:09:31J'ai réussi à trouver un petit peu cette rage et à trouver une ouverture après pour pouvoir faire compter mon adversaire.
01:09:36Comment tu expliques que t'es chez toi au Bosset, loin de ta base de la région lyonnaise ?
01:09:42Je pense que ça commence d'abord parce que j'ai un frère, Grégory Buhatier, qui est à Koh Samui, qui a le restaurant Le Baobab.
01:09:52C'est une personne d'ici, qui est pas mal connue ici et qui connait du monde.
01:09:58Du coup, c'est un petit peu comme si j'étais à la maison.
01:10:03D'ailleurs, je remercie vraiment toutes les personnes du Bosset.
01:10:06J'ai reçu un accueil extraordinaire, l'escort d'ateau, une martinaise.
01:10:12Vraiment, merci beaucoup.
01:10:14C'est la plus belle des récompenses que je peux avoir d'être un petit peu comme si j'étais chez moi ici.
01:10:21Alors tu vas être chez toi pendant un petit moment puisque tu as pris la ceinture de l'UFM, il va falloir la défendre.
01:10:26Je compte bien.
01:10:28Je compte bien déjà bien me soigner comme j'ai promis au médecin.
01:10:30Et puis après, retour à l'entraînement, travailler ce qui ne va pas et tenter de garder cette ceinture.
01:10:36Est-ce que la Malikoumri n'est jamais finie ?
01:10:39Jamais. Tant que nos deux jambes sont là, qu'on a le cœur et la tête, on ira.
01:10:45La Malikoumri ne sera jamais finie.
01:10:48Merci Mohamed, merci beaucoup.
01:10:50Merci, papa, je t'aime.
01:10:54Voilà, merci à tous. Rendez-vous la semaine prochaine pour l'Ultimate.
01:10:57Une soirée proposée par Steve Vallante, une soirée complètement folle avec des combats de métal, des combats en K-1, des championnats.
01:11:05Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine sur Sports en France pour cette grande, grande soirée.
01:11:10Merci à tous.

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