Franck Riester, ministre en charge des Relations avec le Parlement, était l'invité de BFMTV ce dimanche soir pour parler de la réforme des retraites, au lendemain de l'adoption du texte par le Sénat.
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00:00 - Bon écoutez, ne le souhaitons pas, je pense que depuis le départ de cette mobilisation sociale, il n'y a pas eu de débordement ou très peu de débordement.
00:06 Il y en a eu quelques-uns avec notamment des coupures d'électricité sur des permanences ou sur des communes.
00:12 Un certain nombre de personnalités politiques qui soutiennent ou qui portent la...
00:15 - Oui effectivement, il y a deux sénateurs de Haute-Loire qui ont été privés d'électricité.
00:20 - Oui, il y a la circonscription, il y a Neudej, chez Olivier Dussopt, il y a aussi Arendt-Bouillet, chez Gérard Larcher, dans sa circonscription et même dans sa permanence.
00:27 Bref, tout ça n'est pas acceptable. Les pressions sur les élus, le blocage, tout ça n'est pas acceptable.
00:33 En revanche, c'est bien légitime, on est dans une grande démocratie que celles et ceux qui ne sont pas d'accord avec un texte puissent se mobiliser à travers des manifestations, à travers des grèves.
00:42 Bien sûr, nous le respectons et encore une fois, nous sommes à l'écoute depuis le départ et ce texte, il a évolué, notamment en écoutant celles et ceux qui ont exprimé des critiques, des reproches à cette réforme.
00:54 En revanche, on ne peut pas suivre celles et ceux qui veulent que l'on retire la réforme, puisque nous ne voulons pas retirer cette réforme, puisqu'encore une fois, elle est nécessaire, elle est indispensable pour l'avenir de ce système de retrait de partition qui est au cœur de notre solidarité intergénérationnelle.
01:06 Donc, on va continuer d'aller au bout de cette réforme parce que c'est l'intérêt du pays.