• il y a 9 ans
Les positions paraissaient paraissaient claires, et pourtant elles s’effritent. Face à l’activisme de Vladimir Poutine, qui répète depuis des mois que la solution du conflit syrien et la lutte contre l’Etat islamique ne peuvent se faire sans le concours de Bachar al-Assad, le camp occidental semble ne plus être aussi soudé qu’auparavant. Le 24 septembre, Angela Merkel a ainsi déclaré qu’il fallait reprendre les négociations avec le président syrien tandis que les Etats-Unis, s’ils s’alarment du renforcement militaire russe en Syrie, continuent d’entretenir le flou sur leur position quant à la nécessité de voir Bachar al-Assad démissionner. Comment expliquer cet apparent changement de paradigme ? Cela veut-il dire que la stratégie russe est en train de l’emporter ? Peut-on voir apparaître une nouvelle coalition qui associerait cette fois Damas ? Les explications de Christophe Ayad, chef du service International du "Monde".

Images : Joséfa Lopez - vendredi 25 septembre 2015

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