Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, s'exprime avant le départ de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites.
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00:00 Ça sert à montrer que le monde du travail, on ne peut pas lui marcher sur la tête.
00:04 Ça sert à montrer que les femmes et les hommes qui, tous les jours, exercent des métiers
00:08 qui sont parfois compliqués, qui étaient là pendant le confinement pour les travailleurs
00:11 de première et deuxième ligne, on ne peut pas, en termes de reconnaissance et de remerciement
00:15 derrière, leur dire que c'est deux ans de plus, point barre, et s'y reculer.
00:18 D'autant plus quand ils se mobilisent.
00:20 Et donc je crois que dans une des fonctions syndicales, c'est de montrer la détermination
00:26 et l'opposition lorsque des réformes nous semblent néfastes.
00:28 C'est ce qu'on fait aujourd'hui, c'est ce qu'on a fait depuis le début janvier,
00:31 c'est ce qu'on va continuer à faire mercredi.
00:32 Et moi j'en appelle à ne pas avoir un déni de la démocratie sociale.
00:36 Nous, on n'est pas dans le déni démocratique.
00:38 Il y a l'égitimité du gouvernement, il y a l'égitimité des parlementaires, mais
00:43 il y a aussi une forme de légitimité dans la démocratie sociale.
00:46 Et aujourd'hui, rien que le fait de ne pas nous recevoir ou de ne pas vouloir écouter
00:50 ce qui s'exprime dans les cortèges, c'est une forme de déni de la démocratie sociale.