Engagement des entreprises et mobilité durable avec Guerlain et Waat
Les Vraies Voix responsables avec Cécile Lochard Directrice du développement durable de Guerlain et Audrey Evin, directrice communication et marketing de Waat.
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NewsTranscript
00:00 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
00:05 On vous souhaite la bienvenue dans les vraies voies responsables, on est avec Philippe David jusqu'à 20h.
00:10 Au sommaire de cette émission, Guerlin, une maison très engagée depuis 15 ans,
00:13 la maison de luxe vient de célébrer les 170 ans de son flacon aux abeilles royales,
00:18 devenu un symbole d'engagement dans la défense du vivant, très soucieuse de sa consommation
00:22 et de son impact environnemental, Guerlin s'engage pour préserver la nature avec son programme
00:27 Be Respect, préserver la biodiversité, innover de façon durable, agir pour le climat,
00:34 créer un impact sociétal positif, des valeurs définitivement ancrées dans l'ADN de la maison Guerlin,
00:40 pour porter et accompagner ses engagements, une figure de la marque.
00:43 Cécile Lechar sera avec nous dans quelques instants, directrice du développement durable.
00:47 W.A.A.T. au cœur de la mobilité durable, cette jeune entreprise d'installation de bornes de recharge
00:53 pour les véhicules s'engage pour le bien-être au travail, dans la valorisation des équipes
00:57 et l'organisation d'événements de cohésion sociale et solidaire pour ses 150 collaborateurs.
01:02 W.A.T. soutient ROSE UP, notamment, la seule association nationale dédiée aux femmes atteintes d'un cancer,
01:07 toute pathologie confondue, en lui reversant 5 euros par borne installée.
01:11 Nous serons en compagnie d'André Hevin, directrice communication et marketing de W.A.T.
01:15 qui a mis en place cette stratégie, on va appeler ça comme ça, RSE,
01:19 dès depuis son arrivée dans la société, il y a bientôt 3 ans.
01:22 Bienvenue dans les vraies voix responsables.
01:25 Les vraies voix Sud Radio.
01:27 Et au nom de la beauté, Guerlin s'engage à innover de façon durable, préserver la biodiversité,
01:32 agir pour le climat, créer un impact positif.
01:35 La maison a notamment à cœur de protéger l'abeille,
01:38 elle a dédié plusieurs partenariats en son sens, on en parle ce soir avec Cécile Lechard,
01:43 directrice du développement durable.
01:45 Cécile, bonsoir, merci d'être avec nous en direct ce soir sur Sud Radio.
01:49 Vous, avant d'arriver chez Guerlin, on va parler un petit peu de vous.
01:53 Vous aviez écrit un livre qui s'appelle "Luxe et développement durable" aux éditions Erol en 2011.
01:58 À cette époque, est-ce que ça veut dire que la notion de durabilité pour le secteur du luxe
02:02 n'était pas forcément quelque chose que l'on disait, on le faisait mais on n'en parlait pas ?
02:07 Tout d'abord, bonsoir à tous les deux, bonsoir à Cécile et à Philippe.
02:10 Et effectivement, chère Cécile, il y a...
02:14 Alors, en réalité, j'ai écrit ce livre il y a 11 ans.
02:16 Et à cette époque, qui peut paraître aujourd'hui complètement préhistorique,
02:21 le luxe avait une certaine pudeur à communiquer sur ces sujets.
02:25 Alors que par ailleurs, prenons l'exemple d'LVMH, qui est le groupe auquel Guerlin appartient,
02:30 eh bien le département développement durable avait été créé 20 ans auparavant,
02:36 en 1992, à l'occasion du sommet de la Terre de Rio.
02:39 Mais en réalité, c'est très caractéristique, parce que vous n'êtes pas sans savoir
02:42 que le luxe a longtemps érigé le secret de fabrication comme un véritable totem.
02:50 C'est consubstantiel au luxe.
02:52 Et finalement, c'est venu impacter aussi tout ce qui pouvait être fait sur le développement durable.
02:58 Et donc on n'en parlait pas, et ça restait assez secret.
03:01 Moi, ce que je dis souvent, on me dit "est-ce que vous craignez un jour de faire du greenwashing,
03:05 parce que vous ouvrez enfin aux dialogues ?"
03:08 Moi je dis "mais non, on a fait du greenhiding pendant des années".
03:10 Je sais qu'il ne faut pas parler anglais, mais on a caché.
03:14 Et or, je pense que cette pudeur, parce que j'aime appeler ça une pudeur,
03:19 parce que finalement, le secteur du luxe, lorsqu'on compare à d'autres secteurs
03:25 beaucoup plus grand public, lorsqu'on calcule son empreinte au sens large,
03:29 elle est bien moindre.
03:31 Mais on n'a pas l'impression, finalement, le luxe, c'est une idée forcément,
03:36 de se dire que c'est beaucoup d'argent, c'est beaucoup de...
03:40 On se dit "ben non, en fait, ce sont la plupart du temps des maisons, aujourd'hui,
03:46 qui sont très engagées depuis très longtemps".
03:48 Mais c'est vrai que c'est décorrélé forcément de l'image du luxe.
03:52 - Et déjà, ce sont des maisons, alors c'est le cas de Guerlain,
03:54 qui sont bientôt, par exemple, bicentenaire.
03:56 Et puis chez Ruynard, c'est le double.
03:59 - On est presque très jeunes chez Guerlain.
04:01 Et donc déjà, l'ancrage s'est allé très fort.
04:05 Le luxe, c'est aussi, sans grossir le trait, mais bien entendu,
04:10 c'est des quantités bien moindres, c'est des petites serries,
04:13 c'est le respect de la main qui façonne,
04:16 - De l'arche de Guerlain.
04:17 - De la main qui récolte, aussi, les plantes à parfum, le miel, la gelée royale, etc.
04:22 Mais malgré tout, cela ne nous empêche pas, aujourd'hui,
04:26 de nous ouvrir à des vrais sujets sociétaux,
04:28 et de révéler quel est l'impact, finalement, positif de nos activités,
04:31 et, en toute transparence, par ailleurs,
04:34 de révéler, aussi, là où on doit encore progresser.
04:37 Parce que c'est ça, le développement durable.
04:38 Et c'est pour ça que le luxe a souvent eu un sujet,
04:40 ne serait-ce qu'avec la dénomination et la sémantique.
04:43 C'est vrai que le développement durable appelle à la sobriété,
04:45 à se dévoiler, à la transparence, à la traçabilité,
04:49 et donc, ce n'étaient pas tout à fait les habitudes du secteur.
04:52 - Mais c'est aussi l'histoire, le luxe, à la française.
04:54 Guerlain, l'histoire, c'est les abeilles, et ce n'est pas une histoire royale,
04:57 c'est carrément une histoire impériale.
04:58 - Oui, c'est une histoire impériale.
05:00 - Pour les amateurs d'histoire, raconter l'histoire, c'est extraordinaire.
05:02 - Pour les amateurs d'histoire, ils vont adorer,
05:04 puisque les 170 ans que Cécile citait, nous les avons célébrés,
05:08 même le flacon aux abeilles impériale.
