Après le bio, le frais et le naturel, la nouvelle mode marketing est au sans. Sans additifs, sans colorants, sans conservateurs et plus dernièrement, sans antibiotiques, sans pesticides.
Il est obligatoire de dire ce qu’il y a dans un produit alimentaire. C’est quantifiable. Dire ce qu’il n’y a pas dedans, du point de vue de la réglementation, c’est beaucoup moins évident. La direction de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) se penche sur la question, pour essayer d’encadrer ce qui ne sont pour l’heure que des allégations.
Pour comprendre, il faut s‘intéresser aux allégations sur les produits alimentaires au sens large du terme. Elles sont encadrées en partie. Un produit ne peut pas, par exemple, se prévaloir de qualités thérapeutiques. Il ne peut guérir de rien du tout, ou alors c’est un médicament et il répond aux réglemtations spécifiques aux médiaments. Il peut faire valoir des bienfaits s’ils sont démontrés, par exemple, les pruneaux peuvent clamer qu’ils favorisent le transit.
Toujours pour les allégations, il est interdit de clamer qu’un produit contient « -25% de sel » si l’on ne sait pas par rapport à quel produit le calcul est fait. Pour le « sans », c’est encore très compliqué. La réglementation s’écrit au fur et à mesure des pratiques du marketing. Un produit ne peut pas se prévaloir du « sans » si c’est une tautologie, c’est dire que c’est évident. Il est ainsi interdit de prétendre que l’eau est sans calories : elle l’est intrinsèquement. On ne peut pas dire que le jus de fruits est sans sucre ajouté : le jus de fruits est une appellation qui en elle-même interdit l’ajout de sucre.
Une marque de cosmétiques ne peut pas se prévaloir de produits non testés sur les animaux. Puisque cette pratique est interdite en Europe. La DGCCRF observe cela de près. Pour l’heure, son seul outil dans nombre de cas est celui de la pratique commerciale trompeuse. En gros, on peut dire ce que l’on veut tant que ce n’est pas trompeur intentionnellement, et là, c’est un délit qui relève du pénal.
Intéressons-nous à ces fameux produits sans pesticides. Souvent, il y a une astérisque après pesticides; il faut lire « sans pesticides de synthèse ». Cela veut dire qu’on a utilisé des pesticides labellisés bio, à base de cuivre et de souffre le plus souvent. Qui n’en restent pas moins des pesticides qui laissent des traces. La DGCCRF est en train de s’interroger sur ces allégations.
Il est obligatoire de dire ce qu’il y a dans un produit alimentaire. C’est quantifiable. Dire ce qu’il n’y a pas dedans, du point de vue de la réglementation, c’est beaucoup moins évident. La direction de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) se penche sur la question, pour essayer d’encadrer ce qui ne sont pour l’heure que des allégations.
Pour comprendre, il faut s‘intéresser aux allégations sur les produits alimentaires au sens large du terme. Elles sont encadrées en partie. Un produit ne peut pas, par exemple, se prévaloir de qualités thérapeutiques. Il ne peut guérir de rien du tout, ou alors c’est un médicament et il répond aux réglemtations spécifiques aux médiaments. Il peut faire valoir des bienfaits s’ils sont démontrés, par exemple, les pruneaux peuvent clamer qu’ils favorisent le transit.
Toujours pour les allégations, il est interdit de clamer qu’un produit contient « -25% de sel » si l’on ne sait pas par rapport à quel produit le calcul est fait. Pour le « sans », c’est encore très compliqué. La réglementation s’écrit au fur et à mesure des pratiques du marketing. Un produit ne peut pas se prévaloir du « sans » si c’est une tautologie, c’est dire que c’est évident. Il est ainsi interdit de prétendre que l’eau est sans calories : elle l’est intrinsèquement. On ne peut pas dire que le jus de fruits est sans sucre ajouté : le jus de fruits est une appellation qui en elle-même interdit l’ajout de sucre.
Une marque de cosmétiques ne peut pas se prévaloir de produits non testés sur les animaux. Puisque cette pratique est interdite en Europe. La DGCCRF observe cela de près. Pour l’heure, son seul outil dans nombre de cas est celui de la pratique commerciale trompeuse. En gros, on peut dire ce que l’on veut tant que ce n’est pas trompeur intentionnellement, et là, c’est un délit qui relève du pénal.
Intéressons-nous à ces fameux produits sans pesticides. Souvent, il y a une astérisque après pesticides; il faut lire « sans pesticides de synthèse ». Cela veut dire qu’on a utilisé des pesticides labellisés bio, à base de cuivre et de souffre le plus souvent. Qui n’en restent pas moins des pesticides qui laissent des traces. La DGCCRF est en train de s’interroger sur ces allégations.
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