Jeudi 9 novembre 2017 - 18h30
DÉTRUIRE, RECONSTRUIRE. Un cycle qui a marqué durablement le patrimoine religieux. Les tristes exemples contemporains nous invitent à revenir sur ces temps qui ont aussi marqué l’héritage architectural français. Guerres de Religion et Révolution sont deux moments où les édifices religieux ont été démolis, en totalité ou partiellement, notamment les cathédrales, abbatiales ou temples protestants antérieurs à la révocation de l’Edit de Nantes. Quelles sont les logiques en jeu ? S’agit-il d’une volonté de faire table rase d’un témoignage encombrant de la figure de l’autre, qu’il soit « papiste », « huguenot », « fanatique » ? Ou encore les édifices ont-ils été démolis car laissés désaffectés et sans usages par un revirement de l’histoire ?
Une fois la paix revenue, la reconstruction à l’identique, sous une forme différente, l’abandon à l’état de ruines, la transformation en mémorial de ces mêmes ruines sont autant de possibilités. Pour essayer de mieux comprendre ce qu’on a parfois tenté de saisir par les mots de vandalisme ou d’iconoclasme, il est également nécessaire de saisir combien fascination et poétique de la destruction sont au fondement des passions liées au patrimoine et au sacré.
Avec :
Mathieu Lours, historien de l’art
DÉTRUIRE, RECONSTRUIRE. Un cycle qui a marqué durablement le patrimoine religieux. Les tristes exemples contemporains nous invitent à revenir sur ces temps qui ont aussi marqué l’héritage architectural français. Guerres de Religion et Révolution sont deux moments où les édifices religieux ont été démolis, en totalité ou partiellement, notamment les cathédrales, abbatiales ou temples protestants antérieurs à la révocation de l’Edit de Nantes. Quelles sont les logiques en jeu ? S’agit-il d’une volonté de faire table rase d’un témoignage encombrant de la figure de l’autre, qu’il soit « papiste », « huguenot », « fanatique » ? Ou encore les édifices ont-ils été démolis car laissés désaffectés et sans usages par un revirement de l’histoire ?
Une fois la paix revenue, la reconstruction à l’identique, sous une forme différente, l’abandon à l’état de ruines, la transformation en mémorial de ces mêmes ruines sont autant de possibilités. Pour essayer de mieux comprendre ce qu’on a parfois tenté de saisir par les mots de vandalisme ou d’iconoclasme, il est également nécessaire de saisir combien fascination et poétique de la destruction sont au fondement des passions liées au patrimoine et au sacré.
Avec :
Mathieu Lours, historien de l’art
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Art et design