• l’année dernière
Eric Revel, journaliste : «Mettre une économie à genoux dans un pays, c'est appeler au sabotage économique». Les secrétaires généraux de cinq fédérations CGT (Ports et Docks, Cheminots, Industries chimiques, Verre et Céramique et Mines-Energie) ont mobilisé leurs troupes et appelé à «mettre à genoux l’économie française» à partir du 7 mars.

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Transcription
00:00 Ce qui mérite le plus, bon, les syndicats sont dans leur rôle,
00:04 bloquer le pays c'est un mot fort, mais il y a pire comme formule,
00:07 il y a mettre l'économie française à genoux.
00:09 Vous avez entendu cette formule ?
00:10 Oui.
00:10 Je crois du leader de la CGT, Philippe Martinez.
00:13 Et ça, ça mérite beaucoup parce que mettre l'économie française à genoux,
00:16 il ne faut jamais oublier que l'économie, ça génère des emplois,
00:19 ça génère de la croissance.
00:21 Et c'est vraiment une formule que je trouve extrêmement malheureuse.
00:23 On ne devrait jamais dire des choses pareilles.
00:26 Mettre une économie à genoux lorsqu'on est à l'intérieur d'un pays,
00:29 c'est quasiment appeler au sabotage économique.
00:32 Et ça, ça me choque énormément.
00:34 Ce n'est pas Philippe Martinez.
00:35 Non, c'était M. Lépine.
00:36 Lépine, pardon.
00:38 Oui, il est à la CGT.
00:40 Il est à la CGT.
00:41 Pardonnez-moi.
00:42 Mais il n'a pas la même moustache.
00:43 Oui, oui, j'ai d'accord.
00:44 Mais vous voyez, ça, ça me choque beaucoup que les syndicats disent
00:47 on n'a pas été écouté, cette réforme est injuste,
00:50 il faut bloquer le pays, il faut essayer de s'en sortir,
00:52 il faut faire pire gouvernement.
00:54 Mais mettre l'économie à genoux, c'est tout à fait autre chose.
00:58 Et je trouve que c'est...
00:59 Non, non, non, oui, oui, non, mais ce n'est pas juste une formule.
01:03 [Musique]
01:06 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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