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00:00 C'est une vanne.
00:01 Alors déjà pour remonter à ce que j'ai entendu…
00:04 Non, j'ai vu le prospectus, soirée, qui le retourne…
00:07 La soirée.
00:08 Thierry, Thierry, avant de…
00:09 Aurélien, c'était une vanne ou pas dans ce sens ?
00:10 Non mais avant de commencer, j'aimerais qu'on parte sur une base neutre.
00:14 Allez-y.
00:15 Parce que vous êtes parti avec de fausses idées en tête, je pense, en disant que c'était
00:19 un bar affreux, blablabla.
00:20 On a vu toutes les vidéos, alors est-ce qu'on peut voir les vidéos ?
00:23 Non mais justement, avant de les voir, j'ai accepté exceptionnellement que ces vidéos
00:27 soient diffusées une dernière fois, car elles seront diffusées une dernière fois
00:30 sur TPMP, car il y a eu de nombreux procès, il y a eu des plaintes qui ont été déposées
00:33 contre ces vidéos.
00:34 Le jugement a été donné en 2020, nous en sommes ressortis totalement blanchis.
00:39 Ces vidéos sont des montages atroces d'une chaîne qu'Atari.
00:43 Donc vous allez voir les vidéos, ce sera la dernière fois.
00:45 Moi je parle, moi je ne connaissais pas le bar, mais j'ai vu les vidéos, je me suis
00:48 dit c'est incroyable.
00:49 Ah mais on parle bien de les vidéos, mais en fait ce sont des montages atroces.
00:51 Je vais vous montrer les vidéos, vous allez me dire si vous cautionnez ces vidéos ou pas.
00:56 Donc on va voir les vidéos, comme ça on les voit et après comme ça on va pouvoir parler.
00:59 Alors, pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur le bar, il y a un journaliste
01:05 en fait, ils disent que c'est un journaliste qui avait infiltré le groupe et filmé en
01:08 caméra cachée, c'est ça ?
01:09 En l'occurrence non, c'est aussi un peu en renseignement, ce n'est pas un journaliste,
01:12 c'est un militant d'extrême gauche.
01:13 D'accord.
01:14 Je ne sais pas si ça fait une grosse différence, vu que beaucoup de journalistes sont d'extrême
01:17 gauche.
01:18 Non, non, mais en tout cas il a filmé en caméra cachée, et dans ce parc on prône l'identité
01:21 et la violence apparemment, et ils sont fiers de parler de ratonnade et de salut nazi, regardez.
01:26 On a croisé un groupe, c'était une dizaine, 7 mecs, assez chauds, ils voulaient se bâtisser
01:31 avec leur magnum de gr***** et tout ça, des grosses bouteilles, et ça a fini, Rémi
01:37 arrive, grosse droite, t'entends un bruit, il met "Pouah" comme ça, j'ai jamais entendu
01:42 ce bruit, vraiment.
01:43 Elle est cassée.
01:44 Elle est cassée, avec une fissure l'eau, il commence à pisser le sang, mais de l'eau.
01:47 C'est Rémi qui est à la maison ?
01:48 Ouais, c'est Rémi.
01:49 Et t'as les filles de leur groupe qui se sont interposées, ils disent "Non, arrêtez,
01:52 ils sont fragiles".
01:55 On s'est bagarrés à 3 contre 3, et ils se sont barrés en courant, on les a chargés.
01:59 Le pognon qui aille, il tourne, il aille.
02:02 Alors ça c'est la première vidéo, on va toutes les voir, et puis comme ça après
02:05 on pourra discuter.
02:06 Alors, Yenauda nous a extrêmement choqué, puisqu'on parle d'attentats contre des mosquées,
02:11 c'est le cas d'un monsieur qui s'appelle Rémi Falise, vous connaissez apparemment.
02:14 C'est le seul que je connaisse dans toutes ces vidéos en réalité.
02:18 Alors va, regardez, regardez.
02:19 Le jour où je sais que j'ai une maladie incurable, mec, je m'achète une arme, je te fais un carnage.
02:26 Charlie Hebdo à côté c'est de la pisse de chien.
02:28 Un carnage c'est contre qui ?
02:30 Une mosquée, n'importe quoi.
02:33 Même voiture bélier, je prends ma voiture, BAM !
02:38 Aller !
02:39 Chez le voisin, c'est lui où il y a tous les nuls de l'île qui vont.
02:42 Tu voles un dimanche en voiture, mais tu fais un bordel.
02:45 Ça c'était dans votre bar ?
02:47 Tout à fait.
02:48 C'était dans votre bar, c'est très grave ça.
02:50 C'est très grave.
02:51 Très grave, il y a eu des sanctions.
02:53 On va dérouler, on va dérouler.
02:55 Alors c'est un petit groupe qui traîne avec des personnes de réelle néo-nazie.
02:59 Et comme dans un autre bar lillois lors d'une soirée, regardez, ça c'est un autre bar.
03:03 Ça là ce qu'on voit c'est dans un autre bar.
03:05 Tout à fait, à 5 ou 6 kilomètres de chez nous.
03:07 Regardez, c'est juste hallucinant.
03:08 Et ce ne sont pas des gens de chez nous.
03:09 Ça va les hommes ?
03:10 Allez, une laine.
03:12 Troisième règle.
03:14 Troisième règle.
03:16 Dégage.
03:18 Allez, dégage.
03:19 Viens, viens, viens.
03:20 Merde, dégage.
03:21 Hormes et discipline.
