De la peur à l’audace …
Les Apôtres, après les évènements de Pâques, se trouvent paralysés par la peur, incapables de faire quoi que ce soit. Certains même sont peut-être tentés de tout oublier et de recommencer une nouvelle vie ailleurs, sous d’autres cieux, avec d’autres Dieux ! Toujours est-il lorsqu’arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours après Pâques, les apôtres se trouvaient réunis tous ensemble, barricadés à l’intérieur de la maison par peur.
La peur c’est parfois aussi notre expérience quotidienne. Tant les clameurs du monde se font prégnantes :
La clameur des migrants, contraints d’abandonner leur terre d’origine, nous interroge et nous inquiète … ;
Le cri des victimes et de ceux qui se sont enfermés dans la violence, nous feraient oublier « le chemin de la vie » pour nous faire croire qu’il n’y a plus qu’un « chemin de mort » ;
La clameur des pauvres, toujours plus esclaves d’un système économique qui creuse de plus en plus l’abîme entre ceux qui ont et ceux qui n’ont rien.
La clameur de la terre, elle-même épuisée par une exploitation et une instrumentalisation des ressources …
Il nous faut prendre la mesure de toutes nos peurs, de toutes nos angoisses, si nous voulons comprendre ce qui se passe en ce jour de Pentecôte et entrer dans l’espérance qui va naître du don de la paix et de l’effusion de l’Esprit. « La paix soit avec vous ! »
Il souffla sur eux et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. »
Cette effusion de l’Esprit qui ouvre de nouveaux chemins, il nous faut la demander et l’accueillir. Oui, ouvrons-nous à ce souffle de l’Esprit. Laissons-nous envahir et emmener par ces chemins nouveaux. Laissons-nous guider par l’Esprit-Sait qui fait toutes choses nouvelles, qui guérit ce qui est blessé, assouplit ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rend droit ce qui est faussé.
Le chemin parcouru par les disciples de la peur à l’audace peut devenir notre chemin à travers nos angoisses, nos doutes, nos lassitudes et nos découragements. La difficulté, c’est que dans le contexte qui est le nôtre, nous sommes plutôt envahis par la peur de l’autre, le besoin de se rassurer, de se protéger, de se barricader, de rester chez soi. Oui, reconnaissons-le humblement nous sommes plutôt tentés de nous calfeutrer dans nos certitudes et nos manières de faire qui ont, en leur temps porté des fruits, mais nous oublions que le Christ nous donne sa paix et nous envoie.
Tout au long de l’Evangile, Jésus lui-même ne cesse d’appeler ses disciples à rejoindre le large, à jeter les filets en haute mer, à quitter les ports pour aller sur d’autres rives, à ne pas regarder en arrière, à passer son chemin pour aller vers d’autres villages.
Notre pape François parle souvent « des périphéries et d’aller vers elles… des ponts à bâtir et non des murs. »
En cette fête de Pentecôte, écoutons le Christ nous dire : « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie et je vous donne ma Paix. »
Les Apôtres, après les évènements de Pâques, se trouvent paralysés par la peur, incapables de faire quoi que ce soit. Certains même sont peut-être tentés de tout oublier et de recommencer une nouvelle vie ailleurs, sous d’autres cieux, avec d’autres Dieux ! Toujours est-il lorsqu’arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours après Pâques, les apôtres se trouvaient réunis tous ensemble, barricadés à l’intérieur de la maison par peur.
La peur c’est parfois aussi notre expérience quotidienne. Tant les clameurs du monde se font prégnantes :
La clameur des migrants, contraints d’abandonner leur terre d’origine, nous interroge et nous inquiète … ;
Le cri des victimes et de ceux qui se sont enfermés dans la violence, nous feraient oublier « le chemin de la vie » pour nous faire croire qu’il n’y a plus qu’un « chemin de mort » ;
La clameur des pauvres, toujours plus esclaves d’un système économique qui creuse de plus en plus l’abîme entre ceux qui ont et ceux qui n’ont rien.
La clameur de la terre, elle-même épuisée par une exploitation et une instrumentalisation des ressources …
Il nous faut prendre la mesure de toutes nos peurs, de toutes nos angoisses, si nous voulons comprendre ce qui se passe en ce jour de Pentecôte et entrer dans l’espérance qui va naître du don de la paix et de l’effusion de l’Esprit. « La paix soit avec vous ! »
Il souffla sur eux et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. »
Cette effusion de l’Esprit qui ouvre de nouveaux chemins, il nous faut la demander et l’accueillir. Oui, ouvrons-nous à ce souffle de l’Esprit. Laissons-nous envahir et emmener par ces chemins nouveaux. Laissons-nous guider par l’Esprit-Sait qui fait toutes choses nouvelles, qui guérit ce qui est blessé, assouplit ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rend droit ce qui est faussé.
Le chemin parcouru par les disciples de la peur à l’audace peut devenir notre chemin à travers nos angoisses, nos doutes, nos lassitudes et nos découragements. La difficulté, c’est que dans le contexte qui est le nôtre, nous sommes plutôt envahis par la peur de l’autre, le besoin de se rassurer, de se protéger, de se barricader, de rester chez soi. Oui, reconnaissons-le humblement nous sommes plutôt tentés de nous calfeutrer dans nos certitudes et nos manières de faire qui ont, en leur temps porté des fruits, mais nous oublions que le Christ nous donne sa paix et nous envoie.
Tout au long de l’Evangile, Jésus lui-même ne cesse d’appeler ses disciples à rejoindre le large, à jeter les filets en haute mer, à quitter les ports pour aller sur d’autres rives, à ne pas regarder en arrière, à passer son chemin pour aller vers d’autres villages.
Notre pape François parle souvent « des périphéries et d’aller vers elles… des ponts à bâtir et non des murs. »
En cette fête de Pentecôte, écoutons le Christ nous dire : « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie et je vous donne ma Paix. »
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