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Retrouvez le replay de la 4e étape du Saudi Tour du 02/02/2023.

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Sport
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00:00:00 [Musique]
00:00:09 Allez, je vous rappelle qu'on va suivre maintenant la quatrième étape du SaoudiTour en direct
00:00:13 et que juste après il y aura la deuxième étape de l'étoile de Bessège.
00:00:17 Arnaud Delie étant leader avec Benoît Cosnefroy troisième.
00:00:21 Pour l'instant, entre temps, on se retrouvera en plateau avec des débats, évidemment, des interviews aussi
00:00:26 et toutes les informations avant de suivre cette deuxième étape de l'étoile de Bessège.
00:00:30 J'en profite pour vous dire que ce week-end, également, il y aura les championnats du monde de cyclocross
00:00:35 à suivre avec ce duel, bien sûr, tant attendu entre Wout van Aert et Mathieu van der Poel.
00:00:40 Bref, on est parti pour une fin de semaine ahurissante sur la chaîne L'Equipe, n'est-ce pas, Théo Barbé du Kiel ?
00:00:46 D'autant que l'équipe du leader est en train d'essayer de protéger à nouveau Jean-Nathan Milet.
00:00:51 Ahurissante ! Très bien, oui, ce sera le cas, en tout cas on l'espère, sur cette quatrième étape
00:00:59 qui est donc sur le papier celle qui va dessiner le classement général, messieurs.
00:01:04 Oui, la plus difficile parce que, tout simplement, le relief étant, dans le final, on a une côte de 2,8 km
00:01:12 à 12% de moyenne avec des passages à 22%, ça va changer de braquet.
00:01:17 Les autres ont été habitués depuis le début de Saudi Tour à utiliser le gros plateau, des gros développements.
00:01:24 On a Jonathan Milan, le coureur italien de la Bahrein, qui est leader, effectivement, devant Seyss Boll et Max Kanter,
00:01:30 l'Allemand de la formation Movistar. Mais aujourd'hui, on devrait avoir un peu plus de suspense, ça risque de se décanter.
00:01:36 Est-ce que Milan va réussir à passer cette dernière difficulté ? Ils ont d'autres atouts dans leur équipe également.
00:01:42 Vous voyez ce top 5, Christophe, avant de vous lancer. On a trois sprinters, finalement, et derrière, Ruben Guerreiro et Félix Groschartner.
00:01:50 Ça va être encore le match, aujourd'hui, Christophe, entre les sprinters qui peuvent passer les bosses.
00:01:55 Ils l'ont passée la petite bosse d'hier, mais aujourd'hui c'est quand même bien plus difficile.
00:02:00 Et donc derrière, vous avez ces grimpeurs en embuscade pour le classement général avec Ruben Guerreiro et Félix Groschartner.
00:02:05 Moi, je n'y crois pas. Je n'y crois pas aux sprinters qui peuvent passer aujourd'hui.
00:02:10 On l'a vu l'année dernière, cette ascension avait déjà fait d'énormes dégâts. C'est là où le classement général s'est joué.
00:02:14 Je pense que c'est trop raide, trop long pour que les sprinters puissent passer. Après, on peut toujours se tromper.
00:02:20 Hier, déjà, on a quand même vu quelques coureurs, et notamment Butrago, attaquer dans la partie finale.
00:02:26 On a vu qu'il a été capable de faire des différences sur une ascension qui était relativement courte, avec notamment Zdeněk Štybar.
00:02:33 Donc voilà, je ne vois pas. Hier, sur une ascension de 700-800 mètres, Butrago a déjà réussi à faire des différences.
00:02:40 C'est d'ailleurs pour ça que je l'ai mis dans mes favoris, en pronostic.
00:02:45 C'est que pour moi, il va réitérer au moins ce qu'il a pu faire l'année dernière. On rappelle qu'il a terminé deuxième l'année dernière.
00:02:51 Alors oui, hier, il va chercher Zdeněk Štybar, mais derrière, les deux n'ont pas forcément beaucoup collaboré.
00:02:57 Vous le sentez quand même à la limite. Butrago a mis du temps quand même à rentrer sur Štybar.
00:03:02 Oui, il était certes à la limite, mais il a quand même fait la différence avec tout le reste du peloton.
00:03:09 Donc pour moi, il était déjà hier très en jambes, juste le parcours ne lui convenait pas spécialement.
00:03:14 Messieurs, vous savez qu'on suit également la deuxième étape de l'étoile de baissage. On est en direct avec le départ qui est donné.
00:03:20 Charles-Antoine, Nora, on a aperçu l'équipe de Nice aux avant-postes, l'équipe du leader aussi.
00:03:24 Allô ? Pourquoi vous avez raccroché ?
00:03:30 Ah, Charles-Antoine ne nous entend pas visiblement.
00:03:33 Il a raccroché.
00:03:34 Je ne voulais pas raccrocher Charles-Antoine, je suis désolée, pardon.
00:03:37 En tout cas, on est parti de bagarre jusqu'à Obé, qu'on va rejoindre tout à l'heure dans un petit peu moins de 170 km désormais.
00:03:43 Vous avez vu ce départ, c'était important de le montrer. On va retrouver Charles-Antoine, Nora, en tout cas dans quelques instants, messieurs.
00:03:50 Et je vous laisse continuer sur cette étape du Saoudi. Tout raccroché par un coup, par contre, s'il vous plaît.
00:03:54 Ah, attendez, attendez. Il est là, Charles-Antoine ?
00:03:59 Nous, nous sommes là.
00:04:00 Bah, nous, on est là.
00:04:01 Bon, je vous laisse la main à vous, Charles-Antoine, je vais aller le récupérer autrement.
00:04:06 Ce qui est bien, c'est qu'il a du réseau. Nous, on n'en avait pas hier pour joindre les directeurs sportifs en Arabie Saoudite.
00:04:11 C'est vrai. Il y a moins de désert, on va dire ça.
00:04:13 Voilà, en effet.
00:04:14 Et donc, ce maillot vert sur les épaules de Jonathan Milan, maillot de leader, on le rappelle sur ce Saoudi Tour.
00:04:22 Alors que c'est Marcus Sanderhansen, le jeune Danois, qui lui, a le maillot des sprints intermédiaires sur les épaules.
00:04:28 Tout à l'heure, il y a eu un sprint que l'on n'a pas eu à l'image, qui a été remporté par Antonio Barrach, le Croate, qui était déjà devant hier pour la formation Koratek.
00:04:39 D'ailleurs, on va en profiter pour donner la composition de l'échappée.
00:04:42 On a parlé de Félix Engelhardt en prise d'antenne tout à l'heure de la formation Jaikou Aloula.
00:04:46 Eh bien, ces quatre coureurs, donc, on a Nicolas Zoukovski avec Félix Engelhardt, on a Antonio Barrach, donc, qui a remporté ce premier sprint intermédiaire.
00:04:53 Et enfin, le Malaisien Mohamed Zarif, que l'on avait vu à l'avant également en début de semaine.
00:04:58 Ça va être une étape intéressante pour ces coureurs-là.
00:05:02 On a vu que la formation Barriane Victorus roule parce que c'est ce qui est de tradition.
00:05:07 Quand on a le maillot de leader, eh bien, on prend les choses en main.
00:05:11 C'est l'équipe qui roule en tête de peloton.
00:05:13 Ils peuvent faire coup double, effectivement, parce que Milan, il ne va certainement pas passer cette dernière bosse, comme l'a dit Christophe.
00:05:19 Mais ils ont Buitrago. Du côté de la formation UAE, on a deux belles cartes.
00:05:25 Parce que hier, on a Davide Formole, l'Italien, qui termine 6e, et Félix Grossteiner, qui termine 7e.
00:05:32 Donc, il y a vraiment un coup à jouer là-dessus.
00:05:34 A noter qu'en haut de cette dernière difficulté, qui est située à 8,6 km de l'arrivée, on aura quand même des bonus.
00:05:42 Trois secondes, deux secondes et une seconde.
00:05:44 Ça sera très important pour le classement général.
00:05:48 Ce qui est aussi important de dire, c'est que l'arrivée ne sera pas au sommet de cette ascension.
00:05:51 Il restera à 8,5 km à peu près, en faux plat descendant sur une très belle route.
00:05:56 Donc voilà, on peut tout à fait assister à un regroupement.
00:05:59 On voit le parcours du jour. 163,4 km.
00:06:04 Il y aura une bonne partie en circuit.
00:06:07 On aura trois boucles à effectuer.
00:06:09 Donc voilà, il y a la petite partie au départ que les courants ont effectuées pour rejoindre ce circuit.
00:06:13 Ensuite, on aura deux boucles.
00:06:17 Et ensuite, on ira chercher la Skyview pour aller chercher la dernière ascension.
00:06:23 Comment vous l'appelez ? Skyview of Arat ou Arid ?
00:06:26 C'est ça ?
00:06:27 Oui, c'est la cité de Arat.
00:06:28 Apparemment, on voit le ciel de là-haut.
00:06:31 Donc voilà, on ira chercher cette ascension qu'on montera seulement dans la partie finale.
00:06:38 Mais on l'a dit, je pense qu'il y en aura largement assez.
00:06:40 Deux kilomètres 800 à 12 %, des passages autour de 20 % sur une belle route.
00:06:44 Donc voilà, il y a largement de quoi faire sur le final pour faire des différences.
00:06:48 A noter, messieurs, la différence d'hier, c'est qu'on a une moyenne horaire qui est bien plus haute
00:06:52 depuis le début de cette quatrième étape.
00:06:55 Parce que vous regardez, il reste à peine 50 km.
00:06:58 On pouvait difficilement faire moins vite qu'hier.
00:07:00 Oui, parce qu'il y avait pas mal de vent de face.
00:07:02 36 km/h de moyenne, il y avait du vent de face.
00:07:04 Aujourd'hui, comme on l'a pu le voir sur le graphique, c'est une boucle.
00:07:07 Du coup, qui dit boucle dit du vent qui change.
00:07:10 Un coup, on va l'avoir de face, un coup on va l'avoir de côté, un coup on va l'avoir de dos.
00:07:13 Donc du coup, toujours beaucoup de tension dans le peloton.
00:07:15 Il peut y avoir des bordures, ça risque peut-être d'exploser dans le final.
00:07:18 Une équipe qui se sent peut prendre les choses en main.
00:07:22 Quand on regarde cette étape de l'année dernière, il y avait eu des bordures.
00:07:26 Il y en avait eu un peu partout.
00:07:27 Et à noter que dans cette formation, Jayko, Aloula,
00:07:31 Lucas Mesgec est encore placé au général.
00:07:34 Il est à 19 secondes, il est 7e du classement général.
00:07:37 Et il me semble que sur cette étape l'année dernière, il termine à la 2e ou 3e place.
00:07:41 2e place.
00:07:42 Donc ça veut dire qu'est-ce qu'il est capable de passer ce genre de boss ?
00:07:46 En tout cas, limiter la casse dans l'ascension et après revenir dans les 8,6 km restants.
00:07:54 Vous parliez de la saison dernière.
00:07:55 Voici les images justement de cette ascension où Andrea Baggioli et donc Maxime Von Rils,
00:07:59 vous apercevez le maillot rouge de la loto Soudal à l'époque.
00:08:03 C'était détaché.
00:08:05 On était à peu près 10 km de l'arrivée.
00:08:07 Vous l'avez dit, l'arrivée ne sera pas au sommet de cette boss.
00:08:11 Il y aura encore 7-8 km à aller chercher sur un petit plateau.
00:08:16 Et on est vraiment sur des pentes vraiment très arides avec des passages,
00:08:21 vous l'avez dit, à 22%.
00:08:23 Et c'est là que les deux hommes s'étaient isolés.
00:08:26 Maxime Von Rils, ce jouant d'Andrea Baggioli à cet endroit.
00:08:32 À 500 mètres du sommet de l'ascension.
00:08:36 Il a distancé Baggioli et finalement, il va réussir à faire un bel écart avec ses poursuivants
00:08:42 parce qu'à l'arrivée, il aura 40 secondes sur un groupe de 8.
00:08:45 Donc un groupe où on retrouvait Metzgeich, Johan Ladi et puis après,
00:08:50 puis Trago, Rui Costa, Dani Elos, Dani Van Poppel, Tim De Clercq et Andrea Baggioli
00:08:57 qui finissait aussi dans ce groupe avec un tout petit écart.
00:09:00 Oui, parce qu'il y avait eu des bordures aussi en cours d'étapes.