03:24 Et ils sont poligos, ils font n'importe quoi.
03:27 Programmés sur les bars.
03:29 Je suis arrivé avec une barrière verte d'hamburger king.
03:32 Alors, ils sont où les enculés ?
03:38 Je ne me suis pas arrêté par la police.
03:40 Et malheureusement, le journaliste infiltré a pu constater de ses yeux
03:43 que la violence était omniprésente dans ce groupe
03:45 dès lors qu'il croise une personne d'origine étrangère.
03:47 Regardez.
03:48 T'as fait réjeuner.
03:50 T'as fait réjeuner.
03:52 Allez, on y va les enfants.
03:55 Allez les enfants, on y va.
03:57 Ne tiennent même plus de boule.
03:59 C'est compliqué.
04:00 La mecque, la mecque.
04:03 Oh, oh, oh.
04:05 Allez, allez, allez.
04:08 Tu lui as mis une c-droite.
04:10 La meuf, là ?
04:11 Non, la meuf, c'est des rebeux.
04:14 Voilà, donc ça, alors...
04:17 Je vous ai montré ces vidéos parce qu'elles sont extrêmement violentes
04:19 et c'est réel, c'est la réalité.
04:21 Nous, ici, on montre la réalité, on ne veut pas se voiler la face
04:23 et justement, on veut faire réagir les gens parce que ça,
04:25 ça c'est inadmissible.
04:27 Excusez-moi.
04:28 Non mais franchement, ça, on ne peut pas cautionner.
04:31 Alors, ça, c'était pas dans votre bar.
04:33 Mais que dans votre bar se passent des choses comme ça, Aurélien.
04:36 Ça, c'était pas dans mon bar.
04:37 Non, je sais.
04:38 On a entendu dans votre bar.
04:40 J'ai vu le prospectus.
04:41 Est-ce qu'on a le prospectus, voilà, avec les soirées qui se passent dans votre bar ?
04:45 Voilà, alors, programme, donc bon, soirée de thé, les beaux bars dehors,
04:49 donc très bien.
04:50 Il y a un apéro patriote le vendredi 10.
04:52 Et ça, cette soirée-là, vendredi 24, soirée spéciale,
04:54 qu'il retourne en Afrique, c'est quoi ?
04:56 Est-ce que je peux revenir d'abord sur les extraits vidéos ?
04:58 Parce que c'est important, parce que c'est la dernière fois
05:00 que je vais voir la télé sans qu'il y ait de plainte.
05:02 On a déposé… le jugement a été fait sur tout ce reportage,
05:05 qui est en fait un reportage fallacieux avec des montages…
05:08 C'est bien dans votre bar.
05:10 Le fou furieux que vous voyez écrit "Zigaye", etc.
05:13 Je ne le connais pas, je ne l'ai jamais vu de ma vie.
05:15 Il n'est jamais venu à l'Estadelle.
05:16 On ne sait même pas qui c'est.
05:17 On a déposé plainte contre lui, car on soupçonne même que c'est un journaliste.
05:21 Parce que pour dire autant de mots-clés…
05:22 Vous voyez, la phrase, c'est même pas monté.
05:24 Le mec a sorti des mots-clés, "Zigaye", machin.
05:26 Mais qui dit ça dans la vraie vie, dans la réalité ?
05:28 Je ne sais même pas.
05:30 Donc on a même déposé plainte contre cette personne.
05:34 Vous êtes le président pourtant.
05:36 Vous connaissez tous vos membres, c'est un club privé.
05:38 Mais ce n'est pas mon bar et ce n'est pas mes membres.
05:40 Je vous pose la question.
05:41 Ah oui, tout à fait.
05:42 Je les connais tous.
05:43 Le seul membre de tout ce que vous voyez là, c'est Rémi Falise,
05:46 qui a dit des atrocités que j'ai dénoncées à de nombreuses reprises.
05:49 Il a été viré, car nous ne sommes pas chez les filles.
05:51 Quand quelqu'un fait de la merde, on le vire.
05:53 Donc c'était le seul.
05:55 Tout ce que vous voyez, le reste, c'est passé devant les tribunaux.
05:58 Donc lui a été viré, Rémi Falise ?
06:00 Bien sûr, il n'a plus jamais mis les pieds.
06:02 On a 1350 adhérents.
06:04 Et c'est quoi en fait ?
06:05 On a 1350 adhérents.
06:06 De temps en temps, oui, quand il y a l'alcool, il y a des fous furieux.
06:09 Il faut simplement que la structure les vire.
06:12 Et c'est quoi en fait à la base ?
06:14 Je termine sur le tribunal.
06:16 C'est que ça a été jugé.
06:18 Je n'ai même pas été cité au tribunal en tant que témoin.
06:21 La citadelle n'a même pas été citée en tant que témoin.
06:23 Tant le juge qui a demandé à Jazeera les vidéos sans montage,
06:28 Jazeera a refusé.
06:30 Tout ça, ce n'est que des mensonges.
06:32 Tous les gens que vous voyez, les machinis, ce ne sont pas des gens de chez nous.
06:36 On pense même que ce sont des journalistes.
06:38 La citadelle, qu'est-ce que c'est ?
06:40 C'est quoi la citadelle ?
06:42 C'est une maison d'identité qui a été créée en 2015.
06:44 Alors qu'est-ce que c'est une maison d'identité ?
06:46 Vous allez me dire.
06:47 C'est un lieu de vie enraciné
06:50 pour les gens qui refusent la culture globale
06:53 et l'attaque sur nos identités.
