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A 500 jours des JO de Paris 2024, Brigitte Henriques, présidente du CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français), répond aux questions de Dimitri Pavlenko
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Transcription
00:00 7h, 9h, Europe 1 matin.
00:03 Il est 7h12, Dimitri Pavlenko vous recevez ce matin.
00:07 Brigitte Henriquez, elle est la présidente du CNOSF.
00:10 Bonjour Brigitte Henriquez.
00:12 Bonjour.
00:13 Bienvenue sur Europe 1, ils approchent à grands pas les JO de Paris 2024, c'est dans 500 jours Europe 1.
00:20 Passons revue, aujourd'hui les défis olympiques, c'est le vendredi thématique de la rédaction, Brigitte Henriquez, le CNOSF.
00:27 Alors on vous pose souvent la question, à quoi sert-il exactement, quel va être son rôle dans la grande machine olympique tricolore qui s'est mise en branle ?
00:36 Alors le rôle essentiel du comité olympique pendant les JO olympiques, c'est lui qui conduit la délégation française pour les JO,
00:46 c'est à dire c'est l'équipe de France, de toutes les équipes de France, de toutes les disciplines.
00:49 Et du coup quand on dit ça, ça veut dire quoi ?
00:51 Ça veut dire qu'on va avoir en charge les 550 athlètes pour les JO de Paris 2024 et les 450 encadrants,
00:57 donc c'est les mettre dans les meilleures conditions, que ce soit sur le transport, l'équipement, les hébergements,
01:02 et faire en sorte que tout soit complètement fluide avant, pendant et après les compétitions.
01:07 Alors qu'on soit bien clair, il y a une répartition très précise des rôles, la performance, l'aspect, les chances de médaille,
01:13 tout ça c'est l'agence nationale du sport qui s'en occupe, c'est une jeune structure qui est née en 2019 et qui est dirigée aujourd'hui par Claude Onesta,
01:20 l'ancien sélectionneur de l'équipe de France de handball, et vous, donc CNOSF, c'est l'encadrement des athlètes.
01:26 Alors il y a beaucoup de missions derrière cette fonction-là.
01:30 A commencer, vous l'avez dit rapidement Brigitte Henriquez, par la construction d'une équipe de France, des équipes de France.
01:37 Il faut bâtir une identité collective, ça c'est très important. Comment vous allez faire ?
01:42 Oui c'est très important parce que d'ordinaire, les athlètes se retrouvent uniquement au début des JO,
01:49 ils ne se connaissent pas avant, et donc l'idée c'est vraiment de renforcer ce sentiment d'appartenance à l'équipe de France au maillot bleu.
01:57 Et donc on a les Week-end bleus qui sont organisés, il y en a déjà eu 4 depuis le début de notre mandat.
02:02 C'est des séminaires de cohésion, de partage, d'échanges de bonnes pratiques, et puis surtout, on le voit bien,
02:08 les athlètes ont tellement envie de se retrouver déjà pour le prochain à l'issue de chaque Week-end bleu,
02:13 on s'est déjà d'enregolé que c'est une réussite et ils adorent ces moments.
02:17 Avant le match de rugby, ils ont pu aller aussi encourager les joueurs français au Stade de France,
02:24 et puis ils ont fait ça aussi sur le championnat du monde de golf.
02:29 Donc on choisit aussi des événements, ils étaient aussi à Roland-Garros.
02:32 Vous les rassemblez tous, toute la délégation Tricorne, les 500 ou 600 athlètes qui concourront pour la France en 2024,
02:40 et vous les invitez comme ça au stade pour aller voir des matchs de rugby, c'est incroyable !
02:44 Alors en fait, pas les 500, parce qu'il y en a beaucoup qui sont toujours en week-end de compétition,
02:49 donc c'est difficile de les avoir tous, mais on est sur une moyenne de 50,
02:52 et on sait que ça va pouvoir monter en puissance sur la fin,
02:55 et c'est vrai que c'est bien de les voir aussi supporter les autres disciplines dans les tribunes.
