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La porte-parole du groupe RN à l'Assemblée nationale était l'invitée du "8h30 franceinfo", mercredi 15 février 2023.

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00:00 Bonjour Laure Lavallette.
00:01 Bonjour.
00:01 Cette nuit à l'Assemblée Nationale, les oppositions se sont unies pour faire tomber l'article 2 du projet de réforme des retraites.
00:07 C'est celui qui prévoyait la mise en place d'un index pour recenser les seigneurs dans les entreprises.
00:12 C'est votre victoire ou c'est celle de la gauche ?
00:14 C'est la victoire des oppositions, mais ça fait très longtemps que le groupe auquel j'appartiens
00:19 déjà dit qu'il faut aller passer plus vite.
00:21 Vous savez, ça va sûrement être un cavalier une fois que ça va passer devant le Conseil Constitutionnel.
00:25 Donc d'une part cet index n'a rien de révolutionnaire et ne va absolument pas améliorer l'employabilité des seigneurs.
00:33 Pourquoi ?
00:34 Parce que figurez-vous que les entreprises, simplement d'avoir à faire une déclaration sur votre site internet
00:39 pour dire le nombre de seigneurs que vous avez, globalement c'est un peu comme quand vous mettez la charte de la laïcité dans les lycées,
00:45 ça n'a pas fait changer la face du monde.
00:47 Donc c'était en fait un gadget un peu superfétatoire, mais qui nous a fait perdre un temps fou.
00:52 On a déjà perdu 7h sur 28 en commission avec cet index et là on y a passé plus de deux jours et demi.
00:57 Mais nous avons fini par mettre évidemment le gouvernement en difficulté.
01:01 Nous, c'est l'alliance du RN et de la NUP ?
01:03 Ce n'est pas une alliance, vous savez c'est une opposition, effectivement il y a la majorité...
01:06 Une opposition ?
01:07 C'est évidemment tous ceux qui ne veulent pas de cette réforme injuste, illégitime, antisociale.
01:13 Donc ça n'est pas une alliance de circonstances, c'est simplement que nous ne voulons pas de cette réforme.
01:18 Et donc effectivement nous avons gagné avec une partie aussi des Républicains.
01:22 Vous dites que l'index senior aurait été un gadget,
01:24 est-ce que vous préférez les exémérations de charges aux entreprises comme le propose la droite ?
01:29 C'est-à-dire encore de l'argent pour les entreprises ?
01:31 En fait ce qu'il faut c'est ne pas contraindre les entreprises,
01:33 tout en ayant envie évidemment que les seniors puissent continuer à être embauchés.
01:37 Nous avions déposé un amendement, l'amendement de mon collègue Cato,
01:41 qui proposait que le senior ait un statut de salarié protégé,
01:46 déjà pour ne pas qu'on puisse le licencier sans passer par exemple devant l'inspecteur du travail.
01:50 Ça c'était à partir de 55 ans et juste avant, pour éviter l'effet de seuil de 50 à 55 ans,
01:56 vous pouviez demander l'avis de l'inspecteur du travail.
02:01 Donc c'était une façon de protéger aussi les seniors en entreprise, bien plus efficiente.
02:07 Vous imaginez bien qu'une simple déclaration sur un site internet et je regrette...
02:11 Avec risque de sanctions comme disait Elisabeth Borne, en cas de non-déclaration ?
02:15 En tout cas nous n'étions pas pour ces sanctions.
02:18 Pourquoi vous ne vous êtes pas battue pour qu'il y ait des sanctions pour les entreprises qui n'ont pas assez de seniors,
02:23 plutôt que de supprimer tout le dispositif ?
02:25 Je vais vous dire pourquoi on ne s'est pas battue.
02:27 On peut faire un parallèle très sain par exemple avec les 6% de personnes porteuses de handicap
02:30 qui doivent être employées sous peine d'amende.
02:34 Vous savez que 30% des entreprises préfèrent payer les amendes
02:37 et n'employer aucune personne porteuse de handicap.
02:40 Donc on voit bien que même quand il y a des moyens coercitifs, ça ne fonctionne pas.
02:44 Ce qu'il faut c'est changer la mentalité et montrer à quel point un senior peut être une valeur ajoutée dans l'entreprise.
02:49 Mais si vous voulez dans un programme, un projet de réforme des retraites
02:54 qui va pousser les Français à travailler deux ans supplémentaires,
02:57 qui va faire que les gens qui partaient avec des surcotes n'en auront plus,
03:01 qu'il va y avoir des retraités avec des décotes de plus en plus nombreuses
03:05 passer deux jours et demi sur un index senior qui n'est que déclaratif,
03:09 excusez-moi mais on se rend bien compte que personne n'avait envie qu'on aille jusqu'à l'article 7.
03:13 Sauf que je pense que la donne a changé depuis hier,
03:16 puisque 50 députés ont mis, il y avait 50 voix d'écart,
03:21 donc on a mis le gouvernement en difficulté.