06:56 Nos identités qu'on défend, nous trippent,
06:59 qui peuvent être régionales, en l'occurrence flamand,
07:01 vu qu'on est à Lille,
07:03 françaises, donc nationales, et européennes, civilisationnelles.
07:06 Donc de là, la citadelle, on ne fait...
07:08 Le bar, on est ouvert que le vendredi, pendant 4 heures environ.
07:12 90% des activités de la citadelle, c'est...
07:15 Le bar a été fermé juste le vendredi ?
07:17 En fait, ce n'est pas un bar.
07:18 C'est une maison d'identité.
07:19 C'est un bar stricto censu.
07:20 Il doit avoir une licence, un URP, blablabla.
07:22 Nous, on est une association.
07:24 Loi 1901.
07:25 Et les gens payent pour faire quoi ?
07:26 Oui, c'est dire aux parents.
07:28 Bon, si exceptionnellement, si vous venez...
07:30 Non, non, vous n'avez pas besoin de carte.
07:31 Je vous ai apporté une carte d'adhérent.
07:32 Non, non, c'est bon, merci.
07:33 C'est quel critère, vos adhérents ?
07:34 Oui, les critères pour devenir adhérents.
07:35 Alors, les critères, c'est simple, ça a toujours été clair.
07:37 Faut être blanc ?
07:38 Non, non, c'est pas nécessairement.
07:39 C'est l'aide d'un patriote sincère.
07:41 C'est quoi un patriote sincère ?
07:42 C'est pas la définition d'un patriote sincère.
07:43 C'est quelqu'un qui aime la France, qui aime son pays,
07:46 qui vit selon ses coutumes, ses lois, tout simplement.
07:48 Je veux dire, ce n'est pas une question...
07:49 Tu n'aimes pas les immigrés, quand même ?
07:50 Non, mais, non, mais, alors, attendez, je vais vous donner un exemple.
07:52 Nous, moi, Moctar et moi, on aime bien la France.
07:55 On aime la France, on adore la France, on est heureux ici.
07:57 Est-ce qu'on pourrait...
07:58 On buer de la bière ou pas ?
07:59 Parce qu'on est en flamme, on boit...
08:01 Non, on ne boit pas.
08:02 Même pas ? Pas du tout, rien ?
08:03 Non.
08:04 Vous aurez des softs, mais vous pourriez être Moctar et moi ou pas ?
08:06 Bien sûr, bien sûr.
08:07 Bien sûr ?
08:08 On ne s'y sentirait pas bien, non ?
08:09 C'est simple.
08:10 Bien sûr que vous vous en serez, mais vous vous sentez...
08:11 Pas bien accueilli.
08:12 Comme un poisson dans l'eau.
08:13 Vous êtes sûr ?
08:14 Il y a beaucoup de mixité ?
08:15 Il y a beaucoup de mixité ?
08:16 Il y a beaucoup de gens de différentes religions,
08:17 de différentes couleurs ?
08:18 Non, il n'y en a pas beaucoup.
08:19 D'accord.
08:20 Il n'y en a pas beaucoup.
08:21 Il n'y en a pas du tout, même.
08:22 Il n'y en a pas du tout.
08:23 Il y en a pour une raison simple.
08:24 On ne va pas se mentir.
08:25 Nous sommes en France, nous sommes un pays de marins, de marchands, des apports extérieurs,
08:30 donc d'extra-européens.
08:31 Il y en a toujours eu à travers l'histoire.
08:32 Le nier est grotesque.
08:34 Je ne l'ai jamais dit, je ne le dirai jamais.
08:36 Oui, il y a des Français d'origine étrangère.
08:39 Justement, pas des étrangers plutôt sensibles.
08:41 Je voudrais revenir sur un truc qui est très important pour moi, c'est ce prospectus-là.
08:44 Remontrez-moi le prospectus, s'il vous plaît.
08:46 Merci.
08:47 Rapidement.
08:48 Avec cette soirée.
08:49 Vous auriez dû mettre le vrai prospectus de la soirée.
08:52 Non, c'est ça ou pas ?
08:53 Non, non.
08:54 Ça, qu'il retourne en Afrique et une soirée ?
08:56 Ça, c'est le programme.
08:58 Le prospectus, c'est beaucoup plus parlant.
09:00 Non, mais le programme, c'est quoi ça, qu'il retourne en Afrique ?
09:02 C'est comme le port-salut, c'est marqué dessus.
09:05 C'est qu'il retourne en Afrique.
09:06 Ça, on reprend.
09:07 Je reprenais les termes du député de Fournaces à l'Assemblée nationale.
09:12 Vous mettez au pluriel ?
09:13 Oui.
09:14 Vous mettez au pluriel qu'il retourne en Afrique ?
09:15 Alors là, je pense que ça a toujours été au pluriel.
09:18 Concernant la polémique qu'il y a eu sur la chaîne Vicky.
09:21 Pour vous, c'est au pluriel ?
09:23 Vous le mettez dans la sauce en plus ?
09:25 Non, pas du tout.
09:26 Non, ce qu'on parle, non.
09:27 Ah d'accord, oui.
09:28 Les migrants, c'est pas facile.
09:31 Donc, je reprenais ce que disait de Fournaces en parlant notamment de la chaîne Vicky,
09:34 en disant que tous les bateaux de migrants, plan d'extinction, qui arrivent…
09:37 Ce n'est pas raciste de faire une soirée qu'il retourne en Afrique ?
09:39 Pas du tout.