02:59 Alors, pendant la période des Jeux, il faut tenir compte, vous parlez de l'encadrement des athlètes,
03:04 il y a tout un aspect matériel, psychologique aussi, c'est très important.
03:07 Brigitte Henriquez, je sais que vous êtes attentive à ça,
03:10 notamment à ce que la vie familiale puisse continuer pour les athlètes pendant les Jeux.
03:14 Comment ça se passe tout ça ?
03:15 Oui, on sait que c'est important de mettre les athlètes dans les meilleures conditions,
03:19 il y a la maison de la performance aussi qui va être quelque chose de nouveau pendant ces Jeux à la maison,
03:23 pour avoir un homard de ventette, comme on dit, et ça c'est, comme vous l'avez très bien dit,
03:27 c'est Claude Onesta avec l'Agence nationale du sport qui s'en occupe,
03:30 et c'est aussi important du coup que les athlètes puissent savoir que leurs familles proches sont dans les tribunes,
03:36 donc c'est le CNOSF effectivement, avec l'aide de l'État,
03:39 qui vont permettre que les athlètes aient des billets pour leur famille.
03:43 Il y a 12 000 billets réservés, je crois.
03:46 Exactement, tout à fait.
03:48 Et il y a aussi le Club France de la Villette, vous savez,
03:50 c'est le CNOSF qui est en charge de ce lieu de célébration unique,
03:54 la plus grande fan zone qu'il va y avoir pendant les Jeux olympiques,
03:56 où justement on va célébrer les athlètes, et là c'est pareil,
03:58 il y aura des espaces dédiés pour les athlètes et leur entourage,
04:01 pour qu'ils viennent effectivement se ressourcer en toute intimité avec leur famille,
04:05 leurs proches, leurs parents, leurs enfants,
04:08 et ça c'est aussi très très important comme vous le dites, psychologiquement pour les athlètes.
04:11 Club France, alors, à la Villette, vous le dites, qui sera aussi ouvert au public,
04:15 c'est-à-dire que quand un athlète aura gagné une médaille,
04:18 on pourra aller le voir, aller le rencontrer là-bas.
04:21 Quelle est la différence entre ce Club France et le Village Olympique,
04:24 qu'on distingue bien la fonction de chacun de ces lieux, Brigitte Henriquez ?
04:28 Alors en fait, ce simple Village Olympique, c'est vraiment le lieu d'hébergement
04:32 pendant la compétition des athlètes, c'est vraiment un lieu très très important
04:36 parce que c'est juste avant les compétitions,
04:39 et en fait, le Club France de la Villette, c'est le lieu de célébration,
04:42 ça sera une fanzone unique, je vous dis, un lieu d'animation,
04:45 il y aura la promotion des activités, et puis surtout,
04:48 ce sera là qu'on célébrera les athlètes dans la grande halle de la Villette,
04:51 avec plus de 3000 personnes tous les jours,
04:54 et il y aura du coup tout le monde pour les honorer, les célébrer,
04:57 et faire en sorte de leur faire vivre des moments inoubliables pendant ces Jeux.
05:02 Alors au chapitre du bien-être des athlètes pendant la compétition,
05:05 Brigitte Henriquez, vu que c'est vous qui vous occupez de tout cet aspect-là
05:10 de la période olympique, alors question qui revient beaucoup,
05:15 on sera fin juillet, début août pendant ces Jeux Olympiques,
05:18 avec un risque de forte chaleur, de canicule,
05:20 Anne Hidalgo, maire de Paris, début du mois de février,
05:23 qui en a posé la question, assurait qu'il n'y aurait pas besoin
05:26 de climatisation pour les athlètes.
05:28 Alors évidemment, s'il fait 35-40 degrés, on sent que ça va être un petit peu compliqué,
05:32 comment allez-vous faire pour gérer ça, Brigitte Henriquez ?
05:35 Alors déjà, ce qu'il faut dire, c'est que ces Jeux, vous le savez,
05:38 seront des Jeux éco-responsables, et quand on voit l'importance du climat aujourd'hui,
05:44 c'était très très important que ces Jeux soient exemplaires dans ce domaine-là.