03:24 Donc je pense qu'effectivement, moi j'appelle de mes voeux la majorité de rejet.
03:29 Je pense qu'elle est possible contre cette réforme, donc il faut que nous puissions aller jusqu'à l'article 7.
03:33 L'index senior va être étudié au Sénat pour information.
03:35 Nouvelle concession d'Elisabeth Borne, hier, toutes les personnes éligibles aux dispositifs carrière longue
03:40 et donc ayant commencé à travailler avant 21 ans, n'auront pas à cotiser plus de 43 ans pour partir à la retraite
03:45 dès lors qu'ils atteignent l'âge de départ anticipé requis.
03:49 Est-ce que ce point-là, vous dites, ça va améliorer la réforme ?
03:52 Alors ce qui est sûr, c'est qu'on voit bien que le gouvernement panique.
03:54 Il ne vous a pas échappé que le timing d'Elisabeth Borne hier, c'était évidemment une main tendue au LR,
04:00 qui n'a pas empêché d'ailleurs que cet article ne passe pas.
04:04 Mais on sent bien une certaine panique au sein du gouvernement.
04:06 C'est toujours 43 ans, c'est toujours 3 ans de plus pour les carrières longues que dans le contre-projet de réforme de Marine Le Pen.
04:12 Donc c'est toujours 3 ans de trop.
04:14 C'est déjà le cas aujourd'hui.
04:15 On a baissé d'un an.
04:16 C'est déjà le cas aujourd'hui.
04:17 Avant la réforme, ceux qui ont commencé tôt doivent parfois cotiser 43 ou 44.
04:21 En fait, ce qui est de bonne augure, c'est qu'à priori, Elisabeth Borne s'aligne sur la ligne de Marine Le Pen
04:26 qui est que l'âge de départ à la retraite doit être en conformité avec l'âge sur lequel vous êtes arrivé sur le marché du travail.
04:32 Et ça, effectivement...
04:33 Ça, c'est pas Marine Le Pen.
04:34 Ça date de la loi 2003.
04:35 Mais oui, vous savez bien que c'est le projet de Marine Le Pen.
04:38 Le projet de Marine Le Pen, il a été présenté il y a une semaine.
04:40 Les carrières longues, c'est 2003.
04:42 Une semaine, mais vous plaisantez, on a fait toute la campagne électorale sur le projet de réforme de Marine Le Pen.
04:45 Mais vous avez changé d'avis entre-temps.
04:46 On n'a jamais changé d'avis entre-temps.
04:47 Bah si, c'était retraite à 60 ans et maintenant c'est 60 à 67.
04:50 Bah du tout. Enfin, vous nous avez suivi quand même toute l'année dernière.
04:52 Alors, il est très simple.
04:53 Si on a commencé à travailler entre 17 et 20 ans, on peut partir à 60 ans avec 40 annuités pleines
04:58 et après il y a une progressivité jusqu'à 62 ans.
05:00 Je peux vous assurer que ça n'a pas varié.
05:02 Avec une rétricitation qui change aussi.
05:04 Non mais, tout ça pour dire que...
05:05 En tout cas, c'est un os arrongé qui a été donné effectivement à Pradier.
05:08 On ne va pas se mentir.
05:09 Un os arrongé ou alors une concession véritablement ?
05:11 Est-ce que vous n'avez pas l'impression, là, dans ces débats,
05:15 que les avancées sur le texte, celles qui ont été obtenues grâce au LR,
05:18 je pense aux 64 ans au lieu de 65, à la clause de revoyure en 2027,
05:22 les carrières longues, on l'a dit, la hausse des pensions minimales élargies aux retraites actuelles,
05:26 en fait, ils font mieux que vous les LR ?
05:28 En fait, je pense que vous prenez évidemment le problème dans le mauvais sens.
05:31 C'est-à-dire que la majorité, qui n'en a pas de majorité pour voter ce texte,
05:35 cherche effectivement et tend des mains...
05:38 Vous savez, les LR, ils ont des lignes rouges à géométrie variable.
05:42 Un coup, c'est les 64 ans pour la ligne Pradier, après ça a été les 1200 euros.
05:46 Cette vaste arnaque, on a bien vu, on a eu le temps d'en discuter à l'Assemblée nationale.
05:50 Le gouvernement a avancé, j'allais dire, un peu masqué et dissimulé,
05:54 en faisant croire aux Français que la retraite de base serait de 1200 euros bruts,
05:59 alors qu'on a bien vu qu'il n'en était rien.
06:01 Pourtant, Olivier Véran l'a dit en janvier...
06:03 Il y a des fausses de pensions pour les nouveaux retraités et les retraités actuels.
06:06 Toutes ces avancées là sur le texte, est-ce que vous dites merci aux Républicains qui mettent la pression ?
06:11 Ce sont des fausses avancées, on le voit bien pour les 1200 euros.
06:13 64 au lieu de 65 quand on est...
06:15 Olivier Véran en parle en janvier et on le voit bien en février.
06:17 Non mais c'est important.