09:40 C'est quoi le terme de la soirée ?
09:41 La consistance, quoi, en fait ?
09:43 C'était pour soutenir le député de Fournaces.
09:47 Donc, qu'est-ce qu'on a fait ?
09:48 On a commandé son vin, parce que le député de Fournaces est également vigneron,
09:51 et on allait proposer aux gens de manger une saucisson et de boire du vin.
09:54 Je pense que ce n'est pas encore interdit en 2023 en France, et c'est tant mieux, peut-être que bientôt, on ne sait jamais.
09:58 Gilles, c'est tellement raciste que le parquet a ouvert quand même une information pour provocation publique à la haine.
10:05 Et c'est tellement raciste que, effectivement, vous étiez un club privé,
10:09 mais comme la mairie de Lille a réussi à prouver que vous receviez du public,
10:12 elle a trouvé le biais pour vous fermer.
10:14 Et, monsieur, moi, ce que je voulais vous demander, c'est, il y a eu des scènes de violence tout à l'heure.
10:18 Ces scènes de violence, dans votre bar ou ailleurs, est-ce que vous les condamnez, ces scènes de violence ?
10:22 Alors, je les ai condamnées déjà à l'époque.
10:24 Surtout que, non, mais les trois quarts des trucs que vous avez vus, ce n'est pas dans mon bar, je viens de l'avoir avec tout ça.
10:29 Si la Citadelle était ce que les médias m'ont dit, je serais le premier, ici, à demander sa fermeture.
10:36 Alors, le premier, vous-même, monsieur, en 2015.
10:38 Tout à fait.
10:39 Si c'est ça, la Citadelle, je demande sa fermeture.
10:41 Je ne peux pas être plus clair.
10:42 Est-ce que vous considérez comme raciste, vous ?
10:45 Mais pas du tout.
10:46 D'ailleurs, j'ai fait une très belle vidéo sur l'ethnodifférentialisme, que je me considère comme ethnodifférentialiste.
10:50 Je considère qu'il y a des peuples différents sur Terre et que ces peuples ont des cultures, des modes de vie, etc.
10:57 Il faut une pluralité sur Terre.
10:59 Il faut les défendre.
11:00 Si je défends l'identité flamande-française, je défends également l'identité papou, des papous ou des Maasai.
11:05 C'est ça, être identitaire, c'est défendre la totalité des cultures du monde.
11:08 Et en cela, je ne peux pas être raciste.
11:10 Allez sur ma chaîne YouTube "Orly", vous verrez la vidéo sur l'ethnodifférentialisme, qui dure 6 minutes.
11:16 Est-ce que sur votre chaîne raciste, vous montrez la scène de 2015, lorsque vous avez attaqué…
11:20 C'est redondant, raciste.
11:21 A chaque fin de phrase ?
11:22 Est-ce que vous avez montré sur votre chaîne la scène où vous attaquez deux personnes immigrées en 2015, assis à un bar,
11:30 en train de consommer tranquillement, scène pour laquelle vous avez d'ailleurs été condamné par la justice ?
11:35 Est-ce que vous… Monsieur Verrassen, c'est bien vous qui avez été condamné pour avoir attaqué deux personnes…
11:41 En terrasse ?
11:42 Jamais.
11:43 Jamais ? Alors je vous le dis.
11:44 Alors ils n'étaient pas en terrasse, c'était à l'intérieur, c'est ça que vous voulez dire ?
11:46 Mais non plus.
11:47 Mais vous avez été condamné.
11:48 Non mais là, je ne sais pas de quoi vous parlez.
11:49 Vous avez pris 5 mois ferme.
11:50 Ah non, alors là, on parle de la… Alors là, si on parle des deux…
11:53 Ah parlons-en.
11:54 Ah ben on peut en parler si vous voulez.
11:55 Oui, vous avez été condamné pour violences.
11:56 Je vous présente mes condamnations comme des médailles si vous voulez.
11:58 Alors, le prospectus, qu'il retourne dans l'Afrique, je pense là.
12:00 Vente et dégustation du vin.
12:02 Voilà, donc ce que vous avez dit, du vieux cassin en soutien à un député courageux.
12:05 D'Acrère, 24 février à la Citadelle 8 rue des Arts.
12:09 Il est venu le député ?
12:10 Non, non, mais il est devenu le premier qui vient.
12:12 C'était une… Il dit les mots, c'était pour lui envoyer un peu de force.
12:15 Alors avant qu'on soit en pause, Gilles vous a posé une question, vous allez y répondre.
12:18 Vous voulez lui reposer pour que les téléspectateurs…
12:20 Avec plaisir.
12:21 Je disais à Monsieur Verrassen que vous condamniez la violence qu'on voyait sur des vidéos tournées dans votre bar et dans un autre bar.
12:26 Vous êtes un raciste ?
12:27 Mais que vous-même, mais que… J'ai pas utilisé le mot là.
12:29 Mais que vous-même étiez, si je puis dire, une sorte d'apôtre de la violence.
12:33 Puisqu'en 2015, vous avez attaqué deux personnes attablies dans un bar.
12:36 Et que vous avez été condamné pour cela.
12:38 Et vous avez répondu "je porte mes condamnations comme un triomphe" ou etc.
12:42 Comme une médaille.
12:44 Est-ce que vous avez lu le PV de cette altercation ?
12:48 Vous l'avez lu ?
12:49 Non, j'ai pas lu le PV. J'ai vu votre condamnation à 5 mois ferme.
12:51 Mais vous l'avez lu dans Libération ?