05:11 Nous avons souhaité fêter son anniversaire la semaine passée,
05:14 puisque le 30 janvier 1853,
05:18 Eugénie de Montiro épousait Napoléon III.
05:21 Et l'abeille est devenue, donc, le symbole de Guerlain,
05:25 parce que symbole impérial.
05:26 Et Guerlain est devenu, à cette occasion,
05:29 le parfumeur de toutes les cours d'Europe.
05:31 Donc le succès, la renommée, est arrivé quelques années après la création de la maison.
05:35 Et depuis lors, l'abeille est devenue emblème,
05:39 et bien un emblème qui nous engage.
05:42 En réalité, l'abeille était aussi déjà l'emblème, le totem de nos créations.
05:47 C'est-à-dire qu'elle inspirait toutes nos créations, nos produits.
05:49 On a commencé par les parfums, puis ensuite le soin, le maquillage, plus tardivement.
05:53 On est une maison qui était l'une des premières à être sur ses trois axes,
05:57 et avec une beauté holistique.
06:00 Et aujourd'hui, quand je dis que c'est un emblème qui nous engage,
06:06 et j'y mets des guillemets, mais dans le bon sens du terme,
06:11 c'est-à-dire que c'est une gageur, il faut bien faire,
06:15 c'est un lieu de vigilance l'abeille, aujourd'hui, depuis une vingtaine d'années.
06:18 - On en parle beaucoup en ce moment.
06:19 - Oui, alors oui, ce matin aussi, la disparition des abeilles.
06:22 - Est-ce qu'une jeune génération, Cécile Lechard, finalement,
06:25 ne serait pas plus regardante aujourd'hui, sur la transparence,
06:28 sur les ingrédients, sur la formulation du produit ?
06:31 C'est vrai qu'avant, on achetait jamais, on regardait la posologie,
06:34 enfin, les ingrédients, jamais.
06:36 Aujourd'hui, on se dit, on achète un produit qui a une valeur,
06:41 et on veut que ce soit en adéquation, finalement,
06:43 avec ce que nos générations futures seront.
06:46 - Complètement.
06:47 Et moi, je trouve que c'est une très saine émulation,
06:49 parce que non seulement le consommateur est de plus en plus informé,
06:54 on a tendance à dire, et je trouve que c'est assez faux,
06:57 que ce sont les jeunes générations qui nous poussent,
06:59 mais en réalité, lorsque nous, on interroge nos clientes,
07:02 celles qui ont mon âge, elles sont toutes aussi soucieuses.
07:05 - C'est ça.
07:06 - Et parfois, nos enfants sont un peu schizophrènes dans leur choix.
07:08 Non, je plaisante.
07:09 Mais en réalité, il y a eu aussi d'autres facteurs,
07:12 dans le secteur de la beauté, de cette prise de conscience
07:15 qu'on devait aller plus vite, accélérer sur la transition écologique,
07:18 mais qu'est-ce que ça veut dire, dans la cosmétique,
07:20 ça veut dire accélérer sur notre packaging,
07:23 qui jusqu'à présent, vous le savez, c'était co-substantiel aussi,
07:26 à l'idée qu'on avait du luxe, un packaging lourd, volumineux,
07:29 on appelle l'excess packaging, entre vous et moi.
07:31 Donc, redéfinir les codes du packaging, l'éco-formulation,
07:34 et ça, vous le disiez, Cécile, on a envie de savoir ce qu'il y a dans le cœur
07:37 de nos soins, de nos parfums, de notre maquillage,
07:40 et puis aussi, enfin, la transparence, d'où viennent les produits,
07:43 quelle est leur traçabilité.
07:44 Et ça a été aussi accéléré par les applications,
07:47 les applications de beauté, les fameuses Inkey,
07:50 accélérées aussi par les ONG, qui jusqu'à présent
07:53 ne s'adressaient pas au secteur du luxe,
07:55 lorsqu'il s'agissait d'aller chercher des sujets
07:59 pour vraiment faire mûrir le consommateur
08:04 sur sa consommation, sa consommaction,
08:06 sa consommation vertueuse.
08:07 Et puis, également, je vais donner un nom anglais,
08:10 parce qu'on dit les retailers, les revendeurs,
08:13 les distributeurs, merci,
08:15 qui, eux, pour éveiller leurs consommateurs,
08:19 leurs clients à une consommation plus vertueuse,
08:21 ont créé des parcours, ont créé des programmes
08:25 qui sont comme aujourd'hui des soft-laws,
08:27 des genres de lois qui nous imposent, nous aussi, également,
08:30 à vouloir absolument figurer dans ces programmes.
08:33 - Vous avez notamment lancé un programme qui s'appelle
08:35 "Bee comme abeille respect".
08:37 - Alors oui, parce que nous...
08:38 - Le respect des abeilles, je le francise.
08:40 - Mais alors, justement, et vous allez voir
08:42 à quel point là on s'était peut-être trompé,
08:43 c'est que le Bee Respect, en réalité, c'est le nom
08:46 de notre plateforme de traçabilité et de transparence digitale.
08:50 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ça n'a rien à voir avec le...
08:52 Excusez l'anglais, "Garland for Bees Conservation Programme",
08:55 qui, lui, encapsule toutes nos initiatives
08:58 en faveur de la préservation de l'abeille,
08:59 la sensibilisation autour de l'abeille,
09:01 la science de l'abeille, le soutien à des start-up.
09:03 J'en parlerai, si vous souhaitez.
09:05 Mais Bee Respect, c'était, en 2019,
09:07 la première plateforme digitale
09:09 pour découvrir tout le cycle de vie de nos produits.
09:12 Les ingrédients, les composants, le lieu de fabrication,
09:15 en l'occurrence, on a deux usines et elles sont en France.
09:18 - Ça c'est bien. - Oui.
09:19 Et puis toute la fin de vie de produits,
09:20 comment je le recycle, comment je reconditionne,
09:22 dans quelle poubelle je place,
09:24 comment je le dévise, désolidarise.
09:27 Et ça, donc, Bee Respect, la mal nommée,
09:29 devrait s'appeler "à l'intérieur de Garland".
09:32 Mais comme on aime l'abeille, on la met à toutes les sauces.
09:35 - Comment on se transforme en interne ?
09:38 Parce que c'est vrai que le jour où...
09:41 Enfin, il y a des stocks colossaux, forcément,
09:43 et à un moment donné...
09:45 - Moi, colosso, j'ai certain.
09:46 - Oui, oui, oui.
09:47 - Je crois que c'est au maison, j'ai un diable.
09:48 On est très vigilant dans le luxe.
09:49 - Mais il y a un moment donné, il faut bouger un paquebot,
09:53 parce que même si ça reste une maison de luxe,
09:56 ça reste quand même un paquebot.
09:57 C'est-à-dire qu'il faut travailler justement en interne,
10:01 sur les publics en interne,
10:03 sur tellement de choses en même temps,
10:05 c'est la montagne, en fait.
10:07 On se dit, mais à quel moment ça va s'arrêter ?
10:09 Parce que tout doit changer, finalement.
10:11 - Et ça ne doit pas s'arrêter.
10:12 - Et vous l'avez très bien séquencé, Cécile,
10:14 on commence déjà par l'interne.
