Sous la direction de Mikko Franck, l'Orchestre philharmonique de Radio France joue les Roses du Sud de Richard Strauss. Extrait du concert donné du 17 décembre 2021 à l'auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique.
Fort du triomphe, certes non immédiat mais définitif, de son opérette La Chauve-Souris, Johann Strauss en composa plusieurs autres qui connurent des fortunes diverses. Créé le 1er octobre 1880, Le Mouchoir en dentelle de la Reine (Das Spitzentuch der Königin), sur un livret de Richard Genée et Heinrich Bohrmann-Riegen, mettait en scène Cervantès, le père de Don Quichotte en personne, dont la reine du Portugal tombe amoureuse, et le lui fait savoir en l’écrivant sur ledit mouchoir. Après de fâcheuses aventures, la couronne restera posée sur cette tête royale ayant follement tourné, comme tournent les valseurs et les valseuses…
Malgré une reprise à Broadway en 1882, et une version révisée par Erich Wolfgang Korngold en 1931, notamment pour le grand ténor Richard Tauber, sous le titre Das Lied der Liebe (« Le Chant de l’amour »), ce Mouchoir est toujours resté rangé dans les placards des théâtres lyriques. Conscient de la valeur musicale de certaines pages, Strauss souhaita les extraire pour en faire profiter le public des concerts et des salles de bal.
C’est ainsi que naquit la valse Rosen aus dem Süden (« Roses du Sud »), à partir de deux éléments principaux extraits de cette opérette, le « Trüffel-Couplet » du premier acte, et la romance de Cervantès dans l’acte suivant « Wo die wilde Rose erblüht » (« Là où fleurit la rose sauvage ») qui peut avoir donné son nom à la partition. Le Sud peut également être celui du roi d’Italie Humbert Ier, à qui cet opus 388 est dédié.
Fort du triomphe, certes non immédiat mais définitif, de son opérette La Chauve-Souris, Johann Strauss en composa plusieurs autres qui connurent des fortunes diverses. Créé le 1er octobre 1880, Le Mouchoir en dentelle de la Reine (Das Spitzentuch der Königin), sur un livret de Richard Genée et Heinrich Bohrmann-Riegen, mettait en scène Cervantès, le père de Don Quichotte en personne, dont la reine du Portugal tombe amoureuse, et le lui fait savoir en l’écrivant sur ledit mouchoir. Après de fâcheuses aventures, la couronne restera posée sur cette tête royale ayant follement tourné, comme tournent les valseurs et les valseuses…
Malgré une reprise à Broadway en 1882, et une version révisée par Erich Wolfgang Korngold en 1931, notamment pour le grand ténor Richard Tauber, sous le titre Das Lied der Liebe (« Le Chant de l’amour »), ce Mouchoir est toujours resté rangé dans les placards des théâtres lyriques. Conscient de la valeur musicale de certaines pages, Strauss souhaita les extraire pour en faire profiter le public des concerts et des salles de bal.
C’est ainsi que naquit la valse Rosen aus dem Süden (« Roses du Sud »), à partir de deux éléments principaux extraits de cette opérette, le « Trüffel-Couplet » du premier acte, et la romance de Cervantès dans l’acte suivant « Wo die wilde Rose erblüht » (« Là où fleurit la rose sauvage ») qui peut avoir donné son nom à la partition. Le Sud peut également être celui du roi d’Italie Humbert Ier, à qui cet opus 388 est dédié.
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