06:18 Si on est opposé à cette réforme comme vous...
06:20 On peut s'arrêter deux secondes sur les 1200 euros.
06:21 Mais les 1200 euros, on en a parlé tous les jours.
06:23 Ah non, pas du tout, c'est pas vrai.
06:25 On en a parlé tous les jours aussi même.
06:27 C'est depuis hier et avant-hier qu'à l'Assemblée nationale, vraiment, les masques sont tombés.
06:30 Mais on a parlé longuement ici, y compris avec Olivier Dussert, de cette annonce 1200 euros.
06:34 Il n'allait pas vous dire la même chose que moi, évidemment.
06:37 Lui va vous dire que c'est formidable ces 1200 euros.
06:39 Quand on est comme vous...
06:40 C'est une supercherie.
06:41 Et pour revenir aux LR, c'était une contrepartie qui était nécessaire pour que les LR votent ce texte.
06:47 Donc c'est en ça qu'on aurait pu penser que c'était une bonne idée de la part des LR.
06:51 Sauf qu'on voit bien que c'est une contrepartie factice.
06:54 Et c'est d'ailleurs sûrement ce qui va mettre les LR devant la responsabilité de ne pas voter.
06:58 Quand on est comme vous, opposé à cette réforme, vous ne considérez pas que 64 au lieu de 65 ?
07:03 C'est mieux ou moins pire, si vous me passez l'expression ?
07:06 Déjà, c'est quand même sur une niche que des carrières longues.
07:09 Non, non, non, 64 c'est pour tout le monde, c'est pour tous les Français.
07:12 Ah, 64 ans !
07:13 64 ans, c'est la droite qui négocie ça.
07:15 Et c'est toujours trois ans de trop, et c'est toujours trop par rapport aux projets que nous défendons.
07:19 Mais vous n'êtes pas du côté de ceux qui veulent améliorer la réforme ?
07:22 En fait, la vraie question c'est qu'en fait c'est un choix de société, cette réforme.
07:26 Et nous, nous l'avons assumé depuis le début.
07:28 Nous avons un projet qui est très différent, c'est-à-dire qu'il y a un peu trois voies.
07:32 Vous avez l'extrême gauche qui veut taxer, créer de l'impôt supplémentaire.
07:35 Et la majorité qui veut faire travailler les Français deux ans de plus.
07:39 Nous, nous pensons qu'il y a une troisième voie, on aura sûrement l'occasion d'en parler.
07:42 Un projet qui veut relever la France, où effectivement on va accentuer sur la productivité,
07:47 accentuer sur la natalité, ce qui permet de ne pas faire travailler les gens plus longtemps et de ne pas taxer.
07:52 Vous voyez à quel point c'est quand même un projet porteur d'espoir.
07:54 Laure Lavallette, porte-parole du groupe Rassemblement National à l'Assemblée,
07:57 et l'invité de France Info jusqu'à 9h, 8h41, le Fil Info, Maureen Suignard.
08:02 Le ministre du Travail fait part de sa déception après le rejet de l'article créant un index senior.
08:08 L'article 2 rejeté par l'Assemblée nationale hier après le vote contre de la gauche,
08:13 du Rassemblement National et d'une partie des Républicains, le Sénat examinera tout de même la mesure.
08:19 Et c'est toujours pour s'opposer à cette réforme des retraites qu'il y a un appel à la grève.
08:23 Pour demain, 4 TGV sur 5 en circulation, mais seulement la moitié des TER.
08:28 Cela commence dès ce soir, trafic quasi normal à la RATP,
08:32 mais il y aura des perturbations à Strasbourg, Rennes ou encore Marseille dans les transports en commun.
08:37 Des informations biaisées et orientées, diffusées à l'antenne de BFM TV.
08:41 La cellule Investigation de Radio France dévoile cette enquête.
08:45 Ce matin, un journaliste de la chaîne d'info en continu a été recruté par une société israélienne spécialisée dans la désinformation.
08:52 Il a été suspendu, mais ni avoir été rémunéré.
08:56 2000 tonnes de ce produit ont encore été vendues l'année dernière en France.
09:00 Le S-métolachlor, l'un des herbicides les plus utilisés dans notre pays,
09:04 bientôt interdit. L'Agence française de sécurité sanitaire lance une procédure en ce sens.
09:10 Avec la porte-parole du groupe RN à l'Assemblée nationale, Laure Lavalette.
09:22 On l'a dit juste avant les titres, vous, pour sauver le régime des retraites, vous misez sur la natalité.
09:27 Moi, je préfère qu'on fabrique des travailleurs français plutôt qu'on les importe.
09:31 C'est ce qu'a dit Sébastien Chenu, votre collègue à l'Assemblée. Ça veut dire quoi ?
09:35 En fait, on est sur un projet de retraite et le gouvernement a complètement éludé deux jambes majeures que sont la natalité et la productivité.
09:45 En fait, ce qu'il faut expliquer aux Français, c'est qu'un projet de réforme de retraite, il faut équilibrer les dépenses et les recettes.