00:09:03 Donc on avait eu des grimpeurs piégés également déjà au pied.
00:09:06 On n'était pas arrivé avec un peloton complet au pied de cette ascension.
00:09:11 On a pu le voir sur les images, des fois ça ne rend pas bien.
00:09:15 On ne se rend pas vraiment compte de la difficulté de la bosse,
00:09:18 mais là il y a vraiment des forts pourcentages.
00:09:20 C'est une bosse pour des gabarits assez légers.
00:09:24 Il va falloir jouer du développement.
00:09:26 On a certainement mis une petite cassette derrière du 28 et peut-être pas un 36-28.
00:09:33 On a peut-être gardé un 38, mais en tout cas, des petits développements pour les coureurs.
00:09:38 Et surtout des développements qu'on n'a pas du tout l'habitude d'utiliser
00:09:41 depuis que les coureurs sont arrivés au Saoudi Tour.
00:09:43 Clairement non.
00:09:44 Clairement, on est sur le grand plateau depuis le début de l'épreuve,
00:09:48 même sur les entraînements d'avant-course.
00:09:51 Donc ça aussi, l'adaptation au développement, à la vélocité, le coup de pédale aussi
00:09:58 pour aller grimper une ascension où on va rester une grosse dizaine de minutes dedans.
00:10:02 Tout ça va faire qu'il va falloir bien s'adapter au risque de taper la tête
00:10:09 et de se faire une bosse, comme dirait Cyril Guimard.
00:10:12 Le druide.
00:10:14 Faire une bosse au front.
00:10:16 Allez, ces 4 hommes de tête, ils ont désormais 1 minute 37 d'avance sur la tête de peloton
00:10:23 qui s'était rapprochée quand même tout à l'heure.
00:10:25 Bien plus que ça de ces 4 hommes de tête.
00:10:29 On n'a pas voulu rentrer non plus trop vite du côté de la formation Jéhéco-Haloulin.
00:10:33 Non, il n'y a aucun intérêt pour la formation Bahrain qui roule en tête.
00:10:38 Oui, pardon.
00:10:39 La formation Jéhéco-Haloulin, un coureur devant pour aujourd'hui.
00:10:42 D'ailleurs, on peut imaginer que c'est peut-être une stratégie de la part des directeurs sportifs
00:10:48 de mettre un coureur devant.
00:10:51 Quand on a des scénarios de course comme ça,
00:10:55 parfois les directeurs sportifs donnent des noms au départ,
00:10:59 choisissent un coureur pour le mettre à l'avant.
00:11:01 On met des pions à l'avant, pas forcément pour se faire voir.
00:11:03 Alors qu'on voit Thierry Gouvenou, le directeur de course de Saudi Tour.
00:11:08 Qui est organisé par ASO.
00:11:10 Conjointement avec ASO, tout à fait.
00:11:13 En plus, on a pas mal de courses en début de saison avec le Tour d'Oman.
00:11:18 Et ces courses-là, la plupart des organisateurs et des membres du staff
00:11:22 vont rester dans les pays du Moyen-Orient et du Golfe.
00:11:25 Cette équipe Bahrain-Victorious, donc au Tour de Jonathan Milan,
00:11:29 ce sont Dozan Rajović et le champion du Bahrain, Amad Madan,
00:11:33 qui font l'essentiel du travail pour l'instant, juste devant Filip Maciejuk, le Polonais.
00:11:40 On en profite pour se ravitailler.
00:11:43 Cette formation Cofidis aussi intéressante, avec toujours Ruben Fernandez.
00:11:48 Protégé.
00:11:49 Protégé puisqu'il est à 19 secondes au classement général.
00:11:53 Simone Consoni, 6ème du classement général, lui aussi le coureur italien.
00:11:58 Hier, il a fait un beau sprint. Ils étaient 3 dans l'emballage final.
00:12:01 Un tout petit peu juste dans les 200 derniers mètres.
00:12:04 Un tout petit peu juste dans les 200 derniers.
00:12:05 Un peu râci lorsque Jonathan Milan a produit son effort.
00:12:09 Et le voici, donc, Jonathan Milan, qui s'est imposé,
00:12:19 peut-être pour la première fois de sa carrière, devant un grand nom du sprint mondial,
00:12:23 puisqu'il a battu, on le rappelle, Dylan Groenewegen à la régulière.
00:12:26 Les étapes qu'il avait gagnées la saison dernière sur la Croix-Rice,
00:12:29 elles ont le mérite d'exister, mais la concurrence du sprint n'était pas...
00:12:33 - N'était pas... - ...similaire, en tout cas.
00:12:35 Non, Groenewegen, c'est peut-être un des top 3, top 4 des sprinters les plus rapides du plateau international.
00:12:41 Donc, c'est clair que les battre Groenewegen comme il l'a battu sur la deuxième étape,
00:12:45 c'est une grosse perf. Ça montre toute l'étendue du talent de Milan,
00:12:50 ce qui est aussi hyper intéressant. C'est qu'on le sait, il passe très bien les bosses.
00:12:54 Il est souvent bien placé, il ne se fait pas piéger.
00:12:56 Alors, on revoit ça. Alors ça, c'est l'arrivée d'hier.
00:12:58 Ce n'est pas l'étape où il a battu Groenewegen, mais ça, c'est l'arrivée d'hier
00:13:01 où il fait une petite erreur, peut-être une erreur de jeunesse, une erreur de confiance.
00:13:05 C'est qu'il lance son sprint très, très tôt. Il le lance à plus de 250 mètres.
00:13:09 Et du coup, c'est Varenskold qui en profite. Varenskold, on l'a dit hier,
00:13:15 ce n'est pas vraiment une surprise parce qu'on connaît ses qualités,
00:13:17 sauf que c'est vraiment un nom qu'on n'avait pas cité, pour être très honnête.
00:13:20 En tout cas, pas du tout dans nos pronos. Mais voilà, c'est Kikuno-X qui confirme
00:13:25 sa belle montée en puissance et puis surtout qui valide son invitation au Tour de France.
00:13:32 On voit qu'ils sont très performants. Ils sont performants au Sao Di Turo,
00:13:34 ils sont performants sur l'étoile de Bessèges.
00:13:36 Donc voilà, une équipe qui a toute sa place dans le peloton international.
00:13:39 Le top 10 de cette troisième étape disputée hier, remportée par Sören Varenskold,
00:13:46 devant Jonathan Milan et Keesboll, qui était là également dans le final, lui aussi,
00:13:50 et plutôt bien en forme, lui qui était un petit peu dans le doute,
00:13:54 puisqu'il s'était engagé normalement avec l'équipe BNB Hôtel.
00:13:57 Et puis suite à cet arrêt, Keesboll a retrouvé un contrat
00:14:01 aux côtés de Marc Cavendish dans cette équipe Astana.
00:14:04 Simone Consoly, quatrième pour l'équipe française Cofidis.
00:14:07 Et puis derrière, on retrouve des grimpeurs avec Ruben Guerreiro,
00:14:10 Félix Gros-Chartner et David Eformolo, qui seront normalement les acteurs aujourd'hui.
00:14:14 - Si on regarde le gabarit des coureurs qui se trouvent pour l'instant
00:14:20 aux premières places du classement général, à savoir Jonathan Milan, Keesboll, Max Kanter,
00:14:25 ce sont des coureurs qui font 1m90, qui font pas loin des 80 kg.
00:14:31 Pour passer une bosse comme aujourd'hui, avec des forts pourcentages comme ça,
00:14:35 on parlait hier du rapport poids-puissance, c'est quasiment impossible.
00:14:38 Alors c'est vrai qu'il faut du coup descendre légèrement dans le classement général
00:14:42 pour ensuite retrouver les grimpeurs qui sont bien placés.
00:14:45 À l'image de David Eformolo, de Santiago Butrago ou de Ruben Guerreiro,
00:14:50 qui est désormais le mieux placé à 17 secondes des sprinters.
00:14:53 - Pour faire un point général sur le classement général, pour tout vous dire,
00:14:58 il y a pas mal d'équipes encore avec au moins un ou deux coureurs placés à 19 secondes.
00:15:02 Seulement la DSM qui n'a personne, la sélection saoudienne également,
00:15:07 la formation Koratech et l'équipe continentale japonaise JCL Team Ukyo.
00:15:13 Mais sinon, toutes les équipes ont au moins un représentant dans ces coureurs à 19 secondes.
00:15:20 Pas forcément des garçons qu'on attendait d'ailleurs notamment.
00:15:23 Mais toutes les équipes vont jouer, notamment la formation Q35 Pro Cycling Team
00:15:28 avec Marc Donovan et Alessandro Fedeli, qui est un bon puncher également
00:15:33 qu'il ne faudra pas oublier dans le final.
00:15:35 - Tout à fait. Et puis cette formation Movistar aussi, étonnante, avec Max Kanter.
00:15:39 Enfin, étonnante, Ruben Guerreiro, il n'y a rien d'étonnant au fait qu'il soit quatrième.
00:15:43 Par contre, Max Kanter, troisième, c'est un jeune sprinter allemand.
00:15:47 Il a réussi à passer la bosse aujourd'hui. Ça risque d'être compliqué.
00:15:50 L'équipe UAE va pouvoir bénéficier du travail de la baragne Victorious
00:15:55 tout au long de la journée. Ça veut dire qu'ils vont user beaucoup moins de force.
00:16:00 Et on se rend compte que dans cette équipe, il y a quand même des éléments qui sont très intéressants.
00:16:04 On a vu Pascal Ackermann en difficulté sur le Saoudi Tour au début des premières étapes.
00:16:08 Hier, il s'est refait la cerise. Il a même attaqué dans le final.
00:16:11 On a David De Formolo, sixième hier. On a Félix Rochteiner, septième hier.
00:16:16 On a vraiment des bons éléments et des bons grimpeurs pour durcir le final
00:16:21 et rendre quelque chose de vraiment difficile.
00:16:25 Je ne vais pas vous faire la carte postale.
00:16:29 Non, mais c'est vrai que pour avoir été en Arabie Saoudite,
00:16:34 on n'a pas eu l'occasion encore de voir de paysages magnifiques.
00:16:39 Mais c'est quand même une chance pour les coureurs de la course.
00:16:43 On a eu des moments difficiles, mais on a réussi à faire la course.
00:16:47 On a réussi à faire la course.
00:16:49 On a eu l'occasion encore de voir de paysages magnifiques.
00:16:52 Mais c'est quand même une chance pour les coureurs cyclistes d'avoir une culture différente
00:16:57 et d'arriver dans des pays du Moyen-Orient.
00:17:00 Je sais qu'on a été très bien accueillis par l'Arabie Saoudite quand j'y suis allé en 2020.
00:17:05 Et je sais que pour avoir des échos des coureurs qui sont présents sur place,
00:17:09 il y a quand même des paysages magnifiques.
00:17:12 C'est une terre où il y a des choses à découvrir.
00:17:15 Est-ce que vous avez eu des échos des routes ?
00:17:18 Oui, il y a eu pas mal de crevaison.
00:17:20 Les coureurs n'étaient pas très contents.
00:17:22 J'ai eu écho de ce qui s'était passé avec Andrea Pasqualone,
00:17:27 le coureur italien de la formation Bahreïn.
00:17:29 Il y a eu beaucoup de crevaison.
00:17:31 Ça s'explique pour plusieurs raisons.
00:17:33 Les coureurs emmènent sur ce type de course des vélos taillés pour la vitesse.
00:17:41 Ce sont des vélos aéros, très rigides, avec des roues très rigides.
00:17:44 Il y a des catadiotes, on l'a vu, sur la route.
00:17:47 C'est aussi ce vent qui balaie les gravillons.
00:17:50 Malheureusement, il y a eu beaucoup de crevaison.
00:17:52 La plupart des coureurs sont équipés en boyaux.
00:17:55 Certains, on revoit des pneus avec des chambres à air.
00:17:59 Un peu moins de tubeless aussi.
00:18:02 Mais ça fait pas mal de crevaison.
00:18:05 Après, on était sur les mauvaises routes.
00:18:07 Les deux premières étapes, on était loin d'être sur des belles routes,
00:18:10 comme on le voit actuellement.
00:18:12 Là, on était sur des routes un tout petit peu plus étroites,
00:18:15 même si c'est jamais très étroit comparé à ce qu'on voit en Europe.
00:18:18 Et puis surtout, le revêtement était très mauvais.