12:53 Je suppose que c'est le seul journal que vous lisez.
12:55 Ah pas du tout, non.
12:56 Vous avez lu votre condamnation ?
12:57 Racontez-nous alors.
12:58 J'ai été agressé par deux racailles, dealers, place de Strasbourg à Lille, à 5h du matin en sortant de boîte.
13:05 J'étais avec un de mes amis. Ils nous ont dit "ça va les petits pédés". Je cite.
13:09 Suite à ça, il y en a un, ils sont venus nous attaquer.
13:13 Et oui, ils ont pris une rouste phénoménale.
13:15 Car dans la France de 2022 à l'époque, oui, mieux vaut faire de la boxe que du tennis.
13:19 Mon ami et moi faisons de la boxe et ils ont pris une rouste.
13:21 Et en fait, on n'a pas été jué pour agression.
13:23 Ils ont dit, la justice a dit que la réponse était disproportionnée par rapport à l'attaque.
13:27 Et donc j'étais condamné ?
13:29 Oui.
13:30 Et vous en êtes fier ?
13:31 Je le porte comme une médaille. Si c'était à refaire demain, je le refais.
13:33 Vous êtes fier d'avoir tabassé deux personnes et d'avoir 5 mois de perte ?
13:35 Ils ont pris deux coups de K.O.
13:37 Merci.
13:38 Propre et efficace.
13:39 Alors Aurélien Veracelle, président de la Citadelle. La Citadelle est fermée ?
13:44 Ça y est, terminé.
13:45 Justement non.
13:46 Je voudrais dire bravo à Gérald Darmanin. Gérald, franchement, il bosse.
13:50 Il a vu cette soirée, il a interdit la soirée.
13:53 Comment ?
13:54 Il avait interdit la soirée.
13:55 Mais non !
13:56 Écoutez, je suis au courant, c'est mon sujet.
13:59 C'est lui qui a poussé pour fermer le bar.
14:01 Ah voilà, il a contacté le préfet, sauf que déjà l'arrêté préfectoral…
14:04 Oui mais bon, en tout cas…
14:05 Mais vous êtes déjà…
14:06 L'arrêté préfectoral n'est jamais sorti.
14:08 Il a bougé.
14:09 Donc selon la préfecture, la soirée n'est même pas interdite du tout, parce qu'elle n'est pas illégale.
14:13 Et d'après la mairie, c'est un arrêté municipal qui ne vise pas la soirée, qui ne dit pas que la soirée est illégale,
14:18 qui dit aujourd'hui que notre association, qui était un club privé, est devenue un ERP soudainement.
14:23 Sauf que l'association, le bar…
14:25 Alors un ERP, c'est un métal d'espoir reçu au rendez-vous public, parce que les gens ne vont pas comprendre.
14:28 Il y a huit ans que Martine Aubry nous a fait de nombreuses procédures, qu'elle ne découvre pas.
14:32 On appelle ça, comme l'a dit mon avocat, un détournement de pouvoir.
14:36 C'est une notion de droit administratif.
14:37 Cet arrêté va sauter.
14:39 La soirée du 24 aura lieu et je vous y invite tous.
14:42 Non, non, mais je…
14:43 Mais il faudra adhérer.
14:44 Moi j'ai…
14:45 Vous étiez déjà…
14:46 J'ai boxé tennis.
14:47 C'est pas la première fois que vous êtes en scène.
14:49 Non, non, juste deux minutes, parce que c'est un truc important.
14:51 Dans une interview, vous disiez "Pour être dans notre bar, il faut être français, européen, et la base, oui, c'est d'être de race blanche".
14:57 Ça, interview de… et à l'époque, ITL, qui a été totalement coupée, car je n'ai fait à ce moment-là, j'ai cité de…
15:03 Vous êtes victime de tous les journalistes.
15:05 Simplement qu'on a des moments courts.
15:06 D'ailleurs, je remercie Cyril de m'inviter, parce que là, je peux m'exprimer un peu plus longuement.
15:09 Simplement que les journalistes, oui, ils ont trois minutes, vous faites une heure et demie d'interview,
15:13 c'est pas à vous que je vais apprendre ça, et bien oui, ils prennent le truc le plus croustillant.
15:15 Sauf qu'en fait, c'est une citation qui fait partie de la citation de De Gaulle par Lachitte,
15:21 qui dit "Nous sommes avant tout un pays de race blanche, culture gréco-latine, chrétien,
15:26 mais oui, il y a également des apports extérieurs, jaune, noir, c'est ça qui fait la beauté de la France, c'est son universalité".
15:33 C'est ça que j'ai dit en totalité, sauf qu'ils n'ont retenu que ça.
15:36 Forcément, quand on coupe et qu'on dit "race blanche", ah oui, race blanche, non mais c'est absurde.
15:40 Donc le public de TPMP, ça vous plaît ?
15:42 Vous trouvez que c'est complètement bon ?
15:44 Je ne les connais pas à part.
15:46 Il y a toutes les cultures, il y a tous les couleurs, toutes les religions, toutes les ethnies.
15:53 Je ne suis pas pour le question du politisme.
15:56 Je connais des Noirs qui sont des gens fiers de leurs racines,
16:00 j'ai fait beaucoup de boxe, qui vivent en Afrique, qui sont fiers de leurs racines.
16:04 Ils ne peuvent pas vivre en France ?
16:07 Soyons simples, la France peut intégrer des individus, on ne peut pas intégrer des peuples entiers.
