#InéditDuMédia
Le langage de la conservation de la nature serait d'essence coloniale. C'est le postulat de l'ONG Survival International qui a récemment publié un guide pour le décoloniser. Ce guide revient sur le modèle dominant, celui de la conservation de la nature inspiré des politiques américaines dans les grands parcs, qui ne serait pas efficace pour la protection de l'environnement. Au contraire, ce modèle serait destructeur pour les peuples autochtones qui se retrouvent dépossédés de leurs terres. C'est pourtant cette politique que veulent mener les gouvernements, dont celui de l'Etat français, à travers la prochaine COP biodiversité et la Convention sur la diversité biologique où tenteront de s'accorder les chefs d'états pour transformer 30% de la Terre en aires protégées d'ici 2030.
A travers cette initiative à rebours des positions de nombreuses organisations écologistes, Survival International dénonce un colonialisme vert et déroule une critique acerbe à l’encontre des aires protégées.
Sur Le plateau du Média, Martin Léna, chargé de plaidoyer chez Survival International, explique pourquoi il faut changer de paradigme et protéger les peuples autochtones dont les territoires abritent 80% de la biodiversité mondiale.
Pour consulter la campagne de Survival International : https://www.survivalinternational.fr/sur/decolonisonslelangage
Le langage de la conservation de la nature serait d'essence coloniale. C'est le postulat de l'ONG Survival International qui a récemment publié un guide pour le décoloniser. Ce guide revient sur le modèle dominant, celui de la conservation de la nature inspiré des politiques américaines dans les grands parcs, qui ne serait pas efficace pour la protection de l'environnement. Au contraire, ce modèle serait destructeur pour les peuples autochtones qui se retrouvent dépossédés de leurs terres. C'est pourtant cette politique que veulent mener les gouvernements, dont celui de l'Etat français, à travers la prochaine COP biodiversité et la Convention sur la diversité biologique où tenteront de s'accorder les chefs d'états pour transformer 30% de la Terre en aires protégées d'ici 2030.
A travers cette initiative à rebours des positions de nombreuses organisations écologistes, Survival International dénonce un colonialisme vert et déroule une critique acerbe à l’encontre des aires protégées.
Sur Le plateau du Média, Martin Léna, chargé de plaidoyer chez Survival International, explique pourquoi il faut changer de paradigme et protéger les peuples autochtones dont les territoires abritent 80% de la biodiversité mondiale.
Pour consulter la campagne de Survival International : https://www.survivalinternational.fr/sur/decolonisonslelangage
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