10:15 Ça, c'est quand même une vertu cardinale
10:17 d'une démarche RS si on ne se responsabilise pas à l'interne.
10:19 Nous, nos collaborateurs sont nos ambassadeurs.
10:21 Mais effectivement, on a cette courbe d'expérience.
10:26 On a la chance d'avoir très tôt décidé
10:29 de créer un département environnement,
10:31 et donc c'était il y a plus de 15 ans, comme vous l'avez dit.
10:33 Et il y a trois ans, on a vraiment décidé aussi,
10:35 pour toutes les raisons qu'on a exposées,
10:37 la demande d'accélération aussi de la part de nos clients
10:41 se rendre plus visible,
10:43 d'accélérer toute cette transition de l'offre
10:45 et aussi de rendre visible finalement l'engagement aussi pour l'abeille.
10:49 Moi, j'ai toujours peur que cet engagement pour l'abeille,
10:51 on le considère comme un écran de fumée,
10:53 que ça cache tout ce qu'on fait par ailleurs.
10:55 Et en réalité, si on communique aujourd'hui,
10:57 depuis deux ou trois ans,
10:59 mais ça va vraiment, vraiment, à la mesure de ce qu'on a commencé
11:02 à transitionner depuis 15 ans,
11:04 c'est parce qu'on se sent solide sur notre cœur de métier.
11:07 La fameuse transition éco-packaging,
11:09 éco-formulation, transparence,
11:11 bien sûr, climat également, mais c'est un corollaire.
11:13 Quand on allège des packs,
11:15 on travaille allègement notre empreinte.
11:17 Mais il nous reste énormément à faire
11:19 et on est très transparent.
11:20 On a édité le premier rapport de développement durable
11:22 de toutes les maisons du groupe,
11:23 et ça date d'il y a huit ans.
11:25 Et à l'époque, j'étais consultante pour Gerlain,
11:27 je peux vous dire, c'est moi qui le rédigeais,
11:29 donc je le connais par cœur.
11:30 Eh bien, on annonce le nom de tonne émise chaque année,
11:33 notre bilan carbone, nos axes de progrès,
11:35 là où on trouve qu'on ne va pas assez vite.
11:38 Mais est-ce que la cliente est déjà...
11:40 Alors oui, elle est liée,
11:42 en tout cas dans l'avenir, sur le climat,
11:45 elle est consciente de plein de choses.
11:46 Est-ce que sur le fait d'avoir des produits rechargeables,
11:49 par exemple, parce que c'est ça aussi,
11:50 les produits Gerlain sont en verre
11:53 et c'est des jolis produits,
11:54 ce serait effectivement dommage de les jeter aujourd'hui,
11:56 de les garder.
11:57 Est-ce qu'on est déjà dans cette démarche
11:59 de se dire, finalement, on le garde
12:01 et on va le recharger ?
12:02 - Mais c'est parce qu'on était trop beaux !
12:04 On avait des packagings qui étaient des créations en soi,
12:07 que nos clientes nous le disaient,
12:08 c'est un crève-cœur !
12:10 Même si on sait qu'on peut les dévisser,
12:11 même si on a travaillé à ce que les composants
12:15 soient dévissables, triables, etc.,
12:18 ça nous rendait malades !
12:22 On voulait les garder.
12:23 - On voulait partir.
12:24 Donc effectivement, et notamment sur toute notre catégorie premium,
12:27 nous avons développé très tôt,
12:28 et on était les premiers dans la cosmétique,
12:30 et donc dans la cosmétique de luxe les premiers,
12:32 à développer des formats de rechargeabilité.
12:35 Et l'abeille, le fameux flacon aux abeilles
12:37 dont on parlait tout à l'heure,
12:38 tu serais assez culotté de ma part,
12:40 mais je vais le dire quand même,
12:42 eh bien il était finalement le premier flacon
12:44 remplissable de l'histoire !
12:46 - En 1853 !
12:48 - Oui, mais effectivement,
12:49 il ne s'agissait pas des mêmes prérogatives !
12:51 Le scope finalement, on parle de neutralité,
12:54 pardon Philippe, carbone,
12:56 le scope c'est quoi ? C'est 2030 ?
12:58 Comme à peu près tout le monde ?
13:00 - Comme à peu près tout le monde, non,
13:01 parce qu'il y a beaucoup de 2050 en vrai !
13:03 - Pour certains !
13:04 Nous on réfléchit automobile avec Philippe Dujardin !
13:06 - C'est 2030 hors-taxe !
13:08 - Nous on est hors-taxe, on est 2030 !
13:10 Sur le scope 1 et 2, mais qui est bien sûr le plus facile,
13:13 c'est nos émissions directes et indirectes,
13:16 mais liées à l'énergie,
13:18 eh bien là c'est plutôt facile,
13:19 et on sera...
13:20 Enfin, facile, c'est pas facile,
13:21 mais en tous les cas on a mené énormément d'efforts,
13:23 on est passé au biomethane,
13:24 sur nos sites de production l'an passé,
13:26 ça nous a énormément aidé à accélérer,
13:28 et donc on sera neutre en carbone,
13:29 scope 1 et 2,
13:30 à la fin de cette année 2023.
13:32 En revanche,
13:33 l'horizon du net zéro 2030,
13:36 on sait qu'il nécessite effectivement
13:38 de travailler beaucoup plus sur l'anticipation
13:40 de nos processus innovation,
13:41 on envoie encore beaucoup trop nos créations,
13:44 je le dis parce qu'on est transparent,
13:46 et que c'est 50% aujourd'hui,
13:48 le transport,
13:49 50% de nos émissions de gaz à effet de serre,
13:53 on les envoie encore beaucoup trop,
13:54 on est encore beaucoup trop dépendants de l'avion.
13:56 - D'accord.
13:57 - Oui, parce qu'on est toujours en retard
13:58 pour envoyer nos créations.
14:00 - Donc on fait une balécarienne
14:01 de l'air maritime.
14:02 - Eh bien nous sommes présents
14:03 dans le monde entier.
14:04 On a testé d'Europe, Asie,
14:06 on fait des tests RAL, bien sûr,
14:07 ce qui est encore mieux,
14:08 en termes d'empreintes,
14:09 comme vous le savez,
14:10 avec le maritime.
14:11 Mais aujourd'hui, effectivement,
14:12 là où le vieil faut qu'on aille le chercher,
14:14 c'est sur le ratio air-mer,
14:16 et faciliter la utilisation de la fête maritime.
14:19 - Vous avez fait un partenariat avec l'UNESCO.
14:21 - Oui.
14:22 - Vous avez leur raconté le nom.
14:23 - Alors, avec le pilier
14:25 man and biosphere,
14:26 homme et biosphère,
14:27 donc le pilier scientifique,
14:28 biodiversité de l'UNESCO,
14:29 pas culturelle,
14:30 voilà, celui-ci,
14:31 qui est un petit peu moins connu
14:33 que les autres.