00:18:20 On voyait que ça sautait énormément, il y avait des trous dans la route.
00:18:23 C'est vrai que sur les deux premières étapes, on a eu énormément de crevaison.
00:18:26 On a même vu à un moment donné une image assez loufoque.
00:18:29 On voyait la voiture de dépannage neutre qui a déposé des roues...
00:18:32 La voiture de dépannage neutre qui était à l'avant de la course,
00:18:34 qui a déposé des roues au panneau 15 km, il me semble,
00:18:37 de la première étape, je crois.
00:18:40 Tout simplement pour que la deuxième voiture,
00:18:42 qui était à l'arrière du peloton, puisse récupérer des roues.
00:18:44 Parce que certainement, je pense qu'elle n'en avait plus à ce moment-là de disponible.
00:18:47 Tellement il y avait eu de crevaison.
00:18:48 Et surtout, pour les équipes, je ne pense pas qu'on ait les voitures propres des équipes.
00:18:52 Non, c'est sûr que non.
00:18:53 Les voitures fournies par l'organisation.
00:18:55 C'est sûr que non.
00:18:56 Et du coup, ça peut aussi un petit peu changer les automatismes.
00:18:59 Oui, et puis on n'a pas tout le matériel disponible.
00:19:01 Je ne sais pas, à la limite, il faudrait se renseigner.
00:19:03 Mais j'imagine qu'on a peut-être emmené, je ne sais pas,
00:19:05 peut-être 30 ou 40 boyaux de rechange.
00:19:08 S'il y a 50 crevaisons, après, il faut s'arranger avec les autres équipes.
00:19:12 Coller la rustine le soir sur le...
00:19:14 Pour trouver son place.
00:19:15 Après, on arrive à s'arranger entre équipes.
00:19:17 On a souvent les mêmes manufacturiers au niveau des boyaux, au niveau des dérailleurs et autres.
00:19:22 Donc, on arrive à s'arranger avec les autres équipes.
00:19:24 Mais voilà, quand on subit comme ça énormément de crevaison pour toutes les équipes,
00:19:28 c'est clair qu'au bout d'un moment, on doit commencer un petit peu à avoir peur de se dire,
00:19:31 est-ce qu'on va pouvoir aller au bout ?
00:19:33 C'est exactement ça.
00:19:34 D'autant plus qu'en fait, les équipes ont un poids limité au départ pour arriver sur la course.
00:19:41 Parce qu'évidemment, on ne peut pas emmener tout ce qu'on veut, des home trainers, tout ça.
00:19:46 Et puis, ça coûte très cher.
00:19:47 Ça coûte très très cher.
00:19:49 Et c'est exactement pareil pour les bidons.
00:19:51 On voit que les coureurs, la plupart du temps, descendent les bidons à la voiture.
00:19:56 Dans un souci aussi d'écologie, mais dans un souci de recyclage.
00:20:00 Parce qu'on reste un moment dans ces courses du pays du golf.
00:20:05 Et du coup, on essaye de ménager au maximum tout ce qu'on a.
00:20:10 Il reste moins de 40 kilomètres dans cette quatrième étape du SaoudiTour.
00:20:15 On va laisser Ahmed Madan et Doozan Rayovic continuer de travailler en tête de peloton
00:20:20 pour conserver et abaisser l'écart qui sépare le peloton des quatre hommes de tête.
00:20:26 Nous, on va marquer une première pause dans cette étape du SaoudiTour.
00:20:29 On se retrouve dans quelques petits instants.
00:20:31 A tout de suite.
00:20:35 45 kilomètres dans cette quatrième étape du SaoudiTour.
00:20:38 Et cet écart qui est remonté à deux minutes, désormais, entre les quatre hommes de tête et le peloton.
00:20:43 On rappelle l'identité de l'échappé du jour.
00:20:46 C'est Félix Engelhardt, le champion d'Europe Espoir 2022 pour la Jayco Alhoula, qui est présent devant.
00:20:51 Avec Nicolas Zoukovski, le Canadien de la formation Q36.5.
00:20:56 On a également Antonio Barracs, le Croate de la formation continentale Koratec, qui était à l'avant déjà hier.
00:21:02 Et puis le Malaisien Mohamed Zarif de la formation Terengganu Polygon Cycling Team.
00:21:08 A noter que dans cette équipe continentale malaisienne, il y a un homme placé encore au classement général dans les 15 premiers.
00:21:17 Puisqu'il s'agit de Gerwen Meijers, le néerlandais de 30 ans, qui est habitué à aller chercher de belles places et des victoires sur le circuit asiatique.
00:21:25 Et qui donc là est toujours placé à 19 secondes du leader Jonathan Milan.
00:21:32 C'est vrai qu'on commence à se mettre un peu en ordre de marche dans ce peloton.
00:21:38 Comme on le disait avec Christophe, ça va aller très vite ces 34 derniers kilomètres.
00:21:43 Puisque le sommet de la bosse est à 8,6 km de l'arrivée.
00:21:48 Cette bosse est catégorisée de 2,8 km.
00:21:53 En réalité, elle commence à monter légèrement avant aux alentours de 2 ou 3%.
00:21:58 Ça fait quasiment une côte de 7 km.
00:22:01 Parce qu'on est sur du 3%.
00:22:04 Donc un peu à l'image d'hier, on va commencer à se mettre en ordre.
00:22:09 On va replacer ses leaders.
00:22:11 Pas comme dans un sprint, mais presque.
00:22:13 Et on voit les coureurs de la formation Uno-X très bien placés.
00:22:18 Les coureurs de la formation Astana se replacer.
00:22:20 Voici le profil de cette montée.
00:22:24 Avec cette "approche", on sera à Winter Park.
00:22:29 Avec des pourcentages de 3%.
00:22:31 On voit que ça fait long quand même. 8 km à 6% de moyenne.
00:22:34 On a retenu sur le roadbook 2,9 km.
00:22:39 Les pourcentages les plus difficiles que vous voyez en noir.
00:22:42 Avec notamment un kilomètre à 16,5 de moyenne.
00:22:45 Quand on voit que les 4 premiers kilomètres sont entre 2 et 2,5.
00:22:48 On se doute bien que les 4 derniers sont très raides.
00:22:51 Ça montre bien l'étendue de la difficulté de l'ascension.
00:22:54 On a vu tout à l'heure quelques images.
00:22:57 Ça ressemble un peu à un col.
00:22:59 On est clairement avec des épingles de la cheveux.
00:23:02 Des passages très raides.
00:23:04 C'est pour moi ce qui me confirme qu'aujourd'hui ce sera compliqué.
00:23:08 Très compliqué.
00:23:09 Voire même pour les sprinters qu'on a vus bien à l'avant depuis le début du tour du Saoudi.
00:23:14 Même pour un coureur comme Mezgek ?
00:23:17 Je pense quand même.
00:23:18 Après c'est à voir.
00:23:19 Tout dépend comment ça va se courir.
00:23:21 C'est mon point de vue.
00:23:23 Mais franchement je crois que ce sera trop dur.
00:23:26 Au sommet il reste encore 8,5 km.
00:23:29 Mais c'est sur une très belle route en faux plat descendant.
00:23:31 Ça va très vite pour aller à l'arrivée.
00:23:33 8,5 km en temps normal si on bascule avec 20-30 secondes.
00:23:38 Je pense que c'est faisable.
00:23:39 Pour vous on n'a pas le temps de s'organiser.
00:23:40 Pour moi on n'a pas le temps de s'organiser.
00:23:42 La bosse est tellement raide qu'on va se retrouver quasiment...
00:23:45 Il n'y aura pas de groupe.
00:23:46 Il y aura des groupes de 1, 2, 3 coureurs.
00:23:49 Je pense qu'on sera complètement éparpillés partout comme on l'était l'année dernière.
00:23:52 Et là c'est encore plus difficile de s'organiser.
00:23:54 Pour moi les écarts qui seront faits en haut seront presque irrémédiables jusqu'à la ligne.
00:23:58 Sauf bien entendu si on se regarde.
00:24:00 Bien sûr ils seront irrémédiables.
00:24:02 Et puis on a vu que le niveau est tellement hétérogène entre les équipes continentales,
00:24:05 les équipes pro-continentales et les équipes pour le tour.
00:24:08 Il y a vraiment des coureurs qui se distinguent, qui sont au-dessus du lot.
00:24:12 À l'image de David Eiformo-Leo, de Ruben Guerreiro.
00:24:16 Ce sont des garçons qui peuvent gagner en World Tour.
00:24:19 Ruben Guerreiro meilleur grimpeur du Giro notamment.
00:24:21 Tout à fait.
00:24:22 Comme l'a dit Christophe, c'est presque un col.
00:24:26 On l'a vu sur la vue d'hélico.
00:24:28 Il y a un beau virage à l'image de l'Alpe d'Huez.
00:24:33 Il y en a deux là.
00:24:35 Il y a deux épingles à cheveux.
00:24:37 Il y a le virage Christophe Rimond et le virage Ioannos Fredo.
00:24:40 Je n'ai pas la chance d'avoir mon virage dans l'Alpe d'Huez, contrairement à Christophe.
00:24:46 En revanche, on a vu que l'enrobé est magnifique.
00:24:50 Il va y en avoir partout.
00:24:52 Ça va être 36-15 la cuisse.
00:24:54 Dans certaines situations de course, il faut être placé.
00:25:00 Alors que là, non.
00:25:01 Ça va se faire à la pédale.
00:25:03 Il va falloir être fort.
00:25:05 On va tourner sur la gauche.
00:25:07 On avait vent de dos.
00:25:10 On va le choper trois quarts dos.
00:25:12 C'est pour ça qu'on commence à avoir un peu de tension dans le peloton.
00:25:15 Les coureurs ont déjà passé tout à l'heure.
00:25:19 On est sur une grande boucle.
00:25:21 Les coureurs effectuent à deux reprises.
00:25:23 Tout le monde sait très bien ce qui va se passer.
00:25:25 Tout le monde a bien étudié qu'au tour d'avant, il y avait certainement un peu de vent.
00:25:28 De côté, on se méfie énormément.
00:25:30 On voit que c'est quasiment au sprint pour aller entamer ce changement de direction dans les premières positions.
00:25:36 On a cette formation Bingholz, où Alenis Bruxelles est toujours bien placée.
00:25:39 Avec deux coureurs qui sont toujours au général dixièmes.
00:25:43 Marco Tisa, l'italien.
00:25:45 Et Dimitri Peskens, le belge.
00:25:47 Tout à fait.
00:25:49 Et voici ce fameux virage.
00:25:51 Il y a du sable dans le virage.
00:25:54 L'équipe Bingholz l'a pris en tête.
00:25:59 Il y a des gravillons aussi.
00:26:01 On a vu des courraisons tout à l'heure et du mauvais état des routes.
00:26:04 Là, on a complètement changé de revêtement au niveau de la route.
00:26:08 C'est ce qu'on retrouve un peu à l'image des classiques.
00:26:10 Souvent, on se retrouve sur des grandes routes.
00:26:13 Comme on va pouvoir le voir plus tard sur le White News Blast.
00:26:16 C'est compliqué pour le coureur du team Arabie Saoudite, Murtaba Al-Khrabab.
00:26:22 Je le prononce bien ?
00:26:24 Je ne sais pas.
00:26:26 On a eu des problèmes pour Simon et Khonsounis.
00:26:29 On est en train de se faire ramener par Eddy Finez.
00:26:33 Comme je vous le disais, sur ce type de course.
00:26:37 Et qu'on va retrouver un peu plus tard sur les classiques.
00:26:40 On est sur des grandes routes.
00:26:42 Tout à coup, on tourne à gauche.
00:26:44 Il faut avoir un peu la science de la course.
00:26:47 Remonter au bon moment.
00:26:48 Les Belges savent le faire.
00:26:50 On l'a vu aussi avec la formation de Jayco.
00:26:52 Qui mène bien les sprints.
00:26:55 Qui sait remonter au bon moment.
00:26:57 On a changé de route.
00:27:00 On est sur des routes beaucoup plus étroites.
00:27:02 L'importance d'être devant.
00:27:04 Parce que sinon, on reste en serre-file.
00:27:06 En serre-file, c'est quoi ?
00:27:08 C'est qu'on subit l'élastique.
00:27:09 Les coureurs devant accélèrent dans la relance.
00:27:11 Et derrière, on subit.
00:27:13 C'est toujours plus facile de rester dans un premier tiers de peloton.
00:27:17 Dans un premier quart de peloton.