09:50 Les dépenses, nous les connaissons et nous, pour les recettes, on pense évidemment que la productivité,
09:56 puisque la valeur ajoutée du travail et la natalité, la démographie sont les deux jambes indispensables qui sont complètement éludées.
10:03 Fabriquer des travailleurs français, c'est ça votre définition de faire un bébé ?
10:07 Pas de faire un bébé, mais c'est un constat, alors peut-être, j'allais dire, assez terre à terre.
10:12 Ça fait un peu poule pondeuse.
10:13 Il est évident que les bébés qui naissent en 2023 seront les cotisants de 2043.
10:18 Ça, c'est complètement indéniable.
10:20 Et effectivement, vous savez, toutes les ambitions sociales qui ont été faites en France ont pu l'être parce qu'on avait une démographie qui était florissante,
10:27 que ça soit les 30 Glorieuses, le Baby Boom.
10:29 C'est grâce à ça qu'on a un projet commun, même un programme commun en 1981.
10:33 C'est parce que la France a aussi un taux de renouvellement de génération qui était intéressant.
10:39 Fabriquer, le choix des mots est important, fabriquer des travailleurs français plutôt qu'on les importe.
10:43 Donc on parle d'immigration.
10:44 C'est pas une manière de parler de grands remplacements sans prononcer ces mots ?
10:47 Non, du tout. Le jour où Sébastien Chenu parlera de grands remplacements, vous m'inviterez, on en parlera sur un plateau.
10:51 Non, mais on essaie de comprendre ce qu'il veut dire.
10:52 Évidemment, pas du tout dans son vocabulaire ni dans le nôtre.
10:55 Mais ce qui est certain, c'est que…
10:56 Il veut dire qu'il y a trop d'immigrés.
10:57 C'est pas ça ce qu'il veut dire.
10:58 Du coup, il faut qu'on fasse des enfants pour éviter de…
10:59 C'est pas ça ce qu'il veut dire.
11:00 … de l'accueillir.
11:01 Ce qu'il veut dire, c'est qu'encore une fois, si vous avez un grand nombre de cotisants, la question ne se pose plus de ce problème de retraite.
11:08 Si on voit un peu plus loin que le bout de notre nez, je veux dire, un projet de réforme de retraite, c'est pas à 5 ans, c'est à 20 ans, 30 ans, 40, 50 ans.
11:15 Et c'est une vraie question que cette natalité…
11:17 Il y a un sujet qui est sous-jacent, j'en reparlais hier, les femmes font 1,7 enfants en France.
11:23 1,8, précisément.
11:24 Alors que le désir d'enfant est évalué à 2,5.
11:28 Donc, il n'est pas question de contraindre quiconque comme a voulu faire croire à l'extrême gauche en poussant des cris de vierges et farouchés.
11:34 Pas du tout.
11:35 C'est simplement d'aider ce désir de maternité d'enfant avec notamment des mesures économiques.
11:41 Vous dites que c'est juste pour les retraites, qu'il n'y a pas de notion de grand remplacement derrière.
11:44 Mais quand on lit le livret sur la famille de Marine Le Pen, qui a été dévoilé pendant la campagne présidentielle, il est écrit "Faire le choix de la natalité, c'est s'engager à assurer la continuité de la nation et la perpétuation de notre civilisation".
11:57 Bien sûr.
11:58 Il y a forcément un lien avec ce qu'a dit Sébastien Cheneu.
12:01 C'est du B-à-B, un grand nombre d'enfants est le signe de la vitalité d'un peuple et d'une nation.
12:06 On fait des enfants pour perpétuer notre civilisation.
12:08 Mais aucun peuple aurait envie de voir son peuple disparaître.
12:11 Ça sortirait d'un cerveau malade que d'imaginer qu'on n'ait plus envie d'avoir d'enfants.
12:15 Le renouvellement des générations, c'est quand même un concept, j'allais dire, transpartisan.
12:21 Je vous assure, évidemment, encore une fois, un grand nombre de familles.
12:25 Et on le voit bien dans les ambitions sociales.
12:28 Mais c'est un objectif qui ne s'est pas affiché le même selon les partis politiques.
12:32 J'ai l'impression que la gauche, dès qu'il parle famille ou enfant, ça pousse des cris d'orfraie.
12:37 Il y a un vrai problème.
12:38 Le venteur des femmes.
12:39 Mais la gauche, François Ruffin, dit qu'il faut faire des enfants, mais pas pour les mêmes raisons que vous.
12:41 Non, j'ai l'impression que la gauche a un gros problème avec les enfants.
12:43 Écoutez, nous, on pense que les enfants, c'est effectivement le signe de la vitalité de la France.
12:47 Et que c'est nécessaire aussi, dans ce système pragmatiquement de retraite, où ça fait des cotisations.
12:52 Vous allez être en Hongrie, votre amie et alliée, Victor Orban, vient de supprimer l'impôt sur le revenu pour toutes les femmes de moins de 30 ans qui font un enfant.