16:11 Imaginez que, d'après un sondage, 52% des jeunes Africains de 24 ans veulent venir en France.
16:16 Le Nigeria fait plus d'enfants que la totalité de l'Europe réunie.
16:19 Le Nigeria c'est 220 millions d'habitants, l'Europe 450 millions.
16:22 Mais s'ils viennent tous en France, on les met où ?
16:24 Je suis d'accord avec vous, on les a mis tous, on fait venir un milliard d'Africains en France.
16:29 On fait une grosse fête, on va tous se marrer entre copains, et après on les met où ?
16:33 Votre projet c'est quoi ? C'est de les mettre qui finissent à la chapelle, dans la colline du crac ?
16:37 Qu'est-ce qu'on leur propose aussi s'ils viennent ? C'est ça aussi la question ?
16:40 S'il vous plaît, juste Delphine, après Ben Ali.
16:43 Depuis avant, le mot racisme vous pique les oreilles, mais entre ce que vous vous faites et le racisme, c'est quoi la différence ?
16:48 Ah ben y'en a pas du tout. Moi, je n'ai jamais été condamné.
16:51 Je repose la question parce que comme ça vous pouvez un peu vous expliquer.
16:55 Entre ce que vous vous faites, ce que vous soutenez, ce que vous prônez, et le racisme, quelle est la différence ?
17:00 Il faut poser les mots. C'est quoi le racisme pour vous ?
17:02 C'est quoi la nation, l'âge de l'autre ?
17:05 La discrimination et les réachis des races.
17:07 Comme je le disais, moi je défends à la fois les cultures papou, les cultures maçay.
17:11 En tant qu'identaire, je voyage beaucoup, je défends la totalité du pluralisme des cultures.
17:14 Vous voyez, quand je vais en Afrique, j'ai envie de voir des Africains.
17:19 Quand je vais à Marrakech, j'ai pas envie de voir une bande de Parisiens ivres et coqués.
17:25 J'ai envie de voir des Marocains fiers de leur culture.
17:27 Si ça c'est du racisme, alors il faut m'expliquer. Je suis peut-être le plus anti-raciste de tout ce plateau.
17:33 Est-ce que ça vous pose des problèmes, les synagogues en France, les mosquées en France ?
17:38 Encore une fois, tout est une question de nombre.
17:40 Une, non. Le fait qu'il y en ait aujourd'hui 2000, oui ça me pose un problème.
17:43 Parce qu'en fait, il y a un changement de population qui s'opère, et ça me pose un problème.
17:47 Parce que comme le disait Dengueul...
17:49 Non mais les Dengueul, Cyril, les Dengueul...
17:51 C'est des chiffres.
17:54 Admettez que ce n'est pas un hasard malgré tout, que vous soyez dans le viseur du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
17:59 Vous êtes un des fondateurs du mouvement identitaire qui s'appelle Génération Identitaire, qui a été dissous.
18:04 Et maintenant il y a ce bar qui pose également problème, avec cette thématique qui pose également problème.
18:10 C'est que donc vous êtes un merveilleux raiteur, parce qu'à chaque fois vous essayez de nous embrouiller et de jouer avec les lignes.
18:16 Mais vous ne dites pas réellement le fond de votre pensée.
18:18 Donc vous avez raison, et moi je suis un Bill McMann.
18:21 Non, je dis que vous jouez avec les mots et que vous ne dites pas réellement le fond de votre pensée.
18:25 Mais qu'est-ce que vous voulez du fond de ma pensée ? Je dis que je vous défends la totalité des cultures du monde.
18:30 Et c'est le principe de la citadelle.
18:32 Alors expliquez-nous ce flyer, ces citations.
18:34 Il y a des migrants là-haut, il y a des blacks... Expliquez, monsieur.
18:37 "Qu'ils retournent en Afrique", c'est la phrase de De Fornes.
18:39 C'est-à-dire il parlait du bateau...
18:40 C'est un clin d'œil aux députés.
18:41 Pour moi, les clandestins doivent retourner dans leur pays d'origine. Pas forcément en Afrique d'ailleurs, mais dans leur pays d'origine.
18:47 Je parle bien des clandestins. Je ne parle pas des Français d'origine étrangère, qui sont eux Français.
18:51 C'est comme si moi je faisais une soirée... On est tous dans le Fort Boyard.
18:55 Si vous voulez que les clandestins, qui sont là de manière illégale, restent en France, c'est votre problème.
19:01 Mais l'illégalité est de votre côté à vous, pas du mien.
19:03 Je veux dire, sur les clandestins, il y a 80 à 90% des OQTF qui ne sont pas impliqués.
19:07 Donc qu'est-ce qu'on en fait ? C'est quoi le projet ? On les met à la colline du crac ?
19:11 Qu'est-ce qu'on en fait de tous ces gens-là ?
19:12 J'ai vu le reportage juste avant.
19:13 Oui, ben voilà, maintenant ils servent de manœuvre à bas coût à des patrons voyous.
19:17 Et ils sont en concurrence directement avec nos pauvres.
19:19 On a suffisamment de pauvres en France pour ne pas accepter tous les pauvres de la planète.
19:22 Gilles Verdez, mais vous êtes tellement d'extrême droite que même Génération Identitaire ne veut plus de vous.
19:26 C'est-à-dire que les associations en France les plus d'extrême droite disent "ce gars-là, on n'en veut plus".
19:30 Monsieur, l'idéologie que vous prenez, c'est purement la haine de l'autre.