00:27:19 Pour ne pas avoir à subir les relances des coureurs qui mènent la poursuite.
00:27:26 Et on a changé du côté de la formation.
00:27:29 Parrain Victorius et Philippe Maciejuk.
00:27:31 Maintenant le Polonais qui fait le travail en tête de peloton.
00:27:34 Exit Ahmed Madan et Dusan Rayović pour l'instant.
00:27:38 Ryan Gibbons également bien placé pour l'équipe UAE.
00:27:45 Pour David Effort-Bolo, évidemment.
00:27:47 FX Groschartner, les deux quarts pour le classement général de cette équipe UAE.
00:27:51 L'Autrichien qui a tout de même une petite seconde d'avance
00:27:55 sur son coéquipier italien.
00:27:57 Et vous l'avez dit, cette formation bingole qui ne lâche pas.
00:28:00 Cette tête de peloton pour Marco Tizza et Dimitri Peskens.
00:28:04 Tant qu'on est sur une partie tortueuse, sur des routes un peu plus étroites.
00:28:09 On peut être exposé au vent, même si ça ne bouge pas beaucoup au niveau des palmiers.
00:28:13 Il garde la tête de ce peloton.
00:28:15 On est toujours mieux à l'avant.
00:28:16 Regardez au fond là-bas, comme c'est étiré.
00:28:18 Bien sûr, on a des coureurs qui se retrouvent en difficulté.
00:28:22 Forcément, quand on court en queue de peloton, c'est compliqué.
00:28:28 On subit toutes les relances, on subit cet élastique.
00:28:34 Il faut freiner dans les virages, alors qu'au devant, c'est totalement fluide.
00:28:40 Ah oui, ça je l'ai vu sur Instagram.
00:28:42 J'ai vu que les coureurs photographiaient.
00:28:44 C'était assez remarquable.
00:28:46 Ils appellent ça le...
00:28:50 Je ne sais plus comment.
00:28:51 Là, ça s'appelle Mariah.
00:28:53 Ah, Mariah.
00:28:54 Oui, Mariah.
00:28:55 Non, le Rock Mirror, il me semble.
00:28:57 C'est là d'où était donné le départ, d'ailleurs.
00:29:00 Il me semble que c'est le Rock Mirror, mais ça donnait des très belles images,
00:29:03 notamment aussi avec les Leuphant Rock.
00:29:05 Oui, que l'on a vu tout à l'heure.
00:29:07 En tout cas, l'étape est plus jolie qu'hier.
00:29:12 Il y a des palmiers, c'est plus vert, on voit du relief.
00:29:16 Vous dites ça parce qu'elles pâlissent plus vite aussi.
00:29:18 Non, mais l'avantage, c'est qu'hier, on a eu des coureurs qui étaient échappés,
00:29:24 qui ne collaboraient pas.
00:29:25 Là, on se retrouve avec quatre coureurs qui collaborent bien,
00:29:28 qui tournent bien, qui s'organisent bien.
00:29:30 Et puis, on va avoir un final qui va être à le temps,
00:29:32 qui va être vraiment très intéressant.
00:29:34 On voit qu'on a des changements de route, des changements de direction,
00:29:37 et puis cette incertitude de la bosse,
00:29:40 savoir est-ce qu'un puncher va être capable de passer, un grimpeur.
00:29:44 C'est une course qui est finalement intéressante aujourd'hui.
00:29:48 On ne l'a pas vu tout à l'heure à l'image, mais Antonio Barrache
00:29:50 est allé chercher les trois autres points au sprint intermédiaire.
00:29:53 C'est anecdotique, mais il a pris six points aujourd'hui
00:29:55 grâce à cet échappé le croate.
00:29:57 Il va remonter à la troisième place du classement des sprints intermédiaires,
00:30:01 maillot des sprints intermédiaires porté, on le rappelle,
00:30:03 par le Danois de la formation Uno X, Marcus Sander-Hansen.
00:30:07 Et il va être à l'abri normalement aujourd'hui.
00:30:10 Il va le conserver jusqu'à demain,
00:30:12 mais peut-être devra-t-il se porter à l'avant demain
00:30:15 pour le sécuriser, ce maillot des sprints intermédiaires.
00:30:19 On a vu le maillot rouge derrière d'Ilan Gronewegen,
00:30:25 qui lui, clairement, aujourd'hui, n'a aucune ambition sur cette course,
00:30:29 si ce n'est peut-être de replacer Luca Mesgec.
00:30:32 Il va se mettre au service du collectif, je pense, aujourd'hui.
00:30:35 Il va envoyer l'ascenseur un peu à ses coéquipiers,
00:30:38 comme à Mesgec, qui l'a parfaitement lancé sur les deux premières étapes.
00:30:42 C'est vrai que c'est donnant-donnant, en fait, dans les équipes comme ça.
00:30:46 Il y a des sprinters pour qui on travaille quasiment toute l'année,
00:30:52 mais parfois, et même c'est souvent de rigueur,
00:30:56 quand ils peuvent se mettre au service des équipiers
00:30:59 ou avec un coureur qui a un potentiel ou un profil un peu différent,
00:31:04 ils en profitent.
00:31:06 On renvoie l'ascenseur, ce qui permet après, sur les sprints,
00:31:09 d'avoir des équipiers qui sont dévoués à 100% pour leurs sprinters.
00:31:14 Les sprinters, justement, qui seront peut-être également à l'honneur
00:31:17 sur la deuxième étape, on vous le rappelle, de l'Etoile de Bessèges,
00:31:20 qui sera à suivre dans la foulée de cette quatrième étape du Saoudi-Tour,
00:31:23 bagarre au baie, avec peut-être encore un nouveau duel
00:31:26 entre Arnaud Delis et Matt Spedersen, aujourd'hui.
00:31:30 Le maillot de leader, qui est sur les épaules du prodige belge,
00:31:34 on le rappelle, 20 ans, qui a battu hier Matt Spedersen et Benoît Kosneufroy
00:31:39 dans un final pour puncher.
00:31:41 Ce serait un tout petit peu plus facile, normalement, aujourd'hui.
00:31:44 On va voir si ça peut changer, en tout cas, la hiérarchie à Bessèges.
00:31:48 Et puis rendez-vous à partir de 17h15 autour de Greg Acher
00:31:51 et 19h45 pour l'équipe du soir.
00:31:54 On parlera notamment, Yohann et Christophe, de la retraite internationale
00:31:57 de Raphaël Varane, co-capitaine des hommes de confiance
00:32:02 de Didier Deschamps, qui ne repart pas pour un cycle avec l'équipe.
00:32:06 - En retraite internationale. - Oui, internationale,
00:32:08 puisqu'il continuera évidemment sa carrière à Manchester United.
00:32:11 Et donc, on parlera de tout ça autour de Greg Acher
00:32:15 et de ses chroniqueurs et d'Olivier Ménard, également.
00:32:18 Il reste 26 kilomètres, donc, dans cette quatrième étape.
00:32:22 Ce que je vous propose, c'est de tourner la dernière page
00:32:24 de publicité de ce Saoudi-Tour sur aujourd'hui.
00:32:27 Pardon, parce qu'il y en aura demain, évidemment.
00:32:29 Mais voilà, on va vivre ensemble ce final pour Costo,
00:32:35 sans interruption. On se retrouve dans quelques instants
00:32:38 pour cette poste qui va redessiner le classement général.
00:32:42 À tout de suite.
00:32:43 Les équipes des leaders de ce Saoudi-Tour qui commencent
00:32:49 à se mettre en place, parce que dans 5-7 kilomètres,
00:32:53 on va aborder les premiers comptes de réforme de cette montée d'Arate,
00:32:56 qui sera donc le juge de paix, normalement, de ce Saoudi-Tour,
00:33:00 avec toutes les formations qui se mettent en place.
00:33:03 On a l'équipe UAE Team Emirates, évidemment,
00:33:06 pour David Eformolo et Félix Groschartner.
00:33:08 Et devant, malheureusement, c'est Mohamed Zarif
00:33:10 qui a été le premier à craquer. Ils ne sont plus que trois.
00:33:13 Donc, avec Félix Engelhardt, Nikolaj Zoukovski
00:33:16 et Antonio Barracs, qui ouvrent la route avec une avance
00:33:19 d'une quarantaine de secondes sur cette tête de peloton.
00:33:22 On a vu Félix Engelhardt, le coureur de la formation
00:33:24 de Jayko Aloula, qui fait l'essentiel du travail à l'avant.
00:33:27 On n'a pas abdiqué. L'écart est maintenu aux alentours
00:33:29 de 45 secondes, mais ça va être difficile.
00:33:31 Quand on va arriver dans les premières pentes,
00:33:34 le peloton se replace. À la gauche de l'écran,
00:33:36 en jaune, la formation Uno-X.
00:33:39 Plein centre, la formation UAE, Barraïd entre les deux.
00:33:42 La formation Astana de Seyss-Boll, à droite de l'écran.
00:33:46 Oui, Mayo Bleu-Ciel, vous avez l'habitude.
00:33:49 La Cofidi juste derrière.
00:33:51 Et la Movistar qui remonte.
00:33:52 Avec Mathias Norsgaard, qui a pris beaucoup de vent
00:33:55 cette semaine pour ses leaders.
00:33:58 À noter du côté de la formation Uno-X,
00:34:01 si Sören Varenskogl s'est imposé hier,
00:34:04 ce n'est pas lui qui est le mieux placé au classement général
00:34:07 dans cette formation norvégienne.
00:34:09 C'est Jakob Ingsgall, d'Ossar 57,
00:34:13 qui est lui encore dans les temps à 19 secondes
00:34:16 de Jonathan Milan.
00:34:18 Ils sont une vingtaine de coureurs encore à peu près
00:34:20 dans les temps à pouvoir se jouer la victoire finale.
00:34:24 Sauf que dans cette vingtaine de coureurs,
00:34:27 il y a des sprinters qui ne passeront pas la bosse aujourd'hui.
00:34:30 C'est pour ça qu'on se met au service des leaders,
00:34:33 des grimpeurs.
00:34:34 On va arriver sur une partie un peu plus technique.
00:34:37 Les coureurs n'ont pas emprunté cette dernière partie.
00:34:42 On voit la bosse là.
00:34:44 On la revoit actuellement, vu d'hélicoptère.
00:34:46 Deux kilomètres, 8 à 12%.
00:34:48 On a dit que ça fait quasiment 8 kilomètres en tout.
00:34:50 On aura un bon faux plat juste avant pour y arriver.
00:34:52 Elle fait mal rien qu'à la regarder.
00:34:54 C'est ce qu'on disait avec Johan pendant la pub.
00:34:57 Elle doit être horrible cette bosse à monter
00:34:59 sur une belle route en plus.
00:35:01 Sachez qu'on n'arrive pas en haut.
00:35:03 On a quand même 7-8 kilomètres à faire à fond
00:35:05 si on veut se détacher et conserver son avance.
00:35:08 Ou rattraper ceux qui nous ont distancés.
00:35:10 Mais c'est clair qu'en haut, il reste 8,5 km.
00:35:13 C'est un cul-de-sac en haut.
00:35:15 C'est une impasse.
00:35:17 L'arrivée sera jugée tout au bout de cet observatoire.
00:35:20 On a choisi le côté gauche de la route.
00:35:23 C'est un peu à l'image des sprints.
00:35:25 On s'organise en équipe, en train.
00:35:29 On choisit un côté pour ne pas se faire remonter.
00:35:31 Pour essayer d'être placé le maximum.
00:35:33 Dès qu'on va arriver dans les premières pentes,
00:35:37 qui sont aux alentours des 2-3%,
00:35:40 les équipiers qui auront fait un travail
00:35:42 de protection de leur leader vont commencer à s'écarter.
00:35:45 C'est pour ça qu'il faut rester toujours bien placé.
00:35:48 Sinon, on risque de prendre des coureurs largués.
00:35:52 Et de prendre des cassures.
00:35:54 C'est très important de rester en tête de peloton.
00:35:58 On peut le voir sur cette vue d'hélico.
00:36:00 C'est un peloton peu nombreux.
00:36:02 Ils sont 105 coureurs.
00:36:04 D'habitude, les coureurs sont plus sur les courses
00:36:06 aux alentours d'une 150-160 coureurs.
00:36:08 Aujourd'hui, ils sont 105 coureurs au départ.
00:36:10 Après quelques abandons.
00:36:12 On voit que la route est hyper large.