12:59 Est-ce que vous allez reprendre cette idée ?
13:00 Alors, comme vous l'avez parcouru, aime la famille, ce n'était pas tout à fait ça.
13:04 Nous, nous avions...
13:05 Ce n'était même pas du tout ça, dans votre programme.
13:07 Non, nous avions... Nous voulions quand même, en fait, exonérer d'impôt les jeunes de moins de 30 ans.
13:12 Pas d'impôt sur le revenu pour tous les jeunes, hommes et femmes, quel que soit leur revenu.
13:15 Ce qui n'a absolument rien à voir, du coup.
13:17 Mais tout est lié aussi.
13:18 Ça veut dire que, pour se lancer dans la vie, nous avions en même temps, par exemple, un prêt, vous avez dû le voir, de 100 000 euros, qui était bonifié et qui, au troisième enfant, a été remboursé.
13:27 Mais ça n'a rien à voir avec la mesure de Victor Orban, puisque, avec cette mesure, on vous l'a beaucoup dit pendant la campagne, qu'Ilian Mbappé ne payait plus d'impôt.
13:32 Il ne faut pas...
13:33 On ne sait pas s'il veut faire un bébé ou pas, on va le laisser de côté.
13:35 On ne va pas se comparer, on n'est pas en Hongrie, on est en France.
13:37 Et les mesures de Marine Le Pen, typiquement, il y a un amendement que nous avions déposé, qui était un amendement de bon sens, que le deuxième enfant soit une part fiscale pleine.
13:44 Alors, il a été jugé irrecevable. C'est bien dommage, parce que, on pense que tout ce qui peut encourager la natalité est évidemment une bonne chose.
13:52 Et je pense qu'il faudrait être assez tordu pour penser l'inverse, excusez-moi.
13:55 Même quand vous proposez de restaurer l'universalité des allocations familiales, qui avaient été retirées par François Hollande, c'est-à-dire que même les plus riches doivent percevoir les allocations familiales.
14:05 Vous savez, on n'est pas dans ce clivage de la chasse aux riches quand vous avez 4, 5, 6 enfants.
14:14 Ça coûte aussi, évidemment, de l'argent. Donc, ce principe d'universalité des allocations familiales est important, mais ça revient à l'essence même, en fait, de ces allocations.
14:24 Elles ne sont pas là pour vous donner de quoi élever vos enfants. Elles sont là parce que c'est aussi un service rendu à la nation que d'avoir des enfants.
14:33 Donc, effectivement, c'est, j'allais dire, un principe qui était tout à fait cohérent et nous regrettons bien que la gauche soit revenue dessus.
14:40 Est-ce que vous appelez, Laure Lavallette, les Français à mettre le pays à l'arrêt le 7 mars prochain, comme les syndicats ?
14:47 Non, je ne pense pas. Je pense que si on peut arriver à faire tomber cette réforme sans blocage, ça sera mieux.
14:53 Et puis, j'allais dire, c'est un peu tard, le 7 mars, parce que vous savez bien que suivant le véhicule...
14:57 Vous auriez préféré mettre la France à l'arrêt avant ?
14:59 Non, je ne veux pas mettre la France à l'arrêt. Je pense qu'on peut faire entendre sa voix différemment.
15:03 Il faut rappeler aux Français que le véhicule législatif qui a été choisi par le gouvernement nous contraint.
15:08 Le fait que ce soit un article du projet de loi de finances de la sécurité sociale rectificative nous contraint dans le temps.
15:13 Là, nous sommes mercredi matin. Si vendredi à 23h59, le texte n'a pas été voté, alors il part directement au Sénat.
15:20 Ça veut dire que vous ne soutenez pas les grèves ?
15:22 En fait, on soutient évidemment la mobilisation. On comprend bien que les gens aillent à la rue.
15:25 Mais ça veut dire quoi, soutenir la mobilisation ?
15:26 Je n'ai pas envie effectivement que les gens refassent deux heures de queue aux stations-services.
15:31 Je pense qu'il y a une autre façon de faire.
15:33 Et je pense que c'est aussi dans les mains des oppositions, c'est aussi dans les mains de la NUPES,
15:37 qui peut essayer de retirer ces 10 000 amendements que nous arrivions au cœur du nucléaire de cette réforme.
15:42 Et je vais vous dire, des amendements, il en suffirait d'un.
15:45 On voterait l'amendement de suppression de l'article 7.
15:47 À ce moment-là, la réforme tomberait et les Français pourraient s'endormir sans se dire qu'ils ont travaillé deux ans plus.
15:52 Avec le texte, c'est comme vous dites, le véhicule législatif qui a été choisi, le texte repartirait au Sénat,
15:57 dans la version du gouvernement. De toute façon, ça ne ferait pas tomber la réforme.
16:01 Je pense qu'il y a vraiment façon d'arriver avant 23h.
16:05 Pourquoi le RN ne manifeste pas pacifiquement contre la réforme des retraites ?