19:35 C'est la provocation à la haine raciale, c'est la haine de l'autre.
19:38 C'est "je déteste les Noirs et les Arabes", c'est ce que vous pensez.
19:42 Pourquoi vous ne le dites pas explicitement ?
19:44 C'est ce que vous incarnez, une France blanche uniquement avec des Blancs pour des Blancs.
19:49 Je pense qu'à l'origine la France est plutôt blanche.
19:51 Oui, je suis désolé, c'est l'histoire.
19:54 Vous professez ici la haine de l'autre, monsieur.
19:56 D'ailleurs, je vais même vous dire une meilleure chose.
19:59 On a déposé huit plaintes suite au truc d'Al Jazeera.
20:03 Et il y a cinq ans, aujourd'hui, la semaine dernière, il y a deux plaintes qui viennent d'être prises en compte par la magistrature.
20:12 Il y a deux mises en examen qui viennent d'être prises en compte par des gens assez connus du PAF,
20:16 qui s'assassent à la sortie de la scène prochaine.
20:19 Là, je suis un mec sabre, donc je ne veux pas déposer des plaintes contre vous, parce que là, on est dans un débat.
20:23 Mais pour ce que vous avez dit, vous pouvez me prendre la procès et vous me paier mes prochaines vacances au ski.
20:27 Voilà comment ça se passe.
20:28 Vous avez tort et vous êtes un menteur.
20:31 – Excusez-moi, s'il vous plaît, c'est vrai que vous vendez des T-shirts anti-racaille dans votre établissement ?
20:37 – Qu'est-ce qu'il y a dessus anti-racaille ? C'est ce que disent les gens sur les réseaux.
20:40 – Il y a eu une série de T-shirts anti-racaille, on n'en vend pas.
20:43 Il y a eu une série de T-shirts à un moment donné.
20:44 – Alors qu'est-ce que c'est la racaille pour vous ?
20:46 – C'est les mecs qui emmerdent les gens, je ne peux pas être plus clair.
20:50 La racaille n'a pas de couleur, stricto sensu.
20:53 – Est-ce que vous pourriez tomber amoureux de quelqu'un d'origine africaine ou maghrébine,
20:56 ou selon vous les blancs ne doivent pas se mélanger ? Selon vos idées.
20:59 – Encore une fois, je ne vise pas des individus.
21:02 Donc en fait, ça veut dire que ça peut arriver, ça peut arriver,
21:04 parce que l'amour ne se contrôle pas.
21:05 À un moment, ce n'est pas l'état de "si un jour j'arrive au pouvoir, admettons, ce sera bientôt, j'espère".
21:10 L'amour ne se contrôle pas.
21:12 Donc ça, ça arrive et je ne l'interdirai pas.
21:15 Moi, clairement, je préfère sortir avec une blanche, je suis très bien avec elle.
21:19 – Est-ce que vous pouvez préférer passer une soirée avec des racistes ou avec Moctar et moi ?
21:24 [Rires]
21:27 – Écoutez, d'après vous, peut-être que Moctar est raciste, je ne sais pas moi, peut-être.
21:31 – Non, je ne le connais pas.
21:32 – Moi, je n'en connais pas des racistes, vous en connaissez plus que moi, apparemment.
21:34 – Moi, je n'en connais pas, donc voilà, je ne fasse pas de soirée avec eux.
21:36 – Vous avez dit tout à l'heure qu'il y avait peut-être trop de mosquées
21:39 ou trop de synagogues, par exemple.
21:41 Il y a 5 ou 6 millions de…
21:42 – Je n'ai pas parlé de synagogues.
21:43 – Si vous avez dit, il n'en faut pas…
21:44 – J'ai parlé des mosquées, j'ai rarement été agressé par des juifs à Paris.
21:48 – Ah, donc vous avez un problème par rapport aux musulmans, alors ?
21:50 – Au Raqqa, il n'y a pas forcément de musulmans, j'ai jamais…
21:52 – Mais peut-être que les musulmans…
21:53 – Mais il y a des musulmans, comme les harkis, qui sont des gens très bien et qui se comportent bien.
21:58 – Il y a des très bien et des pas bien.
22:00 – Il y a plein de musulmans qui sont très bien.
22:02 – Il y a des gênins partout.
22:03 – Moi, je pars du principe qu'il y a des cons partout.
22:05 – Je sais exactement du même œil.
22:08 – Donc il y a 6 millions de musulmans français,
22:12 nos compatriotes, est-ce que vous trouvez qu'il y en a trop ?
22:16 – Oui, je pense qu'il y en a trop, oui.
22:17 – Et ça, vous trouvez que ce n'est pas raciste ?
22:19 – Déjà, là, on parle d'une religion.
22:21 Les tchétchènes qui sont des blancs caucasiens sont musulmans, c'est du racisme, alors qu'ils sont blancs.
22:25 – Vous voulez des quotas ?
22:28 – Des quotas d'immigration, ça existe déjà, donc il faudrait juste qu'ils soient appliqués.
22:32 – Non mais là, vous dites qu'il y a des musulmans, là, vous êtes des cons.
22:35 – On nous dit toujours qu'il n'y a pas assez de mosquées,
22:37 mais c'est simplement qu'il y a trop de musulmans, il y a trop de musulmans en France.
22:39 – Et alors, on fait quoi avec les français musulmans ?
22:41 – Ça veut dire quoi, ça ?
22:42 – Ils sont français comme…
22:43 – Pardonnez-moi, mais ça veut dire non ?
