Nicolas Supiot est à la fois paysan, boulanger et acteur engagé dans la sauvegarde de la biodiversité et la transmission du savoir panaire.
En 2006, la caméra de Matthieu Marin lui a donné la parole dans le documentaire : portait de Nicolas Supiot, paysan - boulanger. Il y évoque son parcours personnel et le cheminement intellectuel qui l’a amené à faire du pain.
Trois mois plus tard, le documentaire ci-dessus Nicolas Supiot – La passion du pain est produit par le même réalisateur, mais a une portée plus didactique puisqu’il s’intéresse plutôt à la conception même du pain.
Façonner un bon pain est un art exigeant : les différents grains de blé sont fraîchement moulus, l’eau est filtrée puis dynamisée, le sel est fournit par un petit paludier de Guérande et le levain est soigneusement renouvelé.
Ensuite, chacun de ces éléments est assemblé dans un pétrin suivant une procédure particulière, respectée scrupuleusement par la main avisée de l’artisan. Après un temps de repos, la pâte est partagée en pâtons, qui lèveront dans leur panier en attendant l’enfournement.
L’étape suivante se passe au four, plusieurs dizaines de minutes d’exposition à la chaleur idéale seront nécessaires pour que l’alchimie finale opère : il faut désormais extraire les pains. La couleur et le son que renvoie la croûte témoignent de la parfaite maturité de leur cuisson.
En 2006, la caméra de Matthieu Marin lui a donné la parole dans le documentaire : portait de Nicolas Supiot, paysan - boulanger. Il y évoque son parcours personnel et le cheminement intellectuel qui l’a amené à faire du pain.
Trois mois plus tard, le documentaire ci-dessus Nicolas Supiot – La passion du pain est produit par le même réalisateur, mais a une portée plus didactique puisqu’il s’intéresse plutôt à la conception même du pain.
Façonner un bon pain est un art exigeant : les différents grains de blé sont fraîchement moulus, l’eau est filtrée puis dynamisée, le sel est fournit par un petit paludier de Guérande et le levain est soigneusement renouvelé.
Ensuite, chacun de ces éléments est assemblé dans un pétrin suivant une procédure particulière, respectée scrupuleusement par la main avisée de l’artisan. Après un temps de repos, la pâte est partagée en pâtons, qui lèveront dans leur panier en attendant l’enfournement.
L’étape suivante se passe au four, plusieurs dizaines de minutes d’exposition à la chaleur idéale seront nécessaires pour que l’alchimie finale opère : il faut désormais extraire les pains. La couleur et le son que renvoie la croûte témoignent de la parfaite maturité de leur cuisson.
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Éducation