16:09 Il y en a qui manifestent, je vous assure.
16:11 Il y a eu un député, je crois.
16:12 Non, je pense qu'il y avait des élus encore.
16:13 De quoi vous avez peur ?
16:14 Alors moi, je vais vous dire, personnellement, j'étais assez mal à l'aise intellectuellement
16:18 de me retrouver à côté des artisans de cette case sociale.
16:21 Parce que je rappelle quand même que tous les syndicats ont appelé à voter pour Emmanuel Macron.
16:25 Donc moi, en tant que femme politique, élue pour aller batailler au sein du palais Bourbon,
16:29 j'étais pas à l'aise avec l'idée de me retrouver à côté de M. Martinez, mais intellectuellement.
16:33 Il n'y a pas que des syndicalistes qui manifestent.
16:34 Non, on est bien d'accord.
16:35 Je vais vous dire, je vais même vous faire une confidence, je pense qu'il y a beaucoup d'électeurs du RN.
16:39 Marine Le Pen arrive, elle fait 13,3 millions d'électeurs au deuxième tour de la présidentielle.
16:44 Vous ne pensez pas qu'ils sont dans la rue ?
16:46 Vous soutenez vos électeurs qui manifestent ?
16:48 Mais bien sûr.
16:49 Mais vous ne soutenez pas les grèves ?
16:50 Et vous n'appuyez pas au blocage du pays ?
16:52 Mais évidemment, je pense que le blocage du pays n'est jamais une bonne idée.
16:54 Et encore une fois, le 7 mars, je veux dire, le jeu sera plié depuis un moment.
16:59 Moi, je pense qu'il faut qu'on arrive à voter avant le vendredi 23h59.
17:05 Pour ça, il faut retirer ces amendements, mettre en défaut ce gouvernement.
17:08 Encore une fois, cette majorité de rejet, on l'a bien vu hier, elle est là, elle est présente.
17:13 On va mettre les LR face à leurs responsabilités.
17:16 Maintenant qu'on sait que les 1 200 euros sont une contrepartie factice,
17:19 ils ne peuvent pas, en conscience, voter pour cette réforme.
17:22 Laure Lavallette, porte-parole des députés RN et l'invité de France Info, il est 8h50.
17:26 Le Fil info, Maureen Suynard.
17:28 Sur France Info, le conseil représentatif des associations noires
17:32 demande une réponse politique de la part de l'Etat pour contrer le racisme.
17:36 France Info vous dévoile ce matin les conclusions du dernier baromètre d'Ukraine.
17:40 9 personnes noires sur 10 affirment être victimes de discrimination raciale
17:44 dans la vie de tous les jours en France métropolitaine.
17:47 Le patron des Républicains, Eric Ciotti, affirme de nouveau son soutien à la réforme des retraites.
17:52 Ce matin, pourtant, une partie des députés de son camp a voté contre l'article de hier,
17:57 tout comme le Rassemblement National et la NUP.
18:00 L'article sur l'index senior dans les entreprises a donc été rejeté.
18:04 L'exécutif fait part de sa déception, mais dit entendre attendre l'examen de la mesure au Sénat.
18:09 Lille, Lyon, Strasbourg, Marseille, Paris, encore de nombreuses villes concernées par la pollution,
18:14 aux particules fines, aujourd'hui, elles s'étendent en 10 régions au total.
18:18 Ils devront mettre les bouchées doubles le 8 mars prochain pour le match retour
18:22 puisque les Parisiens se sont inclinés hier en 8e de finale Allée de la Ligue des Champions de Football.
18:27 Le Bayern Munich bat les Parisiens, un but à zéro.
18:30 Avec Laure Lavallette, la porte-parole du groupe RN à l'Assemblée Nationale.
18:42 Le Cran, le conseil représentatif des associations noires, publie aujourd'hui son baromètre.
18:46 9 personnes noires sur 10 se disent victimes de discrimination dans leur vie de tous les jours en France.
18:52 Quelle est votre réaction ?
18:54 Je suis choquée, 9 sur 10 c'est quand même colossal.
18:57 Je me dis que je pensais plus à 9 sur 10 aux Etats-Unis par exemple,
19:01 où on a l'impression que ce racisme est plus prononcé.
19:04 Effectivement, 9 sur 10 ça remet quand même pas mal en question notre société.
19:09 Vraisemblablement, si ces personnes se sentent véritablement discriminées,
19:13 on a encore du boulot. En tout cas, eux sentent qu'elle l'est.
19:18 Moi, ce n'est pas l'impression que j'ai vraiment des discriminations.
19:21 Bien sûr qu'il y en a.
19:23 Le Cran dit qu'il y a une libération de la parole raciste et une augmentation des idées extrémistes dans le pays.
19:28 La faute à qui ?
19:30 Ça, je n'en sais rien. Ce n'est pas quelque chose que je ressens véritablement.
19:33 Après, il faut effectivement arriver à lutter.