22:45 Si on va au bout de votre raisonnement, puisque vous dites qu'il y a trop de musulmans en France,
22:48 allez au bout de votre raisonnement, qu'est-ce que ça veut dire ?
22:50 Ça veut dire que, qu'est-ce que vous voulez faire des musulmans qui sont en France ?
22:52 – Des français, hein ?
22:53 – Des musulmans français, des citoyens français de religion musulmane.
22:56 – Les musulmans français, ils sont français et ils restent en France.
22:59 – Oui, mais vous dites qu'il y en a trop.
23:00 – Évidemment, je parle depuis tout à l'heure, mais je parle bien des clandestins,
23:03 c'est-à-dire des gens qui n'ont rien à faire sur notre territoire,
23:05 qui seront visés à un moment donné par une OQTF qui ne sera pas appliquée.
23:08 Je ne parle que de ça.
23:10 – Ah, des 6 millions de compatriotes ?
23:12 – Je ne parle pas des français, des français sont français, si vous voulez, à un moment…
23:16 – D'accord.
23:17 – La loi, c'est la loi, vous savez, je suis légaliste, je ne suis pas un voyou.
23:20 – Donc les 6 millions de français…
23:21 – Les mecs que j'ai vus là, les mecs sur les vidéos, c'est des voyous.
23:23 – Les 6 millions de français de religion musulmane,
23:25 vous êtes très contents qu'ils soient avec nous ?
23:27 – Je ne suis pas du tout content qu'ils soient avec nous.
23:29 – Ah, voilà.
23:30 – Je pense, je pense, le problème c'est qu'à un moment,
23:33 c'est le poids, le poids de la démographie et du poids des musulmans
23:37 qui va, comme au Kosovo, à un moment, faire bascule, tout simplement.
23:40 Donc moi, ce que je veux, c'est qu'ils retournent chez eux en paix
23:43 pour vivre leur religion.
23:45 – Ils sont français, ils sont français.
23:47 – Certes, alors souvent, ils sont de double nationalité,
23:50 mais en fait, qu'ils retournent vie en terre d'islam, car la France n'est pas…
23:54 – Est-ce que vous pouvez dire à Mokhtar de retourner chez lui ?
23:56 [Rires]
23:59 – Non, non, non, c'est bon, parce que Mokhtar se comporte bien.
24:02 Ça fait une racaille, Mokhtar.
24:04 – Il est comme la plupart des musulmans, il est exquis.
24:11 – Il est ?
24:12 – Il est exquis. Je le mangerai, je la donnerai.
24:15 – Je suis persuadé, attention, je suis persuadé qu'il y en a plein
24:18 qui se comportent très bien.
24:20 – Non, mais tout le monde se comporte très bien.
24:23 – Non, pas tout le monde, je suis là aussi.
24:25 – Non, mais comme je l'ai dit, il y a des cons partout.
24:28 – En fait, c'est une question de nombre.
24:29 On peut intégrer des individus, on ne peut pas intégrer des peuples entiers.
24:32 Tout simplement, c'est tout.
24:33 – Bon, écoutez, vous ferez votre débat dans votre bar.
24:36 Est-ce qu'il va rouvrir le bar ? Il va rouvrir le bar ou pas ?
24:39 – Non, non.
24:40 – Il va rouvrir le bar ?
24:42 – Alors, je vous assure que la soirée, contrairement à ce qu'a dit
24:44 le troubadour de la France Insoumise avec Guiraud, la soirée du 24 aura lieu.
24:47 L'arrêté préfectoral municipal va sauter à coup sûr,
24:51 mais Martine Aubry est tellement poussée par son extrême gauche
24:53 qu'elle était contrainte malheureusement de faire quelque chose.
24:56 J'en veux pas à cette brave dame.
24:58 Donc, bien sûr qu'elle aura lieu, bien sûr, c'est évident.
25:00 – Merci d'avoir été là, Gilles, ça va ?
25:03 – Non.
25:04 – Merci.
25:05 – Respire, Gilles.
25:06 – Allez, merci en tout cas, merci.
25:08 – Merci, ça va ?
25:10 – Vous avez quoi ? Vous n'étiez pas bien, là ?
25:12 – Bah non, ta soirée, elle n'aura jamais lieu,
25:14 ton bar, il va être fermé à De Vita Metternam,
25:16 et puis ta haine de l'autre, elle me tétanise.
25:19 – Il est chouquette, il est chouquette.
25:20 – Je suis tétanisé parce que tu dégages comme haine de l'autre.
25:24 – Un peu de haine, alors.
25:25 – Non, toi, même dans tes yeux, je vis de la haine
25:27 et ça me tétanise que je n'aime pas la haine.
25:29 – Moi, je lutte par amour de mon peuple, pas par haine des autres.
25:31 – Pour ta rédemption, tu devrais écouter des musulmans
25:36 qui sont parfaitement intégrés, qui vivent très bien dans la société française,
25:39 qui ont bossé le matin, qui sont très contents.
25:41 – Tout à fait, il y en a.
25:42 – Et arrête de les haïr, arrête de les haïr.
25:43 – Il y en a ? J'ai jamais dit l'inverse, alors.
25:45 – Il y en a 99,9% monsieur, voilà.
25:48 – J'ai dit ça ?
25:49 – Non, c'est moi qui te le dis.
25:50 [Rires]
25:51 – Vous avez beaucoup de chiffres, l'arrêté,
25:52 je sais, mais vous ne savez pas trop ce que vous racontez.
25:54 – Merci.
25:55 [Générique]