14:34 Et nous avons, il y a trois ans,
14:36 créé le programme,
14:38 et encore désolé pour mon anglicisme,
14:40 parce qu'on est présents vraiment
14:41 dans le monde entier,
14:42 Women for Bees,
14:43 donc des femmes pour les abeilles,
14:44 en partenariat avec l'UNESCO,
14:45 pour former des femmes à la piculture,
14:48 dans les réserves de biosphère de l'UNESCO.
14:50 Et ces femmes, on les forme,
14:53 nous leur offrons des ruches,
14:55 d'abeilles indigènes,
14:57 je tiens à préciser,
14:58 parce qu'on me pose souvent la question,
14:59 ça a été les premières questions,
15:00 mais si elles sont formées,
15:01 vous leur envoyez des abeilles françaises.
15:03 Ah non, non,
15:04 il y a 20 000 espèces d'abeilles dans le monde,
15:07 et l'apis mellifera,
15:08 donc une autre abeille domestique,
15:10 il y en a aussi des espèces
15:11 complètement différentes.
15:12 Et donc on forme des femmes à la piculture,
15:14 oui, avec l'UNESCO,
15:15 et avec une très belle ambassadrice,
15:17 qui nous a aidées à finalement rendre
15:20 ce programme visible, audible.
15:22 Moi j'étais très engagée,
15:23 alors oui, je vais dire de qui il s'agit,
15:24 pardonnez-moi,
15:25 je veux faire du teasing,
15:26 c'est que nous avions,
15:27 il y a 6 ans,
15:29 nous avions la chance d'avoir Angelina Jolie
15:31 comme muse de notre parfum Montguerlin,
15:33 et c'est finalement un cas marketing
15:36 dans l'histoire du luxe,
15:37 et qu'on a fait également transitionner
15:39 notre muse dans notre modèle écologique,
15:42 puisqu'il y a deux ans et demi,
15:43 on lui a proposé de devenir également
15:46 l'ambassadrice de nos valeurs
15:48 développement durable,
15:49 et de ce programme de formation
15:50 des femmes à l'apiculture.
15:51 Pourquoi ?
15:52 Parce que nul n'ignore que Angelina
15:54 est une des femmes les plus engagées au monde
15:55 pour la cause des femmes.
15:57 Ce qu'on ignore un peu plus,
15:58 c'est que sa fondation au Cambodge,
16:01 qu'elle a créée il y a plus de 20 ans,
16:02 est très orientée aussi
16:04 sur la préservation des écosystèmes
16:06 du nord du Cambodge,
16:07 dans la région de Battambang,
16:08 donc elle est très intéressée également
16:11 par la préservation de la biodiversité,
16:12 donc ça faisait sens,
16:13 et elle est même devenue depuis l'an passé
16:15 par conséquent, à 100%,
16:16 l'ambassadrice de la baie
16:19 et des valeurs développement durable de Guerlain.
16:20 - Et bien vous restez avec nous,
16:21 on revient dans quelques instants,
16:22 Cécile Lechar,
16:23 c'est les vraies voies responsables,
16:25 ces abeilles qu'on préserve,
16:27 bien sûr, une belle maison,
16:29 la maison Guerlain,
16:30 dans un instant, on revient,
16:32 on est ensemble jusqu'à 20h,
16:33 à tout de suite.
16:34 - Il n'y a pas que les vraies voies
16:41 qui font bouger la France,
16:42 il y a de belles entreprises françaises,
16:44 et au nom de cette beauté,
16:45 Guerlain s'engage à innover
16:47 de façon durable,
16:48 préserver la biodiversité
16:49 et agir pour le climat
16:50 et créer un impact sociétal positif.
16:53 Cécile Lechar est avec nous,
16:54 directrice du développement durable,
16:55 on parlait bien sûr de ces abeilles
16:58 et de l'importance aujourd'hui,
17:00 on l'a vu dans l'actualité,
17:01 de préserver les abeilles,
17:03 et Cécile Lechar,
17:04 il y a aussi la mise en place
17:08 d'un programme qui s'appelle "Be School"
17:11 où vous allez aller dans les écoles
17:13 pour justement cette pédagogie
17:16 du vivant, finalement.
17:18 - Exactement,
17:19 on a créé ce programme il y a 3 ans,
17:21 à la défaveur de la pandémie,
17:24 il a été difficile d'inviter nos collaborateurs
17:27 à se rendre dans les écoles,
17:29 mais il a redémarré très fort l'an passé
17:31 et cette année,
17:32 et il est plébiscité.
17:33 C'est-à-dire que nous entrons,
17:35 alors je tiens à préciser
17:36 quelque chose d'absolument capital,
17:38 c'est-à-dire que les enfants,
17:39 lorsque nous nous présentons en duo
17:41 collaborateurs de Guerlain devant eux,
17:44 ne savent pas que nous sommes
17:45 des collaborateurs de Guerlain,
17:46 nous ne citons jamais la marque.
17:47 C'est-à-dire que nous appelons le directeur,
17:49 la directrice,
17:50 et on leur propose de venir passer
17:52 une heure, deux heures,
17:53 tout dépend du niveau,
17:54 puisqu'on a adapté des guides de formation
17:57 à nos collaborateurs du CP au CM2.
18:00 Et le CP en général, c'est 45 minutes,
18:03 et le CM2, on va sur le sujet de la baie,
18:05 mais aussi de la biodiversité,
18:06 jusqu'à terminer sur le climat.
18:07 Voilà, et c'est absolument plébiscité.
18:09 Et pour reboucler finalement sur notre ambassadrice,
18:12 Angélina Jolie,
18:13 Angélina Jolie a donné sa B.school en France
18:15 lundi passé.
18:16 - Ah, très bien.
18:17 - Oui, dans une école de Clichy-sous-Bois,
18:19 l'école Henri Barbus,
18:20 qui avait un très beau projet déjà
18:22 de médiation animale.
18:24 Ils ont un poulailler,
18:25 ils veulent installer des ruches,
18:27 ce qu'on va faire avec eux avec grand bonheur.
18:29 Voilà, une directrice très impliquée,
18:31 une mairie qui offre des jars de miel
18:33 pour tous les mariages.
18:34 - C'est génial.
18:35 - Donc voilà, dans un territoire déjà très, très engagé
18:37 en faveur de la biodiversité.
18:39 - Et vous avez collaboré avec les apiculteurs
18:43 de l'île d'Houessan.
18:45 - Visiblement, de ce que j'ai pu lire,
18:49 des abeilles noires
18:51 qui sont très efficaces pour les rides.
18:53 Et ça, ça m'intéresse.
18:54 - Ah, c'est vrai qu'il y en a besoin.
18:56 - S'il vous plaît, Philippe David,
18:58 vous entrez à l'écran.
19:00 - C'est dans les deux sens.
19:03 - On s'autovanne,
19:05 mais je préfère que ce soit dans l'autre sens.
19:07 - Effectivement, lorsqu'on a créé notre game
19:11 "Abeilles royales",
19:12 nous avons criblé des miels du monde entier.
19:14 Et il s'est trouvé qu'en les testant,
19:16 au départ, sur leurs bénéfices pour la peau,
19:19 cicatrisant, hydratant,
19:21 nous avons découvert que le miel d'Houessan,
19:24 à 18 km, cette petite île à 18 km du Conquet,
19:27 des côtes bretonnes,
19:29 avait des vertus absolument remarquables.
