Coup de tonnerre au gouvernement. D’après Le Monde, une conseillère du ministre de l’économie Bruno Le Maire a fait un burn out et quitté le ministère. Un départ qui serait révélateur de l’ambiance tendue qui règne au sein du gouvernement depuis l’arrivée à l’Elysée d’Emmanuel Macron, il y a tout juste cent jours. "Ce n’était pas une question de compétence mais de rythme, précise une source à Bercy. Avec la pression, les délais très courts, le job ne lui convenait pas. “
Il l’avait promis lors de sa campagne, le chef de l’Etat a en effet opéré une réduction massive des effectifs dans les cabinets ministériels, limitant notamment à dix le nombre de conseillers pour un ministre. À titre de comparaison, Le Monde rappelle que le dernier cabinet de Michel Sapin comptait une trentaine de collaborateurs.
Mais les ministères en payent les frais aujourd’hui, et semblent déjà à bout de souffle. "On est débordés" souffle-t-on à Bercy, "Tous les jours c’est 7 heures-23h45, assure un conseiller. Pour les ministres c’est pareil. C’est l’enfer. On verra combien de temps ça durera." Même son de cloche au Quai d’Orsay, Place Beauvau ou encore à la santé.
Malgré tout, le chef de l’Etat resterait inflexible. Dans son entourage, on rappelle que "la philosophie des cabinets réduits est de travailler au plus près des administrations". Matignon reconnaitrait tout de même que "c’est effectivement tendu", qu’ "on ne change pas tout du jour au lendemain", et que "pour que ça fonctionne, il faut faire confiance à l’administration."
Il l’avait promis lors de sa campagne, le chef de l’Etat a en effet opéré une réduction massive des effectifs dans les cabinets ministériels, limitant notamment à dix le nombre de conseillers pour un ministre. À titre de comparaison, Le Monde rappelle que le dernier cabinet de Michel Sapin comptait une trentaine de collaborateurs.
Mais les ministères en payent les frais aujourd’hui, et semblent déjà à bout de souffle. "On est débordés" souffle-t-on à Bercy, "Tous les jours c’est 7 heures-23h45, assure un conseiller. Pour les ministres c’est pareil. C’est l’enfer. On verra combien de temps ça durera." Même son de cloche au Quai d’Orsay, Place Beauvau ou encore à la santé.
Malgré tout, le chef de l’Etat resterait inflexible. Dans son entourage, on rappelle que "la philosophie des cabinets réduits est de travailler au plus près des administrations". Matignon reconnaitrait tout de même que "c’est effectivement tendu", qu’ "on ne change pas tout du jour au lendemain", et que "pour que ça fonctionne, il faut faire confiance à l’administration."
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