• il y a 16 ans
Nous ne faisons plus de culture en Europe, nous gérons de la pathologie végétale. C’est à dire que nous essayons de maintenir vivantes des plantes qui ne demandent qu’à mourir tellement elles sont malades.

En 1950, on ne mettait pas un seul pesticide sur les blés en Europe. Il n’y avait pas un seul traitement fongique appliqué. Maintenant c’est au moins trois ou quatre, sinon le blé est pourri avant d’arriver dans le silo. Il y a donc une énorme différence... mais ça se voit pas parce que comme on a balancé des produits, on peut dire : “Tiens le blé il est bien.”
Sauf que, si il se casse la figure (parce que comme on met trop d’azote, il est trop grand et il tombe, vous avez du voir dans les champs les blés qui tombent), alors on met des hormones pour raccourcir les tiges, c’est pour ça que les blés sont bien plus bas qu’autrefois (autrefois les blés faisaient 1m50 maintenant ils font 60 cm parce que on les racourcis avec des hormones pour qu’ils ne versent pas).
Mais ce n’est pas tout : ces hormones font avorter les arbres qu’il y a autour... Ça fait disparaître toute la flore, c’est un espèce de monde complètement abérant, mais les gens ne le savent pas. Ils passent juste devant les champs en voyant des blés. Autrefois les champs étaient plein de coquelicot, et il y avait plein d’autres espèces : une biodiversité.

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