00:36:15 Ça donne visuellement un peloton encore plus petit.
00:36:19 On essaie de résister pour les 3 hommes de tête.
00:36:22 Je ne suis même pas sûr qu'on arrive au pied du raid
00:36:25 à l'avant encore.
00:36:27 On a vu que derrière, ça roulait déjà très vite.
00:36:30 C'est Antonio Barrach qui est en train de rouler
00:36:34 dans cet échappé aux côtés de Nicolas Zoukowski
00:36:38 et de Félix Stengelhardt.
00:36:41 Il y a beaucoup plus d'application et d'implication
00:36:45 que l'échappé d'hier.
00:36:47 Voici ce jeune Allemand qui faisait partie
00:36:50 de l'équipe d'Allemagne sur le Tour de l'Avenir.
00:36:52 La saison passée, ils avaient remporté
00:36:54 le contre-la-montre par équipe.
00:36:56 Lui a été champion d'Europe.
00:36:58 Donc, espoir, je vous le disais,
00:37:00 la saison dernière au Portugal, du côté de Anadia.
00:37:03 Sur un parcours avec des bosses pour Puncher.
00:37:08 Pour Félix Stengelhardt, il a pris la carte de l'échappé.
00:37:13 Mais pas sûr que ce soit la bonne.
00:37:16 Non, ce ne sera pas la bonne.
00:37:18 Comme on le disait tout à l'heure,
00:37:20 c'est un excellent rouleur au contre-la-montre.
00:37:22 Ce genre d'exercice, regardez la position
00:37:24 qu'il a adoptée.
00:37:26 Il a les mains en bas du guidon.
00:37:28 D'ailleurs, ils ont tous les trois les mains en bas du guidon.
00:37:30 Pourquoi ? Parce qu'on a une meilleure pénétration dans l'air.
00:37:32 Chacun passe son relais.
00:37:34 On n'a pas besoin de faire de signe.
00:37:36 On s'écarte, on fait 100-150 mètres en tête.
00:37:39 Une dizaine de secondes.
00:37:41 On fait parfois un petit geste de coude.
00:37:43 Et puis on reprend sa place.
00:37:45 Un peu comme un contre-la-monte par équipe.
00:37:47 On sait que ça ne suffira pas.
00:37:49 Mais ça fait un bon travail pour la suite de la saison.
00:37:51 Alors qu'à peu près dans 4 kilomètres,
00:37:53 on va s'approcher des premières pentes.
00:37:55 Ça frotte énormément là.
00:37:57 On voit les coureurs de l'équipe Cofidis
00:37:59 qui sont venus s'intercaler au milieu de l'équipe Movistar.
00:38:01 Avec Max Valscheid qui a fait un peu de place.
00:38:03 Avec sa carrure.
00:38:05 Avec Max Valscheid.
00:38:07 Et Engelhardt qui n'était pas superstitieux.
00:38:09 Puisqu'il a le Dossard 13.
00:38:11 Mais il ne l'a pas retourné.
00:38:13 On sait que certains collègues à vous,
00:38:15 coureurs, sont un peu superstitieux
00:38:17 lorsque l'on tire le 13.
00:38:19 On peut le retourner.
00:38:21 C'est aussi une suggestion de bon augure.
00:38:23 Le 13 peut être pour certains...
00:38:25 Je ne l'ai jamais eu moi le 13.
00:38:27 Non, moi non plus.
00:38:29 C'est souvent en parlant d'alphabétiques.
00:38:31 Je suis toujours dans les derniers.
00:38:33 En queue de peloton, c'est Jonas Abrahamsen
00:38:35 qui a porté le maillot de leader
00:38:37 sur le Tour de Pologne.
00:38:39 La saison dernière.
00:38:41 On est dans les premiers contre-forts.
00:38:43 On est dans cette partie à 2-3%.
00:38:45 Dans ce long faux-plat qui va durer à peu près 4 km.
00:38:47 Pour aller chercher les pentes les plus raides.
00:38:49 On a vu tout à l'heure des hélicoptères.
00:38:51 C'est Zukowski qui a accéléré.
00:38:53 Dans l'échappée.
00:38:55 On sent la pression du peloton
00:38:59 qui revient désormais à 20 secondes.
00:39:01 On a vu des équipiers déjà s'écarter
00:39:03 de la formation InnoX.
00:39:05 Qui ont fait déjà un gros travail.
00:39:07 On a vu la formation DSM.
00:39:09 On les a vu mais un peu en deçà
00:39:11 de ce qu'on attendait d'eux.
00:39:13 Un peu à contre-temps peut-être.
00:39:15 Un peu à contre-temps sur les sprints.
00:39:17 Notamment Kasper van Neuden
00:39:19 qui n'était pas forcément à la hauteur
00:39:21 de ce qu'on attendait de lui.
00:39:23 C'est la seule formation World Tour
00:39:25 qui n'est pas spécialement bien classée
00:39:27 au classement général.
00:39:29 Le mieux classé 24ème
00:39:31 c'est Kasper van Neuden.
00:39:33 Déjà à 43 secondes.
00:39:35 Il ne passe pas la bosse aujourd'hui.
00:39:37 S'il n'était pas en capacité
00:39:39 de pouvoir rivaliser au niveau du sprint
00:39:41 c'est clair qu'aujourd'hui ce sera
00:39:43 impossible pour lui.
00:39:45 On a vu l'équipe DSM qui travaillait
00:39:47 à l'avant, qui essayait de trouver
00:39:49 des automatismes. Ils sont là, bien placés.
00:39:51 Ils auraient pu emmener Romain Bardet ?
00:39:53 Ils auraient pu emmener Romain Bardet.
00:39:55 Honnêtement le parcours,
00:39:57 même pour Romain, aujourd'hui il y avait
00:39:59 quelque chose à faire.
00:40:01 Il fera sa rentrée au bouc ?
00:40:03 On le verra au bouc de la Marne-Lèche ?
00:40:05 Je croyais au bouc de la Mayenne.
00:40:07 Non, ça ferait tard !
00:40:09 Je ne sais pas où il rentre.
00:40:13 Il rentre là-bas au moins ?
00:40:15 L'écart qui est de 20 secondes.
00:40:19 Ils ne sont plus que 3.
00:40:21 Félix Engelhardt, Nicolas Zoukovski
00:40:23 et Antonio Barrac.
00:40:25 Ils sont en train de se faire reprendre
00:40:27 petit à petit par un peloton
00:40:29 qui commence à s'organiser et à jouer
00:40:31 des coudes pour placer ses leaders.
00:40:33 On arrive au pied de cette montée
00:40:35 d'Arrate. On rappelle avec
00:40:37 ces passages à 20-22%.
00:40:39 Il faut se rendre compte
00:40:41 ce que c'est que du 22%.
00:40:43 C'est rare pour les coureurs d'affronter
00:40:45 de tels pourcentages.
00:40:47 On les retrouve par exemple
00:40:49 sur une course comme
00:40:51 La Flèche.
00:40:53 Le mur de Ouy.
00:40:55 Il y a des passages à 22%.
00:40:57 C'est des pourcentages qui correspondent
00:40:59 à des coureurs comme Julien Alaphilippe.
00:41:01 Mais parce que c'est assez court,
00:41:03 il faut mettre du petit développement.
00:41:05 Des barrages qui se relèvent.
00:41:07 Non, non, mais tout à fait.
00:41:09 On en trouve aussi sur la Vuelta.
00:41:11 On a souvent des arrivées
00:41:13 autour du Pays Basque.
00:41:15 Après cette arrivée, elle peut faire penser
00:41:17 à la fin du mur de Péguerre,
00:41:19 notamment dans les Pyrénées.
00:41:21 C'est une course relativement facile.
00:41:23 Et les 3 derniers kilomètres sont très difficiles.
00:41:25 - On reste dans les pays du Moyen-Orient.
00:41:27 Au Tour de Man, on a la montagne verte.
00:41:29 Elle ressemble à ça.
00:41:31 Elle est plus longue de mémoire.
00:41:33 Pour l'avoir déjà montée,
00:41:35 ça fait au moins 7 ou 8 kilomètres.
00:41:37 On pourrait aller plus haut.
00:41:39 Il y en a largement assez.
00:41:41 Je crois qu'il y a 7 ou 8 kilomètres
00:41:43 à 12 ou 13% de moyenne.
00:41:45 Avec des passages à 20%.
00:41:47 Pour ceux qui regardent régulièrement
00:41:49 le vélo, voilà à quoi ça peut correspondre.
00:41:51 - Nicolas Zoukovski qui est désormais
00:41:53 seul en tête dans cette 4e étape.
00:41:55 Il risque d'affronter le pied
00:41:57 de cette montée d'Arrate.
00:41:59 Et bien, essolé.
00:42:01 Dans le peloton, on a un peu ralenti.
00:42:03 Après cette petite guerre de placement,
00:42:05 on sent un petit moment d'accalmie
00:42:07 en tête de peloton
00:42:09 avec Vegard Langen
00:42:11 pour la formation UAE
00:42:13 qui protège ses leaders.
00:42:15 - Une chose est sûre,
00:42:17 c'est que, comme on le disait tout à l'heure,
00:42:19 quand on va arriver au pied de la bosse,
00:42:21 le changement de braquet
00:42:23 utilisé...
00:42:25 - Ça va être violent.
00:42:27 - Ça va être très très violent.
00:42:29 - Ça va être violent.
00:42:31 - Tu parlais de Green Mountain tout à l'heure
00:42:33 qu'on monte autour d'Oman, c'est ça ?
00:42:35 Je me rappelle qu'effectivement,
00:42:37 sur ce genre d'étape,
00:42:39 on avait utilisé un gros développement
00:42:41 puisque toute l'étape était complètement plate.
00:42:43 Quand tu arrives là-dedans au pied
00:42:45 et qu'il faut changer le braquet,
00:42:47 tu ne sais plus du tout comment pédaler,
00:42:49 tu pédales carré et c'est assez compliqué.
00:42:51 En plus de ça, il y a des courants
00:42:53 qui s'écartent à droite, à gauche
00:42:55 et il faut slalomer.
00:42:57 C'est pour ça que c'est très important
00:42:59 d'arriver placé au pied d'une montée
00:43:01 comme ça qui est relativement courte
00:43:03 même si elle est très difficile.
00:43:05 - On la devine au fond.
00:43:07 À gauche de votre écran,
00:43:09 même si l'hélicoptère s'apaisse un petit peu,
00:43:11 on a repris un petit peu de champ
00:43:13 à la faveur de cette attaque
00:43:15 de Nikola Zoukovski.
00:43:17 - Oui, ce qu'on a vu là,
00:43:19 ça temporise un petit peu
00:43:21 dans ce peloton.
00:43:23 - On arrive dans une zone de délestage.
00:43:25 - Oui, la zone de délestage.
00:43:27 Les courants jettent leur bidon
00:43:29 mais ça sera ramassé par les organisateurs.
00:43:31 Bien évidemment, on rappelle
00:43:33 que l'écologie, c'est quand même
00:43:35 quelque chose d'important.
00:43:37 Les courants font de plus en plus attention.
00:43:39 - On est habitués maintenant.
00:43:41 - Mais il faut le rappeler
00:43:43 parce que ça peut paraître un peu bizarre
00:43:45 de voir des bouteilles de plastique
00:43:47 comme ça jetées dans le désert.
00:43:49 - C'est fait pour.
00:43:51 D'ailleurs, quand on se dit
00:43:53 "on s'y habitue",
00:43:55 les courants s'y habituent aussi.
00:43:57 Même quand on a les commissaires
00:43:59 juste après les courses,
00:44:01 c'est assez rare de voir des amendes pour ça.
00:44:03 Ce qui est au début,
00:44:05 quand la règle est arrivée
00:44:07 c'est que les courants n'étaient pas
00:44:09 tellement habitués.
00:44:11 Des fois, on voyait des courants faire des erreurs
00:44:13 mais aujourd'hui, ce n'est plus le cas.
00:44:15 Je pense que les organisateurs se sont vraiment adaptés
00:44:17 et ont prévu beaucoup de zones de délestage
00:44:19 et surtout à des points clés.
00:44:21 Pas à des moments où on n'aurait
00:44:23 pas du tout l'envie de jeter son bidon
00:44:25 ou ses papiers.
00:44:27 - Le peloton évolue avec la société aussi.
00:44:29 C'est un changement de mentalité.
00:44:31 L'écologie est maintenant
00:44:33 devenue une source importante
00:44:35 pour beaucoup de monde.