19:32 Et c'est en apprenant à découvrir ce miel
19:35 qu'on a découvert cette abeille noire bretonne,
19:38 robuste, et surtout qui évolue,
19:41 et ça, tout est lié finalement,
19:42 il n'y a aucun secret,
19:44 dans un écosystème très préservé,
19:46 sans pesticides.
19:48 Puisqu'une abeille, déjà, ne peut pas,
19:50 franchement, voler plus loin que...
19:52 C'est très décrit, on dit en 7 km, 13 km,
19:54 bon bref, de toute façon, là c'est 18 km,
19:56 les vents bretons l'auraient bien empêchée,
19:58 quoi qu'il en soit, même si elle avait
20:00 le souhait d'aller jusqu'à 20 km,
20:02 de rejoindre le continent.
20:04 Et voilà, c'est là que notre volonté
20:07 de protéger l'abeille est née,
20:09 en découvrant l'abeille noire d'Houessan,
20:11 en apprenant avec le conservatoire
20:13 de l'abeille noire,
20:15 auprès de qui nous sourçons ce miel,
20:17 et c'est un fournisseur très particulier,
20:19 puisque c'est une association qui offre
20:21 pour sa conservation à cette espèce.
20:23 - Ah c'est génial, c'est formidable !
20:24 - Et ça aussi, ça nous oblige à travailler différemment,
20:26 et bien, nous avons décidé
20:28 de nouer ce premier mécénat,
20:30 et puis qui ensuite a donné naissance,
20:32 dans le cadre d'un programme ombrel,
20:34 Guerlain for Biz, à plus de 15 initiatives,
20:36 auprès de ONG de préservation,
20:38 de sensibilisation et de science de l'abeille.
20:40 - On va rester avec nous, Cécile Lechard,
20:42 et on a une seconde invitée, forcément,
20:44 avec Audrey Hevin, directrice de la communication
20:46 et marketing de Watt.
20:48 Watt, une jeune entreprise.
20:50 - Oui, un peu comme Obélix tombé
20:52 dans la marmite de Potions Magiques quand il était petit,
20:54 une entreprise peut tomber très jeune
20:56 dans une démarche de responsabilité sociale et sociétale.
20:58 C'est le cas de Watt,
21:00 alors A-A-T, pas comme l'unité de courant.
21:02 Entreprise d'installation de bornes de recharge,
21:04 une entreprise créée en 2018,
21:06 vous avez déjà en même plus de 150 salariés,
21:08 Audrey Hevin, vous êtes la directrice
21:10 communication et marketing de Watt,
21:12 bonsoir. - Bonsoir.
21:14 - Vous avez intégré, Watt a été fondée en 2018,
21:16 vous intégrez la société
21:18 comme directrice communication et marketing en mai 2020,
21:20 est-ce que vous aviez déjà des ambitions
21:22 RSE au moment d'intégrer la société ?
21:24 - C'est-à-dire que j'ai intégré
21:26 Watt le premier jour
21:28 du premier déconfinement.
21:30 - Ah oui, c'était original.
21:32 - C'était une date assez emblématique.
21:34 Donc forcément, quand on sort d'une
21:36 première période comme ça, on n'en sort pas
21:38 indemne, voilà,
21:40 psychologiquement, dans ses valeurs,
21:42 donc j'avais effectivement
21:44 ce bagage-là en arrivant chez Watt.
21:46 Et c'était
21:48 une toute jeune entreprise, vous l'avez dit,
21:50 on était une vingtaine à l'époque, aujourd'hui
21:52 on est 160, donc une progression
21:54 fulgurante,
21:56 et je me suis tout simplement dit
21:58 mais assez naturellement,
22:00 il faut prendre au démarrage,
22:02 voilà, ce sujet-là, naturellement,
22:04 intrinsèquement Watt, on décarbone
22:06 les transports, la mobilité,
22:10 voilà, forcément c'est intrinsèque
22:12 à l'entreprise, donc,
22:14 mais au-delà de ça, je voulais, voilà,
22:16 qu'on installe une vraie démarche RSE
22:18 et notamment sur l'humain, et embarquer
22:20 tous les collaborateurs
22:22 dès leur arrivée
22:24 au sein de l'entreprise dans cette voie-là.
22:26 - Et ça se déploie comment,
22:28 finalement, la RSE pour
22:30 les collaborateurs ? Ça veut dire que c'est la mise
22:32 en place de quoi, par exemple ?
22:34 - Alors, beaucoup de choses, on a démarré
22:36 petit, hein, alors moi, encore une fois, c'est une
22:38 petite entreprise, il faut se remettre un peu
22:40 - Dans le contexte. - Dans le contexte.
22:42 - 20 personnes, en 60 aujourd'hui. - Voilà, 20 personnes,
22:44 à l'époque, on sortait, alors
22:46 j'ai pas repris les chiffres exacts,
22:48 mais il me semble qu'on avait fait 400 000 euros
22:50 de chiffre d'affaires, voilà, l'année précédente,
22:52 donc un budget,
22:54 ne serait-ce que sur la com et le marketing
22:56 assez restreint, pas du tout celui
22:58 de Garlin, je tiens à
23:00 préciser, donc
23:02 voilà, mais, ceci dit,
23:04 c'est pas pour autant, quand on a
23:06 la volonté, je pense que vraiment, on peut enfoncer
23:08 des portes, donc la première porte que j'ai enfoncée
23:10 c'est celle de mon directeur général,
23:12 Patrick Kik,
23:14 voilà, je suis allée le voir et je lui ai dit
23:16 je pense qu'il faut absolument,
23:18 pour ne serait-ce qu'embarquer tout le monde
23:20 dans cette aventure, voilà, lancer
23:22 cette démarche RSE, et donc,
23:24 ça passe par quoi au départ ? Bah, par,
23:26 vous l'avez dit, hein, beaucoup de
23:28 cohésion, un sentiment d'appartenance,
23:30 ancrer l'ADN Watt,
23:32 d'emblée,
23:34 valoriser beaucoup les équipes, évidemment,
23:36 enfin, vraiment, moi j'ai à coeur
23:38 de placer l'humain au centre
23:40 de nos attentions, voilà, quotidiennement.
23:42 Vous avez même créé un réseau social interne,
23:44 c'est le Facebook de Watt ?
23:46 Alors, on ne l'a pas créé, c'est un
23:48 réseau social,
23:50 voilà, qui existe déjà,
23:52 c'est une solution qui existe, et nous, on a
23:54 on l'a personnalisé,
23:56 on l'a adapté à Watt,
23:58 et c'est vrai que ça, je le conseille
24:00 vraiment à toutes les jeunes boites,
24:02 ou voire même les plus
24:04 anciennes, en termes de cohésion,
24:06 c'est énorme, sachant qu'on a des équipes
24:08 aussi en région hors Ile-de-France,
24:10 et pour embarquer tout le monde...
