La force de vivre

  • il y a 3 ans
Le Collège international de philosophie et la Cité des sciences et de l’industrie invitent les classes préparatoires scientifiques à une séance spécialement conçue sur le thème de la force de vivre et les œuvres au programme.La formule au programme peut s’entendre deux fois : Une première fois au sens, hanté par un certain vitalisme, ou vivre serait une force. C’est alors la « vie » même qui en nous agirait comme une force (de vie), nous permettant de persévérer dans l’existence. N’est-ce pas ce que semble suggérer Nietzsche lorsqu’il écrit que « partout » où il a « trouvé du vivant », il a « trouvé de la volonté de puissance » ? Une seconde fois, au sens où vivre dépendrait d’une force : vivre alors n’irait plus de soi, et la force y viendrait conjurer la possibilité toujours brûlante d’une destruction. Il n’y aurait dès lors « force de vivre » qu’au sens de l’effort incessant d’une vie sans cesse menacée par le déclin ou l’effondrement. Aleksievitch, dans La Supplication, aura ainsi témoigné de ce qu’il faut de force pour survivre à la catastrophe. Hugo quant à lui aura cherché, dans les Contemplations, à transfigurer la rigidité des formes poétiques traditionnelles afin de les affecter d’une force qui soit celle même de la vie.Avec Guillaume Métayer, directeur de recherche au CNRS, membre du Centre d'étude de la langue et de la littérature françaises (CELLF). Esther Pinon, maître de conférences en littérature française du XIXème, université Rennes 2. Frédéric Worms, philosophe, professeur de philosophie contemporaine, ENS.Modération : Catherine Portevin, rédactrice en chef adjointe de Philosophie Magazine. What do you want to do ?New mailCopy

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