00:44:37 On voit que le cyclisme féminin
00:44:39 est aussi à l'image de la société.
00:44:41 Finalement, le vélo, ça suit
00:44:43 ce qui se passe dans la vie.
00:44:45 - Dans quelques instants,
00:44:49 donc,
00:44:51 cette montée d'Arrate
00:44:53 que peut-être Nicolas Zoukowski
00:44:57 va aborder
00:44:59 en première position
00:45:03 avec peut-être
00:45:05 100-200 mètres d'avance.
00:45:07 - Là, il n'a pas 200 mètres.
00:45:09 15 secondes en faux plat montant.
00:45:11 Ou il les a peut-être maintenant.
00:45:13 Il ne les aura pas au pied, je ne pense pas.
00:45:15 - Regardez le vélo qu'il a.
00:45:17 C'est un vélo qui est vraiment typé aéro.
00:45:19 Il n'a plus de bidon d'ailleurs.
00:45:21 Il va être un peu déshydraté
00:45:23 dans cette finale de course.
00:45:25 Il a vraiment un gros développement.
00:45:27 C'est ce qu'on disait tout à l'heure.
00:45:29 Un développement...
00:45:31 Comment on pourrait expliquer ça
00:45:33 de manière un peu plus vulgaire ?
00:45:35 Il est sur la 6ème,
00:45:37 en 6ème vitesse, et il va devoir se mettre
00:45:39 en première quand il va arriver dans la bosse.
00:45:41 - C'est exactement ça, oui.
00:45:43 - Généralement, le moteur risque de chauffer un peu.
00:45:45 - Il s'est déjà retourné.
00:45:47 Il y a moins de 100 mètres selon les cars GPS.
00:45:49 Alors que Giulio Mazzotto,
00:45:51 que l'on a vu à l'avant également hier
00:45:53 pour la formation Koratech, est en train de se faire lâcher
00:45:55 par le peloton.
00:45:57 Là, ça bouge.
00:45:59 - Il y avait du sable.
00:46:01 C'est parti derrière.
00:46:03 Les grosses équipes ont mis en route.
00:46:05 C'est l'équipe UAE qui vient maintenant
00:46:07 en tête de ce peloton.
00:46:09 - Ils ont bénéficié du travail
00:46:11 de l'équipe Bahrein Victorious toute la journée.
00:46:13 Il y avait Jonathan Milan en leader
00:46:15 et Santiago Burri-Triago pour l'étape.
00:46:17 C'est bien cette formation UAE,
00:46:19 Timière et Miretz,
00:46:21 qui comprend David et Formolo.
00:46:23 Félix Grossteiner, 6ème et 7ème hier,
00:46:25 qui sont classés respectivement 11ème
00:46:27 et 5ème du classement général.
00:46:29 Ça va être la grosse équipe
00:46:31 Grossteiner.
00:46:35 Tu me reprends, Théo.
00:46:37 - Félix Grossteiner.
00:46:41 - En même temps, c'est pas évident.
00:46:43 - Non, c'est pas évident.
00:46:45 - Frédéric Rodenberg,
00:46:47 lâché
00:46:49 pour la formation DSM.
00:46:53 - Ils ont tous plusieurs noms.
00:46:55 - Oui, c'est les noms danois.
00:46:57 - C'est ce que je disais l'année dernière.
00:46:59 Je préférais prononcer le nom de Guillaume Bartin
00:47:01 plutôt que Jonas Fingord.
00:47:03 - On continue toujours le gros travail.
00:47:09 Toujours cette équipe Uno-X.
00:47:11 C'est impressionnant.
00:47:13 Ils sont vraiment tout le temps là où il faut,
00:47:15 à l'avant de la course.
00:47:17 - C'est Varenchkold qui roule.
00:47:19 - Oui, c'est Varenchkold.
00:47:21 - C'est fini pour Pascal Ackermann.
00:47:23 - C'est logique.
00:47:25 - La formation Baryandjoukis
00:47:31 revient sur la gauche de l'écran.
00:47:33 - Ils ont percevé le maillot vert de Jonathan Milan,
00:47:35 entouré de Filipe Maciejouk
00:47:37 et de Santiago Buitrago.
00:47:39 C'est Vegard Langan, nouvelle fois pour cette équipe UAE.
00:47:41 - Jack Bauer pour la formation
00:47:43 Q36.5 Pro Cycling.
00:47:45 Cette nouvelle formation helvétique
00:47:47 avec les casques jaunes.
00:47:49 - On surveillera Marc Deneuven et Alessandro Fedeli
00:47:51 dans cette équipe.
00:47:53 Ça pourrait bien correspondre à Fedeli.
00:47:55 Il y a beaucoup de cours qui commencent à se relever.
00:47:57 - Il va y avoir un petit groupe et tout.
00:47:59 Ceux qui n'ont pas d'ambition aujourd'hui,
00:48:01 clairement ceux qui ont fait le travail.
00:48:03 On va s'écarter, on va finir l'étape tranquillement.
00:48:05 - Barac, qui était à l'avant tout à l'heure.
00:48:07 On devine le maillot de champion de Serbie,
00:48:09 de Dusan Rayović, pour la barène Victorius.
00:48:11 - Il a beaucoup roulé.
00:48:13 On l'a vu tout à l'heure à l'image,
00:48:15 il a énormément roulé aujourd'hui.
00:48:17 - Il y a les équipiers qui s'écartent
00:48:19 et qui n'ont pas les jambes.
00:48:21 - On voit la disparité du niveau.
00:48:29 On n'a pas attaqué les pentes les plus difficiles.
00:48:31 Pourtant, il y a déjà de nombreux lâchés.
00:48:33 Avant même, les coureurs qui sont en train de travailler
00:48:35 en tête de peloton.
00:48:37 On voit qu'il y a des coureurs blessés.
00:48:39 Beaucoup d'équipes continentales.
00:48:41 On parlait de la disparité des niveaux.
00:48:47 - Là, on a Matteo Maluccelli pour la bingole.
00:48:49 On retrouve Félix Engelhardt,
00:48:51 qui était à l'avant tout à l'heure.
00:48:53 Ce serait bien de retrouver le peloton.
00:48:55 On va voir ce qu'il s'y passe.
00:48:59 C'est toujours Vegard Langen qui roule pour l'équipe UAE.
00:49:01 On a bien emmené Ruben Guerrero,
00:49:03 notamment en tête de ce groupe.
00:49:05 - Je pense qu'on a une grosse ambition
00:49:07 au niveau de l'équipe Movistar.
00:49:09 On a vu Ruben Guerrero qui est venu
00:49:11 chercher une seconde de bonification.
00:49:13 Je ne sais plus sur quelle étape,
00:49:15 mais c'était hier.
00:49:17 - Il a pris deux secondes.
00:49:19 - C'était hier, donc ça montre bien l'ambition.
00:49:21 C'est fini pour Dino Leveghen.
00:49:23 - Il porte le maillot rouge du classement par points.
00:49:25 Il aura des chances demain.
00:49:27 Mais aujourd'hui, c'était avorté.
00:49:29 C'était prévu d'avance.
00:49:31 Les pourcentages ne sont pas élevés.
00:49:35 On est sur du 3-4%.
00:49:37 Quand on va arriver sur les pourcentages
00:49:39 les plus élevés, qu'il va falloir mettre
00:49:41 quasiment tout à gauche,
00:49:43 on va avoir beaucoup de coureurs.
00:49:45 Ils vont être certainement
00:49:47 5, 6, 7 coureurs seulement
00:49:49 capables de suivre le train
00:49:51 des meilleurs, notamment
00:49:53 celui de Ruben Guerrero, le portugais de la formation Movistar.
00:49:55 - On parlait des équipiers.
00:49:57 Le travail de Mathias Norsgaard,
00:49:59 qu'on a vu lâcher il y a quelques instants.
00:50:01 Il s'est donc relevé.
00:50:03 C'est Will Bartha pour la formation
00:50:05 Movistar qui travaille, tout comme
00:50:07 Vegard Langen.
00:50:09 L'Américain qui va commencer à durcir
00:50:11 pour Ruben Guerrero.
00:50:13 Vegard Langen qui s'écarte.
00:50:15 - Jonathan Milan, le coureur italien,
00:50:17 le leader, qui est toujours là.
00:50:19 - Toujours bien placé dans la roue
00:50:21 d'Andrea Pasqualone sur la droite de l'écran.
00:50:23 - Le pronostic de Christophe Riblon
00:50:25 c'était qu'il ne passait pas cette bosse.
00:50:27 - On est loin du sommet.
00:50:29 On va aller chercher la première épingle
00:50:31 à cheveux dans 1 km.
00:50:33 - On verra après.
00:50:35 Je lui souhaite de passer.
00:50:37 Il y a des coureurs qui ont un vrai profil
00:50:39 des grimpeurs.
00:50:41 Regardez la pente, c'est raide.
00:50:43 On a une vitesse très faible.
00:50:45 On va bien le reconnaître.
00:50:47 Le maillot vert pour l'instant,
00:50:49 c'est Butrago, le mieux placé
00:50:51 de cette équipe marine dans ce groupe.
00:50:53 - Varennes-Cold.
00:50:55 - Le sommet est à 8,6 km de l'arrivée.
00:50:57 On le rappelle.
00:50:59 Il nous reste 1,5 km d'ascension.
00:51:01 - Les plus dures.
00:51:03 - Les plus dures.
00:51:05 Et surtout, il y a le sprint bonus
00:51:07 en haut avec 3 secondes de modification.
00:51:09 - On ne peut pas l'oublier.
00:51:11 - 2 secondes et 1 seconde pour ceux
00:51:13 qui vont passer en tête.
00:51:15 C'est complètement explosé par l'arrière.
00:51:17 - Les meilleurs grimpeurs sont là.
00:51:19 - Il a l'arrière.
00:51:21 - On a aperçu les manches vertes.
00:51:23 Jonathan Milan qui se dandine
00:51:25 sur son vélo.
00:51:27 C'est trop dur pour le sprinter italien.
00:51:29 - Il est en train de craquer
00:51:31 alors qu'il reste encore une vingtaine
00:51:33 de coureurs.
00:51:35 - Santiago Boutriago qui était
00:51:37 très bien placé sur un petit développement.
00:51:39 C'est vraiment en train d'exploser.
00:51:41 Il va rester l'élite des coureurs
00:51:43 du World Tour qui sont capables
00:51:45 de s'imposer sur ce genre de boss.
00:51:47 On parlait de ce type de boss
00:51:49 qu'on rencontre autour du Bielly Basque.
00:51:51 Il y a encore un coureur de cette formation.
00:51:53 Oskatel Oskali qui est présent.
00:51:55 - Il est sûrement au milieu.
00:51:57 - La sparen.
00:51:59 - Formolo qui est là.
00:52:01 - Ilbarta qui s'écarte.
00:52:03 - C'est dur pour Iben Fernandez.
00:52:05 - On a encore Ryan Gibbons.
00:52:09 Pas très loin notamment.
00:52:11 Regardez tous ces coureurs en prise.
00:52:17 Ces passages à 18%, 17%, 18%.
00:52:21 - C'est des passages
00:52:23 très compliqués. On ne sait pas
00:52:25 s'il faut s'asseoir, se mettre en danseuse,
00:52:27 qu'on s'assoie ou se remet en danseuse.
00:52:29 On a quasiment tout à gauche
00:52:31 pour utiliser une expression cycliste.
00:52:33 Ça veut dire qu'il n'y a plus rien derrière.
00:52:35 On ne peut pas tourner plus les jambes
00:52:37 que ce qu'on est en train de faire maintenant.
00:52:39 - C'est l'équipe UAE.
00:52:41 - Une première grosse cassure.
00:52:43 - C'est Bochartner qui accélère.
00:52:45 On aperçoit Formolo.
00:52:47 - Il y avait encore Gregor Mühlberger,
00:52:49 l'autrichien, le grimpeur de cette formation.
00:52:51 C'est fini pour Markus Sönderhansen,
00:52:53 le porteur du maillot des sprints intermédiaires.
00:52:55 - On va bien revenir devant.
00:52:59 - On est dans le kilomètre le plus compliqué
00:53:01 de cette ascension d'Arat.
00:53:03 - Encore un gros kilomètre d'ascension.
00:53:05 - C'est difficile pour les courants,
00:53:07 aussi bien derrière que devant.
00:53:09 Mais c'est devant que ça nous intéresse.