05:48 La deuxième chose qu'il faut dire aussi, c'est que ce n'est pas que pour les Jeux,
05:51 toutes les constructions sont obligatoirement selon des normes,
05:56 justement par rapport à cet enjeu de développement durable,
06:00 donc ce sera le cas du village olympique,
06:02 pour lequel il y a tout un système de nouvelles technologies
06:05 qui permettront justement de réduire tout ce qu'on a besoin de réduire
06:08 pour préserver la planète.
06:10 Et puis après, par rapport à ce que vous dites, par rapport à la question que vous posez,
06:13 bien évidemment que tout sera mis en place pour permettre aux athlètes
06:17 d'être dans les meilleures conditions.
06:19 Alors je sais que ce n'est pas à vous qu'il faut poser cette question-là,
06:22 quelles vont être nos chances de médailles,
06:25 puisque vous l'avez dit, la partie performance, c'est l'Agence nationale du sport
06:29 qui va s'en occuper, mais quand même, je voudrais juste une question sur la stratégie,
06:33 la France va s'inspirer de ce qu'ont fait les Britanniques en 2012,
06:37 en substance l'idée étant de concentrer les efforts sur des athlètes médaillables,
06:42 est-ce que l'idée générale, Brigitte Dunkes, c'est qu'on assume
06:46 l'idée d'un olympisme à deux vitesses ?
06:49 Certains seront peut-être plus égaux que d'autres dans la préparation ?
06:52 Alors déjà, ce qu'il faut dire, c'est que oui, c'est la NS avec Claude Onesta
06:57 qui est le chef d'orchestre de cette haute performance,
07:01 comme on l'appelle, avec un cercle d'athlètes de l'ordre de 600 à 800 athlètes
07:06 sur le cercle de haute performance.
07:08 Alors ce n'est pas que l'Agence nationale du sport,
07:10 puisque l'Agence nationale du sport regroupe toutes les parties prenantes,
07:13 vous avez l'État, vous avez le comité olympique,
07:15 il ne faut pas oublier non plus le comité paralympique,
07:17 et vraiment toutes les forces vives se sont réunies ensemble autour de Claude Onesta,
07:21 et je vous dis encore avec un soutien important de 10 millions d'euros de l'État.
07:25 Donc en fait on est tous à la manœuvre, et ce dont moi je vous parlais,
07:29 sur la cohésion, sur le club des supporters aussi,
07:32 qui vont permettre de supporter les athlètes dans toutes les infrastructures,
07:36 ça fait partie aussi de la haute performance.
07:39 Donc en tout cas sur les chances de médaille, si je peux vous en parler,
07:41 parce que l'objectif c'est vraiment d'être dans le top 5,
07:43 vous savez qu'on est revenu avec 33 médailles seulement au jeu de Tokyo,
07:48 donc à partir de là on a créé une feuille de route tous ensemble,
07:51 et puis là on vise effectivement, il y a déjà plus de 90 athlètes qui sont médaillables,
07:56 et j'ai envie de dire qu'on est plutôt optimiste,
07:59 et vraiment les athlètes du cercle de haute performance
08:02 sont mis vraiment dans les meilleures conditions à tout point de vue,
08:04 je vous parlais de la maison de la performance,
08:07 il y a vraiment plein de choses qui sont mises en place,
08:08 aujourd'hui dans les maisons régionales de performance,
08:11 que sont les crêpes, il y a aussi tout un tas de staffs supplémentaires
08:14 qui ont été mis en place, pour permettre à tous les athlètes,
08:17 toutes disciplines concendues, avant les Jeux,
08:20 de pouvoir être dans les meilleures conditions,
08:21 donc voilà c'est un travail de longue haleine, très minutieux, très précis,
08:24 et c'est le copil gagné en France, exactement piloté par Yann Puchefa,
08:28 au sein de l'ANS avec le Cordonnestat, qui nous permet de nous coordonner.
08:32 Merci beaucoup Brigitte Henriquez,
08:34 je rappelle que vous êtes la présidente du CNOSF,
08:36 le Comité National Olympique du Sport Français,
08:38 bonne journée à vous, merci de nous avoir consacré ces quelques minutes, 7h21.

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