24:12 Qu'est-ce que ça a changé ? Donc, on se parle,
24:14 finalement, qu'on échange des informations,
24:16 qu'on apprenne à se connaître entre la maison-mère
24:18 et, finalement, les filiales ? En fait,
24:20 ça change tout, c'est-à-dire
24:22 que la communication est
24:24 en continu,
24:26 et on échange, effectivement,
24:28 à la fois sur le pro, mais aussi sur le perso,
24:30 quand certains veulent partager
24:32 sur des moments de bonheur chez eux,
24:34 ou d'autres moments,
24:36 c'est partagé avec tous, il n'y a aucune obligation,
24:38 moi je le dis toujours,
24:40 vous êtes les ambassadeurs
24:42 aussi de Watt par ce biais-là,
24:44 et quand il y a des nouveaux embauchés,
24:46 ils sont super contents d'avoir cette solution, parce que déjà,
24:48 ils vont voir tout l'historique, donc ils savent,
24:50 ils ont le ton de la boite, ils ont des dossiers sur tout le monde,
24:52 voilà, exactement,
24:54 des images compromettantes, il y a tout ce qu'il faut,
24:56 c'est pour ça qu'on n'en fait pas à Sud Radio,
24:58 on peut dire tout de suite,
25:00 c'est exactement ça, et en fait, ils se sentent
25:02 forcément beaucoup plus à l'aise d'emblée,
25:04 parce que quand on intègre même une jeune entreprise,
25:06 mais qui croit très vite,
25:08 nous on intègre à peu près 10 à 15 personnes par mois,
25:10 ce qui a été assez...
25:12 On fait de l'onboarding en continu,
25:14 et donc forcément, c'est un outil qui participe
25:16 à cet onboarding
25:18 de façon dynamique,
25:20 et puis ça crée du lien, tout simplement.
25:22 - Vous le disiez tout à l'heure, Cécile Lechard,
25:24 quand on parlait de cette école "B-School",
25:26 de dire que les employés de Guerlain s'engagent,
25:28 on se rend compte que finalement,
25:30 toutes ces grandes entreprises
25:32 sont presque des entreprises
25:34 comme familiales, c'est-à-dire qu'on travaille,
25:36 mais on travaille aussi au plaisir,
25:38 c'est un plaisir de travailler dans certaines grandes maisons.
25:40 Alors toutes les entreprises ne disent pas ça,
25:42 mais ça devient, aujourd'hui,
25:44 quand on embauche des gens, vous n'allez pas nous dire le contraire,
25:46 on demande toujours un peu
25:48 comment c'est à l'intérieur,
25:50 et si effectivement, il y a une cohésion,
25:52 vous parliez de cohésion il y a un instant,
25:54 c'est pareil chez Guerlain ? - C'est pareil,
25:56 et même je vais vous citer
25:58 une formule que ma DRH m'a confiée
26:00 récemment et qui nous a fait très très plaisir,
26:02 mais Cécile, tu ne peux pas t'imaginer
26:04 le nombre de questions que je reçois
26:06 lorsque j'ai en interview des
26:08 talents, on appelle les talents chez nous,
26:10 qui sonnent à notre porte,
26:12 qui tapent à notre porte, et le développement durable
26:14 est toujours cité comme un facteur
26:16 d'envie de rejoindre
26:18 la maison Guerlain. Et puis bien sûr,
26:20 vous citiez la B-School, fierté
26:22 totale d'appartenance, alors
26:24 grande peur de la part d'énormément de collaborateurs
26:26 qui n'ont pas forcément des enfants,
26:28 d'aller dans les écoles, et ensuite,
26:30 on vient taper à ma porte en me disant
26:32 "c'est extraordinaire, je vais en faire beaucoup",
26:34 je dis "non, tu as une journée par an !"
26:36 - Est-ce que justement,
26:38 chez Watt, on a aussi
26:40 ce projet ? Alors je ne sais pas
26:42 si ce sont des jeunes
26:44 ou des générations qui arrivent,
26:46 les questions qu'elles posent justement sur le bien-être
26:48 au travail, ça c'est quand même une question
26:50 qui revient, on sent que la petite musique
26:52 du bien-être au travail, c'est
26:54 l'avenir des entreprises aujourd'hui. - Oui, j'ai
26:56 exactement le même constat que
26:58 Cécile Sermadéh Arach me disait aussi
27:00 ce matin même, que
27:02 les questions portent autour du... - Vous avez des trucs à dire
27:04 ce matin, vous direz ! - Non mais, on est très en lien
27:06 en communication, on est très en lien avec les Arach
27:08 et en RSE aussi,
27:10 et elle me dit effectivement,
27:12 les premières questions, elles sont en quête de sens en fait,
27:14 aujourd'hui on le sait, nous notre
27:16 moyenne d'âge c'est à peu près 33-34 ans,
27:18 donc on a beaucoup de collaborateurs
27:20 en dessous de 30 ans,
27:22 clairement, oui, travailler
27:24 c'est bien, mais il faut que ça fasse sens,
27:26 donc déjà, notre sujet premier,
27:28 nous les bornes électriques, ça fait
27:30 en soi un peu sens, mais ça suffit
27:32 clairement pas, donc il faut leur apporter autre chose.
27:34 - Et bien vous restez avec nous, on revient dans quelques instants,
27:36 on fait une petite pause de ces vrais voix responsables
27:38 avec nos deux invités,
27:40 si vous avez des questions, vous pouvez appeler,
27:42 0826 300 300, ça tombe bien,
27:44 parce que nous on en a encore plein, à tout de suite,
27:46 on est ensemble jusqu'à 20h.
27:48 - Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France,
27:50 19h20,
27:52 les vraies voix responsables.
27:54 - Et on est avec deux belles entreprises
27:56 responsables, la première,
27:58 c'est Garlin, Cécile Lechar est avec nous,
28:00 directrice du développement durable,
28:02 et la seconde, c'est la petite dernière,
28:04 elle est toute jeune, elle vient de démarrer
28:06 en 2018, mais elle a
28:08 bien grandi en 5 ans, c'est l'entreprise
28:10 Watt, W2AT,
28:12 qui est une entreprise
28:14 de bornes électriques, Audrey
28:16 Évin est avec nous, directrice de la communication
28:18 et du marketing. Alors là,
28:20 pour le coup, Audrey,
28:22 avec vous, on est dans l'électrique, donc là
28:24 pour le coup, est-ce qu'il y a quand même, dans
28:26 ces entreprises où finalement, on est
28:28 vraiment dans la tendance, puisque
28:30 c'est ce qu'on nous demande, il y a quand même
28:32 des points où on se dit
28:34 "ben là, il faut des points d'amélioration là-dessus",
28:36 on parlait du transport tout à l'heure avec
28:38 Cécile Lechar, il y a quand même
28:40 encore, encore, encore du travail à faire
28:42 et des choses qu'on nous impose,
28:44 pour être, alors je ne suis pas sûre qu'une entreprise
28:46 peut être dans les clous à 100%,
28:48 sur tous les points, ça n'est pas possible, mais
28:50 certainement des points d'amélioration.
28:52 - Bien sûr qu'il y en a, bien sûr, bien sûr.
28:54 - Notamment, vous allez faire
28:56 un premier rapport RSA en 2023,
28:58 qui va faire votre bilan carbone, ça c'est fou.
