La musique se décline sous bien des formes. Concertos, sonates, symphonies, musique vocale, religieuse ou profane, ... Parmi ces genres musicaux, l'Opéra demeure ce qui fut à bien des égards comme le Netflix de ces années passées. Grands spectacles, aussi variés que possible, découpés en actes distincts ménageant le suspens entre ces sections, eux-mêmes découpés en scènes pour varier les décors et personnages. L'ensemble retraçant des histoires, où drame, aventure, magie, combats, trahisons, meurtres ou amour impossible envoûtaient les spectateurs.
L'un des grands maîtres de l'opéra fut Wagner qui a réussi le tour de force de cumuler jusqu'à 4 saisons pour une seule "série d'héroic-fantasy", soit 30 personnages différents, des livrets de 8000 lignes, pour une durée totale de 15 heures. La Tétralogie de l'Anneau du Nibelung. Inspirée de celle qui a aussi inspiré Tolkien, elle offre un voyage épique dans un monde où créatures et divinités peuplent des contrées verdoyantes autour d'un anneau magique aux pouvoirs illimités forgé par le feu au coeur d'un volcan. Mais Wagner n'a pas écrit que cette tétralogie : Tristan et Isolde, Tannhäuser, Le Vaisseau fantôme, ... et Lohengrin, duquel j'interprète ici un extrait du troisième acte : la procession du mariage d'Elsa.
Ce moment musical, paisible et plein d'espoir, montre une facette de Wagner que peu imaginent : de la délicatesse. Car si Wagner fut "l'élève doué" de Franz Liszt (et l'époux de sa fille, tant qu'il y était), il a hérité de son style musical fougueux, aux harmonies torturées et chromatisme expressif. Le nom de Wagner a souvent de quoi faire craindre un torrent de notes puissantes et lourdes affublées de voix vociférantes à faire trembler les murs. Mais tout comme son talentueux professeur, Wagner était aussi capable d'une douceur inouïe qui mérite de contre-balancer la réputation. Wagner a d'ailleurs dédié son Lohengrin à Liszt, raison supplémentaire s'il en fallait une de choisir cet opéra plutôt qu'un autre.
Voici donc la procession d'Elsa, acte III de Lohengrin de Richard Wagner.
Sur une transcription pour piano solo par Franz Liszt, cela va sans dire ...
L'un des grands maîtres de l'opéra fut Wagner qui a réussi le tour de force de cumuler jusqu'à 4 saisons pour une seule "série d'héroic-fantasy", soit 30 personnages différents, des livrets de 8000 lignes, pour une durée totale de 15 heures. La Tétralogie de l'Anneau du Nibelung. Inspirée de celle qui a aussi inspiré Tolkien, elle offre un voyage épique dans un monde où créatures et divinités peuplent des contrées verdoyantes autour d'un anneau magique aux pouvoirs illimités forgé par le feu au coeur d'un volcan. Mais Wagner n'a pas écrit que cette tétralogie : Tristan et Isolde, Tannhäuser, Le Vaisseau fantôme, ... et Lohengrin, duquel j'interprète ici un extrait du troisième acte : la procession du mariage d'Elsa.
Ce moment musical, paisible et plein d'espoir, montre une facette de Wagner que peu imaginent : de la délicatesse. Car si Wagner fut "l'élève doué" de Franz Liszt (et l'époux de sa fille, tant qu'il y était), il a hérité de son style musical fougueux, aux harmonies torturées et chromatisme expressif. Le nom de Wagner a souvent de quoi faire craindre un torrent de notes puissantes et lourdes affublées de voix vociférantes à faire trembler les murs. Mais tout comme son talentueux professeur, Wagner était aussi capable d'une douceur inouïe qui mérite de contre-balancer la réputation. Wagner a d'ailleurs dédié son Lohengrin à Liszt, raison supplémentaire s'il en fallait une de choisir cet opéra plutôt qu'un autre.
Voici donc la procession d'Elsa, acte III de Lohengrin de Richard Wagner.
Sur une transcription pour piano solo par Franz Liszt, cela va sans dire ...
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