• il y a 6 ans
Restaurer les édifices de la 1ère reconstruction (1919–1938)

Les doctrines et les pratiques de la restauration des monuments ont toujours été déterminées par l’origine et le caractère des dommages subis, qu’ils soient les fruits de l’incurie ou de destructions violentes... jusqu’à l’irruption de destructions de nature et d’échelle inconnues lors de la 1ère guerre mondiale.
À destructions particulières, reconstructions particulières ?

Comment les responsables et maîtres d’œuvre patrimoniaux ont-ils alors répondu à l’effacement parfois radical de la mémoire des lieux, à la disparition de la matière originelle et aux urgences sociétales de l’après-guerre ? Et quelles évolutions doctrinales et solutions techniques ont accompagné ces situations patrimoniales extrêmes ? 100 ans plus tard, de quelle « valeur de nouveauté » et de quelles pathologies matérielles et structurelles témoignent les édifices ou ensembles hérités de la 1re Reconstruction ? Et quels savoirs les professionnels doivent–ils mobiliser pour assurer les missions qui leur incombent aujourd’hui ?

Ces deux journées sont consacrées à la réception et aux enjeux contemporains de mise en valeur du patrimoine, mémoriel et matériel, produit dès la fin du premier après-guerre. A partir de présentations documentées d’intervention en restauration contemporaine de monuments reconstruits à Reims et Arras, les journées professionnelles Patrimoine Actualités proposent une expertise technique et professionnelle adaptée au patrimoine de la Reconstruction.

Elles examineront aussi, en présence du maire et d’experts, les enjeux de valorisation et d’aménagement d’une commune (Cormicy-51, 1435 hab) de la Zone rouge (120 000 hectares, 11 départements).

Monuments reconstruits et mémoire de la Grande Guerre.
Histoire culturelle et cadre de vie régional
Marc Drouet, Directeur régional des Affaires culturelles des Hauts-de-France.

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