29:00 - Alors, le bilan carbone est fait,
29:02 le bilan carbone est fait, en fait,
29:04 pour
29:06 réexpliquer un peu
29:08 comment tout ça s'est fait, donc effectivement, moi je lance
29:10 une démarche RSE, je ne viens pas de là,
29:12 j'étais dans un grand groupe
29:14 précédemment, qui est très porté
29:16 sur la RSE, donc j'ai quand même touché
29:18 du doigt le sujet, et c'est aussi pour ça que ça
29:20 me tenait à cœur de le mettre en place chez OUET.
29:22 Mais ceci dit, je ne suis pas
29:24 extrêmement sachante sur le sujet,
29:26 j'apprends tous les jours.
29:28 - Et ça évolue tellement vite. - Et ça évolue très vite.
29:30 Donc moi j'ai lancé une démarche
29:32 qui était déjà louable,
29:34 et je pense qu'on n'a pas du tout à vous dire
29:36 de ce qu'on a fait après 4 ans et demi.
29:38 Maintenant, clairement, l'année
29:40 dernière, ce qu'on s'est dit, avec ma direction
29:42 générale, c'est qu'il fallait quand même
29:44 aller un peu plus loin, un peu plus vite,
29:46 et donc se faire accompagner par un
29:48 cabinet sachant, en l'occurrence
29:50 R3 Impact, qui nous a accompagnés
29:52 tout au long de l'année 2022,
29:54 pour vraiment structurer
29:56 et professionnaliser cette
29:58 démarche, parce que, voilà, c'est
30:00 effectivement faire notre premier bilan carbone.
30:02 Donc ça y est, on sait
30:04 combien on... Quelle est notre empreinte
30:06 carbone ? Alors elle intègre plein
30:08 de sujets,
30:10 et notamment, on s'est rendu
30:12 compte, le plus gros sujet pour nous,
30:14 ça reste quand même la borne elle-même.
30:16 - Bien sûr. - Évidemment,
30:18 voilà, sa fabrication,
30:20 son transport,
30:22 - Sa recyclabilité.
30:24 - Exactement, son cycle de vie,
30:26 etc. Donc,
30:28 on a tous ces éléments-là, maintenant,
30:30 en poche, on va
30:32 les communiquer,
30:34 effectivement, dans le cadre d'un premier rapport RSE,
30:36 qui paraîtra en mars,
30:38 et ensuite, on a
30:40 établi un désengagement,
30:42 - Un calendrier. - Un calendrier, une feuille de route,
30:44 voilà, et qu'on va suivre
30:46 tout au long de l'année, et puis bien au-delà, évidemment.
30:48 - Et vous avez eu une belle initiative, vous avez
30:50 travaillé avec une association
30:52 de lutte contre le cancer, qui s'appelle
30:54 "Rose Up", je prononce que c'est en anglais,
30:56 à l'anglaise, ça va faire plaisir
30:58 à Cécile. Racontez-nous ça, vous avez
31:00 obtenu plus de 50 000 euros en 3 ans
31:02 pour cette belle association. - Oui,
31:04 absolument, c'est...
31:06 C'est une association que je connais personnellement,
31:08 que j'ai approchée
31:10 de très près,
31:12 et qui me tenait à cœur, et donc
31:14 j'en ai parlé très vite
31:16 à mon directeur général,
31:18 qui a adhéré tout de suite au projet,
31:20 tout simplement, de...
31:22 de partager un peu de nos...
31:24 - De votre récit ?
31:26 - De notre récit, de notre chiffre d'affaires
31:28 pour cette association-là, donc c'est une association
31:30 qui informe, qui accompagne,
31:32 qui sort de l'isolement, et qui
31:34 défend les femmes atteintes de cancer,
31:36 donc tout type de cancer.
31:38 Alors il y a différents
31:40 moyens, ils ont un magazine, ils ont
31:42 des maisons physiques, ils ont des maisons
31:44 en ligne, ils font des webinars,
31:46 des ateliers, voilà, et puis
31:48 ils portent le message, évidemment, auprès des
31:50 plus grandes instances de ce pays,
31:52 et voilà, et on a
31:54 décidé, on a d'abord fait les collectes,
31:56 direct, pas facile,
31:58 quand on va chercher l'argent comme ça,
32:00 c'est pas évident,
32:02 et puis après j'ai entendu parler
32:04 des fameuses opérations "Produit partage",
32:06 où là, ben voilà,
32:08 vendre nos bornes,
32:10 et faire participer
32:12 finalement, indirectement, nos clients
32:14 à cette belle cause, et donc effectivement...
32:16 - Chaque borne rapporte une quantité d'argent à l'association.
32:18 - Exactement, 5 euros exactement, je crois.
32:20 Est-ce que Audrey,
32:22 il y a une formation
32:24 de l'entreprise
32:26 justement,
32:28 vers l'engagement,
32:30 vous en discutez, vous en parlez
32:32 pour porter justement cette parole
32:34 de l'engagement en général,
32:36 qu'elle soit liée aux produits que vous vendez,
32:38 ou aux causes que vous soutenez,
32:40 en fait. - Oui, tout à fait, on est
32:42 beaucoup dans la communication chez nous,
32:44 on a tous les mois ce qu'on appelle un "café cosy",
32:46 donc là, tout le monde se réunit,
32:48 soit en présentiel, soit en distanciel,
32:50 où on délivre beaucoup de messages,
32:52 et beaucoup de partages à cette occasion-là,
32:54 et moi je prends souvent la parole
32:56 pour différentes raisons,
32:58 pour la communication aussi, parce que je fais d'autres choses,
33:00 mais on parle
33:02 systématiquement de notre démarche RSE,
33:04 parce qu'elle est grandissante,
33:06 parce qu'il y a tellement de choses à faire,
33:08 et on a embarqué aussi dans ce cadre-là,
33:10 donc l'année dernière, avec notre démarche
33:12 professionnalisée avec R3,
33:14 on a monté
33:16 un comité RSE, donc l'idée c'était
33:18 vraiment... - Avec 11 personnes. - Avec 11 personnes
33:20 à date, après moi ce que je dis toujours...
33:22 - Ah oui, t'impliquer vraiment. - Voilà, ce que je dis
33:24 toujours en onboarding, quand je présente
33:26 mon non-service, ce que je fais avec l'équipe,
33:28 j'ai une petite équipe, mais quand même
33:30 qui m'aide beaucoup,
33:32 je leur dis toujours, si vous voulez faire partie de ce comité,
33:34 c'est totalement ouvert, on s'arrête pas là,
33:36 le but c'est d'avoir
33:38 une représentativité de l'entreprise
33:40 au sein de ce comité, donc on a du commerce,
33:42 on a des RH, on a
33:44 de la qualité, on a de l'exploitation,
33:46 etc., des achats bien sûr,
33:48 et si vous, vous souhaitez
33:50 participer et mettre votre
33:52 pierre à l'édifice, vous êtes vraiment les
33:54 bienvenus. Donc ce comité se réunit
33:56 très régulièrement
33:58 avec ou sans notre cabinet qui nous
34:00 accompagne sur cette démarche-là,
34:02 et participe
34:04 pleinement en fait. - Et en tout cas, l'important,
34:06 c'est d'échanger aussi
34:08 chez Garlin, Cécile Lochat,
34:10 forcément quand vous travaillez,
34:12 que vous innovez, que vous mettez en place
34:14 des choses, il y a toute une formation
34:16 systématiquement à remettre
34:18 au goût du jour, à reformer
34:20 sur les éléments de langage,
34:22 c'est un travail
34:24 de tous les jours en fait.
