Septième journée d’études de l’École de Chaillot
Vendredi 12 mai 2017
Auditorium de 9h30 à 17h30
On se souvient que Viollet-le-Duc s’est attaché à poser les fondamentaux d’une méthode de travail dès
1848, et a longtemps appelé à la création d’un corps d’architectes spécialisés dans la conservation des
monuments historiques. Il faudra attendre 45 ans pour que soit lancé le premier concours d’architectes
en chef des Monuments historiques, pour lequel le « cours du Trocadéro » aura été créé. Cette singularité
française s’inscrira dans un long continuum qui sera émaillé de débats, controverses, et suivra des
évolutions marquantes.
Car l’architecte en chef des Monuments historiques ne cessera de mettre à l’épreuve sa formation, ses
compétences, en recherchant dans un contexte doctrinal en perpétuelle mutation, des réponses
techniques et scientifiques, stimulant une évolution qui jalonnera près de cent-trente années du service
des Monuments Historiques.
Cette démarche individuelle au service de l’État
est bien l’illustration d’un équilibre entre la
recherche (création d’outils ad hoc, méthodes
innovantes en réponse aux contraintes
techniques et doctrinales) et la pratique,
mobilisant de multiples savoir-faire, et faisant
appel à une large culture en constant
renouvellement.
Lorsque l’impétrant se présente aujourd’hui au
concours d’accès à ce corps et parvenant au
3
ème degré, il se soumet à l’épreuve exigeante
de « l’Etude de restauration » d’un édifice.
Résultat de plusieurs mois de recherches
documentaires et historiques, d’analyse
exhaustive du bâti, de propositions de
consolidation, de restauration et de mise en
valeur de l’édifice et de ses abords, cette
« Etude de restauration » utilise une méthode
qui lui est propre, internationalement reconnue
et enseignée à l’Ecole de Chaillot. Les sept
lauréats du concours sur épreuves 2016
viendront présenter les résultats de leurs
travaux
Vendredi 12 mai 2017
Auditorium de 9h30 à 17h30
On se souvient que Viollet-le-Duc s’est attaché à poser les fondamentaux d’une méthode de travail dès
1848, et a longtemps appelé à la création d’un corps d’architectes spécialisés dans la conservation des
monuments historiques. Il faudra attendre 45 ans pour que soit lancé le premier concours d’architectes
en chef des Monuments historiques, pour lequel le « cours du Trocadéro » aura été créé. Cette singularité
française s’inscrira dans un long continuum qui sera émaillé de débats, controverses, et suivra des
évolutions marquantes.
Car l’architecte en chef des Monuments historiques ne cessera de mettre à l’épreuve sa formation, ses
compétences, en recherchant dans un contexte doctrinal en perpétuelle mutation, des réponses
techniques et scientifiques, stimulant une évolution qui jalonnera près de cent-trente années du service
des Monuments Historiques.
Cette démarche individuelle au service de l’État
est bien l’illustration d’un équilibre entre la
recherche (création d’outils ad hoc, méthodes
innovantes en réponse aux contraintes
techniques et doctrinales) et la pratique,
mobilisant de multiples savoir-faire, et faisant
appel à une large culture en constant
renouvellement.
Lorsque l’impétrant se présente aujourd’hui au
concours d’accès à ce corps et parvenant au
3
ème degré, il se soumet à l’épreuve exigeante
de « l’Etude de restauration » d’un édifice.
Résultat de plusieurs mois de recherches
documentaires et historiques, d’analyse
exhaustive du bâti, de propositions de
consolidation, de restauration et de mise en
valeur de l’édifice et de ses abords, cette
« Etude de restauration » utilise une méthode
qui lui est propre, internationalement reconnue
et enseignée à l’Ecole de Chaillot. Les sept
lauréats du concours sur épreuves 2016
viendront présenter les résultats de leurs
travaux
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Art et design