00:53:11 - C'est Bochartner qui emmène devant Formolo.
00:53:13 Guerrero en troisième position.
00:53:15 Après on a Butrago.
00:53:17 C'est Ruben Fernandez qui zigzague.
00:53:19 - Il y a une question qui va être intéressante
00:53:21 dans cette formation AE.
00:53:23 Pour qui on roule ?
00:53:25 Est-ce qu'on roule pour David Dauvillier ?
00:53:27 Ou pour Félix Grossteiner ?
00:53:29 - Groschartner !
00:53:31 - Groschartner !
00:53:33 J'ai du mal !
00:53:35 - On n'a plus que 4-5 coureurs devant.
00:53:37 - Je peux l'appeler Félix ?
00:53:39 - Formolo qui insiste.
00:53:41 - Formolo, Guerrero, Groschartner.
00:53:43 - Ils font 6e et 7e sur l'étape.
00:53:45 Est-ce qu'il y a une question de leadership ?
00:53:47 C'est ce qu'on va voir.
00:53:49 À ce moment-là de la course,
00:53:51 c'est vraiment à la pédale.
00:53:53 - Il y a deux coureurs de Cofidis.
00:53:55 - Formolo qui fait le travail pour l'instant.
00:53:57 - La première épingle à cheveux à droite.
00:53:59 Regardez, 1km.
00:54:01 On le voit le panneau là-bas.
00:54:03 Il reste 1km pour aller au sommet.
00:54:05 - Il n'y a pas de secret.
00:54:07 - Ça s'est fait sans attaque.
00:54:09 - C'est tellement dur.
00:54:11 - C'est tellement dur que l'écrémage
00:54:13 se fait par l'arrière.
00:54:15 - Il n'y a pas de secret.
00:54:17 C'est les 4 meilleurs grimpeurs
00:54:19 de ce tour d'Arabie Saoudite.
00:54:21 - C'est des coureurs qu'on a l'habitude
00:54:23 de retrouver même sur d'autres courses
00:54:25 dans les différentes ascensions.
00:54:27 Des très bons grimpeurs du peloton international.
00:54:29 C'est logique de les retrouver à l'avant.
00:54:31 Là, on reprend un tout petit peu de vitesse
00:54:33 et un tout petit peu moins de pourcentage.
00:54:35 - Un quatuor en tête.
00:54:39 David et Formolo, Ruben Guerreiro,
00:54:41 Santiago Buitrago et Félix Groschartner
00:54:43 sont en tête de cette 4e étape.
00:54:45 Il va rester un tout petit kilomètre
00:54:47 dans cette bosse.
00:54:49 On rappelle qu'il y a 3 secondes
00:54:51 de planification à aller chercher au sommet.
00:54:53 Et David et Formolo en rajoutent.
00:54:55 - Oui, et Buitrago avait du mal à suivre.
00:54:57 Contrairement à Guerreiro
00:55:01 qui lui était tout de suite dans la roue.
00:55:03 - Ce n'est pas fini derrière.
00:55:05 Il y a encore Ruben Fernandez
00:55:07 de la Cofidis qui a un équipier.
00:55:09 - C'est Groschartner qui accuse le coup.
00:55:11 Le coéquipier de David et Formolo.
00:55:13 Buitrago est rentré.
00:55:15 On a 3 coureurs devant.
00:55:17 Derrière, on a 5-6 coureurs.
00:55:19 On va voir si on arrive à contenir l'écart.
00:55:21 Comme il l'est actuellement au sommet.
00:55:23 C'est possible de rentrer sur le groupe de poursuivants.
00:55:25 Il ne faut pas non plus
00:55:27 continuer à perdre du temps.
00:55:29 - Il y a 2 coureurs de la Movistar
00:55:31 dans le groupe des poursuivants.
00:55:33 - Il y a encore Gregor Mühlberger
00:55:35 et Oscar Rodriguez.
00:55:37 - Ils ne vont pas rouler.
00:55:39 Ils ne vont pas collaborer.
00:55:41 Il reste 8,6 km au sommet.
00:55:43 - Je vois bien Guerreiro en mètre.
00:55:45 J'ai l'impression que ça va bien pour lui.
00:55:47 - Il va bien se passer.
00:55:49 - Socket légère.
00:55:51 Buitrago peut-être un peu plus en difficulté.
00:55:53 - Après, il a un style un peu heurté.
00:55:55 Buitrago, ce n'est pas évident
00:55:57 à décrypter dans quel état il est.
00:55:59 Formolo encore qui en remet une.
00:56:01 On est passé à droite, à gauche de la moto.
00:56:03 - C'est Ruben Guerreiro qui a attaqué.
00:56:05 Ah non !
00:56:07 - C'est Formolo qui a attaqué.
00:56:09 - Guerreiro qui fait l'effort derrière
00:56:11 avec Santiago Buitrago.
00:56:13 - Gros charteneur qui lisse son effort.
00:56:15 - C'est étonnant pour Formolo d'attaquer à ce moment-là.
00:56:17 - Il est contré par Guerreiro.
00:56:19 - Ils auraient dû rester ensemble avec Félix.
00:56:21 - Gros charteneur, je vous complète.
00:56:23 - Johan.
00:56:25 - On se regarde.
00:56:27 Finalement, ça n'a pas marché.
00:56:29 Le contre de Guerreiro.
00:56:31 - C'est une erreur tactique de la part de Formolo.
00:56:33 Le mieux, c'est de rester en surnombre.
00:56:35 Il reste 8,6 km au sommet.
00:56:37 Il vaut mieux avoir un équipier.
00:56:39 - Il est bien.
00:56:41 - Il est bien.
00:56:43 - Ça va se regrouper.
00:56:45 - Non, non, non.
00:56:47 - C'est Buitrago qui a pris la tête.
00:56:49 Il va essayer d'imposer un rythme.
00:56:51 - Guerreiro profite de cette remontée.
00:56:53 Il essaie de fausser compagnie
00:56:55 à ses 3 compagnons d'échappée.
00:56:57 - Il va chercher les 3 secondes de bonification.
00:56:59 Il reste 300 m, 200 m.
00:57:01 - Buitrago qui s'accroche.
00:57:03 Avec David et Formolo dans la route du Portugais.
00:57:05 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:07 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:09 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:11 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:13 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:15 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:17 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:19 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:21 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:23 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:25 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:27 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:29 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:31 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:33 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:35 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:37 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:39 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:41 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:43 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:45 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:47 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:49 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:51 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:53 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:55 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:57 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:57:59 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:58:01 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:58:03 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:58:05 - C'est un bon moment pour le 3e.
00:58:07 - Il est rentré tout de suite.
00:58:09 - Jonathan Milano, on l'a compris, c'est terminé.
00:58:11 - Il est avec Kacbol notamment.
00:58:13 - Entre un sprinter.
00:58:15 - Et Antonio Nibali.
00:58:17 - Entre un sprinter.
00:58:19 - On n'est même pas encore au virage à droite.
00:58:21 - On annonce 40 secondes, mais il y a plus que ça, c'est sûr.
00:58:23 - Ça c'est le 2e groupe.
00:58:25 - Avec Embret Svejtat, le Norvégien de cette formation Human Power Health.
00:58:31 - Un des deux classés encore à 19 secondes dans cette équipe.
00:58:35 - On retrouve Ruben Fernandez.
00:58:39 - Axel Mario, le jeune coureur français de la formation Coffee 10.
00:58:43 - Belle ascension aux côtés de Gregor Mühlberger.
00:58:47 - Au revoir les dégâts.
00:58:49 - Et Uscaltel, c'est Mikel Asparen.
00:58:53 - On est déjà à 50 secondes pour ce groupe, c'est déjà trop tard.
00:58:55 - On va retrouver les 3 coureurs devant.
00:58:57 - Où est Groschartner ?
00:58:59 - Est-ce que Formolo va rouler devant ?
00:59:01 - Il n'a pas forcément un terrain à rouler avec Butrago et Ruben Fernandez.
00:59:03 - Il devrait pas rouler.
00:59:05 - Non, logiquement non.
00:59:07 - Mais visiblement, ça n'a pas l'air d'être...
00:59:09 - En tout cas, il devrait se servir du fait qu'il y ait Groschartner à intercaler pour se justifier de ne pas rouler.
00:59:13 - Ah, il est là bas, Groschartner.
00:59:15 - Ah si, si, on le voit en fond, tout au fond de l'image.
00:59:19 - Pour l'instant...
00:59:21 - C'est Ruben Fernandez qui passe son relais.
00:59:27 - On va voir, est-ce qu'il va se remettre dans le terrain ?
00:59:31 - On va voir, est-ce qu'il va se remettre dans la roue de Davide Formolo ?
00:59:35 - On voit 1 minute 40 pour Jonathan Milan.
00:59:39 - Et pour l'instant, c'est Ruben Guerreiro qui est leader virtuel de ce Saoudi Tour avec cette bonification.
00:59:45 - Et regardez, c'est ce qu'on disait, Ruben Guerreiro a envie qu'il passe Davide Formolo.
00:59:51 - Ça sert à rien de scénarier. Après Formolo, c'est tout à fait normal, tout le monde aurait fait la même chose.
00:59:55 - Exactement, c'est une course d'équipe.
00:59:59 - Il faut bénéficier justement de tirer les avantages de cette équipe.
01:00:03 - On a deux coureurs de la formation au UAE.
01:00:05 - Alors derrière, on va attendre que Félix Grosch-Tartner rentre. Je vais y arriver ou pas ?
01:00:11 - Je vais pas y arriver.
01:00:13 - Il te reste une étape encore demain.
01:00:15 - Je reste sur Félix.
01:00:17 - Surtout qu'au général, quand on regarde, Grosch-Tartner est mieux classé que Formolo.
01:00:21 - Là, plus maintenant, puisque Formolo a pris une seconde de bonification.
01:00:25 - Grosch-Tartner était à 17, ils sont à égalité.
01:00:29 - Mais bon, en tout cas, c'est toujours intéressant d'avoir deux coureurs au général.
01:00:34 - On sait que ça peut tout à fait avoir son importance sur des situations de course.
01:00:38 - En fait, là, on est sur un duo face à un seul coureur derrière pour lutter.
01:00:45 - Donc ça va être un peu compliqué pour rentrer, certainement, pour Félix.
01:00:47 - Et puis Formolo, c'est un coureur qui va vite au sprint en plus.
01:00:50 - Donc déjà, c'est à son avantage d'avoir Grosch-Tartner intercalé.
01:00:56 - Ça lui permet de ne pas rouler ou d'en profiter.
01:00:59 - Et en plus de ça, de s'économiser en vue d'une arrivée à 3 ou à 4 au sprint.
01:01:04 - Il y a deux Cofidis derrière, deux Movistar.
01:01:06 - Alors les Movistar ne vont pas rouler, mais Axel Mario est en train peut-être de rouler,
01:01:09 - Tour de Benne-Fernandes.
01:01:11 - Pareil, on a du mal à s'entendre, c'est logique.
01:01:13 - Il y a des coureurs qui n'ont aucun intérêt dans ce groupe.
01:01:17 - Les deux coureurs de la Movistar, forcément, ne vont pas rouler.
01:01:19 - C'est une évidence. En revanche, les coureurs de la Cofidis vont s'organiser.
01:01:23 - 45 secondes pour aller boucher sur 6 km, ça va être compliqué face aux coureurs qui sont devant.
01:01:30 - Ce n'est pas Oscar Rodriguez, c'est Will Bartha qui est dans ce groupe,
01:01:33 - Aux côtés de Gregor Mühlberger.
01:01:35 - On roule pour Milan derrière quand même. On essaie encore de sauver les meubles,
01:01:40 - De limiter la casse avec Rainer Keplinger qui est à la barre pour Jonathan Milan.
01:01:45 - On retrouve Kees Bol dans ce groupe.
01:01:48 - Il y a un peu de vent sur cette partie à découvert,
01:01:51 - On voit les coureurs qui sont en train de crier, qui demandent que ça s'écarte sur la gauche.
01:01:56 - Il y a Marco Tizza pour la bingo.
01:01:59 - Beau gabarit Jonathan Milan.
01:02:03 - On pense pouvoir revenir.
01:02:08 - Visiblement, vu l'intensité...
01:02:10 - On a repris à 25 secondes depuis le sommet, parce qu'on est passé quasiment à 1 minute 50.
01:02:14 - Là, on annonce 1 minute 24.
01:02:16 - L'intensité qu'on met, c'est qu'on a pour ambition de rentrer, alors que derrière ça...