34:26 - Alors, encore par les
34:28 Anglais, on a créé la Garlin Sustainability
34:30 Academy, et donc
34:32 bien sûr qui encapsule la formation
34:34 pour notre école
34:36 des abeilles, je vous le dirais en français, mais aussi
34:38 la fresque du climat, la fresque de la biodiversité,
34:40 on a des modules dédiés
34:42 suivants, comme les publics
34:44 également, nos marketeurs,
34:46 on les forme à l'éco-packaging,
34:48 à l'éco-formulation, et puis les developers pack,
34:50 ce sera exclusivement
34:52 haut-nouveauté, réglementaire,
34:54 et matériaux biosourcés, etc.
34:56 Donc voilà, chaque public a finalement
34:58 son propre module de formation,
35:00 puisque les académies de
35:02 formation dans une maison de beauté qui est
35:04 présente dans le monde entier, ça a également
35:06 énormément d'importance, et on a déjà,
35:08 nous, depuis toujours,
35:10 la nécessité aussi de former, ce qu'on appelle nos
35:12 je vais le dire en anglais encore,
35:14 "beauty consultants", on les appelle nos "beauties",
35:16 c'est nos hôtesses, c'est
35:18 les femmes, les hommes que vous voyez chez Garlin
35:20 et qui vous vendent nos produits.
35:22 Donc eux sont formés depuis toujours,
35:24 c'est nos conseillers, merci,
35:26 nos conseillers sont formés depuis toujours,
35:28 et donc on est venus ajouter cette
35:30 strata à la transmission,
35:32 à l'importance de la formation,
35:34 du développement du rapport. - Je me pose une question, je suis un peu
35:36 minoritaire ce soir, puisqu'il n'y a que des femmes
35:38 dans le studio, l'ARSE c'est avant tout
35:40 un truc de femmes...
35:42 - Aude,
35:44 je vous en prie,
35:46 j'ai mon idée, Aude, pardon. - Non, pas de soucis,
35:48 pas de soucis.
35:50 Non.
35:52 Clairement non,
35:54 il se trouve que là, voilà, ça se fait comme ça,
35:56 mais non, pas du tout, nous, c'est un autre comité,
35:58 on a la parité d'ailleurs, je crois,
36:00 voilà, c'est autant
36:02 un sujet de femmes que d'hommes,
36:04 c'est même pas une... enfin, je me pose même pas la question.
36:06 - La parité aussi au Comex
36:08 de Guerlain, effectivement ?
36:10 - Dans la beauté, c'est moins difficile, quand même.
36:12 - Ouais, c'est vrai. - Que dans l'industrie,
36:14 on a 85% de femmes dans le monde
36:16 entier chez Guerlain. - Ah oui ? - Ah oui, c'est énorme.
36:18 - Et bien sûr, plus que la parité dans notre
36:20 Comex, on a pour la première fois depuis trois ans et demi,
36:22 on a une présidente qui est une femme,
36:24 voilà, donc,
36:26 les fonctions managériales, même dans
36:28 nos sites de production, sont en grande
36:30 majorité féminine, ça c'est plus rare.
36:32 - Vous vous reprochez de ne pas avoir assez d'hommes bientôt ?
36:34 - Eh bien voilà, nous, on doit attirer des hommes !
36:36 - Mais c'est vrai que
36:38 l'importance, chez Watt par exemple,
36:40 les gens ont tendance à penser,
36:42 bon, les Watt bornes automobiles,
36:44 donc c'est un métier de garçon,
36:46 forcément, on a envie de dire ça,
36:48 et finalement, pas tant que ça.
36:50 - Pas du tout. - Faut avouer que sur
36:52 la partie travaux,
36:54 on a un peu de mal à recruter des profils
36:56 féminins.
36:58 - Mais ça change dans les filières, je crois,
37:00 dans les filières, ça évolue.
37:02 - C'est vrai,
37:04 mais ailleurs, non, pas du tout,
37:06 on a vraiment, alors on a la parité
37:08 nous, au comité de direction,
37:10 donc voilà, autant de femmes que d'hommes.
37:12 - Déjà un grand pas !
37:14 - 50/50 pour rester en anglais !
37:16 - Ne cherchez pas, ne cherchez pas, Cécile !
37:18 - Mais non, non, les femmes
37:20 sont très représentées chez nous, jusqu'au
37:22 conseil de surveillance aussi,
37:24 voilà, donc c'est...
37:26 Je ne veux pas dire que c'est un non-sujet, mais c'est normal.
37:28 - En tout cas, c'est la normalité.
37:30 L'avenir, finalement, Watt, c'est quoi les projections ?
37:32 Peut-être les engagements à venir ?
37:34 Est-ce que vous imaginez
37:36 d'autres cas associatifs,
37:38 ou d'autres engagements, d'autres déploiements ?
37:40 - On a beaucoup...
37:42 Notre feuille de route, elle est assez énorme.
37:44 Je dirais que la première chose,
37:46 d'un point de vue environnemental,
37:48 déjà, c'est de
37:50 s'adresser à nos fournisseurs.
37:52 Très clairement, le sujet de la borne,
37:54 alors nous, on se source
37:56 auprès, principalement d'un fournisseur
37:58 qui est hollandais.
38:00 Il est hors de question qu'on aille
38:02 au-delà de... Voilà,
38:04 chercher nos bornes trop loin.
38:06 Et ils ont eux-mêmes une démarche RSE
38:08 qui est assez poussée, donc
38:10 ça va déjà bien,
38:12 mais on a encore pas mal à faire, et donc on est en lien
38:14 avec nos fournisseurs régulièrement
38:16 pour être d'autant plus
38:18 vertueux, aussi sur nos
38:20 solutions et notre marché.
38:22 Et après, sur l'humain,
38:24 et d'un point de vue sociétal,
38:26 il y a encore beaucoup, beaucoup, beaucoup
38:28 de choses à faire. - Merci, en tout cas,
38:30 merci à vous deux, merci beaucoup Audrey et Vindy.
38:32 - Merci pour l'interview. - De la communication
38:34 et marketing de Watt,
38:36 ces fabricants de bornes
38:38 électriques W2AT.
38:40 Et merci beaucoup Cécile Lechat,
38:42 directrice du développement durable
38:44 chez Guerlin. On vous souhaite un bon voyage
38:46 avec Angelina Jolie. Je pense que Philippe aurait
38:48 adoré partir avec vous, mais
38:50 c'est non, je le garde.
38:52 - Merci, en tout cas, on vous retrouve
38:54 demain matin, enfin demain soir, pardon, à 17h.
38:56 Dans un instant, Yvan Cujus.
38:58 - Le Love Music, il reçoit Ritza, Gilles et
39:00 Daniel Dumoulin, mais tout de suite, on parle de votre argent
39:02 avec Stéphane Moller, Conseil de Famille. - Salut, à demain.