19:36 Je fais le parallèle un peu avec l'Index Senior, la Charte de la laïcité,
19:40 ou tout ce qu'on dit à l'école contre les discriminations.
19:42 Vraisemblablement, ça n'a pas l'air d'être tellement efficient.
19:45 Donc, il en faut encore plus à l'école ?
19:47 Oui, de même que vous savez, j'ai une petite fille handicapée.
19:49 La discrimination, c'est quelque chose qu'on peut vivre aussi.
19:52 Toutes les personnes porteuses de handicap que je rencontre se sentent discriminées aussi.
19:57 Il y a vraisemblablement un énorme boulot encore à faire au sein de la société
20:01 sur ces racismes quels qu'ils soient et qui sont complètement intolérables, évidemment.
20:06 Je profite du fait que vous ayez parlé d'un de vos enfants, parce qu'il me semble que vous en avez cinq.
20:10 C'est ça.
20:11 Comment vous réagiriez-vous si l'un de vos enfants désirait épouser une personne noire ou une personne musulmane ?
20:18 C'est quoi cette question ?
20:19 C'est une des questions qui est posée dans le sondage.
20:21 C'est quoi cette question ? Écoutez...
20:23 C'est une vraie question, c'est une partie de l'étude.
20:25 C'est vrai. Je ne sais pas si c'était la Saint-Valentin hier.
20:27 C'est pour ça, en fait, que vous me faites une question.
20:29 En référence à l'étude, toujours.
20:30 31% des Français disent qu'ils réagiraient mal si leur enfant...
20:33 La couleur de peau n'est absolument pas un problème.
20:35 La vraie question serait effectivement, comme vous le dites, peut-être qu'un islamisme,
20:40 quelqu'un qui serait musulman très pieux, par exemple, pourrait éventuellement me poser un problème.
20:48 C'est quoi musulman très pieux ?
20:50 Moi, je n'ai pas très envie que ma fille se retrouve en hiccap, par exemple.
20:53 Après, la couleur de peau n'est évidemment pas un souci.
20:56 Je vous rappelle quand même que dans les statuts du Rassemblement National,
20:59 on est là pour défendre les Français, quelle que soit leur couleur de peau,
21:02 leur religion, leur sexe et leur orientation sexuelle.
21:04 Donc, ne croyez surtout pas faire un...
21:07 Enfin, c'est un faux procès que vous pourriez nous faire d'imaginer que je ne veux pas que ma fille épouse un noir.
21:12 Et d'ailleurs, quelle est la réponse ? Tiens, donnez-moi la réponse.
21:14 31%, je vous l'ai donnée.
21:15 31% des Français disent qu'ils réagiraient mal si leur enfant voulait épouser une personne noire.
21:19 D'accord. Et c'est un échantillon, par exemple, de combien de citoyens ?
21:21 860 personnes.
21:23 Et c'est quelque chose qui a évolué, par exemple, par rapport au dernier ?
21:25 Oui, oui.
21:26 Ça s'est accentué ?
21:27 La dernière étude, c'était il y a 16 ans.
21:28 Il y a 16 ans ?
21:29 Oui.
21:30 Ah oui, bon, aussi, ça fait longtemps.
21:31 Oui, certes.
21:32 L'IVG, Laure Lavallette, le Sénat à majorité de droite a voté pour l'inscription de la liberté de la femme,
21:38 de recourir à l'IVG pour son inscription dans la Constitution.
21:42 Est-ce que vous saluez ce vote des sénateurs ?
21:45 Alors, vous savez, nous, nous avions, comme tout ce qui touche à l'intime,
21:48 nous avions dans notre groupe une liberté de vote.
21:50 Donc, il y a une majorité de gens dans mon groupe qui ont voté
21:52 pour la constitutionnalisation de l'avortement,
21:55 ce que je n'ai, moi, à titre personnel, pas fait,
21:57 parce que je pense que c'était superfétatoire.
21:59 Je pense, et d'ailleurs, le Sénat...
22:01 Pourquoi ? Pourquoi c'est inutile ?
22:02 Parce que je pense qu'aucun groupe politique en France met en cause l'accès à l'avortement.
22:07 Il y a pourtant aujourd'hui...
22:08 J'ai pensé que c'était du sociétal, j'allais dire, superfétatoire, dans la région de Personnes.
22:12 Mais il y a pourtant aujourd'hui, Laure Lavallette, à l'Assemblée nationale,
22:14 y compris dans les rangs du Rassemblement national,
22:16 des personnes qui sont contre l'IVG.
22:18 C'est votre cas, par exemple.
22:19 Je vous remercie de penser à ma place.
22:22 Moi, je vous dis simplement que...
22:23 C'est votre cas.
22:24 Non, mais je ne remets absolument pas en cause l'accès à l'IVG.
22:28 Et personne, ni dans mon groupe, ni dans aucun groupe politique...
22:31 Donc, à aucun moment, vous ne serez tentée ?
22:33 Vous êtes toujours contre l'IVG aujourd'hui ?