01:02:21 - Regardez Grosch-Hartner, il va rentrer sur le trio de tête.
01:02:24 - Et la formation UAE qui va sans doute être en supériorité numérique pour ce final.
01:02:29 - Il va peut-être contrer avec l'élan ?
01:02:34 - Certainement.
01:02:35 - Je trouve qu'il a de l'élan là. Je ne suis pas sûr qu'il arrive avec beaucoup d'élan.
01:02:39 - Non, parce qu'il a fait un gros éphémère.
01:02:41 - Il est vraiment à la rupture là Grosch-Hartner.
01:02:43 - C'est peut-être quasiment un miracle qu'il revienne.
01:02:46 - Parce que si les 3 hommes s'étaient entendus devant...
01:02:48 - Ah oui, non, c'était impossible. Après, ce qui est clair, c'est qu'il ne l'aurait pas revu.
01:02:51 - Si les 3 hommes se seraient entendus, il y aurait eu un debriefing assez sévère à l'arrivée entre David Eiformolo et Félix.
01:02:57 - Allez, ça y est, maintenant on va sûrement s'entendre à 4.
01:03:01 - Maintenant, que vont faire Guerreiro et Nutrago aussi ?
01:03:04 - Regardez Grosch-Hartner, il se met à la planche tout de suite.
01:03:07 - Ce qui va permettre, en fait, David Eiformolo de ne pas rouler depuis le sommet de la Bosse,
01:03:18 parce qu'il avait son coéquipier derrière et là, il ne va encore pas rouler.
01:03:21 Donc finalement, il va pouvoir se préserver, il a des bonnes qualités de sprinter, le coureur italien.
01:03:26 - Il n'y a peut-être personne qui va rouler, en fait. Il y a peut-être juste Grosch-Hartner, j'ai l'impression.
01:03:29 - Mais du coup, si personne ne roule et qui est derrière...
01:03:33 - Oui, qu'on est bien organisé derrière. Après, pour l'instant, dans ce premier groupe de contre, on voit qu'on n'est pas du tout organisé.
01:03:39 - Eh bien non, parce que Gregor Mühlberger qui vient d'attaquer dans ce groupe de contre...
01:03:42 - Forcément, il ne roule pas avec ses coéquipiers puisqu'il veut rentrer tout seul, il ne veut pas ramener...
01:03:47 - Regardez, on n'est pas si loin parce que...
01:03:49 - On a même pas honte de se voir sur ce plateau.
01:03:51 - Voilà, on a un contact visuel, forcément.
01:03:53 - Derrière, c'est Axel Mario qui est allé pour l'Acofidis.
01:04:00 - Eh oui, mais Fernandez s'est fait piéger, clairement.
01:04:03 - Regardez, pareil, on peut dire qu'on n'est pas très loin non plus. On aperçoit tout le monde au bout là-bas.
01:04:07 - Il y a 30 secondes.
01:04:08 - Il y a quand même plus d'une minute à boucher sur la tête, il y a 30 secondes à boucher sur le groupe de contre.
01:04:13 - Après, on est beaucoup mieux organisé, on le voit dans ce troisième groupe. Il y a beaucoup plus de coureurs qui roulent.
01:04:19 - Et on rappelle, dans quelques instants, juste après cette course, la deuxième étape de l'étoile de baissage entre Bagarre et Aubé.
01:04:26 - Autour de Patrick Chassé, de Pierre Roland et de Christophe Riblon. On passera en plateau également, aux côtés de Claire Bricogne.
01:04:33 - Mais ce qui nous intéresse, c'est le final, l'épilogue de cette quatrième étape, avec quatre coureurs en tête.
01:04:39 - David Effort, Molo Santiago, Buu Trago, Félix Gros-Chartner et Ruben Guerreiro.
01:04:44 - Ils sont en train de discuter, puisqu'on sent que la pression du groupe de chasse est en train de revenir.
01:04:49 - Alors on demande à tout le monde de passer.
01:04:51 - Et Buu Trago, qui hésite à prendre des relais.
01:04:57 - On voit sur l'incruste, sur la petite pastille en bas à droite, que le vent est plutôt favorable.
01:05:03 - Et on rappelle que pour Guerreiro, c'est sa course de rentrée, pour Formolo également.
01:05:12 - Une victoire en jeu pour la première course par étapes de la saison.
01:05:17 - Ça se rapproche pour le groupe Mühlberger. Le groupe Mühlberger est tout seul d'ailleurs.
01:05:21 - Tout à l'heure, il y avait Axel Mario qui tentait de faire le jump, mais il est resté avec Mikel Asparen.
01:05:29 - Si Mühlberger rentre, ça nous fait deux Movistar face à deux UAE et un Bahrein.
01:05:38 - Ça va être compliqué pour Mühlberger.
01:05:41 - Il ne faut pas trop qu'on se regarde, il reste encore trois kilomètres.
01:05:44 - Elle est longue cette ligne droite.
01:05:46 - Interminable.
01:05:47 - On va aller chercher l'observatoire tout au bout.
01:05:49 - Ça c'est le troisième échelon de la course.
01:05:54 - Avec Jonathan Milan, le leader du classement général.
01:05:57 - Ils ont repris quasiment une minute depuis le sommet de la Bosse.
01:06:00 - On a les deux bingo, Pesken et Tizza. Il y a Alexandre Balmer pour la GECO Alhula.
01:06:05 - C'est vraiment dans un mouchoir de poche.
01:06:11 - Il y a Simone Consoni également dans ce groupe.
01:06:14 - Voici l'écart d'hélicoptère entre Gregor Mühlberger et les quatre autres hommes de tête.
01:06:20 - C'est bien de ne pas avoir fait l'arrivée en haut, ça nous rajoute un peu de suspense.
01:06:24 - On est en train de revenir sur Mühlberger pour Asparen, Mario et il me semble Will Bartha.
01:06:31 - Mais Mühlberger ne va plus rouler avec les coureurs qui sont en train de rentrer sur lui.
01:06:38 - Il y a Will Bartha aussi qui ne va pas rouler.
01:06:43 - Donc il y a le coureur de la formation S4, Alex Cali.
01:06:46 - Et notre jeune français Axel Mario de l'équipe Cofidis qui dispute sa première course sous ses nouvelles couleurs.
01:06:53 - Il ne bascule pas loin, belle performance pour le jeune Axel.
01:06:57 - Et finalement on va vraiment se la jouer à quatre cette étape.
01:07:04 - On ne rentrera plus maintenant.
01:07:06 - Le plus rapide des quatre ?
01:07:09 - Pas facile, je dirais fort mollo.
01:07:13 - Ouais, Guériro ça va vite aussi quand même.
01:07:20 - Guériro c'est quand même pas mal du tout.
01:07:23 - Ce qui est sûr c'est que je ne pense pas que ce soit Butrago le plus rapide.
01:07:28 - Je pense que Grosch-Chartner a fait trop d'efforts.
01:07:30 - Est-ce qu'on peut assister à une attaque de la formation ?
01:07:33 - On devrait tenter, en tout cas je pense que ce serait logique de voir un des deux coureurs attaquer.
01:07:39 - 1,3 km de l'arrivée désormais, ça va être compliqué pour le groupe de Milan.
01:07:46 - De rentrer, de Jonathan Milan, le leader de la formation Bahrein.
01:07:51 - Attention, attention, là, ouais, fort mollo.
01:07:53 - On a voulu faire une petite cassure là, Grosch-Chartner qui lui a fait une petite cassure.
01:07:56 - Voilà c'est ce qu'on disait.
01:07:57 - Guériro il a battu au sprint, David et Formolo.
01:08:00 - La saison dernière c'était autour d'Allemagne.
01:08:03 - Alors voilà, ça c'est comme en école de cyclisme, quand on est deux coureurs à l'avant,
01:08:08 - On bénéficie du nombre, on attaque, ce qui fait...
01:08:12 - Regardez le contre de Santiago Butrago de l'arrière.
01:08:15 - Ruben Guériro bien vigilant.
01:08:17 - Guériro qui réagit, ça c'est sûrement une erreur.
01:08:19 - Alors là, à voir ce que ça va donner sur l'arrivée, mais là en tout cas Guériro qui est en train de faire l'effort.
01:08:25 - Faut pas lâcher la roue.
01:08:26 - Oui mais Butrago il est bien en train de faire l'effort.
01:08:28 - Faut pas lâcher la roue.
01:08:30 - Oui mais Butrago il est bien parti, le souci c'est que pour l'instant les UAE sont piégés.
01:08:33 - Non non ça va recoller, ça va recoller.
01:08:35 - Ça c'est sûr.
01:08:36 - Ça va recoller pour Formolo.
01:08:38 - Et finalement on en a pas...
01:08:40 - Il va faire un gros effort au 500 mètres là Formolo pour revenir sur les deux hommes.
01:08:43 - Il va y avoir un trio, attention à Groschartner qui peut revenir de l'arrière également, si on ralentit trop.
01:08:48 - Sur ce mouvement de course là en tout cas, on a clairement vu que les deux UAE étaient un petit peu en dedans.
01:08:54 - Et on est au 300 mètres, regardez on est juste derrière Félix Groschartner.
01:08:57 - Si ça se regarde, Groschartner peut rentrer.
01:09:01 - Mais David de Formolo qui lance de très loin là.
01:09:03 - C'est parti, Ruben Guerreiro va tenter de taper la tête aussi.
01:09:06 - Ruben Guerreiro qui est en tête pour l'instant.
01:09:08 - Guerreiro face à David de Formolo qui va tenter de le dépasser par la gauche.
01:09:12 - Et c'est Ruben Guerreiro qui va s'imposer le coureur de la Movistar devant David de Formolo.
01:09:20 - Il n'y a pas vraiment eu photo là, Guerreiro était clairement le plus fort, il a été cherché déjà.
01:09:27 - Alors qui était, ok il y avait Butrago.
01:09:29 - Oui Butrago troisième, Groschartner quatrième.
01:09:32 - Will Bartha qui va aller chercher la cinquième place devant son coéquipier Gregor Mullberger.
01:09:37 - Axel Mario qui va faire 7 de cette quatrième étape.
01:09:40 - Très bien.
01:09:41 - Jonathan Milana qui arrive là.
01:09:43 - Oui mais pas loin, à moins de 30 secondes.
01:09:45 - À moins de 30 secondes.
01:09:47 - On rappelle qu'il y avait 19 secondes ce matin au départ.
01:09:51 - Alors il va y avoir les 10 secondes de bonif également pour Ruben Guerreiro.
01:09:54 - Plus les 3.
01:09:55 - Plus les 3 qu'il a pris au sommet.
01:09:57 - Guerreiro va être leader, mais c'est vrai que pour Jonathan Milana on a quand même bien sauvé les meubles.
01:10:01 - Je pense qu'on va rester peut-être bien dans le top 5, quelque chose comme ça.
01:10:04 - Et pourquoi pas imaginer sur les parties gravel demain, mettre en difficulté le maillot de leader.
01:10:09 - Ce Saoudi Tour n'est pas terminé messieurs.
01:10:11 - Exactement, puisque Jonathan Milana qui a fait une superbe montée, il a bénéficié...
01:10:17 - De Keplinger, de l'apport de son équipier.
01:10:19 - Tout à fait, et au bénéfice des 8,6 km qui restaient, il limite les dégâts, il finit à 29 secondes.
01:10:26 - Ce Saoudi Tour n'est pas terminé parce que demain ça peut nous réserver des belles surprises.
01:10:31 - Des crevaisons encore sur ces parties de gravel, des bordures.
01:10:35 - Et finalement on a joué sur deux tableaux, du côté de la barrière Victorious avec Jonathan Milana qui a limité la casse.
01:10:39 - Santiago Buitrago au 3ème et donc la victoire, Claire, pour Ruben Guerrero.
01:10:44 - Et oui, Théo Barbé du Kiel, merci d'avoir été avec Yoann Offredo et Christophe Rignon également.
01:10:49 - Nous on est toujours sur le plateau de Savas Frotté avec bien sûr l'Etoile de Bessèges,
01:10:54 - Cette étape qu'on va suivre, la deuxième dans quelques instants, mais entre temps on attend d'aborder beaucoup de choses.
01:10:59 - Il y aura un Savas Piqué, notamment le premier de la saison, et aussi une attaque de pierre.
01:11:03 - Ça c'est pas la première, c'est pas la dernière. A tout de suite.
01:11:06 [Musique]

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