22:35 Mais je vous rappelle qu'à aucun moment, j'ai été porte-parole de Marine Le Pen,
22:38 je n'ai eu aucun mal à défendre son programme sociétal,
22:42 et à aucun moment, le Rassemblement national ne veut revenir.
22:45 Pourquoi, à partir du moment où vous nous dites qu'il y a une liberté de vote
22:48 sur ces questions de société ?
22:49 C'est souvent la règle, d'ailleurs, dans les groupes politiques,
22:51 sur les questions qui touchent, j'allais dire, à l'intime.
22:53 Mais on va sûrement en parler avec la France de vie aussi,
22:55 ça va être à peu près sur un plan.
22:56 Mais si un jour, une proposition de loi était déposée,
22:58 par vous ou par quelqu'un d'autre, en votre âme et conscience...
23:01 Enfin, là, vous parlez de la politique...
23:03 Non, vous nous dites chacun la liberté de vote.
23:05 Est-ce qu'on vous l'a interdit ?
23:07 Est-ce que Marine Le Pen vous a demandé de ne pas le faire ?
23:09 Ou est-ce que vous nous dites, je le ferai en mon âme et conscience ?
23:12 Est-ce que vous ne comprenez pas, dans "liberté de vote",
23:14 si on était contraints, ça ne serait plus une liberté de vote ?
23:16 Donc, en votre âme et conscience, avec votre liberté de vote,
23:18 si ça arrive à l'Assemblée, vous voterez quoi ?
23:20 Mais je me suis abstenue.
23:22 Donc, je veux dire, c'est très clair.
23:24 Je me suis abstenue...
23:25 Juste sur le motif, vous dites, ça ne sert à rien d'inscrire le GJ dans la Constitution.
23:28 Oui, je pense que c'est superfétatoire.
23:30 Voilà, sauf qu'en fait, et que personne, aucun parti politique,
23:32 n'a envie de remettre en cause...
23:34 A moins qu'il se passe des choses nouvelles, dites-le moi, mais...
23:36 Sauf que moi, je me rappelle de votre parcours,
23:39 j'ai lu ce qui s'est passé dans votre parcours politique,
23:41 en 2014, par exemple, quand vous étiez candidate au municipal à Toulon,
23:44 vous avez signé des engagements d'une association...
23:46 Exactement. Alors, je vous remercie pour le concours France Info de pouvoir me permettre...
23:50 Mais alors, laissez-moi finir.
23:51 Jusqu'au bout de la question, il vous y répondrait.
23:52 Des engagements qui disaient, par exemple, qu'il fallait soutenir et parrainer des candidats
23:56 qui s'engageront, entre autres, à, je cite, "abroger à terme la loi sur l'avortement".
24:01 Alors, comme vous êtes des fins observateurs de la vie politique,
24:04 vous avez vu que j'avais dit, que, effectivement, j'avais lu en diagonale cette charte,
24:07 et que ce dernier point ne me convenait pas.
24:09 N'aviez pas bien lu avant de signer ?
24:11 Ce qui me convenait dans cette charte, c'était, encore une fois, municipal,
24:16 et je trouvais que, parce que là, vous citez le dernier point de la charte,
24:19 mais il y en avait quatre, je crois, avant...
24:20 Mais c'est pas un petit point.
24:21 Dont l'idée d'aider les femmes qui avortaient pour des façons économiques,
24:25 qui avaient envie de garder leur enfant, et qui ne pouvaient pas le faire
24:27 parce qu'elles n'avaient pas les moyens de le garder.
24:29 Et figurez-vous que, au niveau municipal, il y a moyen de faire des maisons de bêteliers M,
24:33 de faire des maisons d'accueil pour ces filles mères, par exemple,
24:35 qui veulent garder leur enfant, plutôt que d'avorter.
24:37 Je reviens sur le point d'origine. Vous dites "personne ne veut remettre en cause l'IVG",
24:40 et vous avez signé les engagements dans ce sujet.
24:42 Vous l'avez signé par erreur. Vous n'avez pas vu qu'il était inscrit, qu'il fallait abroger ?
24:46 Je ne l'ai pas signé pour ce dernier point, je l'ai signé, je viens de vous le dire,
24:49 pour venir en aide, au niveau municipal, à des femmes qui voulaient garder leur enfant,
24:53 mais qui, dans une précarité, par exemple, ne pouvaient pas le faire.
24:56 Mais, encore une fois, personne en France ne veut remettre en cause l'accès à l'avortement.
25:00 On n'est pas aux États-Unis. Je pense que ça aussi a eu...
25:03 On s'est calqué, j'allais dire, sur un calendrier américain.
25:07 Nous ne sommes pas un État des États-Unis.
25:09 Et j'ai trouvé, effectivement, que c'était superfétatoire.
25:12 Merci à vous, Laura Lavallette, porte-parole du groupe du Rassemblement national à l'Assemblée,
25:16 invitée ce matin de France Info. Bonne journée à vous.

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